25/11/2020 15:26

EN DIRECT - Coronavirus: Les ventes de la SNCF ont bondi de 400% après les annonces d'Emmanuel Macron - Jean Castex présentera le détail des nouvelles mesures demain à 11h

15h24: L'Agence européenne des médicaments (EMA) espère être en mesure d'émettre un avis scientifique sur les candidats vaccins contre le COVID-19 avant Noël, a déclaré mercredi la directrice exécutive de l'EMA.

"Si tout va bien, nous espérons fortement être en mesure d'avoir une opinion positive avant Noël", a déclaré Emer Cooke dans une interview à la radio irlandaise RTE.

14h16: La jauge de 30 personnes maximum fixée pour la fréquentation des lieux de culte à partir de samedi va être augmentée, ont affirmé mercredi des responsables de culte, pendant que le porte-parole du gouvernement a défendu "des règles claires pour tout le monde". Mardi soir, Emmanuel Macron a annoncé que les offices religieux publics seraient à nouveau autorisés samedi mais "dans la stricte limite de trente personnes". Sa décision a causé "déception" et "surprise" chez les évêques catholiques, qui souhaitent que la jauge soit fonction de la taille de l'édifice.

La CEF a indiqué mercredi dans un communiqué que, suite à un "échange téléphonique" mardi soir entre son président, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, et le chef de l'Etat, "une jauge réaliste, tout en restant stricte, sera(it) définie d'ici jeudi matin". Elle sera "mise en application en deux étapes: samedi 28 novembre puis après la réévaluation du 15 décembre", selon la CEF. "L'Elysée a assuré que +jeudi, une autre proposition sera faite+", a de son côté déclaré la Fédération protestante de France (FPF) sur Twitter, après avoir "fait part aux autorités que la jauge à 30 (...) n'était pas satisfaisante". Dans un communiqué, le Conseil français du culte musulman (CFCM), regrette également la limitation à 30 personnes, "trop restrictive", soulignant qu'il aurait "préféré la règle d'une personne par 4 m2 (voir 6 ou 8 m2)". "Dans l'état actuel des choses, le CFCM recommande de différer la reprise de la prière de vendredi jusqu'à nouvel ordre" et "appelle les mosquées qui ne peuvent pas respecter la jauge des 30 personnes de différer également les prières journalières jusqu'au 15 décembre".

De son côté, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité sur Europe 1 a défendu la nécessité d'avoir "des règles claires". "Et le fait d'avoir une jauge pour tout le monde, c'est clair", a-t-il estimé, "ça permet de rendre les choses claires visibles pour tout le monde, on va pas envoyer des gens pour mesurer les mètres carrés dans une église". Lundi, lors de discussions avec le ministère de l'Intérieur, les responsables de cultes s'étaient mis d'accord sur un protocole de reprise des offices, suspendus pendant le confinement, prévoyant notamment un espace de "4m2" entre chaque fidèle. Les catholiques proposent une occupation partielle d'un tiers de l'espace d'une église.

13h27: "Grâce aux efforts de nos concitoyens, la situation sanitaire présente un tournant", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. "Lever le confinement, ce ne sera pas non plus baisser la garde", a-t-il ajouté.

13h00: Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran tiendront une conférence de presse demain à 11h00 pour détailler les mesures d’Emmanuel Macron

11h40: La Banque centrale européenne a mis en garde contre un arrêt prématuré des soutiens budgétaires en zone euro, pouvant retarder la reprise et précipiter l’insolvabilité des entreprises frappées par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

Après les milliards d’euros débloqués en urgence par les gouvernements pour soutenir l’économie, une « fin brutale (...) pourrait entraîner (...) une contraction économique plus sévère que pendant la première vague de la pandémie », prévient la BCE dans son dernier rapport semestriel sur la stabilité financière.

Ces mesures d’aide comptent notamment les garanties publiques sur les prêts bancaires et les moratoires sur leur remboursement, en plus des dispositifs de chômage partiel, de reports de charges et d’aides sectorielles.

Si ces soutiens devaient subitement s’arrêter, les entreprises les plus affectées par les restrictions, comme dans le secteur de la gastronomie, « pourraient faire face à de graves problèmes de solvabilité ou à un déséquilibre plus durable de leurs modèles économiques (...) alors même que le reste de l’économie se rétablirait », ajoute l’institution.

Ce risque de défaillances en chaîne « est exacerbé » du fait que de nombreuses entreprises, ménages, mais aussi Etats se retrouvent fortement endettés suite à la première vague de pandémie, souligne le rapport.

L’exposition des banques à la dette privée et publique fait qu’elles ont davantage provisionné en 2020 le risque de prêts non remboursés mais en restant « optimistes dans certains cas ».

Au final la rentabilité des banques « devrait rester faible », estime Luis de Guindos, vice-président de la BCE, cité dans un communiqué.

Si les aides gouvernementales restent essentielles, elles doivent rester « ciblées sur le soutien économique lié à la pandémie » pour éviter « les problèmes de viabilité de la dette à moyen terme », selon le banquier central.

Dans son précédent rapport de mai, la BCE avait jeté un pavé dans la marre en estimant que le risque d’éclatement de la zone euro pouvait ressurgir avec l’explosion de l’endettement public dans la plupart des pays pour faire face à l’impact du coronavirus.

Ce risque n’est plus évoqué en novembre, alors que l’Europe cherche une solution pour promulguer son plan de relance historique de 750 milliards d’euros bloqué par la Hongrie et la Pologne.

11h04: Les ventes de la SNCF ont bondi de 400% après les annonces d'Emmanuel Macron hier soir à la télévision et la possibilité pour les Français de se rendre dans leurs familles pour les fêtes de fin d'année.

"Nous avons constaté un afflux, mais on sent malgré tout que les Français restent prudents", a déclaré sur BFMTV Alain Krakovitch, le directeur général de Voyage SNCF.

10h15: Le nouveau dispositif de soutien aux entreprises qui prévoit de pouvoir indemniser à hauteur de 20% du chiffre d’affaires celles qui resteront fermées coûtera 1,6 milliard d’euros par mois à l’Etat, a annoncé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

« Nous changeons totalement le dispositif (...) pour pouvoir couvrir non pas les plus petites entreprises, mais couvrir toutes les entreprises, sans exception, qui sont fermées », a déclaré le ministre sur France Inter, alors que jusqu’ici le fonds de solidarité était restreint aux entreprises de moins de 50 salariés.

A partir du 1er décembre, les entreprises fermées auront le choix entre l’aide forfaitaire allant jusqu’à 10.000 euros, ou une indemnisation à hauteur de 20% de leur chiffre d’affaire par rapport à celui engrangé l’an dernier durant le même mois. Ce soutien, plafonné à 100.000 euros, concernera 200.000 entreprises a précisé le ministre.

Les petites entreprises et les indépendants qui travaillent mais subissent une perte importante de chiffre d’affaires du fait de l’épidémie de Covid-19 pourront toujours avoir accès en décembre à une aide forfaitaire jusqu’à 1.500 euros. Le fonds de solidarité, créé dès le début de la crise pour aider les plus petites entreprises, avait été doté d’une enveloppe de 9 milliards d’euros, mais le gouvernement l’a gonflé de plus de 10 milliards d’euros supplémentaires depuis le regain de l’épidémie.

09h32: Le point sur la situation ce matin

Face à des chiffres record de contamination, Los Angeles ferme mercredi ses bars et restaurants, à la veille de la grande fête de Thanksgiving aux Etats-Unis, tandis que les pays d’Europe occidentale, France en tête, allègent progressivement les restrictions à l’approche de Noël.

La Californie a enregistré un record dans les contaminations alors que les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé du monde avec près de 260.000 morts, dont 2.000 nouveaux décès mardi.

Les autorités de Los Angeles, deuxième plus grande ville du pays, ont décidé la fermeture à partir de mercredi soir et pour au moins trois semaines des restaurants, brasseries et bars, qui ne pourront pratiquer que la vente à emporter.

Et le secrétaire à la Santé en Californie Mark Ghaly a appelé à éviter les grandes réunions de famille traditionnelles à l’occasion de Thanksgiving, affirmant qu’il avait interdit à sa propre mère de le rejoindre pour célébrer cette fête jeudi.

«Il est important de dire non même quand il s’agit des personnes les plus proches de notre famille», a-t-il souligné.

Les autorités sanitaires de Washington ont pour la première fois appelé les Américains à ne pas voyager pour aller rejoindre des proches autour de la traditionnelle dinde de Thanksgiving.

Mais de nombreux Américains se préparent à des retrouvailles familiales: les aéroports sont remplis comme jamais depuis le début de la pandémie et les files d’attente pour se faire tester sont interminables.

Alors que l’épidémie s’aggrave aux Etats-Unis, l’Europe occidentale commence à récolter les fruits d’un confinement sévère, et la France a annoncé mardi soir un allègement des restrictions à petit pas à l’approche de Noël.

Si la situation sanitaire continue de s’améliorer, le confinement sera levé le 15 décembre pour être remplacé par un couvre-feu national de 21h00 à 07h00 locales, avec une exception pour les soirées du 24 et du 31 décembre, a déclaré le président Emmanuel Macron dans un discours à la nation.

Les petits commerces pourront rouvrir dès samedi, telles les librairies ou les boutiques de vêtements.

Les déplacements seront également permis dans un rayon de 20 km et pendant trois heures, au lieu d’1 km et d’une heure aujourd’hui.

En revanche les bars, restaurants et salles de sport devront garder portes closes, au moins jusqu’au 20 janvier.

L’Angleterre, après quatre semaines de confinement, va aussi revenir début décembre à une réouverture des magasins non essentiels et à une reprise par exemple des services religieux, le tout accompagné d’un programme de dépistage massif.

«Cela ne peut pas être un Noël normal et le chemin est long jusqu’au printemps», a averti le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Néanmoins, le gouvernement a décidé mardi d’alléger juste avant et peu après cette fête les restrictions.

Trois foyers différents pourront se rassembler au même endroit et uniquement sur une période de cinq jours maximum, du 23 au 27 décembre et les familles pourront se déplacer sur tout le territoire.

En Allemagne, les Länder ont aussi plaidé mardi pour une limitation à 10 personnes issues de plusieurs foyers le nombre des participants aux fêtes de Noël et du Nouvel an.



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