électricité L’Etat a promis de la « stabilité » pour les factures d’énergie des consommateurs après un accord conclu mardi avec EDF, qui pose les contours de la nouvelle régulation du prix de l’électricité et vise à préserver la soutenabilité financière de l’entreprise. « Ces négociations ont été longues, parfois difficiles, mais elles ont abouti », s’est félicité le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire en lançant un sourire au PDG d’EDF Luc Rémont.
L’accord fixe un niveau de prix moyen autour de 70 euros le MWh pour l’électricité nucléaire, à partir de 2026 et pour 15 ans. Dans ce mécanisme, les éventuels revenus supplémentaires engrangés par EDF en cas de dérapage des prix sur le marché, seront reversés pour partie aux consommateurs.
Cet accord, a promis Bruno Le Maire, permettra au consommateur une « protection permanente » sur les prix de l’électricité, aux entreprises de préserver leurs « atouts de compétitivité », et à EDF de « garantir le financement de ses investissements futurs, en particulier dans les nouveaux réacteurs nucléaires ».
« EDF est une entreprise nationalisée », mais « EDF doit être rentable, nous ne sommes pas en Union soviétique », a souligné le ministre, qui se refusait à voir le groupe vendre son électricité à « prix cassé ».
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De qui se moque-t-on , stabilité alors qu'une hausse de 10 à 20 % est prévue début 2024 !
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