21/04/2021 16:55

Coronavirus: Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal confirme la levée des restrictions de déplacement de plus de 10kms dès le 3 mai

16h54: La France s'apprête à suspendre les vols en provenance et à destination de l'Inde, selon les informations de TF1, de sources gouvernementales/

Rappelons que l'épidémie de Covid-19 devient hors de contrôle dans ce pays d'Asie du Sud de 1,3 milliard d'habitants.

Cette décision va s'ajouter aux dispositions annoncées, isolement et tests, par Gabriel Attal. Les vols entre la France et l'Inde concerneraient 1.900 passagers par semaine.

16h31: Les députés allemands ont adopté une modification controversée de la loi anti-Covid 19 qui renforce les pouvoirs du gouvernement d’Angela Merkel pour durcir la lutte contre la troisième vague de la pandémie. Cette réforme de la loi sur la protection contre les infections, qui impose le déclenchement automatique de restrictions sévères au niveau national au-delà d’un seuil déterminé d’infections, a pu être adoptée grâce aux voix des conservateurs et des sociaux démocrates, alliés au gouvernement et majoritaires au parlement. Au total, 342 députés ont voté en faveur de la loi, 250 contre et 64 se sont abstenus.

Les Libéraux du FDP, qui jugent « contraire à la constitution » la mise en place de couvre-feux nationaux prévue par la réforme, avaient annoncé qu’ils voteraient contre, de même que l’extrême-droite et la gauche radicale Die Linke. Les écologistes, qui ont de leur côté déclaré douter de son efficacité, avaient déjà averti qu’ils s’abstiendraient.

Non loin du Reichstag, le bâtiment qui abrite le Bundestag, des incidents ont opposé les forces de l’ordre à des milliers de manifestants opposés à l’adoption de cette réforme. La police a fait usage de gaz lacrymogène. Le texte devra encore passer jeudi devant le Bundesrat, la chambre haute du parlement, avant de pouvoir entrer en vigueur.

13h20: Les voyageurs en provenance d’Inde vont être désormais également soumis à un isolement obligatoire de dix jours à leur arrivée en France, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, tout en confirmant le calendrier de levée progressive des restrictions sur le territoire.

« Pour quelques pays où la situation sanitaire est gravissime et particulièrement inquiétante et préoccupante, nous serrons encore la vis », a-t-il déclaré à l’issue du conseil des ministres en annonçant que le conseil de défense sanitaire avait décidé dans la matinée d’ajouter l’Inde à la liste de pays dont les voyageurs sont déjà soumis à une quarantaine obligatoire (Brésil, Chili, Argentine et Afrique du Sud), en plus du département français de Guyane.

M. Attal a précisé que le gouvernement tiendrait une conférence de presse jeudi au cours de laquelle il abordera les sujets des frontières, des écoles, de la campagne de vaccination.

Le porte-parole du gouvernement a confirmé que le calendrier avancé par Emmanuel Macron dans son allocution du 31 mars constituait bien « la base de travail », avec une réouverture des écoles prévue le 26 avril, une levée des restrictions de déplacement au 3 mai et une réouverture de « certaines terrasses » et lieux de culture mi-mai.

Sur tout le territoire, « il apparaît que nous pourrions être au pic (de l’épidémie) ou proches de l’être », a souligné M. Attal en faisant le point sur la semaine écoulée.

« Les premiers effets » des restrictions « sont perceptibles, le nombre de nouveaux cas détectés diminue », ainsi que le taux d’incidence et le nombre de patients hospitalisés sur une semaine, « et le nombre de personnes en réanimation tend à se stabiliser », a-t-il souligné.

Ces résultats « encourageants » sont toutefois « encore insuffisants »: « à ce stade l’épidémie recule deux fois moins rapidement qu’en novembre », et « la pression hospitalière reste extrêmement forte ».

La situation est très disparate sur le territoire, entre « un recul de l’incidence compris entre 15% dans les Hauts-de-France et près de 20% en région Sud », une « tendance encourageante aussi en Occitanie, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Bourgogne Franche-Comté, dans le Grand-Est », et une « tendance en revanche moins favorable que la moyenne nationale » en Pays-de-Loire, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle Aquitaine et surtout la Corse".

12h43: L'Inde, deuxième pays le plus touché par le Covid-19 après les États-Unis, est confrontée à une crise sanitaire majeure avec plus de 2.000 décès, près de 300.000 nouvelles contaminations en 24 heures et une pénurie de traitements et d'oxygène. Le pays le plus peuplé de la planète après la Chine déplore désormais plus de 182.000 morts du Covid et 15,6 millions de contamination, conduisant le Premier ministre Narendra Modi à intervenir pour la première fois à la télévision depuis l'explosion des chiffres.

Reconnaissant que l'Inde et ses 1,3 milliard d'habitants livraient «une nouvelle fois une grosse bataille», M. Modi a demandé à ses compatriotes d'agir davantage contre le coronavirus afin d'éviter de nouveaux confinements, alors que cette deuxième vague épidémique a frappé le pays «comme un ouragan». Cette recrudescence exponentielle, avec près de 3,5 millions de nouvelles contaminations depuis le début avril, est notamment imputée à une «double mutation» du virus.

12h00: Le président Vladimir Poutine a dit viser une immunité collective contre le Covid-19 en Russie à l’automne, saluant la « véritable percée » scientifique de son pays avec la création de trois vaccins. « La vaccination a aujourd’hui une importance capitale (...) pour permettre à l’immunité collective de se développer à l’automne », a déclaré M. Poutine lors de son grand discours annuel sur l’état de la Nation.

« Nos scientifiques ont fait une véritable percée. La Russie dispose désormais de trois vaccins fiables contre le coronavirus », dont son injection phare, le Spoutnik V, a poursuivi M. Poutine. Notant la « retenue » de ses compatriotes qui ont « respecté des mesures de précaution épuisantes », il les a appelés à se faire vacciner, alors que la campagne d’immunisation connaît des lenteurs en Russie, sur fond de méfiance de la population.

Le président Poutine a également dit vouloir « garder toutes les frontières sous contrôle pour ralentir la propagation » du virus.

Ces propos optimistes de Vladimir Poutine viennent pourtant au lendemain d’inquiétudes du maire de Moscou, Sergueï Sobianine, qui a relevé une dégradation de la situation épidémiologique dans la capitale russe. M. Sobianine a dit vouloir lancer « un programme de stimulation de la vaccination des personnes âgées » pour éviter de mesures de confinement dures comme en Europe.

Moscou a enregistré quelque 2.000 nouveaux cas quotidiens ces derniers jours et la Russie entre 8.000 et 9.000 cas chaque jour au mois d’avril. Pour protéger l’économie, la capitale et le reste du pays n’ont pas introduit de confinement lors de la seconde vague qui a frappé la Russie de plein fouet à l’automne 2020.

Selon l’institut Gamaleïa, qui a créé le vaccin Spoutnik V, 3,8 millions personnes pour un pays de 146 millions d’habitants ont reçu les deux doses. Les chiffres de la mortalité divergent fortement selon les sources : le gouvernement reconnaissait mercredi 106.706 décès, quand l’agence des statistiques Rosstat en avait recensé au moins 224.000 fin février, ce qui place la Russie parmi les pays les plus meurtris au monde.

09h56: L'exécutif prévoit de lever le 2 mai prochain l'interdiction de s'éloigner de plus de 10 kms de son domicile, d'alléger le couvre-feu et de rouvrir à partir de mi-mai les terrasses, commerces non alimentaires et lieux de culture, avec des jauges réduites, a expliqué à l'AFP une source proche de l'exécutif. Le Président Emmanuel Macron reprendra lui-même la parole pour annoncer les modalités de la réouverture, vraisemblablement d'ici la première semaine de mai, selon cette source.

Un Conseil de défense se tient mercredi matin, alors que la situation sanitaire ne s'améliore que très lentement. Le chef de l'Etat avait annoncé le 31 mars, pour quatre semaines à partir du samedi 3 avril - donc jusqu'au 2 mai - un couvre-feu à 19H00 dans tout l'Hexagone, la limitation des déplacements à 10 km du domicile sauf motif impérieux, ainsi que le recours systématique au télétravail.

Il avait aussi évoqué une réouverture à partir de la mi-mai pour les terrasses de cafés-restaurants et des lieux de culture, un objectif qu'il a réaffirmé ensuite devant des maires et qu'ont confirmé des membres du gouvernement. Ce calendrier de réouverture est acté, a souligné cette source proche de l'exécutif. Et il n'y aurait donc plus d'attestation de sortie début mai.

Ce choix reflète la conviction, à l'Elysée comme à Matignon, que le nombre de contaminations tombera autour de 20.000 par jour d'ici un mois et que l'objectif des 20 millions de vaccinés avec au moins une dose, prévu mi-mai, sera atteint. L’Elysée rappelle de son côté que «le président s’est engagé sur un calendrier de réouvertures progressives et fonction de l’évolution de l'épidémie».

Plusieurs points restent en discussion. A commencer par le couvre-feu, que les plus prudents au gouvernement voudraient voir retardé d'une heure au plus en métropole, tandis les partisans de la réouverture plaident pour 23H00. Dans des cas similaires, le chef de l'Etat a souvent opté pour un compromis à mi-chemin.

Autres questions à trancher, les jauges dans les lieux de culture et la taille des commerces pouvant rouvrir. Des concertations se poursuivent aux ministères de la Culture et de l'Economie avec les professionnels. Les jauges pourraient varier en fonction des territoires, avec un seuil plancher à 35%, qui varierait en fonction du niveau de circulation du virus. Le calendrier des prochaines étapes d’ouverture (salles de sports, boites de nuit, festivals etc...) reste également à préciser.

L'exécutif réfléchit aussi à déployer dans les établissements scolaires des autotests que la Haute autorité de santé devrait autoriser cette semaine. Il faudra en ce cas organiser la manière dont ils seraient proposés aux élèves, toujours selon la source proche de l'exécutif.

09h35: Faute d’accord avec l’Union européenne, le laboratoire franco-autrichien Valneva a indiqué mercredi se tourner vers des discussions pays par pays pour fournir son candidat-vaccin contre le Covid-19. Estimant que les discussions avec l’UE n’ont pas fait de « progrès significatif » à ce jour, Valneva - qui a annoncé début avril des résultats initiaux positifs pour la première phase de son étude clinique sur son vaccin potentiel -, indique qu’en conséquence, elle ne donnera plus « la priorité aux discussions de fourniture centralisée actuellement en cours avec la Commission Européenne ».

« Nous avons consacré beaucoup de temps et d’efforts à essayer de répondre aux exigences du processus d’achat centralisé de la Commission européenne », a fait valoir Thomas Lingelbach, PDG du groupe, cité dans le communiqué, qui regrette l’absence d’accord avec l’UE. « Nous concentrons désormais nos efforts vers des États membres de l’UE et des parties intéressées en dehors de l’UE qui souhaitent inclure notre approche inactivée dans leur stratégie vaccinale », poursuit-il.

L’Union européenne avait annoncé le 12 janvier avoir conclu « des pourparlers exploratoires » avec Valneva et envisager d’acheter jusqu’à 60 millions de doses. Mais aucun accord définitif n’a été conclu à ce jour, alors même que les approvisionnements en vaccins ont subi des retards, exposant l’UE aux critiques pour une campagne d’immunisation moins avancée que chez son voisin britannique notamment.

Jusqu’ici, les vaccins de Moderna, de Pfizer-BioNTech et d’AstraZeneca sont disponibles dans l’UE. L’Agence européenne des médicaments a par ailleurs estimé, mardi, que le vaccin Johnson & Johnson, sur lequel comptent de nombreux pays pour accélérer les campagnes d’immunisation, peut être employé, en raison d’un rapport bénéfices/risques favorable. Dans le cas de Valneva, basée à Nantes, le Royaume-Uni a, de son côté, passé un accord dès juillet 2020, avant de signer en septembre dernier un partenariat portant sur un potentiel de 190 millions de doses achetées, pour une valeur maximale de 1,4 milliard d’euros. Le pays a déjà commandé 100 millions de doses pour 2021-2022, rappelle Valneva dans son communiqué mercredi.

07h55: Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en "soins critiques" (réanimation, soins intensifs et surveillance continue) a très légèrement augmenté mardi, à 5.984 contre 5.970 lundi, selon les chiffres publiés par Santé publique France.

En 24 heures, 601 patients ont été admis dans ces services qui traitent les cas les plus graves, contre 502 patients la veille.

Depuis une dizaine de jours, ce chiffre, très scruté, tourne autour de ce seuil des 5.900, encore loin du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7.000).

Le nombre total de malades du Covid hospitalisés est de son côté en légère baisse, avec 31.086 patients mardi, contre 31.214 la veille. Au total, 2.404 personnes ont été hospitalisées ces dernières 24 heures, selon l'agence sanitaire.Sur le front de la vaccination, 12.999.655 personnes ont reçu au moins une injection de vaccin et 4.845.217 les deux doses, selon la direction générale de la Santé.

07h42: Les vaccins contre le Covid-19 d'AstraZeneca et de Janssen sont "indispensables" pour atteindre les objectifs de la campagne de vaccination, a indiqué le ministère de la Santé, alors que la survenue de rares effets indésirables a conduit à rééxaminer leurs conditions d'utilisation.

"Nous n'avons pas d'inquiétude sur notre capacité à atteindre nos objectifs" de 20 millions de personnes ayant reçu au moins une dose à la mi-mai, puis de 30 millions de personnes mi-juin, "et cela, en intégrant des hypothèses plutôt prudentes sur le niveau de consommation d'AstraZeneca et de Janssen", a-t-on assuré au ministère lors d'un point hebdomadaire sur les vaccins.

En revanche, selon la même source, "s'il n'y a plus aucune administration d'AstraZeneca ou s'il n'y a aucune administration de Janssen en ville dans les semaines à venir, pour le coup les objectifs seront largement remis en question".L'Agence européenne des médicaments (EMA) doit s'exprimer en fin d'après-midi sur le vaccin Janssen (Johnson & Johnson), dont l'utilisation a été suspendue aux Etats-Unis et en Afrique du Sud en raison de l'apparition rare de graves caillots sanguins. Ce vaccin est autorisé depuis le 11 mars dans l'Union européenne, mais n'a pas encore été administré.

Quant au vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, certaines voix se sont interrogées sur la poursuite de son utilisation au vu de la relative désaffection dont il fait l'objet, en particulier dans les centres de vaccination.

Mais "on ne souhaite pas laisser entendre que la France pourrait se permettre de ne pas injecter les doses AstraZeneca reçues. Dans un contexte de course contre la montre contre un virus qui tue, on ne peut pas se permettre de faire l'impasse sur le déploiement d'un vaccin qui permet de sauver des vies", insiste le ministère.

L'EMA a annoncé le 7 avril que les caillots sanguins devraient être répertoriés comme effet secondaire "très rare" de ce vaccin, tout en estimant que les bénéfices l'emportent sur les risques. Son utilisation a été restreinte dans la plupart des pays de l'UE (en France il est réservé aux plus de 55 ans) et le Danemark a annoncé y renoncer définitivement.Si les créneaux réservés à l'AstraZeneca dans les centres de vaccination sont parfois boudés, l'écoulement en ville reste "assez important", avec "près de 73% d'utilisation des doses livrées" la semaine dernière, souligne le ministère, estimant que "c'est un vaccin qui trouve preneur dans le dialogue de confiance avec les professionnels de santé".

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Vos réactions

Portrait de VitamineC
21/avril/2021 - 18h07
LOIC 33 a écrit :

A part les personnes à mobilité réduite, il n'y a pas grand monde qui respecte cette distance.. ça ne changera pas la vie de grand monde !!!

Tout à fait ! 

Portrait de LOIC 33
21/avril/2021 - 18h01

A part les personnes à mobilité réduite, il n'y a pas grand monde qui respecte cette distance.. ça ne changera pas la vie de grand monde !!!

Portrait de Nerfertiti
21/avril/2021 - 15h11

Ils parlent toujours des morts mais quant est il pour ceux qui ont des covid longs et ceux qui auront des séquelles à vie. Curieusement, le gouvernement n'en parle jamais 

On ne sait même pas le nombre de gens ni la tranche d'âge des personnes concernées 

Portrait de MICMAH458
21/avril/2021 - 14h35

Nous ne sommes que le 21 avril, et les choses peuvent tellement vite changer, qu'à la place de ces gens qui nous gouvernent (mais tant pis, fallait pas voter pour eux), je prendrais la précaution de ne rien affirmer ni promettre pour le 3 mai.  Ils ne savent pas eux-mêmes comment la situation peut évoluer, alors l'extrême prudence reste une règle d'or qu'ils feraient bien de s'auto-appliquer.

Portrait de jarod.26
21/avril/2021 - 11h01

ha ouai le gouvernement y croit vachement après le 2 mai 

Portrait de Cosmochronos
21/avril/2021 - 09h55

Une fois vacciné, vous ne pourrez plus retourner en arrière, vous serez foutu !

Principe de précaution !smiley