
17h46: Après son entretien avec Emmanuel Macron, François Bayrou a proposé de "s'approcher aussi près que possible d'une union nationale". Ce que refuse Jean-Luc Mélenchon qui déclare: "Il n'en est pas question et il n'en sera pas question". Et d'ajouter: "Nous ne sommes pas en guerre. Pas d'union nationale."
17h21: Jean-Luc Mélenchon a appelé aujourd'hui Elisabeth Borne à se soumettre à un vote de confiance des députés, assurant que la cheffe de gouvernement n'avait aujourd'hui "aucune légitimité" pour gouverner, alors qu'Emmanuel Macron a refusé sa démission dans la matinée.
"Quand il y a un gouvernement, il vient devant l'Assemblée (…) et il demande la confiance. Si elle lui est refusée, il forme un autre gouvernement", a-t-il déclaré cet après-midi en invitant "madame Borne à se présenter devant l'Assemblée et de demander la confiance".
16h40: "Le président de la République est très sincèrement à la recherche d'une majorité d'intérêt général pour notre pays", assure depuis l'Élysée Stanislas Guerini, délégué général de Renaissance (ex-LaREM). "Par leur vote, les Français nous ont donnés une responsabilité accrue, celle de trouver les voies du consensus. De cette période, nous saurons faire émerger quelque chose de nouveau au Parlement."
15h59: Elisabeth Borne recevra dès la semaine prochaine les chefs de groupe à l'Assemblée. "Le gouvernement est au travail", assure la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire. "La Première ministre recevra dès la semaine prochaine les présidents de groupe fraîchement élus à l'Assemblée nationale. Elle est au travail et prépare les prochains jours avec le gouvernement."
Olivia Grégoire confirme un "remaniement dans le temps voulu" pour remplacer les ministres battus.
15h18: "Il y a eu un message du pays, un message très fort", a déclaré François Bayrou, le président du Modem. Et de préciser : "Il faut s’approcher aussi près que possible de l’union nationale".
14h42: La Première ministre Elisabeth Borne réunit cet après-midi l'ensemble du gouvernement à Matignon
11h50: Elisabeth Borne, qui n'a plus de "légitimité" et dont Emmanuel Macron a refusé ce matin la démission, reste cheffe du gouvernement "par le fait du prince", a dénoncé le député LFI Manuel Bompard, tandis que pour Marine Le Pen, le président doit désormais "entendre les Français". "Changer Elisabeth Borne pour mettre quelqu'un d'autre ? C'est pas ça qui change quelque chose", a estimé la députée RN devant la presse.
Pour elle, "c'est l'état d'esprit de cette majorité extrêmement relative qui doit avoir des conséquences. Les Français doivent être entendus dans ce qu'ils ont dit et exprimé par leur vote (dimanche) et il (Emmanuel Macron) ne peut pas continuer la politique qu'il a menée car cette politique n'a pas recueilli la majorité absolue aux dernières élections législatives", a insisté Marine Le Pen.
Manuel Bompard a de son côté estimé que cette annonce "n'est pas une surprise : on a un gouvernement dirigé par Mme Borne qui est là par le fait du prince, puisque pour l'instant il n'a jamais été approuvé par les députés, et qui va rester là quelques semaines de plus, par le fait du prince toujours", a-t-il déploré sur BFMTV depuis les abords de l'Assemblée nationale.
"C'est quand même une vision un peu particulière du résultat des élections de dimanche dernier" où la macronie a perdu la majorité absolue à l'Assemblée. "Il aurait été légitime, pour en tenir compte, que Mme Borne s'en aille, puisque Élisabeth Borne n'a pas la légitimité pour continuer à conduire" le gouvernement, a ajouté le directeur de campagne du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.
11h22: Le président des Républicains Christian Jacob a dit mardi à Emmanuel Macron son refus d’entrer dans « toute logique de pacte » et estimé que c’était « à lui de mettre des propositions sur la table », a-t-il assuré après leur entretien à l’Elysée. « J’ai redit au président qu’il n’était pas question pour nous d’entrer dans ce qui pourrait être une trahison de nos électeurs. Nous avons fait une campagne dans l’opposition, nous restons dans l’opposition de matière déterminée mais responsable », a affirmé M. Jacob, qui était le premier des chefs de parti reçus par le chef de l’Etat à l’Elysée.
« Jamais on ne sera dans le blocage des institutions mais il n’est pas question de rentrer dans une logique de pacte de coalition, de participation ou de quoi que ce soit de cette nature », a-t-il ajouté lors d’un point presse dans les jardins de l’Elysée. « C’est lui qui est président de la République, c’est lui qui est demandeur de ce rendez-vous, c’est à lui de mettre des propositions sur la table », a-t-il martelé. Le chef de l’Etat « a écouté » mais « il n’y a pas eu de propositions », a affirmé M. Jacob, qui assure avoir donné « avec franchise » son analyse.
Selon son compte-rendu, il a notamment dit à Emmanuel Macron que celui-ci « portait une très lourde responsabilité » dans la situation actuelle, en ayant « instrumentalisé les extrêmes » et « en ayant voulu nous affaiblir par des débauchages », ce qui « s’est traduit par un affaiblissement de la République et de la démocratie ». Quant à un éventuel départ de la Première ministre Elisabeth Borne, confirmée jusqu’à nouvel ordre à Matignon mardi par Emmanuel Macron, « je lui ai dit que c’était sa responsabilité » et que « ça relevait de son seul choix », a assuré M. Jacob. « Le gouvernement serait bien inspiré de ne pas demander la confiance » mais s’« il la demande nous ne la voterons pas », a-t-il assuré.
11h04: Christian Jacob s'exprime après sa rencontre avec Emmanuel Macron. "Jamais on ne sera dans le blocage des institutions", a-t-il déclaré. "Nous restons dans l’opposition. Pas question de rentrer dans une logique de pacte", a-t-il ajouté à sa sortie de l'Elysée. Le Président Emmanuel Macron "porte une très grande responsabilité en voulant instrumentaliser les extrêmes".
10h43: Le point sur ce que l'on sait ce matin
La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l’a refusée « afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours », a annoncé mardi matin l’Elysée. Le chef de l’Etat va mener « les consultations politiques nécessaires (...) afin d’identifier les solutions constructives envisageables au service des Français », a précisé la présidence, avant une série de rendez-vous avec les chefs de parti mardi et mercredi à l’Elysée.
Il est de tradition après les élections législatives que le chef du gouvernement propose sa démission. Cette démarche revient à une nouvelle légitimation du Premier ministre, aussitôt renommé à son poste par le président. Mardi, Emmanuel Macron a choisi à l’inverse de refuser cette démission rituelle, alors que se profile pour lui un tunnel d’obligations internationales (Conseil européen, G7, sommet de l’Otan) à partir de jeudi.
Mme Borne va réunir l’ensemble du gouvernement à Matignon mardi en début d’après-midi, a annoncé son entourage à l’AFP. Parmi les membres du gouvernement attendus rue de Varenne figureront bien la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, et la secrétaire d’Etat à la Mer Justine Bénin, a précisé l’entourage de Mme Borne. Toutes trois battues dimanche au second tour des législatives, elles devront quitter le gouvernement.
Le président, qui a déjeuné lundi avec Elisabeth Borne et les ténors d’Ensemble! Edouard Philippe et François Bayrou, a repris l’initiative face aux risques de blocage de ses réformes à l’Assemblée, en invitant des responsables des partis politiques. Six d’entre eux seront reçus successivement mardi à l’Elysée: Christian Jacob (LR) ouvre la marche à 10H00, avant Olivier Faure (PS) à 11H00, François Bayrou (Modem) à 14H00, Stanislas Guerini (LREM) à 15H00, Marine Le Pen (RN) à 17H30 et Fabien Roussel (PCF) à 18H30, avant d’autres mercredi comme le chef du parti EELV Julien Bayou.
« La Première ministre a plaidé pour rester afin d’avoir les outils pour faire face à la situation et aux urgences des Français, ce qu’on ne pouvait pas faire avec un gouvernement démissionnaire et en gestion des affaires courantes », explique-t-on dans son entourage. « Il y a beaucoup de décrets à prendre dans les jours à venir, dont la revalorisation du point d’indice, la deuxième phase de Parcoursup, le bonus/malus auto, la mise en oeuvre des mesures urgence de la mission Braun (sur les soins urgents et non programmés, ndlr), les primes à l’apprentissage », précise cette source qui estime qu’on « ne peut pas se permettre d’avoir un gouvernement qui ne gère pas cela ».
10h26: La Première ministre Elisabeth Borne va réunir l'ensemble du gouvernement à Matignon aujourd'hui en début d'après-midi, a annoncé son entourage à l'AFP, dans un contexte difficile pour l'exécutif qui a perdu sa majorité absolue à l'Assemblée lors des élections législatives.
Ce matin, l'Élysée annonce que la Première ministre a présenté sa démission à Emmanuel Macron qui l'a refusée. Parmi les membres du gouvernement attendus rue de Varenne figureront bien la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, et la secrétaire d'Etat à la Mer Justine Bénin, toutes trois battues dimanche au second tour et qui devront donc démissionner, a précisé l'entourage d'Élisabeth Borne.
09h49: Le président Emmanuel Macron va chercher avec les chefs de parti des "solutions constructives envisageables", ajoute ce matin l'Elysée
09h47: La Première ministre Élisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l'a refusée, indique ce matin l'Élysée. Le chef de l'État a indiqué qu'il souhaitait que "le gouvernement reste à la tâche". Après avoir perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale lors des élections législatives, Emmanuel Macron est désormais obligé de composer avec les groupes d'opposition. Plusieurs ministres ont également été battus lors de ces élections et étaient de ce fait démissionnaires du gouvernement.
09h42: Manière d'imaginer un accord entre le parti de droite et La République en marche et ses alliés? "Nous sommes et nous resterons dans l'opposition: il n'y aura ni pacte ni coalition avec Emmanuel Macron", a encore répété lundi le patron des Républicains Christian Jacob dans une tentative d'autorité sur son parti, apparu divisé sur la question, à l'instar de Jean-François Copé. Un bureau politique de LR doit d'ailleurs être réuni mardi en fin d'après-midi.
Resté silencieux depuis la gifle électorale de dimanche, Emmanuel Macron a déjeuné lundi avec Elisabeth Borne et les ténors d'Ensemble! Edouard Philippe et François Bayrou. Un remaniement est à l'ordre du jour puisque trois ministres doivent quitter le gouvernement après avoir été battues dimanche: Amélie de Montchalin à la Transition écologique, Brigitte Bourguignon à la Santé et Justine Benin à la Mer.
06h37: Selon BFM TV, plusieurs proches d'Emmanuel Macron s'interrogent sur une forme de "nonchalance" d'Emmanuel Macron, qui n'aurait pas paru plus alarmé que cela en voyant les résultats du second tour. "C'est du déni, ou quoi? Est-ce qu'il réalise que ça va être l'enfer pendant 5 ans?" s'étrangle un membre de la majorité selon la chaîne info.
Des inquiétudes liées au départ annoncé du Président pour plus d'une semaine pour une tournée diplomatique. Et certains se demandent : "Que va-t-il se passer pendant ce temps-là? Il part en laissant un gouvernement démissionnaire?"
"L'avenir du pays et de la majorité, c'est plus important que le sommet de l'OTAN", estime un autre.
05h23 : Deux jours après les élections législatives qui ont sonné la macronie, Emmanuel Macron reprend l'initiative face aux risques de blocages de ses réformes à l'Assemblée, en invitant les responsables politiques des oppositions. Six d'entre eux seront reçus successivement mardi à l'Elysée: Christian Jacob (LR) ouvre la marche à 10H00, avant Olivier Faure (PS) à 11H00, François Bayrou (Modem) à 14H00, Stanilas Guerini (LREM) à 15H00, Marine Le Pen (RN) à 17H30 et Fabien Roussel (PCF) à 18H30, avant d'autres mercredi comme le chef du parti EELV Julien Bayou.
Si le chef de LFI Jean-Luc Mélenchon n'a pas encore répondu, son numéro 2 Adrien Quatennens n'en a pas écarté l'idée, s'interrogeant toutefois sur LCI: "pour quoi faire?" Lui comme plusieurs autres responsables de LFI ont exigé la démission de la Première ministre Elisabeth Borne, qui ne sera pas présente aux entretiens avec les partis politiques.
Comme le président par intérim du RN Jordan Bardella qui a estimé qu'elle devait "rendre son tablier". Mathilde Panot, députée de la France insoumise, a d'ores et déjà annoncé "une motion de censure" contre le gouvernement, en estimant que, contrairement au quinquennat dernier, "le Parlement ne sera pas composé que de Playmobil".
Vos réactions
Si les journalistes pouvaient arrêter de nous le présenter chaque jour ce clown.... il n'est pas député donc qu'il la ferme.
tais-toi par pitié tu nous saoules
'Jean-Luc Mélenchon a appelé aujourd'hui Elisabeth Borne à se soumettre à un vote de confiance des députés"
Il est qui pour appeler à, à Madame le Ministre ? Il n'est même plus député.
Il est juste Jean Luc Méchencon.
Salut Gaston
Mélenchon n'est rien, ni député et encore moins ministre. Ce n'est pas un élu , alors pour qui se prend t il pour appeler à.....Il a vraiment un ego surdimensionné même à la FI beaucoup le disent autoritaire et dictatorial. Il va trop loin le p'tit bonhomme.
'Jean-Luc Mélenchon a appelé aujourd'hui Elisabeth Borne à se soumettre à un vote de confiance des députés"
Il est qui pour appeler à, à Madame le Ministre ? Il n'est même plus député.
Exactement ! Il n'a plus aucun mandat, il est comme vous et moi !
On se demande ce qu'il fume le " vice premier ministre " ! Au fait Bayrou toujours pas jugé depuis sa mise en examen en 2019
En qualité de quoi il invective le gouvernement , le fait d'être ancien futur premier ministre le lui donne ? Dans le fond lui qui se bat pour que la retraite ne soit pas a 65 ans, il devrait être content avec ses 71 balais d'avoir été mis sur la touche. Pour info je n'aime pas Macron !!
Si McKinseyMacron avait de l'honneur c'est lui qui devrait présenter sa démission aux Français !
Macron donneur de leçons interplanétaire va boire le calice jusqu’à la lie.Ce quinquennat va être calamiteux pour lui,il ne va pas pouvoir bouger une oreille Sur le plan intérieur.Fini le copinage , les touzes élyséennes et les embrassades d’éphebes ruisselants de sueur.E Borne n’a pas les épaules, c’est une évidence, ses mimiques lors de ses interventions montrent qu’elle se rend compte que cette place n’est pas pour elle.Macron va se replier sur l’extérieur et nous entraîner dans une guerre initiée par Biden.
Un patron a le droit de refuser une démission ?
Au sein d'une entreprise normale, je n'ai jamais entendu parler d'un patron qui pouvait refuser une demission
Cette démission est purement "formelle" , au cas où le président voudrait former un nouveau gouvernement dans la foulée et donc nommer un nouveau 1er ministre ...
Par contre , malgré le refus du président , un ministre peut démissionner (cf G. Collomb) ....
Un patron a le droit de refuser une démission ?
Au sein d'une entreprise normale, je n'ai jamais entendu parler d'un patron qui pouvait refuser une demission
Et pendant que les Français attendent des décisions suite aux votes de dimanche , ce soir Macron fait la fête a l’Élysée , pourquoi pas a Versailles...
la 2ème saison de macron devient comique
Aaahh… les français !!! Ils ont l’art et la manière de se tirer une balle dans le pied ! Pourquoi élire un président et ensuite lui lier les mains et les pieds ? Les 5 prochaines années sont perdues. Quand bien même ce Gouvernement aura de bonnes solutions pour ce pays, tous ces autres Partis s’évertueront à les contrer, histoire d’emmerder ! Pourquoi avoir voté pour Macron ? Pourquoi n’avoir pas tout simplement voter pour Le Pen ou Mélenchon ? Ah oui, parce que, quelque soit le président ou le gouvernement, le français n’est jamais content ! Beau pays, mais je comprends de moins en moins mes compatriotes ! Par contre, je comprends pourquoi c’est le chaos ! Bref….
Aaahh… les français !!! Ils ont l’art et la manière de se tirer une balle dans le pied ! Pourquoi élire un président et ensuite lui lier les mains et les pieds ? Les 5 prochaines années sont perdues. Quand bien même ce Gouvernement aura de bonnes solutions pour ce pays, tous ces autres Partis s’évertueront à les contrer, histoire d’emmerder ! Pourquoi avoir voté pour Macron ? Pourquoi n’avoir pas tout simplement voter pour Le Pen ou Mélenchon ? Ah oui, parce que, quelque soit le président ou le gouvernement, le français n’est jamais content ! Beau pays, mais je comprends de moins en moins mes compatriotes ! Par contre, je comprends pourquoi c’est le chaos ! Bref….
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