30/10/2020 13:57

Attaque à Nice: "Le renforcement de la sécurité sera fort pour les célébrations de la Toussaint", annonce le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin

13h56: "Nos militaires effectueront des patrouilles qui permettront de démultiplier les lieux qui sont à protéger", a précisé la ministre des Armées Florence Parly

13h50: "Le renforcement de la sécurité sera fort pour les célébrations de la Toussaint", annonce le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à la suite du Conseil de défense. "120 policiers en plus seront envoyés à Nice pour renforcer la sécurité"

11h47: La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme condamne l’attaque survenue à Nice appelant les dirigeants politiques et religieux à dénoncer « rapidement » les discours haineux.

« Je condamne fermement les meurtres odieux de trois êtres humains innocents - dont deux femmes - qui ont eu lieu à Nice hier, ainsi que l’horrible assassinat de (l’enseignant français) Samuel Paty il y a deux semaines », a déclaré Michelle Bachelet dans un courriel envoyé à l’AFP.

« Les dirigeants politiques et religieux, ainsi que les médias, doivent non seulement éviter d’inciter eux-mêmes à la violence, à l’hostilité ou à la discrimination, mais ils doivent aussi s’exprimer fermement et rapidement contre les discours haineux », a-t-elle ajouté.

La haute responsable onusienne a également appelé les dirigeants à « faire savoir très clairement que la violence ne peut être justifiée par une provocation préalable ».

L’attentat de Nice, dans le sud-est de la France, lors duquel trois personnes ont été poignardées à mort dans une église par un Tunisien jeudi, s’est produit près de deux semaines après l’assassinat d’un professeur de collège en région parisienne, Samuel Paty, décapité par un islamiste russe tchétchène pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, dans un cours sur la liberté d’expression.

Le président français Emmanuel Macron a depuis promis que la France ne renoncerait pas à la liberté de caricaturer. Ses déclarations ont provoqué une crise avec le monde musulman, où se multiplient manifestations de protestation et appels au boycott des produits français.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est ainsi posé en champion de la défense du prophète Mahomet, critiquant avec véhémence le président français.

11h21: Ce matin, des fleurs et quelques bougies étaient visibles devant la basilique de l’Assomption en mémoire des victimes, a constaté un journaliste de l’AFP. Mais les portes de l’église restaient fermées dans une ville déjà meurtrie par un attentat jihadiste qui avait 86 morts en 2016 sur la célèbre Promenade des Anglais.

10h58: Le Président Emmanuel Macron réunit ce matin à 11h30 un Conseil de défense au lendemain de l'attaque, selon BFMTV

10h22: Jeudi soir, quelques heures seulement après le drame, les joueurs de l'OGC Nice ont rendu hommage aux victimes en observant un long silence avant le début de leur rencontre avec l'équipe israélienne de l'Hapoel Beer-Sheva.

10h01: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Un homme de 47 ans, soupçonné d’avoir été en contact avec l’assaillant qui a tué trois personnes dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice, a été placé en garde à vue jeudi soir, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

L’auteur présumé de l’attaque mortelle au couteau contre un homme et deux femmes est un Tunisien de 21 ans, arrivé en France courant octobre depuis l’Italie. L’homme placé en garde à vue est soupçonné d’avoir été en contact avec lui la veille des faits, ont indiqué la source judiciaire et une source proche du dossier, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.

La source proche du dossier a toutefois appelé à la prudence quant à la nature de leurs échanges.

Selon une seconde source proche du dossier, l’homme a été interpellé à 21H50.

L’assaillant est entré jeudi à 08H29 dans la basilique, où il a égorgé une femme de 60 ans et le sacristain âgé de 55 ans. Une mère de famille brésilienne de 44 ans et résidant en France, touchée à plusieurs reprises, est décédée dans un restaurant à proximité où elle s’était réfugiée.

Alertée par un témoin, une équipe de la police municipale est intervenue et a fait feu plusieurs fois sur l’assaillant qui « s’était avancé vers eux de manière menaçante en criant "Allah Akbar" », a relaté le procureur antiterroriste Jean-François Ricard lors d’un point presse jeudi soir.

Grièvement blessé, il a été conduit à l’hôpital où il a été opéré. « Son pronostic vital reste actuellement engagé », a précisé M. Ricard jeudi soir.

Dans la basilique, les enquêteurs ont trouvé l’arme du crime, un couteau avec une lame de 17 cm, selon M. Ricard.

Un sac d’effets personnels, un coran et deux téléphones, ainsi que deux couteaux non utilisés ont également été découverts.

L’assaillant, inconnu des services de renseignements, a été identifié par un document de la Croix-Rouge italienne. Selon les premières investigations, il est arrivé en Europe par l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre, avant de débarquer sur le continent à Bari le 9 octobre.

L’enquête, ouverte par le parquet national antiterroriste notamment pour « assassinats et tentatives d’assassinat terroristes », est coordonnée par la Sous-direction antiterroriste (Sdat).

09h34: La France réunit vendredi un conseil de défense au lendemain de l'attentat jihadiste qui a fait trois morts dans une église de Nice et suscité une immense vague d'émotion dans le pays et à l'étranger.

Un jeune homme armé d'un couteau a tué jeudi matin en quelques minutes trois personnes dans l'église Notre-Dame de l'Assomption de Nice. Les victimes sont deux femmes, une sexagénaire et une quadragénaire de nationalité brésilienne, et le sacristain de la basilique, un homme de 55 ans.

L'auteur présumé des coups de couteau est un Tunisien de 21 ans arrivé en France le 9 octobre après avoir débarqué sur l'île italienne de Lampedusa le 20 septembre, a précisé devant la presse Jean-François Ricard, le procureur antiterroriste chargé de l'enquête.

08h38: "Nous sommes en guerre", estime Gérald Darmanin ce matin, sur RTL.. "En guerre face à un ennemi qui est à la fois un ennemi intérieur et un ennemi extérieur", a commenté le ministre de l'Intérieur sur RTL.

"Nous ne sommes pas en guerre contre une religion, mais contre une idéologie, l'idéologie islamiste", a-t-il poursuivi, avant de mettre en garde les Français: "Quand on est en guerre, on doit comprendre qu'il y a eu et qu'il y aura d'autres faits comme cet attentat ignoble."

08h32Un homme de 47 ans, soupçonné d'avoir été en contact avec l'assaillant qui a tué trois personnes dans la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice, a été placé en garde à vue jeudi soir, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

L'auteur présumé de l'attaque mortelle au couteau contre un homme et deux femmes est un jeune Tunisien de 21 ans, arrivé en France le 9 octobre depuis l'Italie. L'homme placé en garde à vue est soupçonné d'avoir été en contact avec lui la veille des faits, a indiqué la source judiciaire, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.

08h29: La France réunit vendredi un conseil de défense au lendemain de l'attentat jihadiste qui a fait trois morts dans une église de Nice et suscité une immense vague d'émotion dans le pays et à l'étranger.
Un jeune homme armé d'un couteau a tué jeudi matin en quelques minutes trois personnes dans l'église Notre-Dame de l'Assomption de Nice. Les victimes sont deux femmes, une sexagénaire et une quadragénaire de nationalité brésilienne, et le sacristain de la basilique, un homme de 55 ans.
L'auteur présumé des coups de couteau est un Tunisien de 21 ans arrivé en France le 9 octobre après avoir débarqué sur l'île italienne de Lampedusa le 20 septembre, a précisé devant la presse Jean-François Ricard, le procureur antiterroriste chargé de l'enquête.
La Tunisie, qui a condamné fermement l'attaque, a également annoncé l'ouverture d'une enquête.
Après avoir été neutralisé par une équipe de la police municipale de Nice, l'assaillant s'est avancé vers les forces de l'ordre "de manière menaçante en criant Allah Akbar (+Dieu est le plus grand+ en arabe), les contraignant à tirer", selon le procureur.
Blessé par balles, il est actuellement hospitalisé et son pronostic vital reste engagé, selon le parquet antiterroriste.
Près de l'auteur présumé, les enquêteurs ont trouvé un coran deux téléphones et l'arme du crime, "un couteau de 30 cm avec une lame de 17 cm", a détaillé M. Ricard.
Le président Emmanuel Macron, qui était sur place jeudi, a dénoncé une "attaque terroriste islamiste" et annoncé un renforcement du plan de sécurité Vigipirate: le nombre de soldats patrouillant dans les rues passera de 3.000 à 7.000.
Un conseil de défense aura lieu vendredi matin, selon le chef de l'Etat et son Premier ministre Jean Castex.
"Si nous sommes attaqués, c'est pour les valeurs qui sont les nôtres, notre goût de la liberté", a estimé Emmanuel Macron, évoquant également l'attaque au couteau d'un vigile du consulat français à Jeddah, en Arabie saoudite, au même moment ou presque.
"En France, il n'y a qu'une communauté. C'est la communauté nationale. Je veux dire à tous nos concitoyens, quelle que soit leur religion, qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, que nous devons, dans ces moments, nous unir et ne rien céder à l'esprit de division", a-t-il lancé.
08h22: L'attentat de Nice s'est produit près de deux semaines après l'assassinat d'un professeur de collège en région parisienne, pris pour cible pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, dans un cours sur la liberté d'expression. Sa décapitation par un islamiste russe tchétchène de 18 ans avait choqué le pays.
M. Macron a depuis promis que la France ne renoncerait pas à ces dessins. Ses déclarations ont provoqué une crise avec le monde musulman, où se multiplient manifestations de protestation et appels au boycott des produits français.
Vendredi, la presse se fait l'écho du choc provoqué par ce nouvel attentat jihadiste : "Nice: la barbarie islamiste se déchaîne contre la France", titre Le Figaro. "La spirale de la terreur" affiche de son côté Libération, et simplement "Tenir" pour le quotidien catholique La Croix.
Les dirigeants des 27 Etats membres de l'UE avaient condamné jeudi "dans les termes les plus forts" l'attaque, affichant leur "solidarité" avec la France.
"Nous appelons les dirigeants du monde entier à oeuvrer au dialogue et à l'entente entre les communautés et les religions plutôt qu'à la division", ont-ils plaidé.
Les candidats à la présidentielle américaine Joe Biden et Donald Trump ont également dénoncé l'attaque contre un pays "allié" des Etats-Unis.
Plusieurs pays musulmans dont la Turquie, l'Arabie saoudite et l'Iran ont "fermement" condamné l'attaque. La Tunisie a de son côté exprimé sa "solidarité avec le gouvernement et le peuple français".
Quant au Vatican, il a fait savoir que "le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés". "C'est un moment de douleur dans une période de confusion", a déclaré son porte-parole Matteo Bruni, ajoutant que le pape François "prie pour les victimes et leurs proches".

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de popeye55
30/octobre/2020 - 21h14

Paroles, paroles ...

Mais jamais d'actes !

Portrait de Clem...Entine
30/octobre/2020 - 19h11

Ils sont toujours là après les massacres, avec les mêmes mots et les mêmes attitudes qui ne servent à rien. Il faut renvoyer tous les musulmans immigrants illégaux et tous les musulmans criminels chez eux. Sans exception.

Portrait de LesGrosProlos
30/octobre/2020 - 11h27

Il va être au chaud en prison nourris avec vos impots comme les milliers d'autres arrivés ! 

On vous ponce jusqu'à la moelle et vous ne dites rien toujours rien.