22/03/2023 17:29

Emmanuel Macron : "Faire cette réforme ne me fait pas plaisir mais c'est une nécessité" - "Si les Français étaient en colère je n'aurai pas été réélu il y a un an !" - "Je garde ma confiance à Elisabeth Borne" - Vidéo

17h28: "Jamais le président de la République a comparé les manifestants à des factieux", a réagi au Sénat Olivier Véran. Le porte-parole du gouvernement a été interpellé par la sénatrice socialiste Laurence Rossignol pour qui, Emmanuel Macron a affirmé "que les manifestants étaient noyautés par des factieux", allant "jusqu'à les comparer aux suprématistes de Brasilia ou du Capitole".

15h09 : Marine le Pen fait une conférence de presse : "Emmanuel Macron a montré une fois de plus son mépris pour le peuple français. Hier, il a parlé de "foule" comme si il se plaisait à un rapport de force. Il démonétise une nouvelle fois la parole publique. Nous avons entendu des propos d'un homme de plus en plus seul qui semble avoir perdu tout contact avec le monde réel et sans doute aussi avec les siens. Le pays n'a pas besoin de cela. Le pays ne mérite pas cela avec un discours vide.

Mme Borne sort pulvérisée de cette séquence. Le Président de la République tirait dans l'ombre les ficelles de ce tour de magie raté. Il verse aussi dans l'antiparlementariste en affirmant que les réformes ne passent pas forcément par la loi. Et pourtant c'est la constitution qui détermine ce qui passe par la loi et pas le fait du prince.

Les manifestations pacifiques sont légales et légitimes. Je condamne en revanche les blocages et les violences. Si la Première Ministre avait un peu de sens politique, elle partirait d'elle-même. 

14h24: Le point sur ce qu'il faut retenir de l'interview du Président Emmanuel Macron

Emmanuel Macron persiste et signe: la très contestée réforme des retraites doit être appliquée "avant la fin de l'année", a réaffirmé sur TF1 et France 2 le chef de l’État qui accepte "d'endosser l'impopularité" et campe sur sa ligne de fermeté face aux débordements dans la rue.

Lors d'un entretien de 35 minutes, le président a tenté de tracer des perspectives à court terme, mais il a avant tout dû une nouvelle fois plaider pour une réforme "nécessaire" qu'il ne conduit pas "par plaisir". "Je n'ai pas de regrets", si ce n'est de ne "pas avoir réussi à convaincre sur la nécessité" de la réforme, a-t-il dit. Mais "il n'y a pas 36 solutions" que de travailler davantage face à "toutes les oppositions".

Le chef de l'Etat épingle ces dernières en disant que pour elles, "le projet", "c'est le déficit". M. Macron, qui avait écarté mardi toute perspective immédiate de remaniement, de dissolution ou de référendum, a égrené les arguments déployés par son camp depuis l'activation du 49.3 sur cette réforme controversée et la motion de censure contre son gouvernement qui a échoué à neuf voix près.

Cette réforme a été "enrichi(e) par les parlementaires", "votée par le Sénat" et "adoptée par l'Assemblée suite à l'utilisation de l'article dit 49.3, et donc par un vote d'une motion de censure contre le gouvernement qui a échoué", a plaidé M. Macron, dans l'attente de la décision du Conseil constitutionnel.

"S'il faut endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai", a assumé le chef de l’État qui est revenu sur ses déclarations de la veille à l’Élysée devant des parlementaires de sa majorité, sur "la foule" qui n'a "pas de légitimité face au peuple qui s'exprime, souverain, à travers ses élus".

14h11: Le McDonald's des Champs-Elysées est occupé par des manifestants opposés à la réforme des retraites. Des forces de l'ordre sont sur place.

14h06: "On ne s’attendait à rien. Mais rien eût été mieux", a déclaré la députée EELV Sandrine Rousseau sur son compte Twitter

14h04: Sébastien Chenu, le député du Nord et vice-président du Rassemblement national, a réagi sur Twitter à l’interview d’Emmanuel Macron

14h00: "Macron aime l’opposition qui ne s’oppose pas, les syndicats quand ils ne font pas grève, la démocratie quand elle consiste à priver l’assemblée de vote, le travail quand ce sont des lois contre les travailleurs", a déclaré le député LFI, président de la commission des Finance, Eric Coquerel sur Twitter

13h52: Philippe Martinez de la CGT : "Les propos d'Emmanuel Macron sont du mépris pour les travailleurs"

13h47: La colère de Laurent Berger le leader de la CFDT, qui accuse Emmanuel Macron de "mensonges"

 

13h42 : Jean-Luc Mélenchon "Le Président a parlé une fois de plus pour ne rien dire et on a retrouvé le mépris. Comment peut-on n'avoir comme toute réponse et mentir avec autant d'arrogance comme quand il nous dit qu'il faut tenir compte de la pénibilité alors qu'il vient de retirer la pénibilité à l'exposition aux critères chimiques. Une fois de plus des tonnes de France pour ne rien dire. Et une fois de plus des menaces contre les gens qui vivent au RSA. Cela fait beaucoup d'offenses.

Il n'a rien compris et ces propos sont méprisants pour la foule. La foule est au peuple ce que le cri est la voix. Les foules sont des gens qui savent ce qu'ils veulent. Nous n'avons aucun besoin de cette réforme et de remplir des caisses qui le sont !"

13h00 : Emmanuel Macron prend la parole en direct sur TF1 : "Ce texte, il va poursuivre son chemin démocratique. Il a été préparé par le gouvernement après des mois de concertation. Il a été ensuite porté par le gouvernement qu'il a modifié après concertation au Parlement. Il faut maintenant attendre que le Conseil constitutionnel se prononce et c'est à l'issue de cette décision que j'aurai à promulguer un texte qui permettra de faire évoluer les choses. Il faut que la réforme des retraites entre en vigueur avant la fin de l'année pour que 2 millions de Français voient leur retraite augmentée. 

Nous sommes une grande Nation et un vieux peuple, qui se dote de responsables qui ont une légitimité politique. Président de la République, parlementaires. Ils sont élus par lui.  Les syndicats ont une légitimité. Quand ils défilent, qu'ils manifestent, ils sont en opposition à cette réforme. Je les respecte.

Faire cette réforme ne me fait pas plaisir, j'aurai voulu ne pas la faire mais c'est une nécessité et j'aurai pu mettre la poussière sur le tapis mais il fallait la faire. Le régime n'est plus équilibré et plus on va attendre plus la situation va se dégrader. 

Beaucoup des colères qui se sont exprimées, ce ne sont pas que les retraites et je veux y revenir et pouvoir en parler. Mais notre système aujourd'hui, nous devons le réformer et donc je le fais en responsabilité par le sens de l'intérêt général.

Les manifestations sont légitimes et je salue la responsabilité des syndicats. Les violences, il faut les condamner et lever les blocages avec des réquisitions quand c'est nécessaire. On ne tolérera aucun débordement. On fera en sorte qu'une vie la plus normale possible puisse reprendre face à ceux qui bloquent à quelques-uns l'activité. Et après, c'est aussi à nous, à moi l'exécutif, d'essayer d'entendre la colère légitime qui n'est pas la violence, encore une fois, mais qui s'est exprimée au moment de ces contestations. La démocratie doit écouter la colère légitime qui s'exprime dans un cadre républicain.

Beaucoup de gens qui manifestent nous disent le travail ne paye pas assez. On a fait beaucoup de choses pour ça mais il faut entendre nos compatriotes. On est le pays où le salaire minimum est le plus élevé en Europe mais le salaire médian est très proche du salaire minimum.

On a augmenté ces 18 derniers mois le smic en France de 9,5%, plus que l'inflation. Néanmoins, il faut entendre ce que nous disent nos compatriotes qui manifestent sur ce sujet qui n'est pas celui des retraites, mais du travail qui doit payer.

Elisabeth Borne a souhaité engager la responsabilité du gouvernement, elle a pris ses responsabilités. Lundi, il a été montré qu'il n'y avait pas de majorité alternative. Elle a ma confiance pour conduire cette équipe gouvernementale et je lui ai demandé de bâtir un programme pour un voir des textes plus courts et plus clairs. Elisabeth Borne a pour mission d'élargir la majorité avec les individualités qui sont prêtes à le faire.

Nous devons avancer, on doit apaiser et on doit rebâtir un agenda parlementaire et des réformes en réengageant avec les syndicats et toutes les forces politiques qui sont prêtes à le faire.

Il y aura bien une loi immigration avec plusieurs textes et ils arriveront dans les prochaines semaines.

Si les Français étaient totalement en colère je n'aurai pas été réélu il y a un an et je n'aurai pas eu une majorité relative. Nous devons avancer, on doit apaiser et on doit rebâtir un agenda parlementaire et des réformes en réengageant avec les syndicats et toutes les forces politiques qui sont prêtes à le faire. Le cap c'est le plein emploi, l'ordre républicain et le mieux vivre. 

La réforme qu'on fait sur les retraites est très difficile, ce n'est jamais très populaire. J'assume ce moment car il permet les autres et ce qu'on fait ces derniers mois, il faut le continuer. Je vois une vitalité chez les Français. Je n'ai pas de regrets, je vis de volonté, de ténacité et d'engagements. On a tous une part à prendre dans l'avenir du pays. On saura se réunir sur l'avenir du pays."

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11h49: La gare de Nice a été envahie ce matin par des manifestants contre la réforme des retraites. Ils sont montés sur les voies entrainant l'interruption de la circulation des trains.

11h20: Emmanuel Macron va s'adresser mercredi aux Français lors d'un entretien télévisé très attendu, pour tenter d'"apaiser" la colère contre sa réforme des retraites adoptée au forceps et d'expliquer comment il entend surmonter cette crise sans changer son gouvernement ni s'en remettre aux électeurs.

Le chef de l'État, en retrait depuis janvier sur ce dossier phare de son second quinquennat, répondra à 13H00 aux journalistes de TF1 et France 2, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale. De nouvelles manifestations, parfois émaillées de tensions, se sont poursuivies mardi soir.

Au terme d'une journée d'intenses consultations, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement à "apaiser" et "écouter les colères", tout en assumant ses choix, selon des participants à une réunion avec les parlementaires de son camp. "La foule, quelle qu'elle soit, n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus", a-t-il mis en garde.

"C’est un énième manque de respect mais c’est inscrit dans son ADN politique de nous mépriser", a dénoncé Willy Dhellemmes, délégué syndical SUD-PTT, à un barrage filtrant l’accès d'un dépôt de carburants au nord de Bordeaux. "Il y a un mépris des organisations syndicales, des mobilisations qui sont construites (...) depuis maintenant plus de deux mois", a abondé Stéphane Riou, secrétaire général de la CGT de l’Arsenal de Brest.

"Je n'aurais pas dit les choses comme ça", a relevé mercredi François Bayrou. "Les manifestations ont leur légitimité mais ce n'est pas une légitimité supérieure à la légitimité démocratique", a-t-il toutefois ajouté. "La foule doit être entendue et ce que j'attends du président de la République (...), c'est que précisément il porte un diagnostic sans concession sur la situation", a complété le député Renaissance Gilles Le Gendre. "Nous n'avons pas le droit au déni".

Le député PS Boris Vallaud a décrit "un président forcené, en tête-à-tête avec lui-même" tandis que chez LR, Olivier Marleix, estimait qu'il était "urgent qu'il rectifie le tir, qu'il change de vocabulaire lors de son intervention".

11h00: Le port de Marseille est bloqué dans le cadre de la journée « ports morts » et l’autoroute A55, une des principales entrées vers Marseille, fermée dans un sens depuis 06h40, en raison d’une manifestation contre la réforme des retraites. Des feux de palettes et de pneus allumés par des manifestants ont conduit à la fermeture de l’A55 en direction de Marseille, tôt mercredi matin, causant d’importants bouchons pour entrer dans la cité phocéenne, a constaté une journaliste de l’AFP.

Les feux ont été éteints dans la matinée, mais l’autoroute, qui longe le port, était toujours fermée plus de quatre heures après le début de l’action, selon un photographe de l’AFP. « Les dégâts causés à la chaussée étant plus importants que prévu, l’A55 reste fermée jusqu’à nouvel ordre à partir de la sortie de l’Estaque en direction de Marseille », a tweeté de son côté la préfète de police vers 10h30.

Les automobilistes coincés dans les bouchons klaxonnent en soutien aux manifestants, a constaté le photographe de l’AFP.

Le port de Marseille-Fos, l’un des plus importants de France, est par ailleurs totalement bloqué dans le cadre d’une journée d’action « ports morts » à l’appel du syndicat CGT. « Tous les accès sont bloqués, les navires à quais ne peuvent pas être déchargés ni chargés et doivent attendre », a indiqué à l’AFP Alain Mistre, président de l’Union maritime et fluviale, qui regroupe les entreprises du port.

« Ceux qui sont en mer restent en rade », a-t-il ajouté en précisant que certains porte-conteneurs pourraient décider de ne pas faire escale à Marseille mais d’aller vers d’autres ports méditerranéens, comme cela a déjà été le cas la semaine dernière. « C’est un cran supplémentaire », dans la mobilisation, ça empêche toute entrée ou sortie de marchandises« , a témoigné auprès de l’AFP Pascal Galéoté, de la CGT du Grand port maritime de Marseille.

10h25: Le point sur ce que l'on sait ce matin

De nouveaux rassemblements ont été organisés mardi soir contre la réforme des retraites dans plusieurs grandes villes françaises, théâtre pour certaines d’entre elles dont Paris, de tensions entre forces de l’ordre et manifestants, selon des journalistes AFP.

Dans la capitale, 46 interpellations ont eu lieu, selon un bilan provisoire établi peu avant minuit, de source policière.

Un rassemblement, organisé à l’origine par des syndicats en début de soirée place de la République, s’est transformé en face à face tendu entre quelques centaines de manifestants et des forces de l’ordre, jets de projectile contre grenades lacrymogènes.

Au plus fort du rassemblement intersyndical qui s’est achevé vers 20H30, environ 3.500 personnes étaient présentes place de la République, selon la préfecture de police de Paris. Puis, selon une source policière, « les organisateurs ont quitté les lieux mais un groupe d’individus a jeté des projectiles en direction des pompiers puis a ensuite tenté de s’élancer en cortège sauvage avant d’être empêché par les forces de l’ordre ».

Celles-ci ont procédé à plusieurs charges en noyant sous un nuage de gaz lacrymogène la place de la République. La station de métro du même nom a été envahie elle aussi de gaz lacrymogènes, jusque sur les quais et dans des rames en circulation sous terre, ont constaté des journalistes de l’AFP.

La station a été temporairement fermée vers 21H00, du fait de cette « présence de gaz lacrymogènes » à l’intérieur, a confirmé la RATP.

Peu avant minuit, des manifestants jouaient au chat et à la souris avec les forces de l’ordre sur la place de la Bastille et ses environs. Les pompiers ont dû éteindre de nombreux feux de poubelle.

D’autres rassemblements, manifestations et cortèges ont été organisés dans plusieurs métropoles françaises.

09h17: Sandrine Rousseau demande sur BFMTV à Emmanuel Macron de reporter la venue de du roi Charles III en France, prévue entre le 26 et le 29 mars. "On va avoir Emmanuel Macron, le monarque républicain, qui va recevoir Charles III  pendant que le peuple est en train de manifester", dénonce la députée écologiste. "On se rend compte de ce qui ets en train de se passer ? De l'incroyable déni de démocratie dans lequel nous sommes ?"

 

08h24 : Des feux de palettes allumés par des manifestants opposés à la réforme des retraites ont conduit à la fermeture de l'A55 dans un sens à Marseille, causant des difficultés de circulation pour entrer dans ville, a constaté l'AFP. Les marins-pompiers présents sur place ont confirmé à l'AFP la fermeture de cette autoroute dans le sens Fos-sur-Mer/Marseille. La police est sur place, selon la préfecture de police.

07h41: Ce matin, plusieurs témoignages dénoncent une nouvelle fois des violences policières qui se seraient produites hier soir et des vidéos circulent sur les réseaux sociaux.

 

 

06h35: Des milliers de personnes sont descendues une nouvelles fois dans les rues hier soir dans tout le pays. Selon les préfectures, elles étaient au moins 5.000 à Grenoble, 900 à Lille, 3.500 à Paris, 1.200 à Rennes, 4.100 à Nantes, mais aussi 300 au Mans selon les chiffres de la police, mais beaucoup plus nombreuses à chaque fois selon les syndicats.

Dans la capitale, les forces de l'ordre ont procédé à 27 interpellations, selon une source policière. Certains manifestants, à Paris notamment, ont jeté des projectiles en direction des policiers.

06h08 : À Lille, l'actrice Marcia Cross a été évacuée et son passage sur le tapis rouge de Série Mania interrompu. Des manifestants contre la réforme des retraites ont interrompu le passage de l'actrice aux alentours de 20h30 ce mardi. Des dizaines de CRS sont intervenues sur le tapis rouge et les tensions sont rapidement montées.

06h00: C'est une petite phrase qui est énormément reprise depuis hier soir sur les réseaux sociaux. "La foule, quelle qu'elle soit, n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus", a mis en garde Emmanuel Macron hier soir.

"Il y a à l'Elysée un artificier qui se balade sur les tonneaux de poudre avec une torche", a réagi sur Twitter le chef des socialistes Olivier Faure, qui signe avec 2.500 élus PS une lettre ouverte au président publiée sur le site du JDD pour réclamer le retrait de cette réforme qui "dynamite notre contrat social".

Dans la matinée, le chef de l'Etat avait résumé aux ténors du gouvernement et aux dirigeants de la Macronie son état d'esprit, à l'heure de relancer son second quinquennat, déjà entravé au bout de onze mois à peine.

"Pas de dissolution, pas de remaniement, pas de référendum", a-t-il dit selon un participant. Malgré l'adoption définitive lundi par le Parlement de sa réforme phare, l'ensemble des syndicats et la quasi-totalité des oppositions continuent de réclamer son retrait, vent debout contre le report de l'âge légal de la retraite de 62 à 64 ans.

05h55: A Paris, un face à face tendu avec échanges de jets de projectile et de gaz lacrymogène a opposé une nouvelle fois hier soir quelques centaines de personnes aux forces de l'ordre place de la République. Quarante-six personnes ont été interpellées. D'autres cortèges ont eu lieu à Lille ou à Grenoble, ainsi qu'à Rennes et à Nantes, où des tirs de gaz lacrymogène ont été recensés, ainsi que des dégradations en marge du cortège.

Plusieurs dépôts pétroliers restaient par ailleurs bloqués. Des incidents ont éclaté mardi à Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé à des réquisitions de personnels en grève au moment où 12% des stations-service du pays sont à court d'essence ou de gazole.

Face à ces tensions, Emmanuel Macron a appelé mardi le gouvernement à "apaiser" et "écouter les colères", tout en assumant ses choix, selon des participants à une réunion avec les parlementaires de son camp au terme d'une journée d'intenses consultations.

05h08: Emmanuel Macron va s'adresser aujourd'hui aux Français lors d'une interview télévisée très attendue, pour tenter d'"apaiser" la colère contre sa réforme des retraites adoptée au forceps et d'expliquer comment il entend surmonter cette crise sans changer son gouvernement ni s'en remettre aux électeurs. Le chef de l'État, en retrait depuis janvier sur le dossier des retraites, répondra à 13H00, en direct à l'Elysée, aux journalistes Marie-Sophie Lacarrau de TF1 et Julian Bugier de France 2, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale jeudi et alors que les manifestations parfois émaillées de tensions se sont poursuivies dans le pays.

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Vos réactions

Portrait de Ocarina
22/mars/2023 - 17h11
Palmade au placard a écrit :

On se croirait en Corée du Nord smiley

En Corée du Nord, tu ne resterais pas à longueur de journées assis et scotché derrière ton écran nourri à la sauce RSA  ; t'aurais certainement à te remuer le popotin un peu plus qu'aujourd'hui.

 

Portrait de leydan91
22/mars/2023 - 15h07
Palmade au trou a écrit :

Il y avait beaucoup moins de retraités à cette époque.

Alors oui, nous cotisons pour vous.

Mais nous en avons assez.

Plafonnement des retraites à 2 000€ et le problème est réglé.

LOL  mais tu seras bien content quand ton tour viendra que d'autres cotisent pour toi ! espèce d'égoïste qui ne voit pas plus loin  que le bout de son nez !

Portrait de Hola2
22/mars/2023 - 14h53
Mollux a écrit :

Il ne peut pas se représenter, les mandats c'est 2 maximum. C'est ballot.

je sais mais si 3 mandats, les français seraient capable de le réélire.

Portrait de leydan91
22/mars/2023 - 14h50
Palmade au trou a écrit :

Vous touchez le double de ce que vous avez cotisé.

Rendez l'argent aux actifs !

Encore un qui ne sais pas comment ça fonctionne ! on ne cotise pas pour soit même mais pour ceux qui sont en retraite ! donc  les boomers ont cotisés pour les  plus anciens à vous de prendre la relève !  instruisez vous aussi ça vous évitera de dire d'écrire des conneries !

Portrait de Hola2
22/mars/2023 - 14h45

Pauvres français qui se font malmener par ce président et continuent de l'écouter religieusement et le rééliront sans problème s'il se représente.

Portrait de PhilRAI
22/mars/2023 - 14h41

Je cite "Le chef de l'Etat épingle ces dernières en disant que pour elles, "le projet", "c'est le déficit"

Euh ... C'est Macron qui a fait exploser le déficit, dans la continuité de ses prédécesseurs, et il ose donner des leçons ! Il continue de se moquer ouvertement du monde. Après tout, si ça marche pourquoi se gêner ?

Portrait de PhilRAI
22/mars/2023 - 14h20

Je cite :  "Si les Français étaient en colère je n'aurai pas été réélu il y a un an !"

Phrase grammaticalement incorrecte, mais suffisante j'espère pour que les Français comprennent enfin qu'il les prend pour des cons et pour qui il faut voter la prochaine fois.

Portrait de leydan91
22/mars/2023 - 14h19
Helvétitude a écrit :

Quelqu'un au RSA est plus une feignasse qu'autre chose dans la grande majorité des cas.

Des cassos qui ne veulent pas bosser et qui vivent de la solidarité nationale en crachant dans la soupe. T'en est un bon exemple.

Quand aux "boomers" comme tu dis, ils sont à la retraite, donc eux aussi des bouches improductives à nourrir qui ont cotisé peu et qui touchent beaucoup.

En France c'est beaucoup de morpions sur une seule couille...

Les boomers vous emm*****nt ! ils ont cotisés et travaillés bien plus  que n'importe qui  et surtout des générations comme la votre qui ne voulez rien foutre !  et vous allez vite en subir les conséquences !  allez au boulot et foutez la paix aux gens qui ont fait que tout ce que vous avez  c'est grâce à eux !

Portrait de Lunesoleil
22/mars/2023 - 13h41

Réélu oui mais uniquement pour faire barrage Macron pas pour autre chose ...

Portrait de MICMAH458
22/mars/2023 - 13h36

Je garde ma confiance à élisabeth borne, parce que, parce que,... qui voulez-vous que je mette à sa place ?  C'est un bon petit soldat, entièrement dévoué à ma cause, et qui servira quand même de fusible au moment que je choisirai, puisque c'est moi en tant que petit roitelet qui décide de tout.

Portrait de KERCLAUDE
22/mars/2023 - 11h34

Toujours au top, elle ne se refuse rien. 

Portrait de Marne51000
22/mars/2023 - 09h42

Cela fait tout drole d’avoir un président qui suit sa ligne de campagne et ne céde pas! Tout de façon il aurait pu proposer n’importe quoi sur les retraites ça n’aurait pas plu! Donc maintenant tout le monde rentre chez soi et vont bosser! La police a bien raison de sévire car on parle d’une minorité qui font chier leur monde! Aller Macron

Portrait de Balou59
22/mars/2023 - 09h05

Na ? Nanana

Portrait de Lunesoleil
22/mars/2023 - 08h57

Légitimité avec un 49.3 il a fait l'école du rire Macron ...

Portrait de MICMAH458
22/mars/2023 - 08h53
veronique corlobe a écrit :

qui a empêché une tenue des debats en bonne et dûe forme? 

D'accord avec vous sur les comportements incessants, honteux venant d'élus, et inappropriés de LFI.  Mais ne nous y trompons pas : ce n'est pas à cause de cela que macron est passé en force, c'est tout simplement parce qu'il craignait de ne pas récolter assez de votes pour faire passer les nouvelles dispositions concernant les retraites, vu que sa "majorité" est très relative.

Portrait de Lunesoleil
22/mars/2023 - 08h23

Mais bien sûr, mais attention à un nouveau mai 68 ...

Portrait de Electro
22/mars/2023 - 08h11

Le destructeur ne sait que mettre de l'huile sur le feu !

Il cherche quoi pour s'arrêter .: des morts ? 

Si vous êtes devant la télé ce midi, offrez à Laurent Romejko son audience historique pour "Météo à la carte" !

 

Portrait de MICMAH458
22/mars/2023 - 07h59

"La foule n'a pas de légitimité, face au peuple qui s'exprime à travers ses élus" dit avec culot et mépris ce petit roitelet (je sais, c'est redondant mais parfaitement voulu).  Faut-il lui rappeler que ces fameux élus dont il parle, il ne leur a pas permis de s'exprimer puisque son gouvernement, borne en tête, son passés en force avec le 49.3 et donc, par définition, sans leur avoir accordé le droit de vote.

Portrait de Iwillsurvive
22/mars/2023 - 07h55

La police/gendarmerie a peur et ne sait plus où donner de la tête. Aucune décision franche n'est prise et les personnels sont livrés à eux-mêmes par leur hiérarchie.

C'est là que ça devient dangereux et qu'il y a des débordements.

Il suffirait que les pompiers/ police fassent grêve et en moins de 24h, c'est réglé.

Ce n'est pas les escadrons de gendarmerie qui arriveront à canaliser tout ce monde