Une information judiciaire a été ouverte le 31 mars par le parquet de
Nanterre dans l'affaire d'espionnage au sein d'Audiovisuel extérieur de la
France (AEF), après le dépôt d'une plainte avec constitution de partie
civile, a affirmé mercredi une source judiciaire.
Cette information
judiciaire vise les chefs d'"abus de confiance, accès et maintien frauduleux
dans un système de traitement automatisé de donnés, vol de données
informatiques, entrave à la saisine de la justice par destruction de données
informatiques et complicité et recel de ces délits", selon cette
source.
Sur les conseils de son avocat, Me Olivier Metzner, AEF
s'était constituée partie civile le 14 janvier, pour "identifier les
responsables et les mobiles de cet espionnage", en pleine restructuration et
opération de fusion entre la chaîne France 24 et Radio France
Internationale.
"Cette constitution de partie civile ne semble s'expliquer
que par l'absence de toute mise en cause de Christine Ockrent par l'enquête
préliminaire ouverte par le parquet début octobre", a affirmé l'un des
conseils de Christine Ockrent, Me François De Castro.
Dans cette
affaire qui avait débuté à l'automne, une proche collaboratrice de Christine
Ockrent, Candice Marchal, est soupçonnée d'avoir consulté, sans
autorisation, des données informatiques confidentielles dans le serveur
d'AEF, qui coiffe France 24, RFI et une partie de TV5 Monde.
La police
avait découvert dans son ordinateur 2,5 millions de fichiers provenant des
ordinateurs de différents dirigeants du groupe.
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