15/04/2021 19:35

Coronavirus - Emmanuel Macron : "Nous avons tous une pensée pour les familles, les proches, pour les enfants qui ont perdu un parent. Nous n'oublierons aucun nom"

19h32: Alors que la France a franchi ce jeudi la barre symbolique des 100.000 morts depuis le début de l'épidémie de coronavirus, le Président de la République Emmanuel Macron a posté deux messages sur son compte Twitter. "Depuis le début de la pandémie, cent mille Françaises et Français ont succombé au virus. Nous avons tous une pensée pour leurs familles, leurs proches, pour les enfants qui ont perdu un parent ou un grand-parent, les fratries endeuillées, les amitiés fauchées", écrit le chef de l'Etat sur le réseau social. Et d'ajouter : "Et si toute notre énergie est aujourd’hui tournée vers la sortie de cette épreuve, nous n’oublierons aucun visage, aucun nom".

18h51: Le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, annonce avoir été testé positif au coronavirus une deuxième fois, quasiment un an après une première contamination asymptomatique. 

Le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, a annoncé jeudi avoir été testé positif au coronavirus une deuxième fois, quasiment un an après une première contamination asymptomatique. «Malheureusement je suis positif», a déclaré l’édile de 51 ans jeudi dans une vidéo postée sur Twitter. Il a expliqué ressentir «des symptômes grippaux» et avoir fait un test. Mais «je vais bien. Je me repose à la maison», a-t-il précisé, demandant aux Brésiliens de «faire attention à eux». Eduardo Paes avait déjà été contaminé en mai 2020, et était resté asymptomatique, a précisé son service de presse.

18h22: Selon le décompte quotidien de Santé publique France, le pays a franchi ce jeudi la barre symbolique des 100.000 morts depuis le début de l'épidémie de coronavirus. En franchissant cette barre symbolique, le pays rejoint en Europe la Grande-Bretagne (127.000 morts) et l'Italie (115.000 morts), mais d'autres pays (Belgique, Portugal) ont une mortalité plus élevée par habitant.

15h49: Jean Castex annonce "la facilitation de la vaccination pour certains professionnels les plus exposés", en l'occurence des enseignants et membres de forces de l'ordre de plus de 55 ans.

Les créneaux de vaccination seront réservés aux professeurs des écoles, des collèges et des lycées, aux accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH), aux agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), aux professionnels de la petite enfance et de la protection de l'enfance, aux policiers nationaux et municipaux, au gendarmes et aux surveillants pénitentiaires. Cette décision concerne quelque "400 000" professionnels", selon le Premier ministre.

15h06: La gestion chaotique de la crise du Covid-19 par les autorités brésiliennes, sans aucune "réponse coordonnée et centralisée", a plongé le pays dans une "catastrophe humanitaire", a dénoncé jeudi Médecins sans Frontières (MSF). "L'absence de volonté politique pour agir de manière adaptée face à cette pandémie est responsable de la mort de milliers de Brésiliens", a affirmé l'ONG dans un communiqué.

En un peu plus d'un an, le coronavirus a fait plus de 360.000 morts au Brésil, deuxième pays le plus endeuillé au monde après les Etats-Unis. La crise sanitaire s'est fortement aggravée ces dernières semaines, avec plus de 66.000 morts lors du seul mois de mars et plus de 3.000 décès par jour en moyenne.

"La semaine du 5 avril, 11% des nouvelles infections au Covid-19 dans le monde étaient enregistrées au Brésil, ainsi que plus d’un quart des décès", a souligné MSF.

13h14: Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a critiqué «l'insoutenable légèreté» d'Emmanuel Macron dans son «pari perdu» de janvier sur le Covid et a réclamé des «mesures plus coercitives» pour se protéger aux frontières des variants.

Interrogé sur le bilan des 100.000 morts de la pandémie qui va être atteint en France, le député de Seine-et-Marne a répondu sur Franceinfo que «le président a sa part de responsabilité».

«Je ne sais pas si c'est une question d'excuses, mais ce qui est certain, c'est qu'il doit prendre lui aussi la dimension, j'ai l'impression parfois qu'il est dans une forme d'insoutenable légèreté», a-t-il accusé en lui reprochant de ne pas avoir confiné le pays dès janvier.

«Aujourd'hui, on est dans une situation qui est bien pire que celle que nous aurions dû connaître si nous avions freiné plus tôt», a-t-il estimé.

«Il faut des mesures qui soient des mesures plus coercitives à l'entrée de nos frontières», a également souhaité le patron du PS, tout en se défendant d'être un «adepte de la fermeture des frontières».

«Aujourd'hui, on sait bien qu'il y a des variants qui se développent, c'est une situation de crise qui s'accentue, et donc ça supposerait qu'en France on ait des méthodes qui soient identiques à celles de nos voisins, plus coercitives», a-t-il précisé, en citant aussi la quatorzaine obligatoire à l'hôtel appliquée par Taïwan.

Le gouvernement doit présenter lundi de nouvelles mesures plus contraignantes pour les voyages avec les pays les plus touchés par l'épidémie de Covid-19, à l'instar de ce qui a été décidé pour le Brésil, comme «des restrictions supplémentaires pour les déplacements» mais aussi «des mesures plus contraignantes à l’isolement», a précisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal mercredi.

Pour le calendrier de réouverture progressive des restaurants, commerces, et lieux de culture à partir de la mi-mai, M. Faure a réclamé au président de la République« des »critères clairs«, »qu'on ait des éléments qui permettent à tout le monde d'apprécier et qu'on puisse en discuter".

13h00: Un test antigénique sera désormais obligatoire à l'arrivée à Paris pour les voyageurs en provenance de Guyane

10h29: L'Inde a enregistré un record de 200.000 nouveaux cas de Covid-19 au cours des dernières 24 heures, selon des données officielles publiées jeudi, alors qu’une deuxième vague de contaminations massive prend encore de l’ampleur dans le pays de 1,3 milliard d’habitants. Le nombre de contaminations quotidiennes a plus que doublé depuis début avril. L’Inde, qui a enregistré au total plus de 14,1 millions de cas, a déploré aussi 1.038 décès en 24 heures, soit près de 175.000 morts au total, selon les données du ministère de la Santé.

Le vaste pays d’Asie est devenu lundi le deuxième pays le plus touché par le Covid-19 en termes de nouvelles contaminations par jour, dépassant le Brésil. Les experts incriminent les fêtes religieuses, les meetings politiques et tous les lieux publics bondés. Mercredi, le gouvernement a ajourné les examens scolaires prévus en mai-juin pour les 15-18 ans.

Cette nouvelle flambée en Inde, avec deux millions de nouvelles contaminations ce mois-ci, a conduit de nombreux États et territoires gravement touchés à imposer des restrictions voire des confinements partiels. L’État le plus riche du pays, le Maharashtra, principal foyer de contaminations, a imposé la semaine dernière un confinement les weekends et un couvre-feu nocturne.

Mais cet Etat, qui abrite la capitale économique Bombay, a prévenu qu’un confinement total -- mesure drastique que les autorités cherchent à tout prix à éviter pour protéger l’économie déjà dévastée -- pourrait être instauré dans les prochains jours si les contaminations continuent d’augmenter.

08h03: La Guadeloupe va introduire de nouvelles restrictions sanitaires après avoir constaté la semaine dernière une hausse significative du nombre de cas de Covid-19, ont annoncé la préfecture et l'Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe.

De samedi au 9 mai inclus, l'heure de début du couvre-feu sera avancée de 22H00 à 19H00 (jusque 05H00) avec "fermeture des restaurants le soir à l'horaire du couvre-feu", selon un communiqué diffusé à l'issue du point hebdomadaire de la situation sanitaire. A cette mesure de limitation des contacts s'ajoute la "fermeture des cinémas, théâtres et musées".

Les jauges dans les établissements recevant du public, tels que centres commerciaux et cultuels, seront abaissées. "Un passage en demi-jauges pour les élèves dans les collèges et lycées" sera introduit dès lundi ainsi qu'une "interdiction des compétitions et des entraînements sportifs des adultes" dans les établissements sportifs couverts ou ouverts, selon la même source.

"Si malheureusement nous constatons que cela ne suffit pas, nous serons obligés de prendre des mesures complémentaires dès la semaine prochaine [...] cela concernera les restaurants à l'heure des déjeuners et les galeries commerciales", a souligné le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, lors de son point de presse hebdomadaire en préfecture, à Basse-Terre.

Le préfet a ajouté ne pas exclure "le confinement" en cas de nécessité.

"J'espère qu'on ne va pas atteindre le pic de la dernière fois voire le dépasser. Je rappelle que c'était plus de 1.000 cas par semaine", a expliqué Valérie Denux, directrice générale de l'ARS Guadeloupe, faisant référence au pic de la deuxième vague sur l'île, à la rentrée 2020. Mme Denux s'est déclarée "très très inquiète".

Le taux de reproduction du virus, qui exprime le nombre moyen de personnes contaminées par une personne infectée, se situe à 1,21 contre 1,05 la semaine précédente.

Après une certaine stabilité depuis début avril, le nombre de cas de coronavirus a significativement augmenté en Guadeloupe dans la semaine du 5 au 11 avril, avec "une évolution de 41,7%", avaient indiqué mardi l'ARS.

07h44: Environ 6.000 malades (5.902) étaient toujours en soins critiques et positifs au Covid-19 hier, avec 441 nouvelles admissions en 24 heures, selon les chiffres des autorités sanitaires. Un tel niveau de patients en réanimation n'avait plus été atteint depuis la première vague de l'épidémie en avril 2020, où plus de 7.000 malades étaient en soins critiques. Le nombre de nouvelles admissions reflue légèrement, après 555 mardi et 492 lundi, soit des niveaux équivalents au pic enregistré lors de la deuxième vague.Le nombre total de personnes hospitalisées se monte à 30.868, avec 2.072 admissions au cours des des dernières 24 heures, selon Santé publique France.La vaccination se poursuit, avec 11,6 millions de personnes ayant reçu une injection, soit 22,1% de la population majeure, et 4,1 millions ayant reçu les deux doses, soit 7,8% de la population majeure.

07h32: Emmanuel Macron réunit aujourd'hui  en visioconférence une quinzaine de maires "représentatifs des territoires et des sensibilités politiques" pour faire un point sur la crise sanitaire et l'épidémie du Covid-19, a indiqué l'Elysée mercredi. Ces échanges, prévus à partir de 16H00, "seront l'occasion de faire le point sur la crise sanitaire, le déploiement de la stratégie vaccinale, les perspectives de réouvertures, le plan de relance ainsi que la préparation des élections régionales", fin juin, a précisé la présidence, alors que la France s'apprête à franchir la barre des 100.000 morts depuis le début de l'épidémie. Le chef de l'Etat présidera ensuite, à 18H00, une réunion avec une dizaine de ministres pour examiner les protocoles de réouverture des lieux fermés, avait déjà annoncé l'Elysée.

De nouvelles réunions avec des groupes d'élus sont prévues à l'avenir, dans la continuité des échanges que le président de la République avait eus le 17 mars avec une dizaine de maires "pour recueillir leurs remontées de terrain ainsi que leurs propositions sur la gestion de la crise sanitaire".

07h12: La France frôle le cap des 100.000 morts du Covid-19, alors que l'exécutif fait face à de nouveaux contre-temps pour sa "sortie de crise" avec le variant brésilien et le lancement contrarié pour le vaccin de Johnson & Johnson.

Le gouvernement a promis mercredi un "hommage" aux victimes de l'épidémie, sans donner de date.

"Toutes nos forces sont jetées dans la bataille contre l'épidémie, avec encore une fois, la stratégie de freinage et le développement de la vaccination, mais viendra évidemment ce moment de l'hommage et du deuil pour la Nation", a assuré le porte-parole Gabriel Attal, à l'issue des Conseils de défense et des ministres.

Emmanuel Macron, qui pourrait s'adresser aux Français d'ici la fin du mois selon une source gouvernementale, réunit de nouveau une partie du gouvernement jeudi à 18H00 en vue de la réouverture progressive et sous contrôle des terrasses de cafés et restaurants, ainsi que de certains lieux culturels, envisagée mi-mai.

Mais la situation sanitaire menace l'objectif fixé et le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, s'est refusé à confirmer ce calendrier, indiquant sur BFMTV que le 15 mai faisait seulement "partie des hypothèses".

Pour l'heure, "la troisième vague n'est pas derrière nous" et "le pic des hospitalisations n'a pas encore été atteint, cela signifie que nous avons encore devant nous des jours très difficiles", a prévenu M. Attal.

Le coronavirus a provoqué 99.805 décès en France depuis le début de l'épidémie, selon les chiffres des autorités mercredi soir, l'un des plus lourds bilans européens, et près de 6.000 malades du Covid-19 sont en réanimation, au plus haut depuis la mi-avril 2020.

Dans l'urgence, le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi la suspension des vols entre le Brésil et la France jusqu'au 19 avril en raison des inquiétudes autour d'un variant, considéré comme plus dangereux, mais encore très minoritaire en France.

Les deux derniers vols Air France en provenance de Sao Paulo et Rio de Janeiro ont atterri peu avant 07H00 à Roissy.

Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, les contaminations comptaient "80% de variant d'origine britannique" et "un peu moins de 4% des variants brésilien et sud-africain".

Le gouvernement va présenter lundi de nouvelles restrictions pour les voyageurs des pays où, à l'instar du Brésil, "un variant particulièrement à risque est dominant" et qui sont confrontés à "une explosion ou une dynamique très forte de l'épidémie", selon M. Attal. Avec de possibles "restrictions supplémentaires pour les déplacements" et "des mesures plus contraignantes à l'isolement".

Pour la Guyane, voisin du Brésil, et les territoires concernés par des variants, le gouvernement n'exclut pas "des mesures supplémentaires".

Pour juguler l'épidémie, le gouvernement compte plus que jamais sur la campagne de vaccination.

Malgré l'annonce de Johnson & Johnson de retarder le déploiement de son sérum unidose, M. Attal a assuré que les 200.000 premières doses déjà arrivées en France seront "distribuées et administrées" comme prévu aux plus de 55 ans.

A propos des doses AstraZeneca, il a répété que les autorités françaises avaient "confiance dans ce vaccin".

Dans le même temps, la France va bénéficier d'au moins sept millions de doses de vaccins de plus que prévu au deuxième trimestre, ont annoncé mercredi plusieurs membres du gouvernement, conséquence d'une accélération des livraisons de Pfizer/BioNTech à l'Union européenne.

Jusqu'à présent, une personne majeure sur cinq (22,1%) a reçu une première dose et 7,8% deux doses. Le gouvernement table sur 20 millions de vaccinés au 15 mai.

L'impact psychologique de la crise et du confinement sur les enfants et les adolescents a été évoqué mercredi après-midi par Emmanuel Macron au service de pédopsychiatrie du CHU de Reims. Il y a annoncé la mise en place d'un forfait de 10 séances chez un psychologue, prépayées pour les enfants dont la santé psychique est affectée par la crise.

"On voit monter quelques chose qu'on n'avait pas connu au premier confinement, une anxiété et des angoisses chez les plus jeunes qui se sont traduites dans les chiffres", a souligné le chef de l'Etat, en citant une hausse de 40% des urgences pédiatriques.

Un mal-être qui touche aussi les adultes. Selon Santé publique France, un tiers des Français rapportent encore des états anxieux ou dépressifs.

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Vos réactions

Portrait de VitamineC
16/avril/2021 - 08h32
arnaud1337 a écrit :

Macron a historiquement mal géré cette crise, tout d'abord avec le scandale des masques, ensuite avec son démantèlement des services publics et notamment de la santé, enfin avec son idéologie jusqu'auboutiste concernant les écoles et collèges ouverts sans demi-jauge, sans achat massif de matériel type purificateur d'air ce qui a conduit au désastre actuel. Les LREM ont plus de 100 000 morts sur la conscience et devront être jugés par des tribunaux populaires. 

Avec surtout les non fermetures des frontières dés le début , le non port du masque , la soumission aux incapables de l'union européenne de la part de macron , etc. La liste est longue ! . 

Portrait de nataflo1
15/avril/2021 - 21h24
arnaud1337 a écrit :

Macron a historiquement mal géré cette crise, tout d'abord avec le scandale des masques, ensuite avec son démantèlement des services publics et notamment de la santé, enfin avec son idéologie jusqu'auboutiste concernant les écoles et collèges ouverts sans demi-jauge, sans achat massif de matériel type purificateur d'air ce qui a conduit au désastre actuel. Les LREM ont plus de 100 000 morts sur la conscience et devront être jugés par des tribunaux populaires. 

Honnêtement le délabrement des hôpitaux ne date pas d'Emmanuel Macron!!!

Portrait de hummerH2
15/avril/2021 - 18h56
mikapat a écrit :

Qu’il vire les 2  vaccins à risque, et après ok d’accord pour la vaccination. 

Selon votre raisonnement, il faudrait alors retirer également du marché l'ensemble des médicaments que votre médecin vous prescrit. Même la bonne vieille aspirine a une liste d'effets secondaires potentiels longue comme le bras. smiley

Portrait de jarod.26
15/avril/2021 - 18h26

jeudi 15 avril 2021 les 100.000 morts sont officiellement (enfin plus ou moins) dépassés 

Portrait de mikapat
15/avril/2021 - 17h05

Qu’il vire les 2  vaccins à risque, et après ok d’accord pour la vaccination. 

Portrait de hummerH2
15/avril/2021 - 09h53

En fait, selon l'Inserm, le cap des 100 000 morts est deja dépassé depuis des semaines !

Les chiffres "officiels" donnés par SPF ne comptabilisent que les décès à l’hôpital et en Ehpad.

Le comptage de l'Inserm qui lui se base sur les certificats de décès, y compris ceux des personnes à domicile, donnerait un écart d'au moins 10 000 à 15 000  décès de la Covid de plus  à ce jour.