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Plusieurs personnalités et médias de droite, comme "Frontières" (ex-Livre Noir), annoncent avoir vu leurs comptes Instagram fermés brutalement et sans raison cette semaine

Plusieurs personnalités et médias de droites annoncent avoir vu leurs comptes Instagram fermés brutalement et sans raison cette semaine. Le plus flagrant est celui du compte de site internet de l'ancien "Livre Noir" qui s'appelle aujourd'hui Frontières et qui a été fermé cette semaine provoquant la colère de sa rédaction.

Frontières diffuse régulièrement des enquêtes sur la politique, la société et l'immigration et ses membres sont régulièrement invités sur les plateaux télé : 

"Je viens d’apprendre que le compte Instagram de Frontières a tout simplement été supprimé. C’est absolument scandaleux ! », a réagi Erik Tegner, directeur de la rédaction. « Nous avons trois ans d’existence, nous sommes reconnus d’institut public général du ministère de la Culture. Il n’y a rien d’offensant sur notre compte Instagram : il y a des enquêtes, des reportages, le suivi des élections américaines », explique-t-il.

Erik Tegner, annonce qu’il ira devant les tribunaux si la suppression de son média est confirmée car « il est scandaleux qu’un groupe américain décide de qui a le droit de s’exprimer en France. »

"Frontières" est le dernier d'une longue liste qui s'allonge de jours en jours.  Ainsi cette semaine, Alice Cordier, présidente du collectif féministe Némésis a été sortie d'Instagram, tout comme le média Occidentis, le compte parodique « une bonne droite » ou encore l’Association de Soutien aux Lanceurs d’Alerte.

Des responsables politiques comme Éric Zemmour ont récemment apporté leur soutien à ces personnalités et médias qui « défendent la France et la vérité avec plus de courage que tant de politiciens ».

La députée européenne (Reconquête!) Sarah Knafo a décidé de se saisir de ce sujet et de le porter au Parlement européen.

« La Commission va-t-elle réviser le Digital Services Act pour interdire la censure politique et garantir que les plateformes respectent notre liberté d'expression ? », a-t-elle demandé à Ursula von der Leyen dans une question écrite envoyée ce vendredi. 

 

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