14/04/2021 17:04

Coronavirus - Le Danemark arrête définitivement la vaccination avec le vaccin du laboratoire AstraZeneca - "La troisième vague n'est pas derrière nous" (Gabriel Attal)

17h02: La Suisse a annoncé l'allègement de ses mesures anti-Covid, à contre-courant d'une bonne partie de l'Europe et ce bien que la situation épidémiologique se soit détériorée ces dernières semaines, de l'aveu même du gouvernement fédéral. À compter du 19 avril, «il sera de nouveau possible d'organiser des manifestations accueillant du public», les activités sportives et culturelles à l'intérieur seront autorisées et les restaurants pourront rouvrir leurs terrasses, a indiqué le Conseil fédéral dans un communiqué, après une vaste campagne des secteurs les plus touchés par la pandémie en faveur d'une réouverture de l'économie.

16h34: L'Agence européenne des médicaments (EMA) s'exprimera la semaine prochaine sur le vaccin Janssen (Johnson & Johnson) , dont l'utilisation a été suspendue aux Etats-Unis et en Afrique du Sud en raison de l'apparition rare de graves caillots sanguins.

"L'EMA enquête sur tous les cas signalés et décidera si une action réglementaire est nécessaire" et "prévoit actuellement de publier une recommandation la semaine prochaine", a déclaré le régulateur, qui reste pour l'instant d'avis que les bénéfices l'emportent sur les risques.

16h32: Les cafés et restaurants de Belgique, contraints de fermer fin octobre en raison de la pandémie de coronavirus, pourront rouvrir leurs terrasses le samedi 8 mai en limitant le nombre de consommateurs par table, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale, confirmant des informations des médias.

Dans une conférence de presse annoncée pour 17h00 (15H00 GMT), le Premier ministre Alexander De Croo devait détailler les conditions de cette réouverture et toute une série de mesures visant à assouplir le confinement partiel dans lequel vit le pays.

La question de la réouverture des cafés et restaurants fait l’objet depuis plusieurs jours de vifs débats en Belgique.

Pour la première fois depuis le début de la pandémie les grandes fédérations du secteur (surnommé l’horeca en Belgique), associant les brasseurs belges, ont financé ensemble une vaste campagne publicitaire lancée mercredi dans les médias pour réclamer une réouverture totale --en intérieur et en extérieur-- le samedi 1er mai. « Six entreprises sur dix de l’horeca sont en difficulté », déplore le secteur.

La Belgique, pays de 11,5 millions d’habitants où la pandémie a fait à ce jour 23.566 morts selon les chiffres officiels, a connu fin mars un nouveau tour de vis dans les restrictions pour endiguer la troisième vague.

Les coiffeurs ont dû de nouveau ranger leurs ciseaux et les écoles ont été fermées une semaine avant les congés de Pâques (qui s’achèvent le 18 avril).

A l’issue de la réunion qui s’est tenue mercredi, M. De Croo devrait annoncer la réouverture des écoles, comme prévu, lundi prochain, et celle des métiers de contact (dont les coiffeurs) le 26 avril. Les voyages non essentiels hors des frontières devraient pouvoir reprendre lundi prochain.

En revanche, d’après les médias belges, les perspectives de reprise pour le secteur de culture et les salles de spectacle pourraient faire l’objet d’une autre réunion à la fin avril.

La moyenne quotidienne des nouvelles infections au coronavirus est retombée à environ 3.500 (3.452 mercredi) après être montée au-delà de 6.000 fin mars. Mais la pression reste forte sur le système hospitalier avec actuellement 945 patients Covid recensés dans les unités de soins intensifs, un chiffre qui a doublé depuis la mi-mars.

15h27: Gabriel Attal annonce qu'il y aura "évidemment ce moment d'hommage et du deuil pour la Nation" pour les victimes du Covid, alors que la France approche des 100.000 morts de la maladie. "Ce sont 100.000 familles endeuillées", a-t-il ajouté, précisant que le président Emmanuel Macron avait "déjà eu l'occasion d'en parler dans les Conseils des ministres", mais sans fournir de date d'un éventuel hommage national.

15h02: Concernant les voyages à l'étranger, le gouvernement présentera lundi des mesures plus fortes pour les pays les plus touchés par le Covid. Gabriel Attal indique: "Le président de la République a demandé ce matin au gouvernement de bâtir une stratégie cohérente, qui sera présentée lundi prochain, et qui a vocation à prévoir des mesures plus robustes s'inspirant de ce que nous faisons actuellement pour le Brésil".

Il s'agira des pays où "un variant particulièrement à risque est dominant" et qui sont confrontés à "une explosion ou une dynamique très forte de l'épidémie".

14h28: Les laboratoires BioNTech et Pfizer vont augmenter de 50 millions de doses les livraisons de leur vaccin anti-Covid à l'UE au 2e trimestre, pour atteindre 250 millions de doses sur la période, annonce la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

13h44: Gabriel Attal s'exprime à l'issue du Conseil des ministres:

"La dernière vague n'est pas derrière nous"

"Nous observons ces derniers jours une confirmation que les mesures [sanitaires] fonctionnent mais la troisième vague n'est pas derrière nous"

 "Le virus circule toujours activement dans notre pays"

"Des signaux sont encourageants mais il est encore trop tôt pour constater une pleine efficacité des mesures [sanitaires] au niveau national."

Et d'ajouter que "des jours encore difficiles" attendent les hôpitaux et les services de réanimation. "Le pic hospitalier n'est pas encore atteint"

Concernant la vaccination, "plus d'un majeur sur cinq" a reçu une première injection, poursuit le porte-parole du gouvernement. Gabriel Attal réaffirme par ailleurs la "confiance" du gouvernement envers le vaccin d'AstraZeneca.

"Nous avons sensiblement accéléré le rythme de la campagne vaccinale. Vendredi plus de 500.000 injections ont été réalisées en une journée, hier mardi plus de 450.000 doses ont été injectées. Plus d’un majeur sur 5 a été vacciné et parmi eux deux tiers des plus de 75 ans", s'est félicité Gabriel Attal.

Et de réaffirmer que le vaccin Johnson & Johnson sera administré comme prévu aux plus de 55 ans en France.

13h17: Le Danemark arrête définitivement la vaccination avec le vaccin AstraZeneca, rapportent des médias locauxLe Danemark a été le premier pays d’Europe à suspendre complètement l’utilisation du vaccin AstraZeneca après des rapports décrivant des cas exceptionnels de caillots sanguins. Il avait prolongé sa suspension de trois semaines supplémentaires le 25 mars dernier.

10h12: L'Argentine a enregistré mardi un nombre record de 27.001 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, et les autorités ont commencé à analyser l'adoption de nouvelles restrictions. L'Uruguay bat des records de contaminations et de décès, enregistrant au cours des 14 derniers jours le plus haut taux mondial de contaminations pour 100.000 habitants.

08h43: Le gouvernement d'Angela Merkel a approuvé un durcissement de la loi sur la protection contre les infections lui conférant un pouvoir accru face aux régions pour combattre la pandémie. Le texte, qui doit encore être approuvé par le Bundestag, vise à imposer des restrictions harmonisées sur tout le territoire, en particulier des couvre-feux nocturnes.

07h44: Air France a indiqué avoir annulé ses liaisons entre la France et le Brésil prévues aujourd'hui, mais pas encore celles des jours suivants, après l'annonce par le gouvernement français de la suspension des vols entre les deux pays.

"Air France a pris connaissance des annonces gouvernementales concernant l'interdiction jusqu'à nouvel ordre des vols entre la France et le Brésil" afin de contenir la menace posée par un variant du coronavirus. "En conséquence, Air France annule ses vols de/vers le Brésil prévus le 14/04/2021", a précisé la compagnie aérienne dans un communiqué.

Celle-ci, qui exploitait jusqu'ici 11 rotations hebdomadaires entre les deux pays, n'a en revanche pas formellement annulé les vols des jours suivants.

"Le programme de vols au-delà du 14/04/2021 sera ajusté en fonction des instructions gouvernementales", a-t-elle ajouté, en soulignant que "les clients concernés sont avisés individuellement".

De source proche de la compagnie, deux vols de nuit entre le Brésil et la France, et dont le départ est prévu mardi soir, se dérouleront comme prévu, les procédures d'accueil des passagers ayant déjà démarré lorsque les nouvelles restrictions ont été annoncées.

Il s'agit des vols reliant respectivement Sao Paulo et Rio de Janeiro à Paris-Charles de Gaulle. Le premier, code AF457, doit décoller mardi à 15H10 heure locale (18H10 GMT) et est attendu mercredi à 7H35 (5H35 GMT) à destination, et le second, AF443, est prévu à 15H25 (18H25 GMT) et est censé arriver mercredi à 7H40 (5H40 GMT) en France.

Le Premier ministre français Jean Castex a annoncé plus tôt mardi que Paris avait décidé de suspendre "jusqu'à nouvel ordre" tous les vols entre le Brésil et la France en raison des inquiétudes autour du variant brésilien du Covid-19."Nous constatons que la situation s'aggrave et nous avons donc décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre tous les vols entre le Brésil et la France", a expliqué le chef du gouvernement lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

La situation sanitaire n'a cessé de s'aggraver au Brésil depuis février en raison de l'émergence d'un variant local du virus, appelé P1, considéré comme plus contagieux et plus mortel, mais encore très minoritaire en France.

07h40: Après une certaine stabilité depuis début avril, le nombre de cas de coronavirus a significativement augmenté en Guadeloupe dans la semaine du 5 au 11 avril, avec "une évolution de 41,7%", selon la préfecture et l'Agence régionale de Santé (ARS) de Guadeloupe.

"Le nombre de nouveaux cas positifs a nettement augmenté, avec une évolution de 41,7% du nombre de cas sur notre territoire", précisent la préfecture et l'ARS de la Guadeloupe dans un communiqué diffusé mardi après-midi.

Quelque 506 personnes ont été testées positives en Guadeloupe, contre 357 la semaine précédente.

Les autorités soulignent une "nette dégradation des indicateurs" et une "tension hospitalière persistante" sur la période, notant le décès de "deux résidents guadeloupéens" au Centre hospitalier universitaire (CHU).

Cinq nouveaux clusters ont été identifiés, dont un "en cours d'investigation à Vieux-Habitants", commune de la Basse-Terre, ayant donné lieu à un dépistage massif le 8 avril.

Quelque 97% des nouveaux cas sont issus du variant anglais selon les mêmes sources, qui déplorent que "le relâchement des comportements observé pendant ces vacances de Pâques explique en grande partie cette dégradation".

"À ce jour, les capacités du service de réanimation des secteurs COVID et non COVID sont au-delà des places habituelles en réanimation", soulignent les autorités.

Durant la semaine, 39 personnes ont été nouvellement hospitalisées pour le Covid-19 au CHU dont 9 en réanimation. Au dimanche 11 avril, "15 patients étaient hospitalisés en réanimation Covid".Le taux d'incidence ne tenant compte que des personnes testées sur le territoire - et non des Guadeloupéens testés dans l'hexagone- est passé en une semaine de 94,7/100.000 à 134,3/100.000.

Le taux de positivité a dépassé le seuil d'alerte, passant de 9,2% à 11,5%.

Concernant la vaccination, le 11 avril, "32.174 injections" avaient été réalisées en Guadeloupe, dont 30.471 avec le vaccin de Pfizer.

Selon les médias locaux, les autorités devraient annoncer "de nouvelles mesures restrictives" mercredi, lors du point de situation hebdomadaire.

07h20: Emmanuel Macron se rendra aujourd'hui dans le service de pédopsychiatrie du CHU de Reims, a annoncé l'Elysée, afin d'évoquer l'impact psychologique de la crise du Covid-19 et du confinement sur les enfants et les adolescents.

Mi-janvier, le chef de l'Etat s'était entretenu avec des pédopsychiatres qui l'avaient alerté sur la dégradation de la santé mentale des enfants et des adolescents depuis le début de l'épidémie. Il avait alors demandé la tenue d'Assises de la psychiatrie et de la santé mentale, qui auront lieu cet été.

Le recours aux urgences psychiatriques a augmenté de 40% en 2020 et 40% des parents ont déclaré avoir observé des signes de détresse chez leur enfant lors du premier confinement, en raison notamment de la contrainte d'enfermement et de l'absence de relations sociales liée à la fermeture des écoles, souligne la présidence.

Signe de l'importance accordée à cet aspect de la crise, le chef de l'Etat a fait entrer en février au Conseil scientifique Angèle Consoli, pédopsychiatre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Au cours de sa visite, Emmanuel Macron échangera avec des familles, des enfants et des adolescents ainsi que les professionnels, accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran et du secrétaire d'Etat en charge de l'enfance Adrien Taquet.

Le gouvernement va par ailleurs démarrer une consultation auprès de patients et de leurs familles, de soignants et dans la population générale en vue de la tenue des Assises de la psychiatrie et de la santé mentale, prévues en juin-juillet, a précisé mardi Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis)Ces Assises s'articuleront autour de trois grands axes, la prévention, l'offre de soins et les publics vulnérables, incluant notamment les jeunes.

Début décembre, quatre psychiatres et une psychanalyste réputés avaient appelé le gouvernement à "passer à l'action" pour que tous les Français qui le nécessitent puissent accéder à des soins psychiatriques.

Selon les enquêtes menées par Santé publique France depuis un an, la proportion de Français rapportant des états anxieux ou dépressifs a fortement augmenté depuis le premier confinement et se maintient à un niveau élevé depuis, touchant près d'un tiers (31%) de la population.

Le gouvernement a lancé début avril une campagne grand public pour inciter les Français à "parler" de leur état psychologique et pour rappeler l'existence d'aides par téléphone et internet, trop peu connues. Le chef de l'Etat a aussi décidé d'accorder des "chèques psy" aux étudiants, particulièrement affectés par l'épidémie.

: La pandémie a fait au moins 2.947.319 morts, selon un bilan de l'AFP à partir de sources officielles mardi en milieu de journée.

Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 563.421 décès, suivis par le Brésil (358.425 morts), le Mexique (209.702), l'Inde (171.058) et le Royaume-Uni (127.100).

Ces chiffres sont globalement sous-évalués. Ils se fondent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sans inclure les réévaluations reposant sur des bases statistiques.

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Vos réactions

Portrait de Tony satch
16/avril/2021 - 23h34 - depuis l'application mobile
stbx00 a écrit :

Une chimère ? pas vraiment... Le vaccin fonctionne (y compris sur les variants avec un taux d'efficacité variable mais qui reste significatif). De manière générale, les virus mutent, pour autant les vaccins sont utiles...

Mais si vous avez mieux à proposer, n'hésitez pas, le monde entier attend...

@stbx00 Tu es pro vaccins et c’est ton droit mais quand on parle de traitements qui fonctionnent avec des études randomisées tu bottes en touche comme si les médecins ne servaient qu’à vacciner. En plus tu connais pas le sujet, je t’ai pris en flagrant délit de mensonge concernant l’ivermectine où tu affirmais qu’il n’y avait pas d’études et je t’ai transmis les études. Les as tu au moins regardé ? Tu ignores les revues médicales et tu oses faire la leçon avec condescendance. Contente toi de commenter les match de foot!!!

Portrait de stbx00
14/avril/2021 - 18h45
Gregeagle a écrit :

Les gens courent après une chimère .

Sans se poser la question de savoir si le vaccin servirait vraiment à quelque chose. 

Car avec tous ses variants qui se multiplie croyez moi des vaccins  va falloir en faire beaucoup par année. 

Une chimère ? pas vraiment... Le vaccin fonctionne (y compris sur les variants avec un taux d'efficacité variable mais qui reste significatif). De manière générale, les virus mutent, pour autant les vaccins sont utiles...

Mais si vous avez mieux à proposer, n'hésitez pas, le monde entier attend...

Portrait de LesRipoublicains
14/avril/2021 - 17h17

Les Danois sont sages dans leur décision d'arrêt de l'AstraZeneca, et on ferait bien d'en faire autant en France, du moins tant que les risques par classe d'âge ne sont pas réellement connus.

Vous remarquerez que personne ne communique précisément sur ces chiffres, on globalise, ce qui permet de mutualiser le nombre de décès par vaccination et de le faire baisser.

Enfin, notons tout de même que depuis l'introduction de ce vaccin, les revirements sur son administration en fonction de l'âge des patients, les arrêts temporaires, puis définitifs n'incitent pas à la quiétude.

Si on vous dit "je vous échange vos 2 doses de Pfizer contre 4 doses d'AstraZeneca", comme dans les pubs de lessives des années 80, je parierais que tout le monde garde ses doses de Pfizer.

Portrait de Gregeagle
14/avril/2021 - 14h18

Les gens courent après une chimère .

Sans se poser la question de savoir si le vaccin servirait vraiment à quelque chose. 

Car avec tous ses variants qui se multiplie croyez moi des vaccins  va falloir en faire beaucoup par année.