17/03/2023 19:57

Retraites - La police a évacué un peu après 20h la Place de Concorde après des jets de projectiles et de mortiers d'artifices - Manifestations spontanées également ce soir à Marseille, Bordeaux, Lyon...

20h20: La police a évacué un peu après 20h la Place de Concorde après des jets de projectiles et de mortiers d'artifices

20h01: La police annonce que désormais plus de 3.000 personnes sont réunies Place de la Concorde

 

 

19h48: Des slogans contre les retraites mais aussi contre la police sont lancés contre les forces de l'ordre qui sont toujours positionnées en nombre.

 

 

19h45: Entre 2.000 à 3.000 personnes manifestent actuellement à Bordeaux pour protester contre le recours au 49.3.

19h29: Incendie et barricades Place de la Concorde à Paris, alors que des milliers de personnes sont réunies

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19h24: La Direction générale de l'aviation civile demande d'annuler lundi 30% des vols à Paris-Orly et 20% à Marseille. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir", a-t-elle ajouté.18h55: Plus de 2.500 personnes sont en ce moment Place de la Concorde selon la Police

 

18h38: Plusieurs dizaines de personnes sont en ce moment Place de la Concorde à Paris

 

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18h25:  Des manifestations spontanées se déroulent en ce moment à Marseille ou Bordeaux par exemple

 

 

18h17: Samedi et dimanche, «la circulation des trains poursuit son amélioration (...) mais restera perturbée sur certaines lignes», a prévenu la direction ce vendredi. Dans le détail, plus de 4 TGV (Inoui et Ouigo) sur 5 circuleront, ainsi que 3 TER sur 5 en moyenne nationale, et 3 Intercités de jour sur 5. La SNCF note une «reprise partielle» de la circulation de certains Intercités de nuit.

«Des perturbations devraient subsister en début de semaine», prévient d'ores et déjà l'entreprise publique. En Île-de-France, pour les lignes Transilien, il faut prévoir ce week-end un service «normal à quasi normal» sur le RER E, les lignes J, K, L, N, U, ainsi que sur les trams T4, T11 et T13.

Il y aura 3 trains sur 4 sur les RER A et RER B (zone SNCF), avec des interconnexions maintenues. Sur la ligne H, 2 trains sur 3 circuleront. Ce sera 1 train sur 2 sur les RER C et RER D (avec l'interconnexion maintenue), ainsi que sur les lignes P et R

18h00: Des dizaines de forces de l'ordre sont déployées ce soir Place de la Concorde à Paris, alors que des appels à rassemblement circulent sur les réseaux sociaux. La ligne 6, la station Etoile a été fermée « sur demande de la Préfecture de police » et « par mesure de sécurité ».

17h39: Les motions de censure du gouvernement déposées par le groupe indépendant Liot et le RN devraient être examinées à l'Assemblée lundi à partir de 16h, ont indiqué des sources parlementaires à l'AFP, sous réserve d'une validation juste avant la séance. Une conférence des présidents, qui rassemble chefs des groupes et principaux responsables de l'Assemblée, est prévue lundi à 15h30 pour valider l'ordre du jour, juste avant la reprise de la séance à 16h00.

17h15: Les syndicats de la SNCF appellent à à la poursuite de la grève reconductible. Après s'être rencontrées ce vendredi après-midi, les organisations syndicales de la SNCF ont appelé à poursuivre la grève reconductible et à «agir massivement le 23 mars». «La contestation sociale doit s'amplifier et s'élargir», a affirmé dans un communiqué la CGT, considérant le 49.3 déclenché jeudi par le gouvernement comme un «énième bras d'honneur au mouvement social».

La CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots invitent également les salariés du rail à «multiplier les actions et initiatives unitaires dès ce week-end dans tous les territoires».

17h00: La motion de censure déposée par le RN, et celle du groupe Liot, déposée avec la signature des quatre groupes parlementaires de la Nupes, seront débattues et votées lundi après-midi à l'Assemblée nationale.

15h10: Les salariés de la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique) ont décidé de poursuivre leur grève contre la réforme des retraites du gouvernement, entamée le 7 mars, pour une semaine supplémentaire, a-t-on appris auprès des syndicats.

Les salariés ont décidé de "poursuivre le mouvement jusqu'à vendredi 24 mars. Depuis le 7 mars déjà, plus aucune goutte de carburant ne sort de la raffinerie de Donges", a déclaré Fabien Privé Saint-Lanne, délégué syndical CGT, à la sortie d'une assemblée générale qui a réuni plusieurs dizaines de salariés.

"La SFDM, le dépôt pétrolier adjacent à la raffinerie, est également en grève reconductible depuis hier (...) donc clairement, la mobilisation s'accentue et le mouvement se durcit", a poursuivi M. Privé Saint-Lanne.

Le représentant de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO a appelé le président Macron à retirer "cette loi scélérate après le déni de démocratie qu'a constitué l'utilisation du 49-3", assurant que "les salariés de ce pays dans leur ensemble n'ont pas d'autre choix que de lutter et de se battre, sans quoi demain, ce seront le temps de travail, les congés payés et le droit de grève qui, indubitablement, seront remis en cause".

"Je pense que le 49.3 a revigoré un petit peu les troupes. Malheureusement, cette utilisation vient cristaliser aussi la colère, les tensions", a pour sa part analysé Adrien Vaugrenard, délégué syndical CFDT, à l'issue de l'assemblée générale.

15h06: Les députés Rassemblement national (RN) ont à leur tour déposé une motion de censure du gouvernement vendredi, en riposte au 49.3 dégainé par l'exécutif pour faire adopter sans vote la réforme des retraites. "Et nous voterons toutes les motions de censure présentées", a souligné la députée Laure Lavalette, alors qu'une motion de censure transpartisane a été déposée par le groupe indépendant Liot, susceptible de fédérer des voix de différents camps, contrairement à celle du RN.

14h14: Le groupe parlementaire Liot a déposé sa motion de censure "transpartisane" contre le gouvernement. Quand une motion de censure est déposée après le déclenchement de l'article 49.3, il faut attendre au moins quarante-huit heures pour qu'elle soit débattue - donc à partir de dimanche 15h.

Pour être adoptée, elle doit recueillir une majorité absolue à l'Assemblée nationale, soit en ce moment 287 voix - seuls 573 des 577 sièges étant occupés. Il faudrait qu'autour d'une trentaine de députés LR (sur 61) apportent leurs voix à la motion de censure du groupe Liot, déjà soutenue par LFI, pour qu'elle recueille la majorité absolue

13h25: Des centaines de personnes ont envahi ce midi la gare et les voies à Bordeaux pour protester contre la réforme des retraites

 

13h15: Le patron des députés LR Olivier Marleix a appelé Laurent Wauquiez, qui fait figure de présidentiable à droite, à être "un peu plus présent" après les remous provoqués chez LR par la réforme des retraites.

Laurent Wauquiez "s'est exprimé dans sa région" sur le sujet, "il n'est pas planqué, a reconnu le député d'Eure-et-Loir sur RTL.

Mais "je lui ai dit: il faut qu'il soit un peu plus présent dans les débats nationaux qui intéressent les Français" et "ce qui se passe à l'Assemblée nationale intéresse les Français, a fortiori quand c'est un débat comme les retraites qui touche tous nos compatriotes", a-t-il estimé.

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) est intervenu une fois sur les retraites, lors de ses voeux fin janvier dans sa région. Il avait alors estimé que la réforme n'était "pas celle" qu'il aurait faite, tout en invoquant un "principe de responsabilité" consistant à "ne pas s'opposer".

Cette discrétion a fait grincer des dents chez LR, où certains pointent que plusieurs députés opposés à la réforme sont des élus de la région Aura, et s'interrogent sur le rôle de Laurent Wauquiez dans leur position.

Le maire de Meaux Jean-François Copé a lui jugé "incompréhensible" que Laurent Wauquiez et de Xavier Bertrand, autre potentiel présidentiable aujourd'hui à la tête de la région Hauts-de-France, ne se soient pas engagés pour la réforme des retraites.

"Ce sont des sujets majeurs sur lesquels on se grandit à faire une différence, montrer qu'on est capables, malgré le fait qu'on n'est pas macronistes, d'apporter son soutien à une réforme défendue par la droite depuis toujours", a-t-il estimé sur Public Sénat, estimant que "ça, c'est une honte".

12h20: Le point sur la situation à la mi-journée

Le gouvernement affronte vendredi le dépôt de plusieurs motions de censure et les manifestations de colère qui éclatent dans tout le pays, déclenchées par la décision d'Emmanuel Macron de recourir la veille au 49.3 sur la très contestée réforme des retraites. Après les rassemblements émaillés de tensions de plusieurs milliers de manifestants jeudi soir, la CGT a perturbé vendredi pendant environ une demi-heure la circulation sur le périphérique parisien.

Elle a également annoncé la mise en arrêt de la raffinerie TotalEnergie de Normandie dès ce weekend. Jeudi après-midi, l'exécutif a opté pour l'article 49.3 de la Constitution. Cette procédure, déclenchée pour la 11e fois par Élisabeth Borne, permet l'adoption d'un texte sans vote à l'Assemblée nationale, sauf si une motion de censure venait à renverser le gouvernement. Le Rassemblement national doit déposer sa motion vendredi.

Le groupe des députés indépendants Liot projette également de déposer une motion de censure "transpartisane", particulièrement surveillée par l'exécutif, même si la barre de la majorité absolue pour faire chuter le gouvernement paraît difficile à atteindre. Tout en encourageant les "mobilisations spontanées dans tout le pays", Jean-Luc Mélenchon a annoncé vendredi que LFI allait "retirer" sa motion de censure pour soutenir celle de Liot qui a davantage de chances d'être votée par des députés de droite défavorables à la réforme des retraites.

Le petit groupe Libertés, Indépendants Outre-mer et Territoires (Liot), qui compte 20 députés de diverses tendances politiques, se retrouve ainsi en position de pivot. Son président Bertrand Pancher a lancé vendredi "un appel" aux députés LR défavorables à la réforme "pour signer avec nous cette motion de façon à faire en sorte que le gouvernement soit renversé", dans une déclaration à l'AFP. Les motions de censure doivent être déposées moins de vingt-quatre heures après le déclenchement de l'article 49.3, soit avant vendredi en milieu d'après-midi. Puis il faudra attendre au minimum quarante-huit heures pour qu'elles soient débattues.

En attendant, les poids-lourds du gouvernement ont été dépêchés dans les matinales télés et radios vendredi matin pour tenter d'éteindre l'incendie. "Nous avons vocation à continuer de gouverner", a affirmé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, renouvelant sa "confiance" à la Première ministre Elisabeth Borne dont la position à Matignon semble menacée.

De son côté, le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui porte ce texte prévoyant notamment un recul de deux ans de l'âge de départ à la retraite, de 62 à 64 ans, a refusé de présenter le recours au 49.3 comme "un échec". "Il y a un texte et ce texte sera, si la motion de censure est rejetée, mis en oeuvre", a-t-il estimé. Pour la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, "nous ne sommes pas en crise politique".

12h03: Une manifestation se déroule à la mi-journée à Rennes. "Le cortège est assez étiré mais plutôt bien fourni", explique le quotidien 20 minutes sur son compte Twitter. 

 

11h36: A Toulon (Var), des manifestants contre la réforme des retraites ont envahi les rails de la gare. La circulation des trains est momentanément interrompue.

11h16: Plusieurs syndicats de l'Education appellent à la grève lundi et mardi pour le début des épreuves du bac, selon Franceinfo. "Cet appel a été relayé, notamment par le Snes-FSU, principal syndicat du secondaire, FO, Sud et la CGT", expliquent nos confrères.

11h03: Annonçant 310 arrestations en France - dont 258 à Paris -, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé vendredi notamment "des effigies brûlées" à Dijon et des "préfectures prises pour cible". Des incidents ont aussi éclaté à Rennes, Nantes, Amiens, Lille, Marseille ou encore Grenoble.

La patronne des députés Renaissance Aurore Bergé a demandé jeudi à M. Darmanin de "mobiliser les services de l'Etat" pour la "protection des parlementaires" de la majorité. L'intersyndicale a appelé à "des rassemblements locaux de proximité" ce week-end ainsi qu'à une neuvième journée de grèves et de manifestations le jeudi 23 mars.

Elle a dénoncé un passage "en force" et dit mesurer "avec gravité la responsabilité que porte l'exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie". Plusieurs responsables syndicaux dans les secteurs du transport et de l'énergie ont mis en garde contre de possibles "débordements" ou "actions individuelles" de salariés de la base.

10h17: Le point sur la situation ce matin

Après le déclenchement du 49.3 décidé par Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, le gouvernement doit composer avec une crise politique: les oppositions vont déposer vendredi des motions de censure et des manifestations de colère ont éclaté dans le pays. Après les rassemblements émaillés de tensions de plusieurs milliers de manifestants "révoltés" jeudi soir, la CGT a perturbé vendredi pendant environ une demi-heure la circulation sur le périphérique parisien. Elle a également annoncé la mise en arrêt de la raffinerie TotalEnergie de Normandie dès ce week-end.

Jeudi après-midi, l'exécutif a opté pour l'article 49.3 de la Constitution. Cette procédure, déclenchée pour la 11e fois par Élisabeth Borne, permet l'adoption d'un texte sans vote à l'Assemblée nationale, sauf si une motion de censure venait à renverser le gouvernement. Le Rassemblement national doit déposer sa motion vendredi. Le groupe des députés indépendants Liot projette également de déposer une motion de censure "transpartisane", particulièrement surveillée par l'exécutif, même si la barre de la majorité absolue pour faire chuter le gouvernement paraît difficile à atteindre.

Tout en encourageant les "mobilisations spontanées dans tout le pays", Jean-Luc Mélenchon a annoncé vendredi que LFI allait "retirer" sa motion de censure pour soutenir celle de Liot qui a davantage de chances d'être votée par des députés de droite défavorables à la réforme des retraites.

Le petit groupe Libertés, Indépendants Outre-mer et Territoires (Liot), qui compte 20 députés de diverses tendances politiques, se retrouve ainsi en position de pivot dans les tentatives de faire tomber le gouvernement. Les motions de censure doivent être déposées moins de vingt-quatre heures après le déclenchement de l'article 49.3, soit avant vendredi en milieu d'après-midi. Puis il faudra attendre au minimum quarante-huit heures pour qu'elles soient débattues.

En attendant, les poids-lourds du gouvernement ont été dépêchés dans les matinales télés et radios vendredi matin pour tenter d'éteindre l'incendie. "Nous avons vocation à continuer de gouverner", a affirmé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, renouvelant sa "confiance" à la Première ministre Elisabeth Borne dont la position à Matignon semble menacée.

De son côté, le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui porte ce texte prévoyant notamment un recul de deux ans de l'âge de départ à la retraite, de 62 à 64 ans, a refusé de présenter le recours au 49.3 comme "un échec". "Il y a un texte et ce texte sera, si la motion de censure est rejetée, mis en oeuvre", a-t-il estimé.

09h37: Le ministre du Travail Olivier Dussopt a nié vendredi le fait que le recours la veille à l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites soit « un échec ». « Ce serait un échec s’il n’y avait pas de texte, or il y a un texte », a affirmé le ministre sur RMC/BFMTV. Il a ajouté qu’il aurait préféré qu’il y ait un vote, recherché par l’exécutif « jusqu’à la dernière minute ».

« Effectivement, il n’y a pas eu de majorité à l’Assemblée nationale parce qu’un certain nombre de membres du groupe LR n’ont pas répondu présent et n’ont pas suivi la position qui avait été arrêtée par leur parti. Mais ça n’est pas un échec, puisqu’il y a un texte et ce texte sera, si la motion de censure est rejetée, mis en oeuvre », a-t-il poursuivi. Avant de décider de recourir au 49.3, « nous avons fait le constat qu’il n’y avait pas suffisamment de garanties pour un texte aussi important et que la zone de risque était trop importante ».

Interrogé sur le fait que seules trois voix auraient manqué pour une adoption du texte, il a répondu: « quand vous faites des évaluations, des pointages sur 577 députés, un coup c’est trois, un coup c’est quatre ». Le ministre a reconnu « un moment de difficulté », « un moment où la vie politique est chahutée parce qu’un 49.3, ça chahute ». Mais « au delà du 49.3, il faut avoir en tête la manière dont les débats se sont passés, avec énormément de violence. Je n’ai jamais connu un hémicycle où la haine prend autant le pas sur la raison ».

09h08: "Nous grouperons nos voix sur des motions de censure qui n’émanent pas du RN", annonce Jordan Bardella, président du Rassemblement national sur franceinfo.

08h45: Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a envoyé  un message à tous les préfets leur demandant leur plus grande « vigilance » et « entière mobilisation pour garantir la sécurité de l’ensemble des élus de notre République. » « Les élus, notamment les parlementaires, font parfois l’objet de menaces, d’outrages, d’injures ou encore d’actes de malveillance tels que des dégradations de bien. Ces actes d’intimidation et violences sont inacceptables », affirme le ministre dans un télégramme que le Parisien a pu consulter. « Je vous demande de maintenir fermement le dispositif mis en œuvre à la suite de mes précédentes instructions dans l’objectif de prévenir toute atteinte envers les élus et de réagir promptement en cas d’incident. »

08h37: La raffinerie TotalEnergies de Normandie "sera arrêtée" à partir de ce week-end, a indiqué vendredi à l'AFP Eric Sellini, coordonnateur CGT au sein du groupe pétrolier.

08h31: La zone industrielle du Havre entièrement bloquée depuis 4h du matin par des manifestants opposés à la réforme des retraites

 

08h25: Voici le communiqué de la CGT pour justifier le blocage du périphérique Parisien ce matin: 

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08h18: Jean-Luc Mélenchon "encourage" ce matin sur France Inter les "mobilisations spontanées dans tout le pays" contre la réforme des retraites. "Il s'est passé quelque chose d'assez fondamental, tout aussitôt (après le 49.3) il s'est produit des mobilisations spontanées dans tout le pays. Il va de soi que pour ma part je les encourage", a-t-il déclaré.

08h07 : Gérald Darmanin annonce sur RTL que 310 personnes ont été interpellées hier soir à Paris

07h41: Des manifestants contre la réforme des retraites bloquent actuellement le périphérique parisien Porte de Clignancourt

 

06h40: Les mobilisations spontanées ont mal tournée hier soir dans plusieurs villes de France et en particulier à Paris, Rennes, Nantes ou Marseille avec de nombreuses dégradations et des affrontements avec les forces de l'ordre.

A Paris, après une manif Place de la Concorde qui a suivi l'annonce de l'utilisation du 49.3, la situation a dégénérée en début de soirée. La manifestation s'est en effet dispersée et de nombreuses dégradations ont été commises, avec des départs de feu: les manifestants ont incendié des déchets qui n'avaient pas été ramassés, à cause de la grève des éboueurs.

Au moins 217 personnes ont été interpellées, selon la préfecture. Aux cris de «à mort les porcs» ou «ACAB», les «black blocs» ont gagné les beaux quartiers, et notamment les rues Chevalier-de-Saint-George (8e arrondissement), Saint-Honoré (1er arrondissement) ou le boulevard Haussmann (9e arrondissement). Des touristes ont même été vus par Le Figaro en train de fuir les lieux en courant.

Des incidents ont aussi éclaté dans d'autres villes, en particulier à Rennes, où la préfecture a évoqué huit interpellations et autant de garde à vue en fin de soirée, après des dégradations multiples et "26 feux éteints."

À Nantes, où environ 3000 personnes se sont rassemblées en début de soirée, selon la police, l'ambiance s'est aussi rapidement détériorée, rapporte l'AFP.

À Marseille sur la Canebière, où des jeunes masqués ont fracassé la vitrine d'une agence bancaire et un panneau publicitaire tandis que d'autres ont mis le feu à des poubelles aux cris de "à bas l'Etat, les flics et le patronat." Après avoir fracassé la vitrine d'une agence de la Caisse d'Epargne, sur la Canebière, et aspergé de peintures plusieurs façades de boutiques de cette célèbre avenue, les manifestants ont saccagé au moins une dizaine d'autres boutiques vers la rue Saint-Ferréol, la principale rue commerçante de la cité phocéenne.

Ils ont notamment ciblé d'autres agences bancaires, comme celles de la BNP Paribas ou de LCL, des boutiques de téléphonie, de produits électroniques (Boulanger) ou de vêtements (Zara, Camper, Richelieu, Pimkie).

Plusieurs centaines de manifestants étaient également présents à Amiens, Lille, Grenoble, Dijon, Le Mans, Strasbourg, Mulhouse, Toulouse, Bordeaux ou encore Besançon.

06h01: LFI et le RN ont déjà fait savoir qu’ils déposeront une motion de censure dans l’espoir de renverser le gouvernement et donc de faire capoter la réforme. Mais seule celle déposée par le groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, sous la houlette du centriste Charles de Courson (voir portrait ci-contre), a une (petite) chance d’être votée lundi 20 mars. Tout dépendra du nombre de députés LR qui désobéiront à leur chef de file, Éric Ciotti, et prendront ainsi le risque d’être exclus de leur groupe parlementaire.

À ce stade, rien n’est joué, tant “le parti de droite est en proie à des divisions, une perte d’autorité de son chef et des ambitions personnelles décuplées”, selon Antoine Bristielle. Qu’une motion soit adoptée ou non, “les jours d’Elisabeth Borne sont sans doute comptés, estime-t-il. Cela va être compliqué de ressortir de cette crise sans remaniement ministériel.” La légitimité d’Emmanuel Macron, déjà mise à mal ces derniers temps, risque d’être à nouveau questionnée.

05h11: “C’est un échec politique. On assiste à l’effondrement de la minorité présidentielle” a affirmé Jean-Luc Mélenchon, leader des Insoumis, depuis le rassemblement qui s’est improvisé hier après-midi place de la Concorde à Paris.

“Quand un président n’a pas de majorité dans le pays, pas de majorité à l’Assemblée nationale, il doit retirer son projet.

L’Elysée n’est pas un parc pour abriter les caprices du président”, a lancé le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. “Nous avons encore l’espoir, dans les semaines et mois qui viennent, de battre cette réforme quelles que soient les humiliations qu’aura fait subir au Parlement le président”, a renchéri le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel. Marine Le Pen a quant à elle évoqué “un aveu extraordinaire de faiblesse” et “un échec total pour Emmanuel Macron”.

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Vos réactions

Portrait de Tonton FL
18/mars/2023 - 18h21

Plus de 60 000 000 de français ne n'ont pas manifesté dans la rue !!!!!

Portrait de Constrictor
18/mars/2023 - 01h28
Pantoufle1418 a écrit :

Les US ont trouvé le joint : pourquoi macron a changé d'avis sur les retraites ( par rapport à sa position d'il y a quelques années ) ?

Réponse  : il a besoin d'argent pour soutenir l'Ukraine militairement ... Conclusion : les retraités français financent les lubies guerrières du président .

 

Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu. #nousachons

Portrait de Koikilencoute
17/mars/2023 - 23h33
Hh59 a écrit :

Je serai bien curieux de savoir ce que le Zemmour pensent de ce 49.3 et de toutes ces manifs. On sait pour Marine mais il est bien étrangement silencieux Zemmour concernant cette réforme des retraites? Qui ne dit mot consent comme on dit!

Zemmour est favorable à la retraite à 64 ans, il ne l'a jamais caché (voir replay Face à l'info). Mais ça doit s'inscrire dans une réforme complète : relance de la natalité, inversion des flux migratoires, lutte contre la fraude (notamment celle profitant à des étrangers), baisse des charges sociales, etc. Le passage à 64 ans n'est pas suffisant pour sauver le système par répartition.

Portrait de Ocarina
17/mars/2023 - 21h18
Koikilencoute a écrit :

Sous de Gaulle, la retraite était à 65 ans et l'espérance de vie 69 ans. Et les gens ne rechignaient pas à travailler.

Quand Mitterrand en 1981 a passé l'âge de 65 à 60 ; bizarrement il n'y a pas eu de contestations.

 

Portrait de Monsieur Zerotrois
17/mars/2023 - 18h10

C'est pour ça que j'achète du rouble.

Portrait de msc2006
17/mars/2023 - 17h57

j adore Mrs Martinez et Berger  tous les 2 sont des syndicalistes professionel  Mr Martinez  entre chez renault en 1982  syndicaliste depuis 1984 !!!! sic   la il s aperçoit qu il lui manque des trimestres donc vent debout contre la réforme  , au passage il gagne 6000 euros / mois  + les avantages renault . son épouse est aussi responsable cgt santé . 

Mr Berger lui a commencé dans une association de réinsertion il réussit a monté une antenne cfdt dans l association de 9 personnes depuis il est syndicaliste pro depuis 1996  a la cfdt .

aprés ces 2 personnage ose parler de travail ........

Portrait de Koikilencoute
17/mars/2023 - 16h17

Sous de Gaulle, la retraite était à 65 ans et l'espérance de vie 69 ans. Et les gens ne rechignaient pas à travailler.

Portrait de COLIN33
17/mars/2023 - 12h43 - depuis l'application mobile

Darmanin, le ministre de l'agriculture et un autre ont annulé leur venue à Bordeaux ce jour, ils craignent pour leur peau, plus facile de lancer un 49.3 , que d'affronter les français très remontés........

Portrait de Monsieur Zerotrois
17/mars/2023 - 12h16
ledir a écrit :

Non seulement, les futurs bacheliers sont stressés de passer leur bac mais pour calmer le  jeu "La grève" est-ce responsable ? Quand je pense qu'il y a quelques mois lorsque que l'on nous annoncer les coupure de courant par économie, tollé général que nos enfants aller perdre une demi matinée. Si cela n'est pas politique, dans quel monde voulons nous mettre nos enfants un monde de contestataires, jamais content. Dans un temps proche, nous aurons par défi un président choisi par défaut. Le prochain président fera du ménage dans notre société.

Tu lis la première ligne de ce commentaire tu vois deja que le reste va etre encore plus idiot.

Portrait de ledir
17/mars/2023 - 11h54

Non seulement, les futurs bacheliers sont stressés de passer leur bac mais pour calmer le  jeu "La grève" est-ce responsable ? Quand je pense qu'il y a quelques mois lorsque que l'on nous annoncer les coupure de courant par économie, tollé général que nos enfants aller perdre une demi matinée. Si cela n'est pas politique, dans quel monde voulons nous mettre nos enfants un monde de contestataires, jamais content. Dans un temps proche, nous aurons par défi un président choisi par défaut. Le prochain président fera du ménage dans notre société.

Portrait de MICMAH458
17/mars/2023 - 10h26
mbagnick a écrit :

Le peuple contre "ses" élus…

Comme le vassal a fini contre son suzerain, tout comme les gueux de la populace contre la monarchie, l'histoire est un éternel recommencement.

Portrait de mbagnick
17/mars/2023 - 10h20

Le peuple contre "ses" élus…

Portrait de MICMAH458
17/mars/2023 - 09h52

darmanin et le gouvernement ont peur des représailles contre ces élus à la botte de macron ?  Aurions-nous les prémices de nouvelles fuites à Varennes ?  Ces fameux élus qui, d'ailleurs, vont probablement rester un long moment à Paris car ils risquent d'être fraîchement accueillis quand ils vont retourner dans leurs circonscriptions respectives.  Et forcément, puisqu'on va leur reprocher de ne pas avoir défendu avec fermeté et détermination la non-acceptation de la population envers cette réforme dont elle ne veut pas.  Ils ont préféré garder leur place bien payée et très confortable, plutôt que de subir les foudres de leurs chefs.  De toute façon, il n'y a plus assez de flics pour assurer la sécurité de quelques centaines de privilégiés, puisque la police doit déjà s'occuper de protéger les écoles, les monuments publics, les églises, les mosquées, les cimetières, etc... etc...

Portrait de MS54840
17/mars/2023 - 09h09

Pas loin de chez moi (à 20km), il y avait une dizaine de gilets jaunes sur un rond-point pendant 1 heure et il sont repartie. un signe. Macron l'a chercher... il s’attaquera bientôt aux congés payés ?

Portrait de HWEBER
17/mars/2023 - 09h07
COLIN33 a écrit :

Aurore Berger a demandé à Darmanin la protection des parlementaires, ils ne sont pas a l'aise ils se souviennent de 1789 ! lol

Ces parlementaires qui expliquent que cette reforme est bonne pour les français, mais qui la refusent pour eux même. Tout comme les sénateurs. Donc leur travail serait  plus pénible que celui d'un ouvrier? Çà m'avait échappé. smiley

Portrait de COLIN33
17/mars/2023 - 08h49 - depuis l'application mobile

Aurore Berger a demandé à Darmanin la protection des parlementaires, ils ne sont pas a l'aise ils se souviennent de 1789 ! lol

Portrait de Electro
17/mars/2023 - 08h40

Les sbires du destructeurs sont ce matin, au garde à vous sur toutes les chaines d'info (vous savez... ces trucs à sa botte) pour tenter de renflouer le Titanic ! 

Portrait de COLIN33
17/mars/2023 - 08h13 - depuis l'application mobile

Macron qui veut être le chef de l'Europe, pourquoi pas du monde va pouvoir faire profil bas, tous ceux qui ont voté pour lui, comme moi, doivent éprouver une grande déception et colère....

Portrait de KERCLAUDE
17/mars/2023 - 08h04

La rue veut gouverner .....

Portrait de Electro
17/mars/2023 - 08h02

Le destructeur....Il n'a jamais aussi bien porté son surnom depuis ces quinze dernières heures !