vaccin 08h04: Le nombre de nouvelles hospitalisations et entrées en réanimation de malades du Covid-19 ont continué de reculer au cours des dernières 24 heures, sans que la circulation du virus ne ralentisse, selon Santé publique France. Les services de réanimation ont admis 113 nouvelles personnes malades, contre 191 la veille. Quant au nombre de personnes actuellement en réanimation, il reste stable: 3.299 malades du covid-19 y sont hospitalisés contre 3.294 la veille. Cet indicateur était passé vendredi pour la première fois en cinq jours sous la barre des 3.300. Au cours des précédentes vagues de contamination, leur nombre avait atteint 7.000 au printemps et 4.900 à l'automne. Les hôpitaux comptent désormais 26.401 patients malades du Covid-19 (contre 26.196 la veille), un chiffre qui était en baisse pendant les cinq derniers jours. Sur les dernières 24 heures, l'agence de santé recense 651 nouvelles admissions (contre 1.085 la veille, qui était hors dimanches le chiffre le plus bas pour cet indicateur depuis le samedi 9 janvier). Santé Publique France a recensé 16.546 nouvelles contaminations en 24 heures, contre 21.231 la veille. En un jour, 167 personnes sont mortes de la maladie, portant le nombre total des décès à 81.814 depuis le début de l'épidémie. En une semaine, on compte 9.921 nouvelles hospitalisations et 1.763 admissions en réanimation. Ces chiffres sont relativement stables depuis le début de l'année tandis que les autorités sanitaires guettent l'éventuel afflux de malades à cause de nouveaux variants du virus arrivés en France et considérés comme plus contagieux. Le taux de positivité (la part des tests positifs au Covid-19 effectués sur les dernières 24 heures) reste stable par rapport à la veille, à 6%, le taux le plus bas depuis le 8 janvier. La campagne de vaccination a permis à plus de 2,2 millions de personnes de recevoir une première injection à la date de samedi et à près de 647.173 de recevoir deux doses, d'après la Direction générale de la santé.
07h45: Le groupe pharmaceutique français Sanofi prévoit de lancer au deuxième semestre une étude clinique de "phase trois", dernière étape avant une demande de mise sur le marché, pour son deuxième vaccin anti-Covid, a-t-il indiqué dimanche. Ce vaccin, développé avec la société américaine Translate Bio, repose sur la technologie de l'ARN messager, déjà utilisée pour les produits déjà mis sur le marché par ses concurrents Pfizer/BioNTech et Moderna. "Nous allons débuter une étude de phase 1/2 (premiers essais sur l'homme NDLR) au premier trimestre 2021 et nous prévoyons une phase 3 au second semestre 2021", a fait savoir le groupe dans un communiqué. "À la suite de la couverture médiatique aujourd'hui, Sanofi tient à préciser qu'il n'y a aucun changement ni de nouveau retard dans le développement de ses vaccins-candidats contre la Covid-19", assure le groupe dans son communiqué. Cette mise au point fait suite à un entretien paru dans Le Journal du dimanche, où son PDG Paul Hudson dit que "ce vaccin ne sera pas prêt cette année, mais pourrait se révéler utile plus tard, surtout si le combat contre les variants devait se poursuivre". Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Sanofi a affirmé que ces propos "ont été mal compris". En décembre dernier, le laboratoire avait indiqué viser pour ce vaccin une "autorisation potentielle au plus tôt au deuxième semestre 2021". Ce calendrier reste valable, selon le porte-parole. La question est sensible. Le patron de Sanofi France avait dénoncé mercredi le "bashing" auquel le laboratoire fait face depuis qu'il a annoncé un retard pour son principal candidat-vaccin contre le Covid-19, développé cette fois avec le britannique GSK et utilisant la technologie de la protéine recombinante. Ce vaccin, initialement annoncé pour l'été 2021, devrait finalement être prêt seulement d'ici à la fin de l'année, suite à des essais cliniques décevants. Le laboratoire va lancer "un nouvel essai de phase 2 ce mois-ci, en février 2021, avec une formulation optimisée", a-t-il précisé dimanche. "L'objectif est d'obtenir l'approbation des autorités sanitaires au quatrième trimestre 2021 et, ensuite, de mettre les premières doses de notre vaccin à la disposition des populations du monde entier", a-t-il détaillé.
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