28/01/2021 18:59

Coronavirus - Au moins 20.000 rendez-vous reportés en Ile de France faute de vaccins - Jean Castex annonce un débat et un vote au Parlement en cas de nouveau confinement

18h55: Selon France Bleu Paris, faute de vaccins disponibles, au moins 20.000 rendez-vous pour des vaccins sont reportés en Ile de France, faut de vaccins. Le planning des deux prochaines semaines est revu à la baisse. L'Agence régionale de Santé décide de donner la priorité à l'injection des deuxièmes doses. Face à ce manque de vaccins contre le Covid-19, l'Agence régionale de Santé a choisi de donner la priorité aux deuxièmes injections. Pour ne pas perdre le bénéfice de ce qui a déjà été réalisé. Ce sont "des ajustements rendus nécessaires par la tension sur les approvisionnements" défend l'ARS au micro de France Bleu. L'Agence régionale de Santé assure que les rendez-vous annulés seront redonnés dans les quinze jours suivants au maximum. 

17h32: Le Premier ministre Jean Castex annonce qu'en cas de nouveau confinement, "un débat et un vote seraient organisés au Parlement, c'est-à-dire à l'Assemblée nationale ainsi qu'au Sénat dans le courant de la semaine prochaine", a-t-on appris de sources parlementaires ce jeudi après-midi. 

17h16: Dans un message consulté par Reuters, l'ARS d'Ile-de-France annonce à son tour qu'aucun établissement francilien ne recevra de doses pour une première injection à compter de mardi, "compte tenu de la situation extrêmement tendue sur les doses de vaccins et la nécessité de garantir la deuxième injection pour les personnes déjà vaccinées".

14h02: Olivier Véran s'exprime:

"Je veux vous donner en transparence les informations pour saisir les enjeux du moment"

"Nous ne sommes pas dans une vague épidémique, quand le virus se diffuse de manière exponentielle comme au printemps dernier et qu'il emporte tout sur son passage. Mais il circule à un niveau élevé et nous sommes sur un plateau montant, qui augmente de 10% par semaine." "Le couvre-feu à 18 heures a une efficacité , il a permis d'éviter que nous connaissions la même vague épidémique que nos voisins" mais "cet effet s'estompe".

Dans les hôpitaux, "il y a désormais plus de patients graves que de patients qui guérissent", s'inquiète Olivier Véran.

"La pression sanitaire et la tension hospitalière augmentent.", ajoute-t-il.

Et d'indiquer que sur le plan positif, la campagne de vaccination a débuté, mais sur le plan négatif, des variants plus contagieux sont apparus entre temps. "Nous voulons éviter une épidémie dans l'épidémie. Elle sera une réalité si nous ne faisons rien"

"Le paramètre qui nous inquiète se sont bien évidemment ces variants", affirme Olivier Véran, rappelant que ces derniers "sont plus contagieux" que le coronavirus classique. "Les variants circulent activement en France", affirme-t-il. "Malgré tous nos efforts, les variants circulent activement en France.". Au début du mois, les variants touchaient 500 Français par jour, contre "plus de 2 000 patients par jour actuellement". Avant de comparer les variants à "de nouveaux virus appelant de nouvelles réponses pour nous protéger".

"Nous avons toujours agi pour préserver la santé des Français et l'économie des Français en parallèle. (...) Nous n'ignorons pas l'impact psychologique réel et que nous suivons au quotidien. (...) Nous devons tenir encore", demande Olivier Véran.

"S'il n'y avait pas de couvre-feu, nous n'aurions pas un plateau comme nous connaissons aujourd'hui, nous aurions une vague épidémique."Et de rappeler que le couvre-feu à 18 heures a "clairement un impact" mais "n'est pas suffisant face aux variants".

"Nous sommes presqu'à 60% d'occupation de lits d'hôpitaux par des malades du coronavirus", souligne Olivier Véran, rapprochant ces données à celles d'octobre dernier. Et d'évoquer la contamination intrafamiliale qui est "est difficile à éviter". "Il y a une contamination qui est difficile à éviter c'est celle intrafamiliale. (...) Il y a des contaminations qui sont liées à l'activité professionnelle", liste-t-il. Et d'ajouter: "Il y a plus de contaminations en covoiturage quand on ne porte pas de masque qu'en transports en commun."

12h30: Le point sur ce que l'on sait ce midi

Le gouvernement, qui consulte jeudi et vendredi partis et syndicats, veut préparer le terrain et les esprits à des mesures sanitaires plus strictes, dont un possible troisième confinement, après avoir acté que le couvre-feu à 18 h «ne freine pas suffisamment» l'épidémie de Covid-19.

Après plusieurs jours de réflexion au sommet de l'Etat, et alors que les variants plus contagieux du virus font craindre une nouvelle dégradation de la situation sanitaire, des décisions seront prises «en fin de semaine», a confirmé sur France Inter le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

Parmi les pistes qu'il a annoncées la veille, l'éventail va du «maintien du cadre actuel», jugé «peu probable», jusqu'à «un confinement très serré». Entre ces deux bornes, sont évoqués la possibilité d'un couvre-feu couplé à un confinement seulement le week-end ou encore l'allongement des vacances de février avec l'interdiction des déplacements inter-régionaux, selon une source gouvernementale.

«Il est évidemment possible de réfléchir à allonger les vacances d'un côté ou de l'autre. Mais notre objectif est que les enfants puissent continuer à apprendre», a confirmé Gabriel Attal, alors que le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer milite plutôt pour «préserver les calendriers autant qu'on peut».

Des discussions sont également en cours sur un éventuel durcissement du protocole sanitaire dans les commerces, notamment les grandes surfaces alimentaires, a indiqué le président de l'enseigne Système U, Dominique Schelcher.

Avant de nouvelles annonces, le Premier ministre Jean Castex doit mener jeudi et vendredi une série de consultations avec les présidents de groupes politiques au Parlement, les associations d'élus et les partenaires sociaux. Une initiative qui ne convainc pas les oppositions, toujours critiques : «le concertation commence après qu'en réalité les décisions aient été prises», a tweeté le numéro un du PS Olivier Faure.

De son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran, prend la parole à 14h pour faire le point sur la situation sanitaire, et «partager la base des données scientifiques sur laquelle on va prendre nos décisions», selon une source au ministère, qui parle d'un «temps de pédagogie».

11h32: «Il y aura probablement 20 à 25.000 dépôts de bilan de plus que l'année dernière», a indiqué le président délégué du Medef Patrick Martin, qui assure qu'un «reconfinement dur» pourrait se traduire par «l'effondrement définitif de beaucoup d'entreprises».

«Il y aura probablement 20 à 25.000 dépôts de bilan de plus que l'année dernière, a-t-il indiqué sur RFI. Le gouvernement renforce les mesures financières. Le pire n'est pas certain sous réserve que l'on n'ait pas un nouveau confinement».

En année classique, un peu plus de 50.000 entreprises mettent la clé sous la porte mais, grâce aux mesures prises pour soutenir le tissu économique en 2020, les défaillances devraient avoir baissé de 39,5% par rapport à 2019, pour s'établir à 30.969, a indiqué la Banque de France en juillet.

La remontée brutale prévisible en 2021 pourrait ramener la France dans les eaux du niveau de 2019 (51.496 défaillances d'entreprises selon la Banque de France).

10h08: Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont quitté à Wuhan l’hôtel où ils étaient en quarantaine depuis deux semaines, avant d’entamer sur le terrain leur enquête en Chine sur l’origine du coronavirus. Une équipe de l’AFP tenue à bonne distance a pu voir une dizaine d’enquêteurs monter à bord d’un autocar qui les attendait à la sortie de l’établissement. Le véhicule est parti pour une destination inconnue dans la ville où le Covid-19 s’est manifesté dès la fin 2019.

Les experts de l’institution internationale étaient arrivés à Wuhan le 14 janvier mais avaient dû depuis observer une quarantaine dans un hôtel prévu à cet effet. Leur mission devrait encore durer quelques semaines. La Chine entre le 11 février dans son long congé du Nouvel an lunaire.

L’enquête, que la Chine a mis plus d’un an à organiser, est d’une extrême sensibilité pour le régime communiste, qui cherche à évacuer toute responsabilité dans le déclenchement de l’épidémie. Les propres experts du gouvernement chinois avaient dans un premier temps expliqué que l’épidémie était apparue dans un marché de Wuhan, où étaient vendus vivants des animaux sauvages.

Mais les médias chinois, contrôlés par le Parti communiste au pouvoir, ont progressivement évacué cette théorie pour une autre, non démontrée, selon laquelle le virus aurait pu être importé en Chine, notamment via de la viande congelée. L’OMS s’est pour l’heure gardée de trancher.

09h33: Le Ministre de la Santé Olivier Véran tiendra une conférence de presse cet après-midi à 14h pour faire le point sur la situation épidémiologique

08h34 : Gabriel Attal, le porte-parole sur France Inter évoque la possibilité de vacances scolaires plus longues peut-être en les portant à 4 semaines au lieu de deux

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08h22: Une réunion sur les traitements est organisée à l'Élysée ce matin avec plusieurs scientifiques. Autour du président de la République, d'Olivier Véran et de Jérôme Salomon seront notamment présents Jean-François Delfraissy et Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique.

06h55: Le Ministre de la Santé, Olivier Véran tiendra une conférence de presse aujourd'hui à 18h pour faire un point sur la situation sanitaire

06h31: Plus de 18.000 décès des suites du Covid-19 ont été recensés en 24 heures dans le monde, un nouveau record, selon un comptage réalisé mercredi en milieu de journée par l'AFP à partir des bilans communiqués par les autorités sanitaires. Du 20 au 26 janvier, le monde a enregistré 101.366 décès. C'est la semaine la plus meurtrière depuis le début de l'épidémie.

Le nombre de pays et territoires où se trouve le variant britannique du coronavirus s'élevait à 70 au 25 janvier, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé. Le variant sud-africain qui, comme le britannique, est beaucoup plus contagieux que ne l'était le virus SARS-CoV-2 originellement, est présent dans 31 pays et territoires.

La pandémie a fait au moins 2.159.155 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mercredi en milieu de journée. Plus de 100.236.600 cas ont été diagnostiqués. Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts (428.654). Suivent le Brésil (220.161), l'Inde (153.724), le Mexique (152.016) et le Royaume-Uni, premier pays européen à avoir franchi le seuil des 100.000 morts. Le nombre de victimes à l'échelle mondiale est globalement sous-évalué. Il se fonde sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé.

06h03: Le gouvernement français va suspendre les vols d'Ethiopian Airlines pendant quatre jours, la compagnie éthiopienne n'ayant pas suffisamment contrôlé les test PCR des passagers entrant en France, a annoncé mercredi le ministère des Transports.

05h52: La Norvège a annoncé la fermeture dans la nuit de jeudi à vendredi de ses frontières à presque tous les non-résidents afin d'éviter la propagation de nouveaux variants. Le gouvernement britannique a annoncé imposer une quarantaine à l'hôtel aux résidents du Royaume-Uni arrivant de pays jugés à risque. La Finlande interdit depuis mercredi les voyages "non essentiels" vers son territoire.

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Vos réactions

Portrait de Harriet
28/janvier/2021 - 09h06

Ca fait un moment que je pense que les vacances de février pourraient être regroupées , puisque il n'y aura pas de départs/congés,  à la neige notamment ... Allez,  trois semaines de confinement efficace ... dépistage, isolement renforcés et surtout contrôles plus stricts, surtout aux frontières ! Car franchement, reconfiner en laissant les écoles ouvertes, ça n'a pas de sens en terme de circulation virale ....

Portrait de LOIC 33
28/janvier/2021 - 08h38

Assez de tout ces bla bla des décisions fermes n'en déplaise à certains, et vaccination accélérée....