10/06/2021 17:09

Emmanuel Macron giflé: L’homme qui a giflé le Président est condamné à 18 mois de prison dont 4 mois ferme - Il est également privé de droits civiques pendant 3 ans

17h10: L'homme qui a giflé Emmanuel Macron a été condamné à 18 mois de prison, dont 14 avec sursis, avec mandat de dépôt. Il part en détention dès ce soir pour quatre mois. L’homme est également privé de droit civique pendant trois ans et il ne pourra pas détenir des armes pendant cinq ans. Pendant ces deux ans, il aura une obligation de travailler ou de suivre une formation ainsi que de recevoir des soins psychologiques et ne doit commettre aucune nouvelle infraction.

16h30: Le point sur ce qu'il faut retenir

Le parquet a requis jeudi à Valence une peine de 18 mois de prison contre Damien T., qui a reconnu à l’audience avoir, deux jours plus tôt, giflé le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme. Cette gifle, « parfaitement inadmissible » est un « acte de violence délibérée », a soutenu le procureur Alex Perrin, face à l’homme de 28 ans, cheveux longs, t-shirt vert et lunettes sur le nez, qui était jugé en comparution immédiate. Le procureur a réclamé un mandat de dépôt à son encontre.

Il s’est inquiété d’un possible risque de récidive, disant percevoir « une sorte de détermination froide » chez ce résident de Saint-Vallier, inconnu de la justice et membre d’associations « en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l’univers manga ». Cette gifle infligée à Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Tain l’Hermitage a suscité l’indignation de l’ensemble de la classe politique même si le président de la République a relativisé le geste, dénonçant des « faits isolés » commis par « des individus ultraviolents ». « Cette décision sera observée, scrutée » et aura même « un écho médiatique international », a ajouté M. Perrin, tandis que les journalistes étaient présents en masse au tribunal.

15h52: Le parquet a requis à Valence (sud-est) une peine de 18 mois de prison contre Damien T., qui a reconnu à l'audience avoir, deux jours plus tôt, giflé le président français Emmanuel Macron lors d'un déplacement dans la Drôme. Le procureur demande aussi une interdiction définitive d'exercer une fonction publique et une interdiction des droits civiques et de détenir une arme pour une durée de 5 ans.

Cette gifle, "parfaitement inadmissible" est un "acte de violence délibérée", a soutenu le représentant du ministère public, face à l'homme de 28 ans, cheveux long, t-shirt vert et lunettes sur le nez, qui était jugé en comparution immédiate.

15h49: "Cet acte est parfaitement inadmissible. On n'a pas à agresser les gens comme ça", a lancé le procureur lors de son réquisitoire en précisant que "ce geste n'est pas qu'une volonté de frapper, mais c'est de l'humiliation"

15h33: "Il faut relativiser mais ne rien banaliser", indique le Président Emmanuel Macron lors d'une interview accordée à BFMTV et RMC. "Il ne faut pas faire dire à cet acte autre chose qu’un acte isolé et qu'il y a des gens aujourd'hui qui dans la société peuvent être violents à un moment ou un autre", a ajouté le chef de l'Etat

15h06: "Je suis proche de la droite, je me dis patriote (...) J'aime le combat, je n'aime pas le côté théâtralisé", a-t-il précisé Damien Tarel

15h00: "Je vais sur des sites illégaux sur la Seconde Guerre mondiale qui remettent en question les chambres à gaz. Je me pose des questions sur pourquoi ces sites sont interdits alors je suis allé vérifier. C'est pour ma culture, je ne suis pas révisionniste, c'est la censure qui me déplaît"

14h56: Fils unique, Damien Turel explique être fils unique. Au cours de son enfance, l’homme a eu des séances d'orthophonie pour des troubles dyslexiques. Il précise avoir été diagnostiqué comme "haut potentiel intellectuel".

14h52: "L'acte est regrettable mais je n'ai aucunement envisagé de le commettre", estime l'homme qui a giflé le Président

14h44: "Je me sentais investi par ce que représentent les gilets jaunes qui avaient été expulsés avant et par le peuple français en général"

14h29: « Montjoie ! Saint Denis ! » : ça fait référence au cri de ralliement des chevaliers. C’est un slogan patriote », explique l'homme qui a giflé Emmanuel Macron. "Je pense que ma réaction était un petit peu impulsive mais que mes paroles ont eu un impact pour Emmanuel Macron, tous les gilets jaunes et les patriotes", a-t-il ajouté.

14h26: "Emmanuel Macron représente la déchéance de notre pays", affirme l'homme qui a giflé Emmanuel Macron. "Je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie mais je pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été élu par l’ensemble de la population française"

14h15: "Dans mes souvenirs, je ne me rappelais pas lui avoir tenu le bras", explique l’homme qui a giflé le Président Emmanuel Macron. "On a envisagé dans la voiture de faire quelque chose de marquant. Quelques jours auparavant, j'avais imaginé jeter un œuf... Avant d'abandonner l'idée", a-t-il ajouté. "Quand j’ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j’étais rempli de dégoût".

14h10: L’homme qui a giflé le Président Emmanuel Macron confirme ne pas avoir "contesté ce geste"

14h04: Le procès de l'homme qui a giflé le Président Emmanuel Macron a débuté. Il a demandé à être "jugé immédiatement".

13h09: De nombreux journalistes sont présents à Valence pour assister au procès. L’accès au tribunal judiciaire sera accessible à partir de 13h15.

08h32: Quant à Arthur C., "célibataire, sans enfant, intérimaire, arrêté aux côtés de son ami après avoir filmé l'agression du chef de l'Etat, il "a pu expliquer sa présence sur les lieux sans pour autant participer à l'agression" du président de la République.

A son domicile, des "livres anciens sur l'art de la guerre et +Mein Kampf+ ainsi qu'un drapeau à fond rouge avec faucille et marteau jaune et un drapeau de la révolution russe", ont été trouvés lors d'une perquisition.

Cette gifle a suscité l'indignation de l'ensemble de la classe politique même si Emmanuel Macron a relativisé le geste, dénonçant des "faits isolés" commis par "des individus ultraviolents".

"C'est de la bêtise. Et quand la bêtise s'allie à la violence, c'est inacceptable", a-t-il ajouté. Mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a évoqué pour sa part un acte "grave", mais qui n'est "pas représentatif" des Français ou même de la "colère" d'une partie d'entre eux.

"Nous continuons, et nous continuerons plus que jamais, à aller à la rencontre des Français (...)", a assuré pour sa part le Premier ministre Jean Castex, lors d'un déplacement à Rungis (Val-de-Marne), parlant aussi du président.

"La violence dans une société démocratique, la haine, l'exclusion, ne seront jamais une solution, ne pourront jamais être acceptées", a-t-il ajouté.

07h03: L'auteur de la gifle infligée au président de la République Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Tain l'Hermitage (Drôme) sera jugé aujourd'hui en comparution immédiate, deux jours après les faits qui ont suscité une réprobation unanime du monde politique. Âgé de 28 ans, "Damien Tarel sera présenté dans le courant de la matinée devant le Procureur de la République en vue de sa présentation en comparution immédiate l'après-midi", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Alex Perrin.

Interpellé avec lui, son camarade "Arthur C. va se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement" trouvées à son domicile, a précisé le magistrat. Leur garde à vue, décidée pour les chefs de "violences sans incapacité sur personne dépositaire de l'autorité publique", a par ailleurs été prolongée "afin de poursuivre les vérifications".

Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, les deux hommes avaient été arrêtés tout de suite après les faits. Ils sont "tous deux inconnus des services judiciaires et des services de renseignements". Ils sont membres d'associations de leur commune "en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l'univers mangas", a rappelé le magistrat.

Lors de son audition, Damien Tarel, "en couple, sans enfant, sans profession", a reconnu "avoir porté un coup au chef de l'Etat et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique".

Proche, selon lui, de "la mouvance des gilets jaunes" et partageant des "convictions politiques traditionnelles de droite ou d'ultra droite" sans être "d'aucun parti ni militantisme exprimé", il a affirmé avoir "agi d'instinct et +sans réfléchir+ pour exprimer son mécontentement", a encore expliqué M. Perrin.

Les auditions des témoins et de la compagne de Damien Tarel n'ont pas éclairé "davantage les motivations" du jeune homme, contre qui la préméditation - "à l'heure actuelle" - n'est pas retenue. "Les dernières vérifications et investigations sont en cours", a souligné néanmoins le procureur.

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Vos réactions

Portrait de bib
10/juin/2021 - 16h10

"Quand j’ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j’étais rempli de dégoût" : il suffisait de ne pas y aller, à quoi s'attendait-il ? que Macron lui fasse une tête d'enterrement ?

"Je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie mais je pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été élu par l’ensemble de la population française" : faux, il suffit de voter pour qui se présente. Sinon, formez un parti politique qui suscite suffisamment de votes.

"Je pense que ma réaction était un petit peu impulsive mais que mes paroles ont eu un impact pour Emmanuel Macron, tous les gilets jaunes et les patriotes" : en effet, c'est du n'importe quoi.

"Je me sentais investi par ce que représentent les gilets jaunes qui avaient été expulsés avant et par le peuple français en général"

Les gilets jaunes ont reçu 17 milliards d'aide diverses et variées. Ils ont pu manifester, occuper des ronds points, embêter qui n'était pas d'accord avec eux, faire des bras d'honneur et des insultes. Sans compter que le RSA ne tombe pas du ciel.

"La violence dans une société démocratique, la haine, l'exclusion, ne seront jamais une solution, ne pourront jamais être acceptées" : d'où la baffe...

"L'acte est regrettable mais je n'ai aucunement envisagé de le commettre" raisonnement plus que curieux. Il doit aller aux compétitions d'arts martiaux sans envisager de frapper son adversaire...

"Je vais sur des sites illégaux sur la Seconde Guerre mondiale qui remettent en question les chambres à gaz. Je me pose des questions sur pourquoi ces sites sont interdits alors je suis allé vérifier. C'est pour ma culture, je ne suis pas révisionniste, c'est la censure qui me déplaît" :

qu'est-il allé vérifier ? sur les sites internet ? ou sur place ? sans compter les documentaires. On aimerait bien connaitre son retour d'analyse des faits.

"Je suis proche de la droite, je me dis patriote (...) J'aime le combat, je n'aime pas le côté théâtralisé" : la baffe est théâtralisée...

Portrait de Le Suisse
10/juin/2021 - 15h59
gillesdelors7571 a écrit :

vous oubliez  un point de droit capital  l'accuse a parfaitement le droit de refuser  d'etre   juger  en comparution immeciate  c'est undroit fondamentale de la defense mais avec la possibilte de se retrouver en detention provisoire en attendant son jugement

je n'oublie rien, c'est écrit !

C'était justement pour faire remarquer ce fait en répondant à l'affirmation "le mec a rien demandé c est une comparution immédiate vous me faite bien rire"

 

 

Portrait de JF_Lacour
10/juin/2021 - 15h58
elisabeth 14 a écrit :

le mec a rien demandé c est une comparution immédiate vous me faite bien rire

Damien Tarel pouvait tout à fait refuser la comparution immédiate vu la peine maximale encourue de 3 ans.

Portrait de La-jolie-fille
10/juin/2021 - 15h39

Nous vivons une époque formidable.Nous avons raté les procès Dreyfus .Zola,Landru.Dominici Stavisky.Par bonheur nous assistons en direct au procès Damien. .Attention ne pas confondre avec l'auteur de l'attentat contre Louis XV  qui lui fut écartelé.

Portrait de Le Suisse
10/juin/2021 - 15h37

"le mec a rien demandé c est une comparution immédiate vous me faite bien rire"

=> Une comparution immédiate est une procédure rapide qui permet au procureur de faire juger une personne tout de suite après sa garde à vue. Le procureur de la République peut engager cette procédure s'il estime que les charges sont suffisantes et que l'affaire est en état d'être jugée. L'auteur présumé doit, en présence de son avocat, accepter d'être jugé immédiatement. La procédure peut être appliquée pour certains délits. La victime a les mêmes droits que dans une procédure classique.

 

 

Portrait de elisabeth 14
10/juin/2021 - 15h33
swatss a écrit :

Le procès de l'homme qui a giflé le Président Emmanuel Macron a débuté. Il a demandé à être "jugé immédiatement".

Voilà ce qui vas faire fermer la bouche à certaines personnes... smiley

le mec a rien demandé c est une comparution immédiate vous me faite bien rire

Portrait de elisabeth 14
10/juin/2021 - 15h32
swatss a écrit :

Combien Macron a payé cet acteur , afin de s'attirer la sympathie des Français.

Telle est la question que ce pose certaines personnes non ? smiley

ah bon y en as qui ce demande!!!

Portrait de ago47
10/juin/2021 - 14h51
swatss a écrit :

Le procès de l'homme qui a giflé le Président Emmanuel Macron a débuté. Il a demandé à être "jugé immédiatement".

Voilà ce qui vas faire fermer la bouche à certaines personnes... smiley

....... et l'ouvrir à d'autressmiley

Portrait de Bigareau
10/juin/2021 - 14h43 - depuis l'application mobile

il utilise son droit de vote ce chevalier?

Portrait de hummerH2
10/juin/2021 - 10h14

L'homme qui avait giflé Manuel Valls avait été condamné à 3 mois de prison avec sursis.

L'homme qui avait agrippé et bousculé Nicolas Sarkozy avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis.

Nous allons vite connaitre la peine pour une gifle à Jupiter...

Portrait de LOIC 33
10/juin/2021 - 08h21

Son acte est impardonnable, mais quelle est la vie de cet homme? beaucoup de nos compatriotes vivent dans la difficulté,argent, travail, problèmes psychologiques dû au confinement......il s'est trouve face à un Macron qui fanfaronne en permanence, il a laissé éclater sa colère........ maintenant ne sachant pas qui il est vraiment on peut douter, on le décris sous deux visages, bon garçon, mauvais garçon, lequel est le vrai on ne le saura peut-être jamais.