20/11/2020 16:30

EN DIRECT - Coronavirus: Le Président Emmanuel Macron s'exprimera mardi soir à 20h à la télévision pour faire un point sur la situation sanitaire

16h30: Les exploitants de cinéma et théâtres réclament vendredi une réouverture en décembre, mais surtout de pouvoir ouvrir le soir même si un couvre-feu était décrété.

« Cette réouverture doit permettre d’aller au spectacle ou au cinéma en soirée, à 20 heures. Un couvre-feu trop strict qui ne permettrait pas une telle séance du soir empêcherait toute réouverture », écrivent le syndicat national du théâtre privé (SNDTP) et la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) dans un communiqué commun.

Au cinéma, les séances du soir représentent la moitié de l’activité, et ils ne peuvent espérer être rentables sans.

Des discussions sont en cours à ce sujet, notamment avec le ministère de la Culture, a précisé à l’AFP Marc-Olivier Sebbag, le délégué général de la FNCF, soulignant que « le mois de décembre est un mois d’activité majeur » pour ces structures. « On pense que les Français en ont besoin, d’autant que ce sera l’une des seules activités de divertissement disponibles ».

« Il faut des conditions d’activité praticables: soit un couvre-feu autour de 22H00, soit pas de couvre-feu, soit une attestation permettant d’assister à la séance du soir » et de rentrer chez soi, a-t-il ajouté. Les cinémas avaient espéré une mesure similaire, en vain, avant le reconfinement.

Cinémas et théâtres estiment en tout cas que le protocole sanitaire est suffisant tel qu’il a été appliqué entre les deux confinements. Le masque était obligatoire et un siège sur deux laissé libre.

Les cinémas notamment s’estiment prêts à redémarrer pour décembre, avec la reprise des films dont l’exploitation a été brutalement interrompue avec le confinement et qui avait pour certains fait de très bons démarrages, comme par exemple « Adieu les cons » d’Albert Dupontel.

Ils pourront aussi compter sur plusieurs nouveautés, dont un blockbuster américain, « Wonder Woman 1984 », maintenu par Warner Bros pour le 16 décembre.

15h46: Emmanuel Macron s'adressera aux Français mardi à 20H00 pour annoncer une adaptation des règles du confinement face à l'épidémie de Covid-19, a annoncé vendredi l'Elysée. Cette allocution télévisée interviendra une semaine avant l'échéance du 1er décembre, fixée par le chef de l'Etat lorsqu'il avait annoncé le reconfinement national le 28 octobre.

Le président devrait préciser le nouveau protocole sanitaire qui sera mis en place pour les semaines à venir compte tenu de l'amélioration de la situation sanitaire. Le pic épidémique de la 2e vague de Covid-19 a sans doute été franchi, a indiqué vendredi Santé publique France (SpF), en faisant état d'une baisse des cas de contamination, des hospitalisations et des décès durant la semaine dernière.

Le Premier ministre Jean Castex a pour sa part affirmé que le pays était "sur la bonne voie" avec une amélioration des indicateurs sanitaires permettant d'envisager une réouverture des petits commerces "autour du 1er décembre". Les commerces "pourront rouvrir dès lors que les indicateurs sanitaires s'améliorent, c'est la première priorité et nous sommes sur la bonne voie", a-t-il expliqué lors d'une visite dans le Finistère.

14h17: Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a affirmé qu’une partie « très substantielle » des Espagnols auront été vaccinés contre le Covid-19 d’ici à la fin du premier semestre de l’an prochain.

Dans une allocution dans la province de La Rioja, M. Sanchez a affirmé que l’Espagne serait « le premier pays de l’UE, avec l’Allemagne, à avoir un plan complet de vaccination » pour ses 47 millions de compatriotes.

Ce plan sera présenté mardi lors du prochain Conseil des ministres, a-t-il dit, ajoutant que son gouvernement travaillait à sa préparation depuis septembre.

« Nos prévisions sont que, dans tous les scénarios raisonnables, une partie très substantielle de la population espagnole pourra être vaccinée, avec toutes les garanties, au cours du premier semestre » de l’année prochaine, a-t-il déclaré.

Avec plus de 42.000 décès et plus de 1,5 million de cas, selon le bilan annoncé jeudi soir, l’Espagne est l’un des pays européens qui a été atteint le plus durement par la pandémie de coronavirus.

Confronté, comme les autres pays européens, à une deuxième vague très forte, le gouvernement socialiste a décrété le 25 octobre un état d’urgence sanitaire et un couvre-feu pour une durée de six mois.

Dans un pays où la santé publique relève de l’autorité des régions, dont l’autonomie est très ample, les restrictions varient d’un endroit à l’autre.

Globalement, les mesures semblent toutefois commencer à porter leurs fruits, l’incidence du virus baissant dans la plupart des régions.

14h01: Le groupe pharmaceutique américain Pfizer et la société allemande BioNTech ont officiellement confirmé vendredi qu'ils déposeraient vendredi auprès de l'Agence américaine des médicaments (FDA) une demande d'autorisation de mise sur le marché pour leur vaccin contre le Covid-19, devenant les premiers fabricants à le faire aux États-Unis.

12h30: « Nous sommes sur la bonne voie » concernant l’amélioration des indicateurs sanitaires pour envisager une réouverture des petits commerces « autour du 1er décembre », a estimé vendredi Jean Castex.

Le Premier ministre, en déplacement à Crozon (Finistère) a rappelé à l’issue d’une visite de plusieurs commerçants de la ville les deux conditions pour cette réouverture: amélioration des indicateurs sanitaires et des protocoles adaptées.

Les commerces « pourront rouvrir dès lors que les indicateurs sanitaires s’améliorent, c’est la première priorité et nous sommes sur la bonne voie », a-t-il expliqué lors d’une prise de parole devant la presse.

« La deuxième condition, c’est que dans ce secteur comme dans d’autres, les protocoles sanitaires soient adaptées, concertées avec la profession et je me réjouis de ce que, en l’espèce, sous l’égide de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances et d’Alain Griset, ces protocoles progressent », a-t-il ajouté.

« Nous verrons la semaine prochaine, dans quelle mesure autour du 1er décembre nous pourrons passer à une nouvelle étape » mais « il faut inlassablement que nous restions toutes et tous mobilisés », a mis en garde le chef du gouvernement.

« Si on continue nos efforts, effectivement, ça permettra de vous rouvrir (...) nous l’espérons, autour du 1er décembre, c’est-à-dire le plus vite possible », avait-t-il expliqué auparavant à une commerçante.

« L’activité économique de notre pays ne s’effondre pas, elle se tient beaucoup mieux que pendant le premier confinement et c’est heureux », s’est aussi réjoui le Premier ministre.

En début de journée, Jean Castex avait loué « la grande force de l’hôpital en France » qui déploie des « trésors d’imagination pour s’organiser » face à l’épidémie du Covid-19 lors d’une visite au CHRU de Brest.

12h18: "Pour que l'épidémie recule, il faut respecter le confinement", a déclaré le Premier ministre Jean Castex. "Il est dans mon rôle de prendre des mesures difficiles mais nécessaires", a-t-il ajouté. Malgré le confinement, "l’économie de notre pays ne s’effondre pas". "Les commerces pourront rouvrir dès lors que les indicateurs sanitaires s’améliorent", a indiqué Jean Castex, le Premier ministre.

11h33: L'OMS recommande de ne pas administrer de remdesivir aux malades du Covid-19 hospitalisés, car ce médicament antiviral n’évite ni des morts ni des formes graves de la maladie, a-t-elle annoncé vendredi.

« Le médicament antiviral remdesivir n’est pas conseillé pour les patients admis à l’hôpital pour le Covid-19, quel que soit le degré de gravité de leur maladie, car il n’y a actuellement pas de preuve qu’il améliore la survie ni qu’il permette d’éviter d’être placé sous ventilation artificielle », déclare l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué.

Elle s’est prononcée après l’avis de son panel d’experts, dont les conclusions sont publiées dans la revue médicale BMJ.

Ces experts soulignent « la possibilité d’importants effets secondaires » de ce médicament, de même que « son coût relativement important et ses implications logistiques », puisqu’« il doit être administré par intraveineuse ».

Selon eux, on ne peut pas dire à ce stade que le remdesivir n’a aucun bénéfice. Mais le fait que son efficacité n’ait pas été prouvée conjugué à ses inconvénients (possibles effets secondaires et coût) les conduit à ne pas le recommander.

Ils appellent toutefois à poursuivre les essais cliniques, pour voir si ce médicament ne pourrait pas bénéficier à certaines catégories de patients en particulier.

« Il y a peut-être certains signaux selon lesquels les gens qui sont moins malades ou en sont à un stade plus précoce de la maladie pourraient être une zone à explorer », a déclaré l’un des responsables du panel d’experts, Bram Rochwerg, lors d’une conférence de presse.

Initialement développé contre la fièvre hémorragique Ebola, le remdesivir est vendu par le laboratoire Gilead sous le nom commercial de Veklury.

Il est devenu le 3 juillet le premier médicament contre le Covid à recevoir une autorisation de mise sur le marché européen conditionnelle. Pour autant, il suscite plus d’enthousiasme en Amérique du Nord que sur le Vieux continent.

En France, la Haute autorité de Santé (HAS) a jugé que son intérêt (ou « service médical rendu ») était « faible ».

Par ailleurs, l’Agence européenne du médicament (EMA) a indiqué le 2 octobre qu’elle allait étudier des signalements selon lesquels des « problèmes rénaux aigus » pourraient être liés à la prise de remdesivir.

10h50: Le nombre de cas de coronavirus en Inde est désormais supérieur à neuf millions, soit le deuxième total national le plus élevé au monde après celui des Etats-Unis, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires indiennes.

Le coronavirus a infecté plus de 9.004.000 personnes en Inde, et fait 132.162 morts, selon les chiffres officiels indiens. De nombreux experts pensent cependant que le chiffre réel est beaucoup plus élevé, et ce en raison d’un nombre relativement faible de tests.

Le pays officiellement le plus touché par la pandémie demeure les Etats-Unis, qui dénombrent 11,6 millions de cas et plus de 250.000 décès.

Deuxième pays le plus peuplé au monde, l’Inde a vu son nombre de nouvelles contaminations baisser ces dernières semaines, mais elle enregistre toujours 45.000 nouveaux cas par jour en moyenne.

New Delhi, qui doit aussi faire face en ce moment à l’étouffante pollution hivernale de l’air, dénombre plus d’un demi-million de cas, et la progression de la maladie s’accélère.

Jeudi, le gouvernement de la tentaculaire capitale a décidé de quadrupler les amendes infligées à ceux qui ne portent pas le masque.

L’Inde a imposé en mars des restrictions très strictes. Mais celles-ci ont été graduellement levées par un gouvernement ayant à coeur de relancer la machine économique, alors que des millions d’emplois ont été supprimés depuis le début de la crise.

Les experts expliquent que cela a contribué à favoriser la progression de l’épidémie, au même titre que les réticences à porter le masque, et le non-respect des règles de distanciation sociale.

09h53: Le pic de la seconde vague de l’épidémie de Covid-19 en France a vraisemblablement été franchi, a indiqué vendredi l’agence sanitaire Santé publique France, qui appelle toutefois à maintenir les « mesures de prévention ».

« Même si les indicateurs restent à des niveaux élevés, leur observation suggère que le pic épidémique de la seconde vague a été franchi », a expliqué l’agence sanitaire dans un communiqué accompagnant la publication de son point épidémiologique hebdomadaire.

Selon Santé publique France, « les résultats actuels permettent de constater une diminution franche de tous les indicateurs, plus marquée dans les premières métropoles mises sous couvre-feu ».

L’agence sanitaire estime que ces mesures ont eu « un effet direct »: c’est en effet ce que semble prouver « la temporalité entre la mise en application du premier couvre-feu et l’inversion de la tendance une dizaine de jours plus tard ». Les premiers couvre-feux avaient démarré le 17 octobre dans certaines métropoles (dont Paris, Lyon ou Marseille), au moment où commençaient les vacances de la Toussaint. La deuxième salve de couvre-feux avait débuté dans d’autres métropoles (dont Nice) le 24 octobre. Puis le confinement avait pris effet dans toute la France à partir du 30 octobre.

Pour la semaine du 9 au 15 novembre, on observe une baisse simultanée du nombre de nouveaux cas de contamination confirmés (-40%), des hospitalisations (-13%) et des admissions en réanimation (-9%). Le nombre de morts, lui, « semble se stabiliser pour la première fois après plusieurs semaines d’augmentation »: il s’est élevé à 3.756 pour la semaine du 9 au 15 novembre, contre 3.817 la précédente.

C’est également « la première fois » depuis le début de la seconde vague que les hospitalisations et les admissions en réanimation diminuent d’une semaine à l’autre, selon SpF: 17.390 contre 19.940 la semaine précédente pour les premières, et 2.761 contre 3.037 pour les deuxièmes. Enfin, « 182.783 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés par RT-PCR et tests antigéniques » la semaine du 9 au 15 novembre, contre 305.135 la précédente.

09h37: En Europe, l’OMS s’est félicitée d’une baisse du nombre de cas hebdomadaires la semaine dernière (-10%), mais les décès ont continué d’augmenter et la prudence reste de mise.

En Allemagne, le niveau des contaminations est encore «trop élevé», même si les nouvelles restrictions mises en place au début du mois «sont efficaces» et incitent à «l’optimisme», a estimé jeudi l’autorité sanitaire de référence.

En France, le «virus circule moins vite», mais «la charge sanitaire reste élevée», avec 15.807 nouveaux malades entrés à l’hôpital sur les sept derniers jours, a souligné le ministre de la Santé Olivier Véran.

09h33: Une demande d’autorisation en urgence du vaccin contre le Covid-19 développé par l’alliance Pfizer/BioNTech devrait être déposée vendredi aux Etats-Unis, où les autorités ont pris une nouvelle série de restrictions pour endiguer la pandémie à l’approche des fêtes de Thanksgiving, entre fermeture des écoles à New York et couvre-feu en Californie.

«Le partenaire de Pfizer, BioNTech, a annoncé qu’il avait l’intention de déposer demain une demande d’autorisation en urgence auprès de la FDA», l’Agence américaine des médicaments, a déclaré jeudi le secrétaire américain à la Santé Alex Azar lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

«Nous nous attendons à ce que Moderna fasse cette demande bientôt également», a-t-il ajouté, à propos de cette société américaine également sur les rangs pour développer et distribuer à grande échelle un vaccin.

Le directeur de BioNTech a estimé jeudi «possible» son autorisation et sa distribution durant le mois de décembre, tant aux Etats-Unis que dans l’Union européenne. «Nous travaillons d’arrache-pied», a assuré Ugur Sahin à l’AFP.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé de son côté que le régulateur européen pourrait donner son feu vert à la commercialisation des deux vaccins «dès la deuxième moitié de décembre, si les procédures se passent sans problème».

L’alliance Pfizer/BioNTech et Moderna ont annoncé ces derniers jours une efficacité de l’ordre de 95% pour leurs vaccins, suscitant une vague d’optimisme dans le monde, où des centaines de millions de doses ont déjà été réservées par différents gouvernements.



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Vos réactions

Portrait de Tony satch
20/novembre/2020 - 16h34 - depuis l'application mobile
BRETZEL68 a écrit :

Bien sûr c'est du passé : hier 10.771 morts dans le monde en 1 journée - "record" depuis le début de la pandémie (au cours de la 1ère vague le "record" était de 8.500 ) alors oui vous avez sans doute raison, c'est du passé 

@BRETZEL68 16500 enfants de moins de 5ans meurent par jours dans le monde, et des stats de ce genre je peux t’en sortir plein, arrête de faire peur aux gens avec tes stats quand on sait que la moyenne d’âge de mortalité du COVID est de 84 ans et que l’espérance de vie est de 82 ans en France.

Portrait de Kratusse
20/novembre/2020 - 15h31

Le problème c'est qu'il n'y a pas un dans ce gouvernement qui est capable de nous dire les raisons pour lesquelles la situation s'améliore vu que les gens continuent à travailler et se déplacer pratiquement de la même manière que si il n'y avait pas de confinement...

D'ailleurs même les multiples soi-disant spécialiste et chercheur et professeur qui se succèdent à la télévision sur les chaînes d'info ne donnent pas l'impression d'en savoir plus... Le seul problème c'est que dans d'autres pays donc on a tendance à se moquer, cette épidémie c'est deja du passé

Portrait de Oh Yes It's Good
20/novembre/2020 - 13h25

Oh ben mince... Y'avait pas complot sur le remdesivir ? smiley