11/03/2024 15:01

Droit à mourir: L’ancien candidat de la Star Ac 1 Mario Barravecchia raconte qu’il a débranché à l’hôpital le respirateur de son père, atteint de la maladie de Charcot, à sa demande - VIDEO

Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait un nouveau numéro de "Morandini Live" sur CNews. Au cours de l'émission, le journaliste a évoqué les décisions du président Emmanuel Macron concernant la fin de vie. Mario Barravecchia, ex-candidat de la "Star Academy 1", était l'invité du programme. Il a raconté qu’il a débranché à l’hôpital le respirateur de son père, atteint de la maladie de Charcot, à sa demande.

"La maladie de Charcot est une maladie neurodégénérative. Elle se caractérise par une perte progressive des neurones, du cerveau et de la moelle. Les muscles du corps s'atrophient et ça se termine par une paralysie des muscles respiratoires. C'est une maladie terrible avec une espérance de vie entre 2 et 5 ans. Aujourd'hui, il n'y a pas d'issue", a débuté le chanteur.

Et d'ajouter : "Mon papa est parti en six mois. Les dernières semaines, il me demandait très souvent de le laisser partir. C'est un dilemme pour un fils de répondre favorablement à la demande de son père qui ne veut plus se voir souffrir (...) J'aurais certainement dû respecter la parole de mon père un peu plus tôt et lui accorder de partir avec moins de souffrance".

"Les deux/trois derniers jours, il était dans une sorte de coma. Les médecins nous ont affirmés qu'il n'y avait plus d'issue possible. Lorsqu'un patient a une maladie incurable et qu'il souffre terriblement, je pense qu'on doit laisser le choix au patient de pouvoir mourir sereinement avec l'accord du corps médical", a poursuivi Mario Barravecchia.

Hospitalisé en Belgique, son père lui a demandé de lui faire la piqure qui allait le tuer, une demande qu'il a refusée. "J'avais l'impression de donner la mort à mon père. C'est un geste atroce, très difficile. Il me disait que, s'il devait respirer avec une machine, je devais la débrancher. J'ai dit au médecin de famille : 'je vais débrancher la machine et tu injecteras le produit'. Une fois que les membres de ma famille sont partis, je suis resté seul avec lui et c'est là qu'il a eu son dernier souffle. C'était une libération pour lui".

"Le moment où j'ai débranché la machine, c'est un moment qui restera marqué à vie. J'ai pensé à l'enfance que j'ai eu avec lui, tout ce qu'il a fait pour moi. Je lui dois beaucoup", a conclu Mario Barravecchia dans cet extrait que Jeanmarcmorandini.com vous propose de (re)découvrir (voir vidéo ci-dessus). 

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Vos réactions

Portrait de bruno.13
11/mars/2024 - 19h48

Beaucoup de courage pour faire ce geste qui a permis un départ digne. Il était temps que le gouvernement agisse pour des centaines d'autres personnes dans son cas.