08/09/2021 17:54

Attentats du 13 novembre - Salah Abdeslam hurle contre le président du tribunal : "Il faut nous traiter comme des hommes, on n'est pas des chiens!"

17h53: L'audience a repris. Salah Abdeslam interpelle violemment le président et hurle contre lui pendant environ deux minutes;

"Faites attention aux gens". Et d'ajouter: "Ecoutez monsieur le Président. On est des hommes, on a des droits. Faut pas nous traiter comme des chiens. (...) Là-bas derrière (ndlr: en prison) ça fait plus de six ans que je suis traité comme un chien, ça fait six ans que je dis rien car je sais qu'après la mort je serai ressuscité."
"Je suis venue vous voir, j'ai vu votre installation", lui rétorque le Président.
Et le Président de le couper:
"On n'est pas dans un tribunal ecclésiastique."

16h57: L'un des accusés fait un malaise lors de cette première journée du procès. L'audience est suspendue.

16h23: Les victimes et proches sont peu présents dans la salle : seule une centaine a pris place au fond, loin derrière une forêt de robes d'avocats des parties civiles. Un avocat prévient la cour qu'ils comptent organiser un "roulement" dans la salle. "Il n'est pas question que cette salle reste remplie uniquement de robes noires, nos clients doivent pouvoir être présents", déclare-t-il.

Pendant neuf mois - la plus grande audience criminelle jamais organisée en France -, la cour va se replonger dans ce titanesque dossier. Il est inédit par son ampleur - 542 tomes -, par son nombre de parties civiles - au moins 1.800 -, et par sa charge émotionnelle. Les témoignages de rescapés et proches des victimes débuteront le 28 septembre, pour cinq semaines.

"On sait" qu'à cette occasion, "c'est une vague d'émotion qui déferle, les faits remontent à la surface", disait avant l'audience Philippe Duperron, dont le fils de 30 ans a été mortellement blessé au Bataclan, et qui s'exprimera comme président de l'association de victimes 13onze15.

15h54: De façon inhabituelle, le président de la cour d'assises spéciale - composée uniquement de magistrats professionnels - a souhaité tenir un propos liminaire, "en toute humilité".

"Nous commençons ce jour un procès qualifié d'historique, hors norme", dit à la salle Jean-Louis Périès. Mais, prévient-il, "ce qui importe c'est aussi justement le respect de la norme, le respect des droits de chacun, à commencer par les droits de la défense".

"Notre cour d'assises a pour finalité d'examiner les charges pesant à l'encontre de chacun et d'en tirer toutes les conséquences au plan pénal après avoir écouté chacun", a-t-il rappelé. "Nous devons tous garder à l'esprit cette finalité afin de conserver ce cap".

14h30: L'appel des parties civiles va débuter et devrait durer demain également. Pour l'instant, elles sont un peu moins de 1.800 constituées, rappelle une journaliste présente sur place.

14h20: Le point sur ce que l'on sait cet après-midi

Le procès "historique" des attentats du 13 novembre 2015 s'est ouvert mercredi peu après 13H00 à Paris, six ans après une nuit de terreur qui a fait 130 morts, des centaines de blessés et a traumatisé la France. Principal accusé, Salah Abdeslam a déclaré mercredi dans ses premiers mots à la cour qu'il n'y "a pas de divinité à part Allah", alors qu'il était invité à décliner son identité à l'ouverture de l'audience.

"Tout d'abord, je tiens à témoigner qu'il n'y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager", a déclaré le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris. Interrogé ensuite sur sa profession, il a répondu : "j'ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l'Etat islamique". Barbe noire dépassant de son masque de la même couleur, cheveux sombres mi-longs coiffés en arrière, tee shirt noir, il a discuté un instant avec ses avocats, Me Olivia Ronen et Martin Vettes, avant de s'asseoir.

Dix autres accusés sont présents dans le box. Trois autres, qui comparaissent libres sont assis hors du box, sur des chaises. Dans la grande salle de 550 places ont pris place une majorité de robes noires d'avocats, et quelques dizaines de parties civiles et de journalistes.

Des kamikazes devant le Stade de France, des armes de guerre en plein Paris, 130 morts: la nuit du 13 novembre 2015, "la France toute entière a été plongée dans l'horreur", a rappelé mercredi matin le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, au micro de BFMTV et RMC.

"Ces événements sont entrés par effraction dans les mémoires et notre mémoire collective", a insisté le garde des Sceaux, pour qui le défi du procès est double: que la justice "soit rendue conformément aux règles qui sont les nôtres depuis des siècles et que nous soyons au rendez-vous logistique".

Dans la matinée, sous l’œil des caméras, un convoi ultrasécurisé avait quitté la prison de Fleury-Mérogis, où le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015, Salah Abdeslam, est depuis plus de cinq ans incarcéré à l'isolement total. Au bord de la Seine, les abords du vieux palais de justice étaient bloqués depuis l'aube par un large périmètre de sécurité.

Les portes d'accès se sont ouvertes à 10H00 pour les centaines de parties civiles, d'avocats et de journalistes attendues. Près d'un millier de membres des forces de l'ordre seront mobilisés pour la sécurité du procès, dont 630 aux abords du palais et à l'intérieur, selon l'Intérieur.

13h47: Après Salah Abdeslam, les autres accusés ont décliné leurs noms, prénoms, adresses et professions en ce premier jour du procès.

13h27: Le principal accusé du procès des attentats du 13-Novembre, Salah Abdeslam, a déclaré mercredi dans ses premiers mots à la cour qu’il n’y « a pas de divinité à part Allah », alors qu’il était invité à décliner son identité à l’ouverture de l’audience. « Tout d’abord, je tiens à témoigner qu’il n’y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager », a déclaré le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris, paraphrasant la Chahada, profession de foi islamique. « On verra ça plus tard », lui a répondu le président Jean-Louis Périès, qui lui a ensuite demandé sa profession.

Debout dans le box, Salah Abdeslam, qui a baissé son masque noir pour s’exprimer, s’est à nouveau penché vers le micro. « J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’Etat islamique », a-t-il répondu placidement. Il a ensuite refusé de donner le nom de ses parents : « le nom de mon père et ma mère n’ont rien à voir dans cette histoire ».

Salah Abdeslam était le premier des 14 accusés présents - six sont jugés par défaut - à être interrogé sur son identité, comme c’est l’usage. Après lui, les autres accusés ont décliné leurs noms, prénoms, adresses et profession. Salah Abdeslam, 31 ans, était arrivé avec les autres accusés qui comparaissent détenus dans le box, peu avant l’ouverture de l’audience, vêtu d’un t-shirt noir, sa barbe noire dépassant de son masque de la même couleur, cheveux sombres mi-longs coiffés en arrière. Il avait discuté un instant avec ses avocats, Me Olivia Ronen et Martin Vettes, avant de s’asseoir.

13h21: Le procès des attentats du 13 novembre 2015 est officiellement ouvert au Palais de Justice de Paris

13h12: Le début du procès qui devait avoir lieu à 12h30 a plusieurs dizaines de minutes de retard

12h25: Les accusés s'installent dans le box à quelques minutes du début du procès.

11h54: Paris au premier jour d'un procès "historique" qui va durer neuf mois: l'audience va s'ouvrir à 12H30, sous très haute surveillance, près de six ans après les attentats jihadistes les plus sanglants commis en France.

Des kamikazes devant le Stade de France, des armes de guerre en plein Paris, 130 morts: la nuit du 13 novembre 2015, "la France toute entière a été plongée dans l'horreur", a rappelé mercredi matin le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, au micro de BFMTV et RMC.

"Ces événements sont entrés par effraction dans les mémoires et notre mémoire collective", a insisté le garde des Sceaux, pour qui le défi du procès est double: que la justice "soit rendue conformément aux règles qui sont les nôtres depuis des siècles et que nous soyons au rendez-vous logistique".

Dans la matinée, sous l’œil des caméras, un convoi ultrasécurisé avait quitté la prison de Fleury-Mérogis, où le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015, Salah Abdeslam, est depuis plus de cinq ans incarcéré à l'isolement total.

Au bord de la Seine, les abords du vieux palais de justice étaient bloqués depuis l'aube par un large périmètre de sécurité. Sous l'oeil de joggeurs, de cyclistes et de touristes étonnés ou parfois agacés, les forces de l'ordre vérifiaient les laissez-passer de tous ceux qui se dirigeaient vers le palais pour ce procès hors norme.

Les portes d'accès se sont ouvertes à 10H00 pour les centaines de parties civiles, d'avocats et de journalistes attendues. Près d'un millier de membres des forces de l'ordre seront mobilisés pour la sécurité du procès, dont 630 aux abords du palais et à l'intérieur, selon l'Intérieur.

11h05: Salah Abdeslam est arrivé au Palais de Justice de Paris pour le début du procès. Dans la matinée, sous l’œil des caméras, un convoi ultrasécurisé avait quitté la prison de Fleury-Mérogis, où le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015, Salah Abdeslam, est depuis plus de cinq ans incarcéré à l'isolement total. Les autres détenus sont également arrivés au cours de la matinée au Palais de Justice.

09h28: Salah Abdeslam a été extrait de sa cellule et est actuellement escorté vers le Palais de Justice de Paris.

07h45: Six ans après, le procès "historique" des attentats du 13 novembre 2015 s'ouvre ce midi, au coeur de la capitale. L'audience doit débuter à 12H30 au palais de justice de Paris, où commenceront à affluer dans la matinée et sous très haute surveillance les centaines de parties civiles, d'avocats et de journalistes attendus.

Le procès, qui sera filmé pour l'Histoire, est hors norme à bien des égards. Il est prévu jusqu'au 24 ou 25 mai 2022, soit sur neuf mois, une durée sans précédent pour une audience criminelle en France. Il est aussi inédit par l'ampleur du dossier - 542 tomes - par son nombre de parties civiles - au moins 1.800 - et enfin par sa charge émotionnelle.

"La France entière va regarder ce procès, le monde entier va regarder ce procès", a résumé le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti en visitant lundi la salle construite pour l'occasion. Quelque 550 personnes y prendront place. Et à l'ouverture de l'audience, c'est sans doute vers Salah Abdeslam que tous les regards se tourneront.

Le Franco-marocain, âgé de 31 ans, est le "dixième homme", seul membre encore en vie des commandos téléguidés par le groupe Etat islamique (EI) qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Saint-Denis et Paris.

La cour d'assises spéciale doit juger au total 20 accusés, soupçonnés d'être impliqués à divers degrés dans la préparation des attentats, les plus sanglants de l'après-guerre en France.

Fiche détaillant les assaillants, les suspects-clés et les complices des attentats de Paris du 13 novembre 2015

Dix prendront place dans le box aux côtés de Salah Abdeslam, trois autres, sous contrôle judiciaire, comparaîtront libres. Six autres enfin sont jugés par défaut, dont le donneur d'ordres et vétéran du jihad Oussama Atar, et les "voix" françaises de la revendication de l'EI, les frères Fabien et Jean-Michel Clain, tous trois présumés morts en Syrie. Les deux premières journées d'audience seront essentiellement consacrées à l'appel des parties civiles.

Pour éviter la cohue attendue, les associations de victimes ont conseillé à leurs membres de ne pas venir. Pour le reste, "c'est un plongeon dans l'inconnu", dit Arthur Dénouveaux, rescapé du Bataclan et président de l'association Life for Paris. "On a hâte que ça commence avec cette question : comment ça va se passer pendant neuf mois ?"

Chargée du soutien psychologique, l'association Paris Aide aux Victimes a reçu "énormément d'appels" ces derniers jours. Pour des questions logistiques, mais pas seulement. "On sent qu'il y a de l'angoisse, de l'effervescence.

Certains se demandent ce que ça va leur faire de voir les accusés dans le box", explique la directrice Carole Damiani. Les rescapés et proches commenceront à témoigner à la barre fin septembre. Ils se succéderont pendant cinq semaines pour raconter cette nuit d'épouvante et ses séquelles.

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Vos réactions

Portrait de Blondissime
9/septembre/2021 - 09h03

INDECENT

Portrait de carino
9/septembre/2021 - 08h59

Je ne comprends pas 2 choses . La proximité de l'ouverture du procès avec ce qui se passe en Afghanistan qui est relativement encore frais dans les consciences . De deux commencer ce procès à 3 jours du plus grand attentat meurtrier de l'occident ( 11/9 /2001)

Ce gars là n'a pas abandonné sa profession pour un autre mais était à la tête d'un quartier de sa commune niveau vente de drogues . 

Il est dangereux et doit être condamné à la perpétuité

.. 

Portrait de KERCLAUDE
9/septembre/2021 - 07h48

On en a pour plusieurs mois a écouter cet énergumène qui va profiter pour faire de la propagande et se servir des journalistes pour répandre ses idées. Au final il sera condamné à 30 ans et vu son âge .....

Portrait de Nerfertiti
9/septembre/2021 - 06h44
cruchon a écrit :

Serait-il possible que les musulmans manifestent pour dénoncer cet islam là ?

Demandez vous pourquoi les musulmans sont aux abonnés absents et vous aurez votre réponse 

Portrait de Nerfertiti
9/septembre/2021 - 06h42
ΙΧΘΥΣ a écrit :

J’écoutais des parents de victimes hier, ce qu’ils attendaient de lui.

Je me doutais qu’ils allaient sûrement au devant de désillusions, mais là, c’est pire que ce qu’on pouvait imaginer.

Provocation, indifférence manifeste, humiliation... Rien ne leur sera épargné.

A ce train là, certains vont en ressortir encore plus démolis.

il n'y avait rien à attendre d'un illuminé.

ces gens là ne sont plus des humains. Ils sont perpétuellement dans des fantasmes mortifères. Ces barbares ne sont plus récupérables.

La seule chose à faire pour ces cinglés, c'est de les lobotomiser.

Portrait de BrunoNo
9/septembre/2021 - 01h03

Voilà ce qui arrive quand on laisse des idiots croire qu'ils sont normaux.

Alors dieu c'est juste une invention pour manipuler les bas de QI et ça marche plutôt bien donc si vous croyez en dieu(x) passez un test de QI et vous verrez que vous n'êtes pas aussi intelligent que vous le croyez et accessoirement : "Arrêtez de croire et mettez vous à penser."

Portrait de rochette38
8/septembre/2021 - 21h34

Pensée aux victimes ; cette vermine n' a aucun droit , juste le droit de la fermer et de baisser les yeux comme un gros lâche et minable qu'il est...Mon souhait est que, derrière les barreaux, le nécessaire soit fait pour éliminer cette vermine.

Portrait de superzencool59
8/septembre/2021 - 20h17

Tu as raison tu n es pas un chien parce que je ne ferais jamais ca a mon chient  tu es bien pire  tu ne mérites pas de procès peine de mort de suite  

Portrait de Angelussauron
8/septembre/2021 - 19h57

On voit qu'il est plein de remords cette merde.

Traité comme un chien en prison??? Déjà je suis quasiment sur qu'il est seul dans sa cellule avec une télé , une playstation et surtout un menu hallal. Il est encore bien mieux logé que les autres détenus... Alors certes il doit sortir moins souvent que les autres détenus mais qu'il soit heureux qu'il n'y a pas la peine de mort, sinon il va vite ressusciter en merde de chien...

Portrait de Acker
8/septembre/2021 - 18h44

Non mais c'est une blague.... Il se prend pour un homme ? Il veut quoi une prison 4 étoile avec piscine ? 

Peine de mort direct, ce genre d'individus ne mérite pas la vie... Après c'est vrai qu'en France on aime bien prendre soin de nos criminels et puis il n'y a aucune justice.. d'ici quelques petites années il sera libre.... ils ont droit à la TV, au téléphone, aux soins gratuits....

Mieux que nos retraités....

 

Portrait de damic
8/septembre/2021 - 18h43

il ne faut pas faire de prisonniers, cela évite tout ce bazar et les dépenses qui vont avec !

Portrait de Azrael68
8/septembre/2021 - 18h15 - depuis l'application mobile

On est pas des chiens qu’il dit !! Ça c’est sûr ils n’arrivent pas à la hauteur ne serait-ce d’un coussinet d’un chien ! Ce mec ne mérite pas de vivre ! Quand je pense que les impôts servent à nourrir cette ordure j’ai envie de gerber ! Il faut rétablir la peine de mort pour ce genre de cas ! Il veut mourir et bien pourquoi ne pas accéder à ça volonté ? J’offre avec plaisir la cartouche de 9mm pour lui mettre en pleine tête !! Et après direction la fosse aux cochons !

Portrait de Greenday2013
8/septembre/2021 - 14h24

Qu'il combatte depuis sa cellule. L'EI n'en a rien à faire de lui.

Portrait de Oh Yes It's Good
8/septembre/2021 - 14h10

 « Tout d’abord, je tiens à témoigner qu’il n’y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager », a déclaré le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris, paraphrasant la Chahada, profession de foi islamique. « On verra ça plus tard », lui a répondu le président Jean-Louis Périès

Haha smiley 

Portrait de Hola2
8/septembre/2021 - 14h03
micha68 a écrit :

Je tiens à témoigner qu’il n’y a pas de divinité à part Allah et que Mohammed est son serviteur

Savent ils ces salauds qu'ils vénèrent non pas la religion de DIEU mais de satan que leur prophète était un pédophile et un profiteur que leur allah est dérivé d'une divinité ante islamique: illah! Qu'ils aillent rejoindre leur prophète en enfer!

Beaucoup de non musulmans (ou mécréants, infidèles comme ils nous appellent) connaissent mieux la religion musulmane que les musulmans eux-mêmes. Leur endoctrinement dès le berceau leur empêche tout discernement et lucidité.

Portrait de Harriet
8/septembre/2021 - 13h52
ΙΧΘΥΣ a écrit :

Première déclaration de Salah Abdeslam : « tout d’abord je tiens à témoigner qu’il n’y a point de divinité à part Allah »

Comme ça on est fixé, le ton est donné.

Tout à fait ...

C'est un tribunal militaire qui devrait (éventuellement) les passer par les armes puisqu'ils se réclament d'être des "combattants" ! 

Parodie de procès , dans la mesure où tout est su ... par avance ...