12/04/2021 16:44

EN DIRECT - Coronavirus - La pandémie a atteint un "point critique" avec des infections qui croissent de manière exponentielle, avertit l'OMS, selon qui le Covid-19 pourrait être maîtrisé en "quelques mois" si les bonnes mesures sont prises

16h43: La pandémie a atteint un "point critique" avec des infections qui croissent de manière exponentielle, a averti lundi l'OMS, selon qui le Covid-19 pourrait être maîtrisé en "quelques mois" si les bonnes mesures sont prises.

"Nous sommes actuellement à un point critique de la pandémie. La trajectoire de cette pandémie est en pleine expansion. Elle croît de manière exponentielle. Ce n'est pas la situation dans laquelle nous voulons nous trouver 16 mois après le début de la pandémie, alors que nous disposons de mesures de contrôle efficaces", a déclaré Maria Van Kerkhove, la responsable technique à l'OMS de la lutte contre le Covid-19, en conférence de presse.

12h17: Les lycées de toute la Grèce ont rouvert après plus de cinq mois d’affilée de fermeture, mais les élèves et les enseignants sont soumis à « des mesures de protection élevées », en particulier des tests deux fois par semaine, a assuré la ministre de l’Éducation. Les lycées de Grèce étaient fermés depuis le 7 novembre et les cours étaient dispensés en ligne depuis cette date. Les écoles primaires et collèges, qui avaient rouvert brièvement, restent à ce stade portes closes dans tout le pays.

Tous les lundi et jeudi, les lycéens et les professeurs devront être dépistés contre le coronavirus avec des auto-tests, disponibles gratuitement en pharmacie. « Ces auto-tests seront un outil précieux » pour contrôler la propagation de l’épidémie de coronavirus dans les établissements, a précisé lundi la ministre Niki Kerameus sur la chaîne de télévision publique ERT.

Si un élève ou un enseignant s’avère positif à un auto-test, il doit s’isoler puis se soumettre dans les 48h suivantes à un nouveau test dans un centre de santé. Si cette personne est à nouveau positive, elle doit s’isoler pour quatorze jours. Lors de cette première journée de rentrée, 613 lycéens et professeurs se sont révélés positifs lors de ces auto-tests, la majorité ne présentant aucun symptôme, selon le bureau du Premier ministre.

Outre ces tests, les élèves et professeurs doivent porter des masques, les récréations sont prises en décalé pour éviter que toutes les classes se retrouvent ensemble dans la cour, les buvettes ou cantines sont fermées. Dans certains lycées, les classes avaient même lieu en extérieur, dans les cours ou jardins des établissements, comme le précisait la télévision ERT.

11h02: Les autorités du Bangladesh ont ordonné la fermeture des bureaux et des transports internationaux et nationaux pour huit jours à partir de mercredi, face à la recrudescence des contaminations par le Covid-19, selon un communiqué du gouvernement lundi. Le pays d’Asie du Sud, comptant 160 millions d’habitants, a enregistré 684.756 cas et 9.739 décès, alors que les nouvelles contaminations quotidiennes ont été multipliées par sept et les décès quotidiens ont plus que doublé au cours du dernier mois.

« Tous les bureaux et institutions financières gouvernementaux, semi-gouvernementaux, autonomes et privés seront fermés », indique le gouvernement dans son communiqué. Selon lui, cette mesure devrait prendre fin le 21 avril à minuit. « Il n’y a pas d’autre solution que de procéder ainsi afin d’endiguer la flambée de Covid-19 », a déclaré Farhad Hossain, ministre de l’Administration publique, peu avant la promulgation de la mesure. Les hôpitaux des villes du pays se disent submergés par la recrudescence des contaminations.

Les vols internationaux et intérieurs seront interrompus ainsi que les services maritimes, ferroviaires et de bus, ont ajouté les autorités.

Tous les magasins, à l’exception des commerces alimentaires, seront également fermés, mais les autorités permettront aux usines de rester ouvertes si les entreprises peuvent assurer leur propre service de transport. La chef de l’opposition bangladaise Khaleda Zia, 74 ans, a été testée positive au Covid-19 dimanche, malgré sa détention dans sa résidence. L’ancienne Première ministre, qui a été élue deux fois, purge une peine de 10 ans de prison pour corruption, mais a été autorisée à rester sous surveillance domiciliaire à Dacca depuis l’année dernière.

10h24: Roselyne Bachelot est revenue travailler lundi au ministère de la Culture, pour la première fois depuis qu'elle a contracté le Covid-19 fin mars et été hospitalisée, a-t-on appris auprès de son entourage. Agée de 74 ans, la ministre avait été testée positive le 20 mars à la suite de symptômes respiratoires, puis hospitalisée, et placée sous un traitement d'oxygénothérapie renforcée. Jeudi dernier, elle avait indiqué sur les réseaux sociaux reprendre «des forces chaque jour» et remercié les soignants.

La ministre doit être entendue mardi par la commission de la Culture du Sénat, à propos du projet de loi sur «l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique», qu'elle défendra prochainement au Parlement. Ancienne ministre de la Santé, Mme Bachelot avait reçu une première dose de vaccin le 17 mars, trois jours avant d'être testée positive.

Une autre ministre, celle du Travail, Elisabeth Borne, 59 ans, avait également été hospitalisée pendant quelques jours jusqu'au 24 mars après avoir contracté le Covid-19.

10h04: Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a plaidé pour la vaccination «le plus rapidement possible» de «l'ensemble des travailleurs exposés du fait de leur travail au virus», sur la base du volontariat. «Vous citez les salariés du commerce, de la grande distribution, les enseignants et un certain nombre d'agents publics, je crois qu'il faut que tous ceux et toutes celles qui sont en présentiel, qui le sont maintenant depuis plus d'un an, puissent accéder à la vaccination le plus rapidement possible», a déclaré M. Berger sur BFM Business.

La priorité doit aller à ceux qui ont des «comorbidités», et la vaccination doit se faire sur la base du volontariat, a-t-il estimé.

«Mieux vaut le faire par la pédagogie, la persuasion, la discussion, que par la contrainte, dans un moment où de toute façon on n'a pas les moyens de le faire pour tout le monde. On est dans un moment psychologiquement de fragilité collective. Ne nous mettons pas de bagarre stérile entre nous», a argumenté le patron de la CFDT. Les volontaires devront «pouvoir accéder à la vaccination sur le lieu de travail si c'est possible, par le biais des services de santé au travail qui commencent à s'organiser», a-t-il précisé.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé dimanche une nouvelle accélération du calendrier vaccinal: à partir de ce lundi, tous les Français de plus de 55 ans seront ainsi éligibles à la vaccination, avec l'AstraZeneca ou bientôt le vaccin de Janssen (Johnson & Johnson).

Dimanche, 10.809.209 premières injections avaient été réalisées, et 3.721.019 secondes injections, selon des chiffres du ministère

07h48: La campagne de vaccination ne suffira pas à elle seule à endiguer l'épidémie de Covid-19, à cause du risque de variants résistants ou des lacunes de cette campagne, a affirmé l'épidémiologiste Antoine Flahault au Journal du dimanche.

Interrogé par l'hebdomadaire sur le choix de "tout miser sur le vaccin pour sortir de la crise", le directeur de l'Institut de santé globale de l'université de Genève répond: "Cela me paraît un pari hasardeux. Et risqué".

Il voit trois hypothèses qui pourraient limiter l'efficacité de cette stratégie: "Si de nouveaux variants émergent et mettent en péril l'efficacité des vaccins; si l'acheminement ne se fait pas au rythme voulu; si les problèmes rencontrés par le vaccin AstraZeneca se posaient avec d'autres vaccins et remettaient en question l'adhésion de la population".

Le vaccin du laboratoire suédo-britannique a occasionné des cas rares mais graves de thromboses qui ont alimenté une certaine méfiance de la population. En France, ce vaccin est proposé seulement aux plus de 55 ans, chez lesquels aucun cas n'a été observé.

Le Pr Flauhault se dit partisan d'une "circulation minimale du virus", saluant les "performances exceptionnelles" des pays les plus stricts dans les mesures de confinement, de tests et de traçage, comme la Finlande et la Norvège en Europe.

"Il nous faut sortir du +vivre avec+ pour s'orienter vers une stratégie de suppression du virus. Le risque majeur, avec la stratégie actuelle, est de revenir sur ce plateau élevé qui a pourri la vie des Français depuis décembre, au-dessus de 10.000 à 15.000 cas par jour", a expliqué l'épidémiologiste.

Il est ainsi favorable à une fermeture prolongée des établissements scolaires. "L'arrêt des activités des adultes est important, mais un autre grand vivier est celui des écoles (...) Si les contaminations redescendent en France, il faudra maintenir l'effort au-delà des vacances de printemps", a-t-il estimé."On n'a pas encore cassé la courbe au niveau national", a constaté le Pr Flahault, pour qui l'objectif devrait être de descendre à un taux de reproduction du virus de 0,7. "En trois semaines à un tel rythme, on passerait de 40.000 à 5.000 nouveaux cas quotidiens. Une reprise en main quasi complète de l'épidémie", a-t-il espéré.

"La situation demeure contrastée sur le territoire. Dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, il semble qu'on soit en train de passer un pic, avec un taux de reproduction du virus, le R, proche de 1. Mais on a vu dans le passé qu'il peut y avoir un palier, puis la circulation remonte...", a ajouté l'épidémiologiste.

Santé publique France a recensé une moyenne supérieure à 30.000 cas quotidiens sur la semaine écoulée.

07h46: La vaccination contre le Covid-19 va être ouverte à partir d'aujourd'hui à tous les Français âgés de 55 ans ou plus/

Le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué au Journal du dimanche que ce serait possible grâce à deux vaccins, celui d'AstraZeneca que "dès demain [lundi], tous les Français de plus de 55 ans, sans conditions, pourront recevoir", et celui de Johnson & Johnson, livré en France à compter de lundi, proposé, "par cohérence et souci d'efficacité, à tous les plus de 55 ans, sans conditions".

Depuis le 19 mars, la France réserve aux plus de 55 ans le vaccin du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, après des cas rares mais graves de troubles de la coagulation observés uniquement sur des patients moins âgés.

Le vaccin fabriqué par Janssen-Cilag (groupe Johnson & Johnson) est quant à lui autorisé par la France depuis le 12 mars. Le ministre a indiqué que la première livraison serait de "200.000 doses", "avec une semaine d'avance".

"On élargit la vaccination", s'est félicité M. Véran.

Citant les deux autres vaccins autorisés en France, le ministre a rappelé "l'annonce de l'extension de la campagne vaccinale par Pfizer et Moderna à tous les plus de 60 ans à compter du 16 avril".

La campagne de vaccination contre le Covid-19 a d'abord visé les personnes les plus fragiles, âgées de plus de 75 ans ou concernées par des facteurs de comorbidité (problèmes de santé autres augmentant le risque de décès).

En raison de la lenteur de l'approvisionnement, elle a démarré bien moins rapidement que ne l'aurait souhaité le gouvernement.

07h20: Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation a continué sa progression, grimpant à 5.838, le plus élevé depuis près d'un an, selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France.

Cet indicateur, qui n'avait pas été aussi haut depuis le 18 avril 2020, devrait encore augmenter dans les jours qui viennent.

"La pression reste très forte et le nombre d'admissions en réanimation va continuer d'augmenter pendant plusieurs jours, nous le savons", a déclaré au JDD le ministre de la Santé, Olivier Véran, tout en espérant que "les mesures de freinage" permettent "d'éviter d'atteindre le pic de la première vague", soit 7.000 malades en réa les 7 et 8 avril 2020.

A l'heure actuelle, la capacité des services de réanimation dans les hôpitaux français a été portée à 8.000 lits toutes pathologies confondues.

Le nombre total de personnes hospitalisées avec un diagnostic Covid-19 dimanche reste au-dessus de la barre des 30.000 (30.671), pas loin des pics de la première (32.000) et de la deuxième vague épidémique de l'automne.

Dimanche, Santé publique France a comptabilisé 178 décès de plus de malades du Covid-19 dans les dernières 24h, un chiffre en très légère baisse par rapport à dimanche dernier (185), mais plus élevé que deux semaines plus tôt. Au total, le bilan des morts depuis le début de l'épidémie s'élève à 99.000, en très grande majorité des personnes âgées, plus fragiles face au virus.Après une semaine de fermeture des écoles, la France a entamé ce week-end deux semaines de vacances confinées. Avant même l'application de ces mesures, le virus a continué de progresser mais de manière moins rapide, a avancé vendredi Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire.

Mais "aujourd'hui, nous sommes autour de 40.000 cas quotidiens. Ca reste très haut", a souligné Olivier Véran au JDD, en espérant qu'"après la stabilisation viendra la baisse".

Après une journée "record" de quelque 510.000 injections de vaccin vendredi en France, le rythme a ralenti samedi (environ 320.000) et dimanche (100.206). Depuis le début de la campagne de vaccination, plus de 10,8 millions de personnes ont reçu une injection (20,6 % de la population majeure), dont 3,7 millions ont été vaccinées avec deux injections (7,1 % de la population majeure).

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Vos réactions

Portrait de Greenday2013
12/avril/2021 - 14h16
PhilRAI a écrit :

Oui, bien sûr qu'ils y travaillent ! vu que les anciens médicaments efficaces sont libres de droit, ils en cherchent de nouveaux avec brevets pour les vendre à prix d'or ! C'est si difficile à comprendre ? 

Les traitements précoces actuels sont  nombreux, peu coûteux et efficaces, c'est factuel.

Les anciens médicaments efficaces sur les maladies déjà existantes vous voulez dire ?

Ce n'est pas parce qu'un médicament a marché pendant des années pour une maladie, qu'il est forcément efficace contre une nouvelle.

Portrait de LOIC 33
12/avril/2021 - 13h31

Heureusement qu'elle revient sinon le ministère de la culture va s'écrouler!il y a du monde qui doit l'attendre de pied ferme, fini la convalescence.....,

Portrait de bellross
12/avril/2021 - 11h32
PhilRAI a écrit :

Ici je m'adresse à des Français, mais c'est vrai que l'escroquerie est la même partout dans le monde. Oui, cobayes pour des vaccins expérimentaux. Les dates de fins d'études sont : Le MODERNA : 22 novembre 2022 L'ASTRAZENECA : 14 février 2023 Le PFIZER : 6 avril 2023. Et pour l'instant les seules informations viennent des fabricants, des dizaines de millards d'euros sont en jeu alors la santé des gens .. 

Oui, on a bien compris que le but n'est pas de soigner quelques malades, mais refiler un vaccin à tout le monde, plusieurs fois par an ! c'est bien plus juteux ! Et c'est la CQ qui paye ! alors que les médicaments en question efficaces coûtent bien moins cher et ne sont utilisés que par les malades.

Et visiblement vous n'avez toujours pas compris que le traitement précoce évite la case hôpital. Alors que le paracétamol, bien plus dangereux que les médicaments dont je parle y conduit directement. Comme d'ailleurs les vaccins aux effets secondaires redoutables, pas encore connus pour le moyen et long terme. 

Vous touchez de l'argent des labos où vraiment vous ne vous servez pas de votre cerveau ?

Sauf que vous oubliez, dans votre scénario, que les mêmes "gros vilains méchants laboratoires" qui veulent nous vacciner tous les ans pour se faire pleins de sous travaillent dans le meme temps sur des médicaments contre la covid.

Pfizer, par exemple, a annoncé travailler actuellement sur 2 traitements antiviraux différents , un par voie orale, et l'autre par intraveineuse dont les premiers résultats in vitro sont encourageants.

Un espoir de plus ,faute de traitement précoce efficace à ce jour contrairement à ce que vous affirmez.

 

Portrait de Nathan2111
12/avril/2021 - 09h14 - depuis l'application mobile

Chaque jour une nouvelle déprimante

Portrait de Angelussauron
12/avril/2021 - 08h53

Le pire c'est le variant brésilien qui est incontrôlable et le vaccin ne marche pas contre lui. Bon nombre de vacciner à l'Astra Zenaca et au vaccin chinois sont morts là bas.

Et l'état français qui ne suspends pas ses vols avec le Brésil.... (Ils ont vraiment rien appris) alors que le Portugal et la Grande Bretagne l'ont fait.

Si on veut endiguer l'épidémie c'est une priorité.