EXCLUSIF - Le témoignage bouleversant du frère de Sarah Halimi dans "Morandini Live": "Hier, j’aurais marché avec Marine Le Pen, Jordan Bardella et Eric Zemmour. Ils nous soutiennent au moment où on a besoin d'être soutenu" - Regardez

Ce matin, William Attal était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. Le frère de Sarah Halimi - une retraitée de 65 ans de confession juive, sauvagement tuée en avril 2017 dans son appartement parisien - a notamment évoqué la tenue de la marché contre l'antisémitisme hier à Paris et dans plusieurs villes de France.

"Je devais m'y rendre mais j'ai eu un problème de passeport. Si j'étais venu à cette marche, j'aurais marché avec Yaël Braun-Pivet. Je l'aurais pris dans mes bras, parce qu'elle vivait le même deuil que nous. J'aurais marché avec la droite républicaine. J'aurais aussi marché les deux partis de la droite nationale, j'aurais marché avec Madame Le Pen et Monsieur Bardella, j'aurais marché avec Monsieur Zemmour également. Ils nous soutiennent au moment où on a besoin d'être soutenu", a-t-il débuté, en exclusivité, depuis Israël.

Et d'ajouter : "C'est dur ce que je vais vous dire. Le parti de la Nupes - c'est le ressenti de tous les juifs de France - a malheureusement un message extrêmement brouillé. Les juifs de France et les juifs du monde se sont rendus compte que le visage de l'antisémitisme porte un nom : c'est le parti LFI, c'est monsieur Mélenchon. Ils ne comprennent pas les propos de Jean-Luc Mélenchon. Il met en danger toute la communauté juive". "Actuellement, les juifs s'éloignent de la Nupes parce qu'au quotidien il y a des critiques injustifiées, acerbes, sur la démocratie israélienne qui ne nous paraissent pas justifiées", a poursuivi William Attal.

"Le premier discours d'Emmanuel Macron, le 8 octobre, a été extraordinaire. Il a réconforté tous les juifs du monde en confirmant qu'Israël avait le droit de se défendre, en confirmant que le Hamas est un mouvement terroriste d'une cruauté infinie. Le 7 octobre, l'humanité a sombré (...) On ne peut pas laisser en vie ces monstres [le Hamas]. C'est trop grave. Jamais dans l'humanité, il ne s'est passé des choses pareilles", a-t-il poursuivi. Et de continuer : "J'ai de la peine pour les enfants palestiniens. C'est dramatique ce qu'ils vivent".