
19h13: Un cas suspect a également été identifié à Bordeaux du variant Indien. Cette personne revenait elle aussi d'Inde et a le Covid-19. "On suspecte que ce soit le variant indien au criblage. Le virus est en train d'être séquencé au CHU de Bordeaux et on aura la réponse en fin de semaine", a ajouté le directeur général de l’ARS de Nouvelle-Aquitaine.
18h59: Un cas de variant indien identifié pour la 1ère fois en France, dans le Lot-et-Garonne a annoncé ce jeudi Benoît Elleboode, le directeur général de l’ARS de Nouvelle-Aquitaine, à BFMTV. "Je ne pense pas que ce soit le premier cas en France mais c'est le premier cas dans notre région, en Lot-et-Garonne, qui a été confirmé puisque le séquençage a été fait à Toulouse", a-t-il indiqué. Il s'agit d'un patient qui revenait d'Inde. "Il refaisait un test puisqu'il devait repartir à l'étranger. C'est là que dans tout le dispositif qui est fait pour repérer les variants, on a identifié que c'était le variant indien", a-t-il précisé., selon le directeur de l'ARS Nouvelle-Aquitaine
Un cas de variant indien identifié dans le Lot-et-Garonne, selon le directeur de l'ARS Nouvelle-Aquitaine pic.twitter.com/6TmLEsZraw
— BFMTV (@BFMTV) April 29, 2021
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15h43: La vaccination contre le Covid-19 sera ouverte à toutes les personnes majeures obèses à partir du 1er mai, a annoncé Emmanuel Macron à la presse quotidienne régionale.
Cet élargissement s'adresse à toutes les personnes de plus de 18 ans "qui ont une surcharge pondérale sérieuse", soit un indice de masse corporelle supérieur à 30, selon le président qui a invité "les 2,3 millions de Français concernés à se rendre dans les centres de vaccination dès ce week-end".
14h07: L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde l'Europe sur l'assouplissement des restrictions, estimant que "la situation en Inde peut se produire n'importe où".
La crise sanitaire majeure que traverse actuellement l'Inde peut avoir son origine dans le variant dit indien du coronavirus, mais aussi dans certaines conduites comme le non-respect des restrictions sanitaires, a avancé l'OMS.
14h06: Environ 10 % des passagers et membres d'équipage d'un avion arrivé mercredi soir à Rome en provenance d'Inde ont été testés positifs au Covid-19, a annoncé le responsable sanitaire du Latium, la région englobant la capitale italienne.
Toutes les personnes positives et les cas contacts ont été conduits dans des structures spécialisées, des "Covid-hôtels", où elles ont été placées en isolement.
11h26: Le laboratoire allemand BioNTech est sur le point de déposer dans l’UE une demande d’autorisation pour l’utilisation de son vaccin contre le Covid-19 chez les enfants de 12 à 15 ans, rendant possible une homologation dès juin. « En Europe, nous en sommes aux dernières étapes avant de soumettre » les données des essais cliniques à l’Agence européenne des médicaments (EMA) et la validation devrait prendre entre quatre et six semaines, a indiqué le co-fondateur et directeur de l’entreprise, Ugur Sahin, au magazine allemand Spiegel. Ce vaccin est pour le moment autorisé seulement pour les personnes âgées de 16 ans au moins.
Aux Etats-Unis, BioNTech et son partenaire Pfizer ont déposé début avril déjà une demande d’extension de l’autorisation en urgence du vaccin aux adolescents âgés de 12 à 15 ans. Les demandes d’autorisation se basent sur les données des essais cliniques de phase 3 sur cette tranche d’âge publiés fin mars, « qui ont démontré une efficacité de 100% » pour prévenir la maladie, selon les laboratoires.
Le vaccin a également été « bien toléré et les effets secondaires étaient généralement cohérents avec ceux observés » chez les personnes âgées de 16 à 25 ans, ont ajouté Pfizer et BioNTech vendredi. Pour les enfants de 5 à 12 ans, M. Sahin continue de tabler sur des résultats de l’étude clinique en juillet et reste « en bonne voie » pour une autorisation d’ici la rentrée de septembre. Les résultats d’une étude sur les enfants encore plus jeunes pourraient être disponibles à partir de septembre.
10h43: L'Inde a enregistré jeudi 3.645 nouveaux décès du Covid-19, soit 350 de plus que la veille, un nouveau record pour ce pays violemment frappé par une deuxième vague épidémique, selon les chiffres du ministère de la Santé. Le pays déplore désormais 204.832 décès dus au coronavirus, mais de nombreux experts estiment que le bilan réel est beaucoup plus élevé.
L’Inde a recensé près de 380.000 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures, battant une fois encore un record mondial. Surle seul mois d’avril, le pays a dénombré plus de six millions de nouveaux cas de Covid-19.
Cette recrudescence exponentielle, imputée en partie au nouveau variant dit indien, ainsi qu’aux rassemblements de foules à l’occasion d’événements politiques et religieux, a submergé les hôpitaux désormais à court de lits, de médicaments et d’oxygène. Dans un entretien accordé au journal Indian Express, le conseiller scientifique en chef du gouvernement, le professeur K. Vijay Raghavan, a admis que le gouvernement aurait pu faire davantage pour se préparer à cette deuxième vague.
« Le gouvernement central et les gouvernements des États ont déployé des efforts considérables pour renforcer les infrastructures hospitalières et de soins de santé au cours de la première vague (...) Mais lorsque cette vague a décliné, peut-être qu’il en est allé de même avec le sentiment d’urgence pour poursuivre le travail », a-t-il déclaré. Toutefois, « il n’est tout simplement pas possible d’amplifier les capacités d’un système de santé publique en un an à un niveau suffisant pour faire face à ce que nous observons aujourd’hui », a-t-il ajouté. La crise sanitaire est particulièrement grave à New Delhi, où des personnes meurent aux portes des hôpitaux bondés.
07h47: Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est repassé sous la barre des 30.000, pour la première fois depuis début avril, tandis que le nombre de patients en réanimation flirte toujours avec les 5.900, selon les chiffres de Santé publique France.
Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient mercredi 5.879 personnes dont 349 nouveaux malades admis ces dernières 24 heures.
Depuis le 12 avril, le nombre de malades Covid-19 hospitalisés dans ces services est proche des 6.000 patients. Un chiffre en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7.000) mais supérieur à celui de la deuxième vague à l'automne (4.900).Le nombre de patients Covid à l'hôpital est désormais lui de 29.911, dont 1.708 nouvelles hospitalisations dans les dernières 24 heures. Ce total n'était pas passé sous la barre des 30.000 depuis le 5 avril.
324 malades du Covid sont morts à l'hôpital ces dernières 24 heures.
07h32: L'Europe a franchi mercredi soir le seuil symbolique des 50 millions de contaminations au coronavirus, qui a tué plus de 200.000 personnes en Inde, pays durement touché par l'épidémie de Covid-19 et où il manque de l'oxygène pour les malades.
Plus de 50 millions de personnes ont été infectées par la maladie depuis fin 2019 sur le Vieux Continent, selon un comptage réalisé par l'AFP mercredi à partir de bilans officiels. Parmi les plus de 3,13 millions de morts recensés dans le monde, plus de 1.060.900 l'ont été en Europe.
Une décélération de la pandémie s'observe dans une majorité de pays européens, qui relâchent prudemment les restrictions mises en place pour freiner le dernier rebond de l'épidémie: le nombre quotidien de nouveaux cas est en baisse depuis deux semaines.
Les Pays-Bas ont ainsi rouvert leurs terrasses mercredi et supprimé le couvre-feu, une mesure dont l'introduction en janvier avait déclenché les pires émeutes dans le pays depuis des décennies.
"Les gens sont ravis de venir déjeuner et prendre un verre à l'extérieur, légalement, et de ne pas être critiqués par la police ou les membres du gouvernement", note auprès de l'AFP Sophia Kahtane, gérante de café à La Haye.
Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé du continent, seuls 2.300 nouveaux cas en moyenne par jour sont signalés actuellement, grâce au confinement et à une campagne de vaccination massive lancée dès début décembre, qui a permis d'administrer au moins une dose à 64% de la population adulte.
En France, pays d'Europe le plus touché en nombre total de contaminations détectées (5.565.852 cas), une timide décrue du nombre de nouvelles infections semble enclenchée. Le pays est passé en début de semaine sous la barre, encore élevée, des 30.000 nouveaux cas quotidiens, et envisage une ouverture par étapes en mai et juin. Le président Emmmanuel Macron en présentera les grandes lignes dans la presse régionale vendredi.
Cette amélioration européenne contraste avec la situation catastrophique que connaît l'Inde, où l'épidémie flambe, avec près de 6 millions de contaminations pour ce seul mois d'avril, soit le tiers du total enregistré depuis le début de la pandémie.
Au moins 201.187 personnes au total ont succombé du Covid-19, dont 3.293 sur ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé, même si de nombreux experts estiment que le véritable bilan est plus élevé.
Quatrième pays le plus endeuillé derrière les Etats-Unis, le Brésil et le Mexique, l'Inde a reçu mercredi de nouveaux soutiens, de la part du président russe Vladimir Poutine, qui a promis une "aide humanitaire d'urgence" de plus de 22 tonnes de matériel, et de la Suisse, via un million de francs suisses (un peu plus d'un million de dollars).
Face aux insuffisances respiratoires provoquées par le coronavirus, les files d'attente de patients en détresse s'allongent en Inde pour tenter d'obtenir de l'oxygène médical. Des avions cargo ont commencé à livrer des camions-citernes d'oxygène là où il manquait, et un premier train "Oxygen Express" a été mis en service la semaine dernière.
Pénurie d'oxygène en RD Congo, files d'attente devant les hôpitaux au Venezuela, spéculation sur les prix au Pérou, marché noir au Brésil: vital pour un traitement efficace des patients Covid, l'accès à l'oxygène, relativement facile en Europe et en Amérique du Nord, est limité dans beaucoup de pays dits "à faible revenu ou à revenu intermédiaire". La faute à son coût, à des infrastructures limitées et des obstacles logistiques, selon Unitaid, l'organisation internationale chargée de centraliser les achats de traitements et hébergée par l'OMS.
07h12: Le variant indien, nommé B.1.617, a été détecté dans "au moins 17 pays", selon l'OMS, et suscite encore des interrogations au sein de la communauté scientifique.
Une étude préliminaire rendue publique le 23 avril conclut que le vaccin Covaxin (du laboratoire indien Bharat Biotech) est moins efficace contre ce variant que contre le virus historique, au niveau de la production d'anticorps, mais qu'il offre tout de même une protection. Une nuance importante, qui vaut pour les autres variants: même s'ils rendent les vaccins moins efficaces, cela ne veut pas dire que la vaccination n'est plus efficace du tout.
Mercredi, Ugur Sahin, le patron du laboratoire BioNTech associé à l'américain Pfizer, s'est toutefois dit "confiant" dans l'efficacité de son vaccin contre le variant indien.
Les fabricants travaillent à de nouvelles versions de leur vaccin, adaptées aux variants. Une adaptation indispensable, car "des variants contre lesquels les vaccins actuels pourraient être moins efficaces (...) vont probablement continuer à émerger", met en garde le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Le cap du milliard de doses de vaccins contre le Covid, administrées dans 207 pays ou territoires, a été franchi ce week-end, selon un comptage de l'AFP.
Les Etats-Unis font figure de modèle, et leur président a estimé que le plan de vaccination mis en place dans le pays était "l'un des plus grands succès logistiques" de leur histoire. "Plus de la moitié des adultes ont reçu au moins une injection" et "les décès de personnes âgées ont baissé de 80% depuis janvier", a souligné Joe Biden devant le Congrès américain, tout en ajoutant: "Il reste du travail à faire pour battre le virus, nous ne pouvons pas baisser la garde".
Dans cette course à la vaccination, un rapport publié mercredi par l'unité de lutte contre la désinformation de la diplomatie européenne estime que la Russie et la Chine se sont engagées dans des campagnes de "dénigrement" pour saper la confiance dans les vaccins approuvés par l'Union européenne afin de placer les leurs.
Le compte Twitter officiel du vaccin russe Spoutnik V a aussitôt réagi et dénoncé "une campagne de désinformation".
Vos réactions
D'autant plus que lorsque l'on voit certaines personnes obèses se dire "victimes" de la société de consommation. Désolé de le dire mais quand on ingère plus que ce l'on dépense, la balance bascule inexorablement vers le surpoids et l'obésité.
vous oubliez un peu que tous les obèses ne mangent pas forcément plus que les autres
certaines sont obèses parce qu'ils ont des problèmes hormonaux, après des accouchement certaines femmes n'arrivent pas à perdre leurs kilos, à la ménopause, après des maladies graves comme le cancer, prise de médicaments comme des anti dépresseurs
ça me rappelle ma tante qui a été opérée des 2 hanches avait pris au moins 20 kilos
donc non ! Tous les obèses ne font pas d'overdose de bouffes
titre horrible j espere que les assoc des gens en surpoids vont bouger
On se demande pourquoi ?
Le surpoids est l'échelon en dessous de l'obésité.
L'obésité répond à une définition précise de l'IMC.
Les gens en surpoids ne pourront prétendre à être vaccinés, alors que les obèses si !
Il faut appeler un chat un chat. Et obésité ou être obèse n'est pas un gros mot.
titre horrible j espere que les assoc des gens en surpoids vont bouger
Bon bin je vais aller me goinfrer !!!!
@Capri Sauf que tous les experts s'accordent pour dire que le nombre de morts est très très largement sous estimé car les tests covid sont beaucoup moins accessibles en Inde et le nombre de morts annoncé est seulement celui dans les hôpitaux. Ça ne tient pas compte de ceux qui meurent chez eux, sur le trottoir, ou dans la rue. Tellement il y a de morts, les cadavres sont brûlés directement sur place, dans la rue, et les familles sont priées d'apporter leur propre combustible, faute de bois disponible.
C'est comme en France alors !
On décompte séparément les morts en hôpitaux du Covid de ceux des EHPAD.
Ceux qui meurent à domicile ne sont pas inclus dans le résultat des hôpitaux français.
Ceux qui meurent chez eux, on peut s'en faire une idée grâce aux stats de l'INSEE car il y a quelques pics qui surclassent les résultats des moyennes des décès des années précédentes.
On a donc, sur la base du seul résultat des hôpitaux, un élément de comparaison France-Inde ... à moins d'admettre que les hôpitaux indiens refusent volontairement des patients !
Enfin, s'il y a semble t-il, toutes proportions gardées, moins de morts par millions d'habitants en Inde qu'en France, ça peut s'expliquer par l'âge de la population, sachant que le COVID atteint plus particulièrement les sujets âgés que les jeunes, et que l'Inde a une moyenne d'âge beaucoup plus jeune qu'en France.
Inde France
Espérance de vie 69 83
Age médian 28 40
Après nous avoir annoncé qu'en réa, il y avait 47% d'obèses, on se demande ce qu'ils attendaient pour vacciner cette population prioritairement ?
Et ça ne fait pas que 3 jours que Salomon (le directeur général de la santé) et Véran (le ministre de la santé) connaissent ces chiffres !
On se demande même s'ils n'ont pas gardé cette carte dans la poche pour réduire drastiquement et de moitié le nombre de patients réa dans les quelques semaines à venir, pour passer de 5900 à 3000, soit le seuil d'acceptabilité fixé par Macron en Novembre 2020 pour ouvrir les vannes !
C'est tellement gros que les journalistes ne relèveront même pas cette arnaque !
L’Inde compte 1,4 milliard d’habitants. 200.000 décès prématurés attribués au COVID et recensés, ça fait 0,0143 % de la population.
A contrario, la France a comptabilisé 100.000 décès prématurés attribués au COVID, ce qui correspond à 0,15 % de sa population (67 millions).
Au total, le COVID a entraîné, à ce jour, une mortalité 10 fois plus importante en France qu’en Inde sur la base des cas recensés.
CQFD : le raisonnement en valeur relative (%) est préférable au raisonnement en valeur absolue !
Il n'y a QUE 200 000 décès en Inde ... Oui oui bien sur ...
L’Inde compte 1,4 milliard d’habitants. 200.000 décès prématurés attribués au COVID et recensés, ça fait 0,0143 % de la population.
A contrario, la France a comptabilisé 100.000 décès prématurés attribués au COVID, ce qui correspond à 0,15 % de sa population (67 millions).
Au total, le COVID a entraîné, à ce jour, une mortalité 10 fois plus importante en France qu’en Inde sur la base des cas recensés.
CQFD : le raisonnement en valeur relative (%) est préférable au raisonnement en valeur absolue !
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