04/12/2020 18:33

Emmanuel Macron: "Je ne crois pas à la vaccination obligatoire car on ne sait pas tout sur ces vaccins" - "La France n'a pas de problème avec l'Islam"

18h32: Le chef de l'Etat a  également pris la défense de l'énergie nucléaire, "l'une des énergies les plus décarbonées au monde".

"On doit préserver le nucléaire. J'ai besoin du nucléaire. Si je le ferme demain, qu'est-ce que je fais ? [...] Je ne peux pas le remplacer du jour au lendemain par des énergies renouvelables. Ceux qui disent ça, c'est faux", a déclaré Emmanuel Macron.

18h19: "Je ne peux pas laisser dire qu'on réduit les libertés en France", a affirmé vendredi Emmanuel Macron sur le média en ligne Brut, en prônant l'apaisement après les vives polémiques sur les "violences policières" - une expression qu'il a accepté de prononcer- et la loi sur la "sécurité globale". "C'est un grand mensonge. On n'est pas la Hongrie ou la Turquie", s'est écrié le chef de l'Etat, longuement interrogé sur les tensions politiques créées par la concomitance des images du tabassage par des policiers d'un producteur noir et de la controverse sur l'article 24.

Ce débat "a été contaminé par un discours militant, hostile au gouvernement et à votre serviteur", selon lui. "Ne laissons pas la France être caricaturée", a-t-il réclamé, en regrettant que des journalistes participent à une "co-production de la mauvaise image" du pays. Répondant du tac au tac aux questions incisives des journalistes de Brut, dont Rémy Buisine, récemment mis à terre par des policiers lors de l'évacuation brutale de migrants à Paris, Emmanuel Macron a reconnu qu'il y avait de "la violence dans notre société" pour laquelle il devait y avoir "zéro tolérance des deux côtés". D'un côté, "il y a des policiers qui sont violents" et "qu'il faut sanctionner". "Je n'ai pas de problème à répéter le terme de violences policières mais je le déconstruis", car "c'est devenu un slogan pour des gens qui ont un projet politique, a-t-il précisé. De l'autre, il a dénoncé les violences contre une policière "attaquée par des fous", des "gens ensauvagés" lors de la manifestation samedi dernier à Paris contre le texte de loi "sécurité globale".

Il a ainsi rendu hommage aux "milliers de policiers et policières qui ont subi des violences depuis 3 ans, qui pour certains ont été tués". Ceux qui peuvent "avoir un comportement violent avec un individu" ont parfois "vu des collègues se faire brûler dans une voiture: se faire caillasser se faire tirer au mortier, se faire tirer à balles réelles", a-t-il complété. A propos de l'évacuation brutale de la place de la République où s'étaient installés des migrants, Emmanuel Macron a considéré qu'il n'était "jamais normal d'avoir des comportements qui ne sont pas à la hauteur des attentes" mais a estimé qu'il "fallait enlever les tentes". Il a affirmé que le vrai problème était "le droit d'asile (...) détourné par des réseaux de trafiquants". Un autre défi est, selon lui, de regarder en face la question des contrôles au faciès. Car, "aujourd'hui, quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (...) On est identifié comme un facteur de problème et c'est insoutenable", a-t-il regretté. Il a promis le lancement en janvier d'une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l'Etat, le défenseur des droits et des associations. Les caméras-piétons pour les policiers seront parallèlement généralisées.

Emmanuel Macron a par ailleurs déclaré qu'il envisageait une nouvelle "aide exceptionnelle" pour les jeunes en précarité à cause de la crise du Covid-19, ainsi qu'une amélioration du système des bourses étudiantes. Il s'agirait de nouveau d'une aide de 150 euros comme celles qui ont déjà été versées, a-t-il dit, sans écarter d'autres solutions. En choisissant de s'exprimer dans Brut, un site de vidéos d'actualité, Emmanuel Macron a voulu "échanger" avec les jeunes, "entendre ce qu'ils ont à dire", a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avant l'émission. Souvent déprimés par les deux confinements, privés de petits boulots et de lien social ou en difficulté dans des études à distance, 53% des 18-30 ans se sentent "révoltés ou résignés" et seulement 22% "confiants ou enthousiastes", selon un sondage de l'Ifop pour La Tribune.

Emmanuel Macron l'avait résumé le 14 octobre en lançant: "C'est dur d'avoir 20 ans en 2020". "Je ne donnerai jamais de leçon à nos jeunes parce que ce sont eux qui, honnêtement, vivent un sacrifice terrible", avait-il ajouté. Les 18-24 ans demeurent pourtant, avec les seniors, les plus solides soutiens d'Emmanuel Macron, souligne Frédéric Dabi, de l'Ifop, avec un taux d'approbation de 49%, selon le baromètre Ifop-Fiducial d'octobre. Un autre sondage, publié vendredi par Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro, montre que le chef de l'Etat progresse nettement chez les jeunes: 49% des 18-24 ans jugent qu'il a été un bon président, 58% le trouvent sympathique, 45% humble et 41% proche des gens.

L'émission de Brut, diffusée aussi par les chaînes d'info, devait se dérouler jeudi mais elle a été repoussée de 24 heures après le décès de Valéry Giscard d'Estaing mercredi soir à 94 ans. Elle devait se terminer par une séquence de questions-réponses sur l'application Snapchat. "L'idée, c'est de poser les questions les plus franches possible", avait promis Rémy Buisine avant l'émission.

17h55: Le point sur certains propos tenus par le Président Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a reconnu vendredi qu’il existait «des violences par des policiers», expression qu’il a dit préférer à celle de «violences policières», qui est selon lui devenue «un slogan». «Je n’ai pas de problème à répéter le terme de violences policières, mais je le déconstruis», car «c’est devenu un slogan pour des gens qui ont un projet politique. Il y a des policiers qui sont violents» et «qu’il faut sanctionner», a-t-il dit sur Brut, faisant notamment référence à l’agression d’un producteur noir par plusieurs policiers.

Longuement interrogé sur les violences policières, le chef de l’Etat a rappelé la présence de «la violence dans notre société» pour laquelle il doit y avoir «zéro tolérance des deux côtés». Il a mis en cause notamment le rôle des Black Blocs. Il a ainsi dénoncé les violences contre une policière «attaquée par des fous», des «gens ensauvagés», lors de la manifestation contre le texte de loi «sécurité globale», samedi dernier à Paris.

A propos de l’évacuation brutale de la place de la République où s’étaient installés des migrants, Emmanuel Macron a considéré qu’il n’était «jamais normal d’avoir des comportements qui ne sont pas à la hauteur des attentes». S’il a estimé qu’il «fallait enlever les tentes» car «on ne peut pas accepter que ces femmes et hommes dorment dans la rue», il a jugé «inadmissible d’évacuer les tentes si nous ne pouvons pas offrir d’hébergement». Il a affirmé que le vrai problème était «le droit d’asile (...) détourné par des réseaux de trafiquants».

Le chef de l’Etat a également abordé la question des contrôles au faciès, dont il a reconnu la réalité. «Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (..) On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable», a-t-il regretté. Il a promis le lancement d’une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l’Etat, le Défenseur des droits et des associations, en janvier.

Emmanuel Macron a également tenu à rendre hommage au travail des forces de l’ordre, en rappelant «les milliers de policiers et policières qui ont subi des violences depuis 3 ans, qui pour certains ont été tués». «Quand il y a des gens qui vous paraissent avoir un comportement violent avec un individu, c’est aussi parce qu’ils ont vu des collègues se faire brûler dans une voiture, se faire caillasser se faire tirer au mortier, se faire tirer à balles réelles», a-t-il précisé.

Interrogé sur la convention citoyenne pour le climat et sur les critiques adressées à l'encontre des parlementaires et du gouvernement de pouvoir amendant les propositions des citoyens de la Convention.

"Personne n'a autant fait que nous depuis trois ans, moi je n'ai pas pris des lois pour dans dix ans [...]", a répondu Emmanuel Macron en réponse à Cyril Dion, auteur d'une pétition appelant le président à tenir ses engagementts pour l'environnement

16h13: L'interview d'Emmanuel Macron débute et le chef de l'Etat répond aux questions des journalistes

- Évacuation brutale d'un camp de migrants, place de la République à Paris

"Je ne voudrais pas accabler les policiers qui sont intervenus ce soir-là [lors de l'évacuation brutale d'un camp de migrants, place de la République à Paris]. Ils sont eux-mêmes placés dans des situations extrêmement dures"

"Quand il y a des interventions de ce type, il faut tout de suite une solution pour les loger. Est-ce qu'il fallait faire enlever les tentes ? Oui, ce n'est pas normal qu'il y ait des tentes dans les rues de France. Est-ce qu'on doit le faire sans solution d'hébergements ? Non"

"Je défendrai le droit d'asile, on le protégera toujours. Mais aujourd'hui, il est détourné par des réseaux de trafiquants"

- Violences policières

"Il y a des policiers violents. Il faut prévenir, former", "Ce n’est jamais normal d’avoir des comportements pas à la hauteur des attentes"

"Rien ne justifie les violences (...) Il faut qu'il y ait à chaque fois des sanctions"

"Il y a des policiers violents, il faut les sanctionner", "Tous les policiers de France ont ressenti la même chose. Ce qui m'a fait honte, ce sont les faits, au-delà des images [de l'agression de Michel Zecler]"

"J'attends d'un policier l'exemplarité. Il y a zéro tolérance des deux côtés. Il y a de la violence dans notre société, il y a des policiers violents", "La société est devenue plus violente. La police est embarquée dans ce cycle de violences"

"Quand une manifestation commence à s'embraser, c'est là où il peut y avoir une escalade", "On n'est pas équitable avec l'institution policière. Comment on fait pour stopper ceux qui viennent pourrir les manifestations ?"

"A chaque fois qu'il y a un problème, j'interroge le ministre et le préfet. (...) La réaction doit être juste et proportionnée. Il y aura des sanctions sur la hiérarchie policière, à un haut niveau"

Emmanuel Macron a reconnu vendredi qu'il existait "des violences par des policiers", expression qu'il a dit préférer à celle de "violences policières, qui est selon lui devenue "un slogan". "Je n'ai pas de problème à répéter le terme de violences policières mais je le déconstruis", car "c'est devenu un slogan pour des gens qui ont un projet politique. Il y a des policiers qui sont violents" et "qu'il faut sanctionner", a-t-il dit sur Brut.

- Contrôles de la police

Une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l'Etat, le défenseur des droits et des associations, sera lancée en janvier, a annoncé vendredi Emmanuel Macron dans un entretien à Brut. "Aujourd'hui quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (..) On est identifié comme un facteur de problème et c'est insoutenable", a regretté le chef de l'Etat.

"Sur les contrôles, nous allons mettre une plateforme nationale de signalements, un numéro d'appel, ce sera géré par l'Etat, le défenseur des droits et des associations"

« Aujourd’hui quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (..) On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable », a regretté le chef de l’Etat.

Aux jeunes Français issus de l’immigration il a lancé : « La République vous reconnaît »; « Vous êtes une chance pour elle. Et donc votre histoire individuelle est une partie de notre histoire », et de « l’identité française », a-t-il lancé en direction de la jeunesse dont les aïeux sont issus de l’immigration extra-européenne.

- Article 24 du projet de loi "sécurité globale"

Le président français Emmanuel Macron s’est insurgé vendredi contre ceux qui « expliquent qu’on réduit les libertés en France », y compris dans la presse à l’étranger, dans un entretien à un média en ligne.

« Je ne peux pas laisser dire qu’on réduit les libertés en France », a plaidé Emmanuel Macron sur Brut, un media qui touche beaucoup la jeunesse en France, en estimant que la France « a été caricaturée » dans le débat sur l’article 24 d’une proposition de loi sur la sécurité qui s’est élargi en polémique sur les violences policières.

L’article 24, qui encadre la diffusion des images des policiers afin, selon les autorités, de les protéger de la haine en ligne, a cristallisé les oppositions à la proposition de loi, notamment celle de journalistes, et d’organisations de gauche. « C’est un grand mensonge. On n’est pas la Hongrie ou la Turquie », a poursuivi le chef de l’Etat, en estimant que le débat « a été contaminé par un discours militant, hostile au gouvernement ».

"Demain, les journalistes et les citoyens pourront continuer à filmer" les policiers et "diffuser" les images

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"Je crois dans le respect. L'invective entre dirigeants politiques n'est pas la bonne méthode"

"Quelque chose s'est installé qui fait que certains de nos jeunes sont attirés par quelque chose qui va les séparer du commun, rejoindre une idéologie"

"On a refoulé les langues étrangères des diasporas. Dans notre pays, on ne regarde pas le potentiel extraordinaire que nous avons : des jeunes qui parlent arabe, des langues africaines ou le turc. Ce que je veux faire, c'est remettre de l'enseignement de l'arabe dans la République pour éviter que cela ne soit détourné par d'autres"

"Aujourd’hui, nous devons finir le travail historique sur la guerre d'Algérie"

"Il y a eu tout ce débat sur les statues. Je ne crois pas à la 'cancel culture'. Par contre, ce qui est vrai, c'est qu'il y a toute une part de notre histoire collective qui n'est pas représentée"

Pour Emmanuel Macron, "la France n'a pas de problème avec l'Islam". "Nous sommes l'un des premiers pays à avoir traduit le Coran. Simplement, nous avons construit notre projet dans la séparation du religieux et du politique"

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- La jeunesse en 2020 et la crise sanitaire liée au coronavirus

"J'ai pas de leçons de morale à donner, je comprends cette souffrance morale et psychique. J'aurais un message : il faut essayer d'inventer d'autres formes qui vous mettent moins en danger"

Emmanuel Macron rappelle la mise en place de la plateforme "Un jeune, une solution", qui accompagne tous les jeunes dans leur parcours professionnel

"Je ne suis pas un grand fan d'un RSA pour les jeunes de moins de 25 ans"

Emmanuel Macron n'exclut pas une nouvelle aide pour les étudiants en janvier

- Le coronavirus

"Je ne crois pas à la vaccination obligatoire car on ne sait pas tout sur ces vaccins", "On ne répond pas à la défiance par l'obligation"

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"Je n'ai pas changé d'avis [sur le glyphosate], je suis pour qu'on en sorte, mais je n'ai pas réussi"

"J'ai 150 citoyens [de la Convention climat], je les respecte, mais je vais pas dire, ce qu'ils proposent, c'est la Bible ou le Coran"

"Personne n'a fait autant que nous en trois ans" pour l'environnement. "Je ne suis pas anti-nucléaire, je l'ai déjà dit"

16h00: Le Président Emmanuel Macron accorde une interview fleuve au média en ligne Brut

08h32: Les 18-24 ans demeurent pourtant, avec les seniors, les plus solides soutiens d'Emmanuel Macron, souligne Frédéric Dabi, de l'Ifop, avec un taux d'approbation de 49%, selon le baromètre Ifop-Fiducial d'octobre. Ce taux tombe cependant à 37% pour les 25-34 ans, la tranche d'âge la plus sévère envers le président, ceux qui cherchent à s'insérer professionnellement, note Frédéric Dabi.

La grande majorité des 18-30 ans, selon le sondage Ifop pour La Tribune, estime qu'ils paieront pendant des décennies pour la dette contractée au cours de la crise et se sentent injustement accusés d'être responsables de la reprise de l'épidémie. 54% estiment avoir été sacrifiés au profit des plus âgés et plus des trois quarts ont subi l'interruption d'une formation, l'annulation d'un stage ou la perte d'un emploi.

Ils sont 41% à dénoncer un "racisme d'Etat", contre 30% pour l'ensemble des Français, 60% à critiquer les violences policières et 61% l'islamophobie, avec une révolte encore plus grande chez les jeunes femmes. De plus, 59% jugent que la société est patriarcale et 46% disent comprendre les femmes qui déclarent détester les hommes. "Les violences policières sont un point névralgique", souligne l'expert qui indique qu'une nouvelle enquête de l'Ifop jeudi montre que l'affaire Zecler a encore aggravé leurs critiques contre la police.

Le chef de l'Etat les a en outre "déçus sur la protection de l'environnement, où il est perçu comme n'ayant pas fait grand chose", selon M. Dabi, qui cite les épisodes récents des néonicotinoïdes pour la filière betterave et le retard pour bannir le glyphosate. "Emmanuel Macron n'a pour l'instant pas décroché chez les 18-24 ans. Mais iront-ils voter ?" s'interroge l'expert de l'Ifop.

08h00: En accordant cet après-midi une interview fleuve au média en ligne Brut, Emmanuel Macron veut se concilier une jeunesse frappée par la crise économique et sanitaire, qui l'attend au tournant sur les discriminations, les violences policières et l'environnement. A 16 heures, sur le plateau de Brut, le chef de l'Etat sera interviewé notamment par le journaliste Rémy Buisine, récemment mis à terre par des policiers lors de l'évacuation brutale de migrants à Paris.

L'interview, reportée de 24H en raison du décès de l'ex-président Valéry Giscard-d'Estaing pourrait durer 1H30 à 2 heures, avec des questions des internautes. Brut diffusera ensuite des questions-réponses sur Snapchat. Emmanuel Macron "sera interrogé sur les principales thématiques qui intéressent la jeunesse aujourd'hui, notamment les sujets liés à la laïcité, l'identité, la +Génération Covid+ ou l'écologie", ainsi que les violences policières, a annoncé Brut.

Il pourra se montrer à l'écoute d'une génération bien plus sensibilisée que ses aînés à des sujets comme l'égalité femmes-hommes, les violences policières, le racisme ou encore l'islamophobie, comme le montre un sondage de l'Ifop pour Marianne cette semaine. Souvent déprimés par les deux confinements, privés de petits boulots et de lien social ou en difficulté dans des études à distance, 53% des 18-30 ans se sentent "révoltés ou résignés" et seulement 22% "confiants ou enthousiastes", selon un sondage de l'Ifop pour La Tribune. Emmanuel Macron l'avait résumé le 14 octobre en lançant : "C'est dur d'avoir 20 ans en 2020".

Conscient de l'enjeu, il a enjoint à ses ministres de réagir. "En septembre le président m'a demandé de m'adresser davantage aux jeunes, ce que je fais depuis plusieurs mois" y compris sur les réseaux sociaux, a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. "Sur la crise sanitaire on a eu parfois un discours trop culpabilisateur, qui donnait le sentiment que les jeunes étaient responsables de l'épidémie", a-t-il regretté. "Et sur le volet économique, l'inquiétude est très forte chez eux. Il y a aussi des thématiques sur lesquelles les jeunes sont plus sensibles, comme l'environnement ainsi que les discriminations, en lien avec la police et les affaires qu'on a vues", reconnaît-il.

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Vos réactions

Portrait de hamilton
4/décembre/2020 - 20h45
AAGUN a écrit :

on voit que l'histoire et vous ca fait deux. ou alors vous le faites exprès d'ignorer tous les socialistes qui ont tourné leur veste pour Pétain. oublié aussi le parti communiste allié avec Hitler au début de la guerre.

smileysmileysmiley

Portrait de eneyto
4/décembre/2020 - 20h38
L Écume des choses a écrit :

Peut-on ne pas se poser cette question:

suffit-il à Emmanuel 1er de ne pas être Le Pen, pour qu'il fasse impunément ce que l'on craignait que la Blondinette fasse?

Le Front National, est devenu le Rassemblement National: on change la vitrine, mais la boutique, et encore plus l'arrière-boutique pue toujours autant voire encore plus).

Par ailleurs il est toujours extrêmement "amusant" de voir un dirigeant de cette officine fondée, ne l'oublions pas par des pétainistes, des collaborationnistes et des membres terroristes de l'OAS, se précipiter pour rendre hommage à la résistance, comme on l'a vu récemment : 

ca a été le cas le 9 novembre avec "l'hommage" de la Blondinette et ses lieutenants à De Gaulle 

et ce fut encore cas le 20 novembre lors de la disparition de Daniel Cordier, ancien résistant, compagnon de la libération et secrétaire de Jean Moulin.

Les personnes concernées ont du se retourner dans leur tombe .

et on voit que les fondateurs du FN ont de dignes successeurs

 

de plus il y a de grands naïfs, avec un manque évident  de culture économique, sociale et politique

sans parler de certain qui n'aime pas être contredit ou pris dans leurs contradictions

 

En 1795, 1815, 1832, 1871, 1940, ou 1961, avec leurs commentaires,

on sait de quel côté auraient été certains : quel plaisir j'aurais eu à les avoir dans mon viseur

 

 

je ne sais pas quel age tu as ,mais je suppose que tu retransmets dans tes paroles se que d'autres gens ton mis dans le crane MARINE est peut être comme tu dis mais elle subit ce que son père a fait  Mais crois tu que sont ceux qui sont au pouvoir son mieux magouille et compagnie droite gauche gauche droite depuis des décèmies mais le RN n a jamais été au pouvoir comment dire ou supposer dire que cela serait pire qu'en ce moment .Que JMarie Lepen fasse des hommages je  comprends ta réaction mais se n 'est pas son père

Portrait de Angelussauron
4/décembre/2020 - 18h45

"Je ne crois pas à la vaccination obligatoire car on ne sait pas tout sur ces vaccins"

 

Merci Macron de nous rassurer. Ça se confirme donc en France on ne se fera pas vacciner après une phrase comme ça...

Au moins il dit la vérité enfin mais bon on est dans la contradiction avec le fait que le gouvernement veut vacciner 1M de personne en décembre/janvier. Bon courage pour trouver le million de Français qui va se faire vacciner...

Portrait de LOIC 33
4/décembre/2020 - 17h28

Très bien , mais trop réfléchi, il veut avoir des attitudes de jeune mais on voit que c'est préparé,  il aime les situations théâtrales .....