19/04/2023 18:07

Emmanuel Macron a quitté Sélestat sous les huées de la population : "Ma mission n'est pas d'être aimé mais de faire avancer le pays. Dire que la France n'est pas une démocratie est un excès de langage qui accroît les difficultés"

18h06: Emmanuel Macron hué une nouvelle fois en sortant de la Mairie de Sélestat par une foule hostile. On peut entendre : "Macron démission", "Macron rend l'ISF" ou encore le fameux chant : "On est là, même si Macron ne le veut pas, on est là !"

 

17h34: Emmanuel Macron s'exprime: "Il y a une colère qui est là, qui s'exprime. Et c'est normal qu'elle s'exprime. Je ne m'attendais pas à autre chose. Elle ne m'empêchera pas de me déplacer partout en France.

On doit continuer l'industrialisation du pays, et créer des emplois.

Nous devons continuer d'agir dans plein de domaines. Je continuerai à être sur le terrain. La réforme va permettre d'autres progrès notamment pour les retraités les plus modestes. Je ne suis pas sourd à la colère, et il y a des gens très en colère. Je le respecte. Dire que la France n'est pas une démocratie est un excès de langage qui accroît les difficultés. Nous sommes une grande démocratie.

On ne peut pas dire dès qu'une partie est contre "On arrête", sinon c'est un pays à l'arrêt! Quand on arrive à une situation comme celle-là, on a tous une part de responsabilité. J'assume cette réforme. J'ai ma part de responsabilité, je n'ai pas pas réussi à convaincre suffisamment. Je préfère que les gens soient gentils mais c'est normal. Je suis attaché au respect. Je préfère que les gens soient heureux, et que l'on débatte de nos désaccords. Ma mission n'est pas d'être aimé mais de faire avancer le pays. J'ai un CDD jusqu'en 2027."

16h31: La CGT a revendiqué une coupure de courant intervenue lors du déplacement du président Emmanuel Macron dans une usine en Alsace ce matin, sans toutefois plonger les lieux dans l'obscurité. "Nous l'avions annoncé, les énergéticiens seront partout et il fera tout noir pour le président !", a déclaré Fabrice Coudour, secrétaire fédéral FNME-CGT, dans un message adressé à l'AFP.

Lors de la visite d'Emmanuel Macron dans l'entreprise Mathis de Muttersholtz, l'usine spécialisée dans la construction en bois s'est retrouvée privée de courant sans pour autant plonger les lieux dans le noir. "La colère est là et on ne tourne pas la page!", a ajouté Fabrice Coudour au sujet de la réforme des retraites, promulguée vendredi par le chef de l'Etat. Et aussi "C'est pas des casseroles qui feront avancer la France" dit Macron, accueilli en Alsace par un nouveau concert La coupure de courant a duré pendant toute la durée de la visite sans pour autant empêcher le président de continuer sa rencontre avec les salariés de l'entreprise, à qui il a pu s'adresser avec un micro.

Les lieux étaient éclairés par des puits de lumière. Même s'il n'a pas croisé de manifestants dans ce village alsacien, le président de la République y a été accueilli par des huées et bruits de casseroles, au cri de "Macron démission".

Avant même son arrivée à Muttersholtz, une petite centaine de manifestants dont certains revêtus de chasubles CGT et portant une pancarte : "Macron non grata", avaient été repoussés par les forces de l'ordre. Ils ont ensuite été maintenus à distance de l'usine, dont la zone environnante avait été interdite à la manifestation.

16h15: Enedis "entend déposer plainte" après avoir observé "une coupure volontaire" de courant près de Mutterscholz (Bas-Rhin), alors qu'Emmanuel Macron visitait l'entreprise Mathis Construction. "Nos techniciens se sont rendus sur place immédiatement et ont réalimenté ce poste électrique", précise l'entreprise à franceinfo. Cette interruption a duré une heure, avant d'être résolue. "Enedis condamne fermement tout acte illégal visant les infrastructures et équipements du réseau public de distribution d’électricité."

16h02: Lors d'échanges très vifs en Alsace, Emmanuel Macron a assuré qu’il n’allait s’empêcher "d’aller au contact des Français parce qu’il y a des gens pas contents".

15h43: En Alsace, à son arrivé à Sélestat, Emmanuel Macron est actuellement hué par des manifestants qui scandent "Macron démission!" . "On n'en veut pas de ta retraite, qu'est-ce que tu comprends pas là dedans", lui crie l'un d'eux. "Vous avez des ministres corrompus", lui lance également un homme.

15h12: Emmanuel Macron a assuré qu'Elisabeth Borne a toujours sa confiance. " Elle l'a, sinon je ne lui aurais pas confié l'avancée, la préparation de ces chantiers" évoqués par lui-même, lors de son allocution, sur le travail, l'ordre et les "progrès" dans les services publics. 

"Notre vie constitutionnelle et démocratique a un sens. C'est le président qui nomme et elle doit avoir la confiance du Parlement. Ce temps politique a existé : il n'y a pas de majorité alternative et la motion de censure a été rejetée", a ajouté le chef de l'Etat.

15h03: Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon écrit: "Les casseroles sont la voix du peuple. Dans la rue et aux fenêtres.

Macron dans le noir en visite officielle. Une étape se franchit dans l'insurrection citoyenne."

 

 

14h28: Emmanuel Macron a également répondu à l''historien Pierre Rosanvallon en le traitant de "militant" malgré "le respect qu'il a pour lui". L'historien avait porté un regard sévère sur l'atmosphère sociale en France après l'allocution d'Emmanuel Macron: "Nous sommes en train de traverser, depuis la fin du conflit algérien (en 1962 NDLR), la crise démocratique la plus grave que la France ait connue", avait assuré le spécialiste d'histoire contemporaine dans "Quotidien" sur TMC lundi soir.

14h25 : Emmanuel Macron répond à des questions et ironise sur les manifestants : "Les manifestants ne cherchent pas à parler, ils cherchent à faire du bruit ! La réalité du pays ce n'est pas ce qui font du bruit avec des casseroles ! On ne fait pas avancer un pays avec des casseroles. On peut relancer massivement l'industrie de casseroles, qu'on ne produit pas assez ! (Rires) Quand le pays se rassemble sur des ambitions et des projets, on arrive à réaliser ce qu'on pensait totalement impossible. Quand le pays se rassemble sur des ambitions et des projets, on arrive à réaliser ce qu'on pensait totalement impossible.

Il y a aussi beaucoup de gens qui veulent s'en sortir. Des jeunes qui veulent un avenir et qui veulent se battre. Il faut entendre tout le monde ! Il y a une légitimité qui naît de la démocratie et elle a moins d'un an et c'est votre serviteur et il faut la respecter.

 

Les mots ont un sens et quand des choses ne vont pas il faut les corriger.

14h03: L’électricité vient d'être coupée dans la société que visite en ce moment Emmanuel Macron sans qu'on en connaisse la raison officielle à cette heure, rapporte un journaliste de Franceinfo présent sur place. De son côté, le Président a réalisé son discours face aux salariés de l'entreprise.

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13h37: Le Président Emmanuel Macron vient d'arriver à Muttersholz alors que des manifestants sont à l'extérieur. Ces derniers ont fait un concert de casseroles. 

12h22: Emmanuel Macron veut reprendre un contact direct avec les Français après trois mois de crise des retraites, et se rend aujourd’hui en Alsace pour célébrer les efforts de réindustrialisation de son gouvernement. Mais une fois de plus, il va être accueilli par des manifestants hostiles.

Avant même son arrivée à Muttersholz, une petite centaine de manifestants dont certains revêtus de chasubles CGT et portant une pancarte: "Macron non grata", ont été repoussés par les forces de l'ordre. Derrière eux, affichée sur une maison, une banderole en rouge sur fond jaune: "pas de retrait, pas de JO". Le chef de l'Etat est effet attendu dans une entreprise qui doit intervenir dans plusieurs chantiers pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

Le bruit des casseroles "pour mieux se faire entendre" était en partie couvert par celui des sifflets des gendarmes cherchant à leur faire quitter la zone où le président doit se rendre et où toute manifestation a été interdite par arrêté préfectoral.

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11h50: Le point sur ce que l'on sait

Emmanuel Macron veut reprendre un contact direct avec les Français après trois mois de crise des retraites, et se rend mercredi en Alsace pour célébrer les efforts de réindustrialisation de son gouvernement. Mais une fois de plus, il va être accueilli par des manifestants hostiles.

Au surlendemain de son allocution télévisée destinée à enclencher une nouvelle phase de son quinquennat, le président se déplace dans le Bas-Rhin, pour la visite d'une usine dans la petite ville de Muttersholtz. Puis il se rendra jeudi dans l'Hérault pour parler d'éducation. Avant même son arrivée à Muttersholz, une petite centaine de manifestants dont certains revêtus de chasubles CGT et portant une pancarte: "Macron non grata", ont été repoussés par les forces de l'ordre.

Derrière eux, affichée sur une maison, une banderole en rouge sur fond jaune: "pas de retrait, pas de JO". Le chef de l'Etat est effet attendu dans une entreprise qui doit intervenir dans plusieurs chantiers pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Le bruit des casseroles "pour mieux se faire entendre" était en partie couvert par celui des sifflets des gendarmes cherchant à leur faire quitter la zone où le président doit se rendre et où toute manifestation a été interdite par arrêté préfectoral.

Pendant son allocution télévisée, des rassemblement et des concerts de casseroles avaient aussi été organisés dans tout le pays, signe d'une contestation qui perdure malgré la validation de la réforme par le Conseil constitutionnel en fin de semaine dernière et sa promulgation.

Encore mardi soir, un déplacement privé du chef de l'État à Saint-Denis, près de Paris, a attiré quelque 300 manifestants. Plusieurs membres de l'exécutif ou de l'entourage présidentiel incitent cependant Emmanuel Macron à renouer avec les Français sur le terrain. "C'est important" qu'il fasse des déplacements dans les territoires comme mercredi, a dit l'un de ses proches, le ministre des Transports Clément Beaune, se réjouissant qu'il "puisse être sur le terrain", "au contact", pour "entendre un certain nombre de ces revendications aussi".

"Des gens vont se faire entendre mais ça fait partie du moment", a reconnu son entourage mercredi, attendant "des expressions de colère sans doute, des soutiens peut-être" mais assurant que "le fil de la discussion va se renouer". Depuis la présentation de sa réforme des retraites en janvier, le président est resté en retrait à l'Elysée. Il s'est très peu déplacé en régions, à l'exception de deux visites en Charente et près du lac de Serre-Ponçon, dans les Alpes. En cette dernière occasion, il avait été chahuté par des manifestants.

11h08: Une centaine de manifestants qui protestaient bruyamment contre la visite du président Emmanuel Macron en Alsace, dans l’est de la France, ont été repoussés par les gendarmes, quelques heures avant son arrivée.

Le chef de l’Etat français, dont la popularité a été entamée par sa décision de passer en force la réforme contestée des retraites, veut reprendre un contact direct avec la population après trois mois de crise des retraites. Il a prévu une visite en Alsace mercredi avant une autre dans le sud-est de la France jeudi.

08h11: L'intersyndicale appelle à accueillir Emmanuel Macron en Alsace avec un concert de casseroles à partir de 12h30 dans l'entreprise Mathis à Muttersholtz

07h40 : Emmanuel Macron veut reprendre un contact direct avec les Français après trois mois de crise des retraites, et il se rend aujourd'hui en Alsace pour célébrer les efforts de réindustrialisation de son gouvernement. Mais une fois de plus, il devrait être accueilli par des manifestants hostiles.

Au surlendemain de son allocution télévisée destinée à enclencher une nouvelle phase de son quinquennat, le président se déplace dans le Bas-Rhin, pour la visite d'une usine dans la petite ville de Muttersholtz. Puis il se rendra jeudi dans l'Hérault pour parler d'éducation.

L'intersyndicale a d'ores et déjà appelé dans un communiqué à un rassemblement à midi dans la localité alsacienne et demandé aux manifestants de se munir de casseroles ou de couvercles pour "mieux se faire entendre" et montrer que "la page retraites est loin d'être tournée".

Pendant son allocution télévisée, des rassemblement et des concerts de casseroles avaient aussi été organisés dans tout le pays, signe d'une contestation qui perdure malgré la validation de la réforme par le Conseil constitutionnel en fin de semaine dernière et sa promulgation. Encore mardi soir, un déplacement privé du chef de l'Etat à Saint-Denis, près de Paris, a attiré quelque 300 manifestants.

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Vos réactions

Portrait de PhilRAI
19/avril/2023 - 17h30
La SCIENCE a écrit :

Je parlais de Misanthrope, pas de vous.

OK !

Portrait de PhilRAI
19/avril/2023 - 16h41
La SCIENCE a écrit :

PhilRAI, ne réponds pas, c'est le troll qui agresse tout le monde.

Il ne vient pas débattre, il ne vit que par le conflit.

Imagine sa vie mdr

En attendant c'est vous qui avez un comportement de troll. Parce que visiblement vous n'avez aucun argument.

Portrait de PhilRAI
19/avril/2023 - 16h40
Misanthrope a écrit :

Et c'est les mêmes qui nient tout réchauffement climatique, sans doute un effet secondaire du placebo hydroxychloroquine validés par les essais loufoques et bidouillés de l'équipe Raoult smiley

Pareil, il ne s'agit pas de croire ou pas mais de constater les faits. Il y a des variations climatiques comme il y a toujours eu. L'activité humaine n'a rien à voir, la théorie radiative de l'effet de serre est fausse, contraire aux lois de la physique, et les prévisions faites en son nom depuis plus de 35 ans ne se réalisent pas.

Quant à Raoult, il ne s'agit pas d'essais mais de soins sur plus de 30 000 patients. Il a récemment fait constater tout cela par un huissier, publié les résultats, que personne ne peut plus contester.

Portrait de PhilRAI
19/avril/2023 - 16h07
Misanthrope a écrit :

Il y a bien des moutons complotistes qui croyaient à l'Hydroxychloroquine du charlatan Raoult pour le COVID smiley

Il ne s'agit pas de croire , mais de constater. En effet l'hydroxychloroquine est très efficace contre le covid, c'est démontré sur le terrain et dans des études. Même les études en défaveur (comme celle du Lancet), tellement bidons qu'en fait elles confirment la cabale contre ce médicament qui va à l'encontre de la politique vaccinale et des milliards de $ que cela implique.

Tout ce cirque contre un médicament inoffensif supposé inefficace est en soi une preuve de son efficacité.

Quant à dire que Raoult est un charlatan .... au vu de son CV, c'est se foutre du monde. Et puis il suffit de comparer ce qu'il raconte avec ce que disent ceux qui l'attaquent pour comprendre qui sont les vrais charlatans. Voir son dernier bouquin, échec et mat pour ses adversaires.

 

Portrait de carino
19/avril/2023 - 15h26

Il a raison cependant tous le monde sait très bien que ceux qui ont des idées et des solutions n'auront jamais la parole . Ceux qui veulent s'imposer comme supérieurs n'ont aucun intérêt à ce que la théorie change .

Portrait de PhilRAI
19/avril/2023 - 15h23

Macron se marre, ces gens ne sont qu'une minorité qui de toute manière voteront pour lui ou un de ses copains du Forum Economique Mondial aux prochaines élections. Il suffira de dire que ses adversaires sont des vilains méchants d'extrême droite avec qui ça serait la faillite, le désordre social et la guerre pour que les moutons le croient et votent pour ces mondialistes destructeurs et menteurs ou s'abstiennent.

Portrait de mbagnick
19/avril/2023 - 15h09

Il est sans limite.

Portrait de MICMAH458
19/avril/2023 - 13h55
ZEN+++ a écrit :

il va pouvoir pousser la chansonnette il aura les musiciens

Vous ne voulez quand même pas insinuer que notre Grand Timonier chante comme une casserole ?

Portrait de MICMAH458
19/avril/2023 - 10h14

Pauvre macron, lui qui veut aller à la découverte des français (puisqu'il ne les connaît pas, ou tellement mal), qu'il y aura bientôt plus de flics pour le protéger que de citoyens rencontrés.

Portrait de colmart18
19/avril/2023 - 09h56

18 % de syndiqués dans le public et moins de 8 % dans le privé , autrement dit de moins en moins de gens qui croient aux syndicats , on se demande pourquoi ? 

J'ai été syndiqué CFDT dans les années 80 , quand Mitterand est arrivé au pouvoir , il fallait fermer sa gueule , je rajoute qu'Edmond Maire nous considérait privilégiés dans notre statut , sans parler des petits arrangements entre amis , responsables CFDT ou autres d'ailleurs , les anciens ont dû faire des looping dans leurs tombes !

Portrait de colmart18
19/avril/2023 - 09h44

On avait déjà n'oubliez pas les paroles avec des candidats qui pour la plupart , chantent comme des casseroles et maintenant les syndicats s'adaptent et négocient avec des casseroles , si ils pensent faire changer les choses , ils sont tombés très bas , mais les français ne sont pas dupes et se syndiquent de moins en moins . La loi est passée , et Macron se contrefout du bruit des syndicats . Attendons la suite , j'entends déjà le bruit des bottes , là , ça va changer , la négociation ça sera en prison , genre Poutine .Pauvre France !