Un collectif de migrants force les portes de l'Hôtel de Ville de Paris et s'installe dans la cour en demandant à rencontrer Anne Hidalgo - VIDEO

17h02: Le collectif indique que "Le cabinet accepte de recevoir la délégation alors que l'occupation est toujours en cour"

16h29: Le collectif explique «être ici car nous avons négocié avec Ian Brossat [adjoint d'Anne Hidalgo en charge du logement] les 2 et 30 juin. Il nous avait promis des solutions de relogement et s'était engagé à ce que personne de l'ambassade des immigrés ne retourne à la rue. Nous sommes ici pour lui faire tenir ses promesses !», avance le collectif. «Quand des Ukrainiens arrivent, la mairie trouve des solutions mais à nous qui sommes à la rue, elle nous répond qu'elle n'est pas responsable et qu'elle n'a pas de moyens», ajoute le communiqué. Le groupuscule affirme par ailleurs que le slogan de Paris, «ville refuge», «cache un ensemble de pratiques racistes vis-à-vis des migrants».

15h45 Le collectif indique sur Twitter, photo à l'appui: "La mairie veut nous faire sortir alors que la police attend dehors."

15h44: Les manifestants indiquent qu’une délégation allait être reçue par le cabinet d’Anne Hidalgo, aujourd’hui. 

14h59: Selon le journaliste Clément Lanot, qui publie des images sur Twitter, des migrants ont forcé les portes de l'Hôtel de Ville de Paris en début d'après-midi. Les membres du collectif "La Chapelle debout!", qui sont une cinquantaine, et qui occupent depuis les lieux, demandent à rencontrer Anne Hidalgo pour lui réclamer des solutions concrètes d’hébergement. 

“Nous sommes ici car nous n’avons plus le temps d’attendre, indique La Chapelle Debout ! dans son communiqué. Nous sommes expulsables de chez nous à tout moment et nous lutterons jusqu’au bout pour que tout le monde ait une solution pérenne sans distinction”, peut-on lire.