Emmanuel Macron n'a toujours pas décidé s'il accordera une interview le 14 juillet prochain, comme le veut la tradition, alors que la situation en France n'a jamais été aussi instable

Emmanuel Macron n'a toujours pas décidé si il accordera une interview le 14 juillet prochain, comme le veut la tradition, alors que la situation en France n'a jamais été aussi instable. En effet, à seulement deux jours de l'événement, et alors que le Président avait promis de faire un point au bout de 100 jours, les Président n'a toujours pas informé les chaînes de télé pour savoir si il acceptera de leur parler ou pas...

Plusieurs médias relaient les doutes de l'entourage du président de la République à prendre la parole à l'issue du défilé militaire. "Rien n'est figé, rien n'est décidé, tout peut bouger à tout moment", a dit la présidence à des journalistes dont un représentant de l'AFP.

En revanche, si l'hypothèse d'un entretien est faible, celle d'une allocution est nulle. Mais l'entourage présidentiel assure que le chef de l'État reviendra "devant les Français avant la pause estivale", soit à la fin du mois de juillet. 

Le 17 avril, en décrétant "100 jours d'apaisement" et "d'action" pour clore la crise des retraites, le président avait donné rendez-vous le 14 juillet pour "un premier bilan". La mort de Nahel, tué le 27 juin par un policier lors d'un contrôle routier, et les nuits de violences urbaines consécutives ont accru l'attente, d'autant qu'Emmanuel Macron ne s'est pas adressé directement aux Français sur ses évènements. Mais la présidence ne veut pas prendre le risque de remettre de l'huile sur le feu ou de relancer une colère.

Dans l'entourage d’Emmanuel Macron, on estime que "la promesse des cent jours d'action a été en très grande partie tenue", avec un président de retour au contact des Français pour lancer des chantiers importants, comme la réforme du bac professionnel et les mesures destinée à revitaliser l'industrie hexagonale tout en la verdissant. "On prédisait qu'après les retraites, l'exécutif serait entravé et que le Parlement serait bloqué. Force est de constater que ce n'est pas le cas", ajoute-t-on.