
Dix hommes, âgés de 19 à 28 ans, ont été condamnés en comparution immédiate à des peines allant du sursis à la prison ferme sous bracelet électronique par le tribunal de Senlis pour avoir participé aux émeutes de ces derniers jours. Le parquet avait requis des peines fermes sous bracelet électronique pour plusieurs des prévenus, dont certains ont tiré des mortiers d'artifice, d'autres pillé des commerces ou encore incendié un véhicule. Un stage de citoyenneté a systématiquement été prononcé.
Deux individus ayant un casier judiciaire, jugés coupables d'avoir pillé une épicerie et trois bars tabac à Creil, ont été condamnés à 9 et 10 mois de peine à effectuer sous bracelet électronique. Pour les mêmes faits, deux autres prévenus sans casier ont été condamnés à 6 et 9 mois avec sursis. L'un des commerces avait vu sa façade éventrée à coup de tractopelle. "Me retrouver en prison a été un vrai choc", a expliqué un étudiant en licence, inconnu de la police, qui avait participé au pillage.
Un jeune de 19 ans a quand à lui été condamné à 15 mois avec sursis, assortis d'un sursis probatoire de 24 mois, pour avoir tiré un mortier sur des gendarmes à Pont-Sainte-Maxence (Oise). Déjà condamné par le tribunal des enfants pour avoir menacé de mort les forces de l'ordre, il a assuré: "Je voulais attirer la police. C'était pour s'amuser." Son avocat a plaidé "l'immaturité". "C'est une bombe à retardement", a estimé de son côté le procureur Michel Mazars en constatant le détachement du jeune homme.
Deux autres prévenus ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis pour avoir incendié un véhicule à Creil. L'un d'eux, inconnu de la police, a assuré avoir "eu un coup de folie". "J'avais bu. Je vais tout faire pour dédommager la victime", s'est-il excusé. Deux hommes ayant transporté des mortiers d'artifice à Villers-Saint-Paul (Oise) ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis. Un jeune homme de 20 ans, sans casier judiciaire à quand à lui écopé de 105 heures de travaux d'intérêt général pour avoir incendié une poubelle au milieu de la chaussée à Crépy-en-Valois (Oise), et détérioré la route.
Vos réactions
c'est l'etat qui devrait rembourser tous ses degats car c'est macron le fautif...
Vous êtes au courant que l'Etat c'est le contribuable !
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