20/09/2022 14:04

La Première ministre Elisabeth Borne juge "extrêmement choquant" le tweet de Jean-Luc Mélenchon en soutien à Adrien Quatennens qui a reconnu des violences conjugales

La Première ministre Élisabeth Borne a jugé «extrêmement choquant» le tweet de Jean-Luc Mélenchon dimanche en soutien à Adrien Quatennens qui a reconnu des violences conjugales. «C'est évidemment extrêmement choquant d'avoir quelqu'un qui banalise les violences intra-familiales», a déclaré Élisabeth Borne, interrogée sur la réaction de Jean-Luc Mélenchon en marge d'un point presse sur le 2e plan vélo dans la cour de Matignon. On «n'est pas à une outrance près, on va dire», a-t-elle ajouté.

Figure de la jeune garde de La France insoumise (LFI), le député Adrien Quatennens, sous le coup d'une enquête après une main courante déposée sur des violences conjugales, a annoncé dimanche qu'il se mettait «en retrait de sa fonction de coordinateur» du mouvement, reconnaissant des violences envers son épouse.

Dans un premier temps, le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé dans un tweet «la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux». Il a salué en revanche la «dignité» et le «courage» d’Adrien Quatennens, lui redisant sa «confiance» et son «affection», suscitant de vives critiques, y compris en interne. Quelques heures plus tard, l'ancien candidat à la présidentielle a essayé de corriger le tir : «Une gifle est inacceptable dans tous les cas. Adrien l'assume. C'est bien».

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Vos réactions

Portrait de MICMAH458
20/septembre/2022 - 14h38
JakoRalbolo a écrit :

T'as pas autre chose à faire, Simone ?

Tout à fait, vous avez été plus rapide que moi, mais je suis exactement sur la même idée qu'on ne lui demande pas de commenter sur tout et sur rien (surtout quand on ne connaît pas le dossier, n'est-ce pas darmanin ?), et qu'elle ferait mieux de dépenser son énergie et tout son temps à résoudre les problèmes graves qui concernent les français.  D'ailleurs, pour certains de ces problèmes, c'est à cause de ces mêmes politiques que nous nous trouvons dans une telle situation.