15/09/2021 13:31

Procès du 13-Novembre: Salah Abdeslam justifie les attentats par l'intervention militaire de la France contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie

Salah Abdeslam justifie les attentats du 13 novembre 2015 par l'intervention militaire de la France contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. "On a attaqué la France, visé la population, des civils, mais il n'y avait rien de personnel", a déclaré Salah Abdeslam, principal accusé du procès des attentats du 13 novembre 2015, à l'ouverture de l'audience mercredi à Paris. "Le but n'est pas de remuer le couteau dans la plaie mais d'être sincère", a-t-il ajouté d'un ton calme, assurant que les attentats étaient une réponse aux "bombardements français sur l'Etat islamique".

« Le minimum, c’est de dire la vérité, on dit souvent que je suis provocateur, mais ce n’est pas vrai, je veux être sincère », a aussi déclaré Salah Abdeslam, qui a 32 ans ce mercredi, assurant que « le but n’est pas de blesser ». Sur les bancs des parties civiles, certains se sont mis à pleurer, d’autres se soutenaient les uns les autres, d’autres encore sont restés prostrés, semblant accuser le coup.
Les rescapés des attentats et les proches des victimes auront la parole fin septembre et pendant cinq semaines pour mettre leurs mots sur cette nuit d'horreur, évoquer le souvenir de ceux qu'ils ont perdus et décrire les maux de leur vie d'après. Les accusés ne devraient pas être interrogés sur le fond du dossier avant le mois de janvier.
Onze d'entre eux, dont Salah Abdeslam, comparaissent détenus. Trois comparaissent libres sous contrôle judiciaire. Six autres sont jugés par défaut, dont le commanditaire présumé de l'opération Oussama Atar et les "voix" françaises de sa revendication, Fabien et Jean-Michel Clain, tous les trois présumés tués lors d'une frappe occidentale en Syrie.

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