19/10/2020 20:17

Professeur décapité: Gérald Darmanin annonce que "le préfet de Seine-Saint-Denis signe l'interdiction de la mosquée de Pantin" - L’hommage national à Samuel Paty aura lieu à la Sorbonne mercredi à 19h

20h11: Gérald Darmanin est l'invité du 20h de TF1:

"Le président de la république nous a demandé d’accélérer un certain nombre d'opérations", explique Gérald Darmani qui précise que 34 opérations de police ont eu lieu. Ces opérations "ont pour but premier de faire en sorte que la peur, la sidération change de camp", ajoute le ministre de l'Intérieur, et pour "intimider ceux qui essaient de nous intimider"

Alors que "356 lieux de radicalisation ont été fermés" sous Emmanuel Macron et que plus de "411 étrangers fichés islamistes" ont été expulsés, Gérald Darmanin annonce que "le préfet de Seine-Saint-Denis signe ce soir l'interdiction de la mosquée de Pantin"dont l'imam avait relayé le message du parent d'élève qui avait posté la vidéo incriminant le professeur tué. 

"Cette nouvelle forme de jihadisme doit nous interroger, celle de répondre à une fatwa sur ceux qui l'ont lancée et soutenue doivent être condamnés"

17h20: L’hommage national à Samuel Paty aura lieu à la Sorbonne mercredi à 19h , annonce l'Elysée

La décision d'organiser cet événement dans la célèbre université française « s'est très rapidement imposée comme une évidence, car c'est un lieu où depuis 800 ans s'épanouit en France la liberté de conscience et de pensée », explique un proche du président au Parisien. « C'est aussi le symbole de la connaissance et de la transmission du savoir », appuie un conseiller ministériel. A l'occasion de cet hommage, organisé dans la cour d'honneur de la Sorbonne, face aux statues de Louis Pasteur et Victor Hugo, le président de la République prononcera justement un discours sur la liberté de conscience comme liberté de progrès.

17h13: Quinze personnes, dont quatre collégiens, ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty vendredi à Conflans-Sainte-Honorine.

16h26: "L’assassinat barbare de Samuel Paty nous laisse encore dans un état de sidération collectif", a déclaré le Premier ministre Jean Castex. Le Premier ministre dénonce "un acte contre la République". "Des mesures vont suivre sur la lutte contre la haine en ligne et sur les associations ennemies de la République", a ajouté Jean Castex.

15h14: "Nous sommes tous Samuel Paty", a déclaré le président de la Conférence des imams de France, Hassen Chalghoumi, en précisant "nous sommes touchés dans nos âmes et notre religion (…) Il faut se réveiller". Le président de la Conférence des imams de France "demande pardon à la famille" de Samuel Paty.

"On en peut plus de ce discours victimaire, on veut un discours responsable, citoyen". "Il faut être plus que fermes (...) oui, c'est une fatwa, un discours de haine". 

14h49: Emmanuel Macron reçoit les représentants du Conseil français du culte musulman à 16h à l’Elysée, en compagnie du Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin

14h15: "La liberté d’expression et l’école de la République ont été visées", a déclaré le président de la Région Sud, Renaud Muselier, en précisant que "la mission fondamentale de l'école de la République devient chaque jour plus ardue"

13h27: Le Président Emmanuel Macron a reçu la famille de Samuel Paty à l’Elysée pour évoquer notamment l’hommage national. Le chef de l’Etat a présenté ses condoléances à la famille et leur a témoigné de son soutien.

13h09: Ce soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sera l'invité du JT de 20H de TF1, et répondra aux questions de Julien Arnaud, en direct sur le plateau du Journal.

Le Ministre de l'Intérieur s'exprimera au lendemain du Conseil de Défense lié à l'attentat de Conflans Sainte- Honorine et aux décisions qui ont été prises. Gérald Darmanin fera également le point de la situation après ce premier week-end de couvre-feu et dévoilera le bilan des premières opérations de contrôle et de verbalisation.

13h06: La ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa, a réuni à Nanterre les responsables des services de police et les patrons de la police et de la gendarmerie afin d'étudier de nouvelles dispositions renforçant la lutte contre «le cyberislamisme».

«Le cyberislamisme s'est développé», a souligné la ministre, trois jours après la décapitation en pleine rue vendredi du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, entraînant une mise en cause des réseaux sociaux pour avoir relayé les messages stigmatisant le professeur d'histoire.

Dans ce contexte, Mme Schiappa s'est rendue à la sous-direction de lutte contre la cybercriminalité qui abrite la plateforme de signalement Pharos destinée au grand public. C'est cette plateforme, mise en place en 2009, qui a identifié les 80 messages de soutien à l'action de l'agresseur de Samuel Paty.

«La plateforme Pharos est bien identifiée par la population. Il s'agit de voir comment on peut améliorer l'articulation entre les différents services», a expliqué la ministre, qui a réuni de hauts responsables de la police et de la gendarmerie pour étudier les améliorations possibles à une meilleure détection des contenus haineux sur internet.

Lundi matin, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait dénoncé «une fatwa en ligne». Et la veille, le Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron a décidé d'agir contre ceux qui ont soutenu l'attentat sur les réseaux sociaux.

Dans l'entourage de Marlène Schiappa, on fait valoir qu'au-delà des dispositifs de signalement et de blocage de contenus illicites, il est nécessaire aussi que l'Etat ne soit pas absent du net et organise un «contre discours» pour répondre aux propos haineux.

Actuellement, les signalements parvenant à Pharos sont traités par des policiers et des gendarmes qui, après vérification, alertent les services compétents, pour qu'une enquête soit ouverte sous l'autorité du procureur. Souvent long, ce dispositif ne permet toutefois pas d'effacer rapidement les contenus jugés illicites.

12h26: Un adolescent de 15 ans se trouve actuellement en garde à vue dans les locaux de la DGSI de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Il a dit aux enquêteurs avoir été abordé vendredi après-midi à la sortie de son collège par l’agresseur.

Il lui aurait proposé de l’argent en échange d’informations pour l’aider à identifier le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, selon LCI. D'après le jeune élève, l'agresseur avait sur lui une liasse de billets.

11h42: Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a convoqué en urgence les procureurs généraux lundi matin, afin notamment, selon son entourage, qu’ils s’assurent «une parfaite collaboration avec les préfets et les forces de sécurité intérieure dans la mise en œuvre et le suivi des mesures nécessitées par la situation».

10h58: Marine Le Pen a réclamé lundi une «législation de guerre» contre l'islamisme, qui s'inscrit à ses yeux dans une «stratégie de reconquête» républicaine et pas seulement «d'endiguement», après la décapitation d'un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet.

«L'islamisme est une idéologie belliqueuse dont le moyen de conquête est le terrorisme. Puisque le terrorisme est un acte de guerre, il exige une législation de guerre», a asséné la présidente du Rassemblement national dans une allocution solennelle au siège de son parti à Nanterre.

«Face à une force organisée et déjà installée, prosélyte et conquérante, notre président n'a proposé qu'une insuffisante et anachronique stratégie d'endiguement. La situation appelle une stratégie de reconquête», qui repose «sur trois piliers: la restauration de l'État, la réaffirmation de la République, l'unité de la nation», a estimé la candidate à la présidentielle.

Quelques heures auparavant, Marine Le Pen s'était rendue à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour déposer une gerbe devant le collège de l'enseignant décapité vendredi. Aucun responsable du RN n'a participé aux manifestations dimanche en son hommage, estimant en avoir «un peu marre de la +politique de la bougie+».

La dirigeante d'extrême droite a réclamé une «législation d'exception» qui «sera conforme à l'Etat de droit», «dirigée contre les terroristes» et qui «n'affectera aucunement les libertés publiques», avec des «procédures policières et judiciaires spécifiques», une «possibilité de surveillance étendue» et un «régime carcéral spécifique».

Refusant toute «complaisance directe ou indirecte de l'administration», Marine Le Pen a souhaité de nouveau un «renforcement des moyens de police nationale et municipale comme de la gendarmerie», une «évolution de la légitime défense», un «armement obligatoire des polices municipales», le «renforcement des moyens de justice» et la «création de centres pénitentiaires adaptés».

Elle a réclamé «un moratoire immédiat sur l'immigration et sur les naturalisations», estimant que «la politique migratoire nourrit le communautarisme, terreau de l'islamisme», et redemandé une «réforme du code de la nationalité».

«Aucun étranger fiché S pour islamisme, en situation régulière ou irrégulière, ne doit pouvoir rester en France», a-t-elle insisté. «Un binational fiché S pour islamisme doit être déchu de sa nationalité et renvoyé. Un Français fiché S pour islamisme doit être poursuivi pour intelligence avec l'ennemi, condamné et incarcéré».

10h32: « La République s’affaisse » en raison des « discours ambigus » d’un « certain nombre de groupes gauchistes », parmi lesquels des « députés insoumis », a estimé lundi Bernard Cazeneuve, trois jours après la décapitation d’un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet.

« Je parle bien entendu d’un certain nombre de députés insoumis qui ne se comportent pas de façon républicaine (et) sont grandement responsables de ce qui existe dans ce pays », a jugé l’ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur de François Hollande sur France Inter, interrogé sur la « solitude » des enseignants.

« La République s’affaisse parce que, sur ses principes, certains ont la main qui tremble », a assuré M. Cazeneuve en pensant aux élus « qui s’arrangent avec les salafistes dans les quartiers ». « On crée les conditions d’une tension extrême, d’une stratégie de la confrontation à l’intérieur de la République », a-t-il ajouté.

Le rassemblement en hommage au professeur assassiné, Samuel Paty, dimanche place de la République à Paris, a été l’occasion pour certaines figures politiques de fustiger les positions de La France Insoumise, l’ancien Premier ministre Manuels Valls critiquant Jean-Luc Mélenchon comme ayant « une très grande responsabilité dans cette lâcheté de la gauche » face à l’islamisme.

M. Mélenchon a répondu sur BFMTV en jugeant que « tous ces gens se défaussent de leurs propres responsabilités », et en faisant valoir que « ce n’est pas le moment de la dispute ».

« Une bonne fois pour toutes: Jean-Luc Mélenchon n’est ni islamiste ni gauchiste ! », a lancé dans un entretien à Libération lundi le député et numéro deux de LFI Adrien Quatennens. « Nous avons la République au coeur, sans la géométrie variable et les petits arrangements de ceux qui nous insultent ! ».

Le député LFI Eric Coquerel a estimé sur Sud Radio que M. Valls « fait exactement ce que les terroristes attendent: se diviser, faire des attaques de ce type bassement politiciennes pour avoir accès à quelques médias ».

Il a jugé « particulièrement insultants » les propos du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui, à plusieurs reprises, a accusé LFI d’« islamo-gauchisme ». « Ca me fait penser à judéo-bolchévique dans les années 1930 », a souligné M. Coquerel.

« J’étais présent à la marche suite à l’assassinat de Mireille Knoll, assassinée parce que juive, j’y étais avec Mme [Marine] le Pen [RN]alors que je suis profondément opposé à ses idées et en désaccord avec elle ! », a rétorqué le député LFI Alexis Corbière dans un tweet.

Que faire face à l’islamisme ? LFI plaide pour que davantage de moyens soient donnés pour faire du « renseignement humain ».

Pour Bernard Cazeneuve, sur France Inter, « il faut tous les jours expulser ceux qui, étrangers, ont par leurs propos, par leurs actes, par leur comportement, incité à la haine, enfreint les règles de la République », a-t-il estimé, soulignant cependant les difficultés juridique et diplomatique de le faire.

Il est aussi favorable à « la dissolution de toutes les associations dont les propos fracturent la République dans ses fondements ».

10h02: Le point sur les déclarations du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ce matin sur Europe 1

Les opérations de police ont été lancées lundi matin en France contre « des dizaines d’individus » évoluant dans la mouvance islamiste, après la décapitation vendredi d’un professeur, victime d’une « fatwa », a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

« Ils ont manifestement lancé une fatwa contre le professeur », a déclaré M. Darmanin à la radio Europe 1, en désignant des suspects en garde à vue. Plus de 80 enquêtes ont été ouvertes pour haine en ligne et des interpellations ont eu lieu depuis cet assassinat, a ajouté le ministre.

Ces opérations de police, décidées à la suite du Conseil de défense tenu dimanche, sont menées depuis lundi matin et se poursuivront dans les prochains jours.

Elles ne ciblent pas des individus « en lien forcément avec l’enquête » sur l’assassinat du professeur d’histoire, Samuel Paty, mais visent à « faire passer un message: (...) pas une minute de répit pour les ennemis de la République », a souligné Gérald Darmanin, sans donner plus de précisions.

Depuis l’assassinat vendredi du professeur de Conflans Saint-Honorine, en région parisienne, « plus de 80 enquêtes » ont été ouvertes pour haine en ligne et des interpellations ont eu lieu, a ajouté le ministre, qui a affirmé vouloir dissoudre plusieurs associations dont le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).

« 51 structures associatives verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l’État et plusieurs d’entre elles, sur ma proposition, se verront dissoudre en Conseil des ministres », a annoncé Gérald Darmanin.

Le CCIF est « manifestement impliqué » et « un certain nombre d’éléments nous permettent de penser que c’est un ennemi de la République », a poursuivi le ministre. L’association « touche des aides d’État, des déductions fiscales et dénonce l’islamophobie d’État », a-t-il ajouté.

M. Darmanin a également cité l’ONG Baraka City, fondée par des musulmans au profil salafiste, dont le président Driss Yemmou a été placé jeudi sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une enquête pour harcèlement sur les réseaux sociaux.

L’association, dont le compte Facebook est suivi par plus de 715.000 personnes, suscite un fort engouement chez beaucoup de jeunes croyants mais aussi la suspicion pour ses prises de positions parfois radicales.

En évoquant une « fatwa » contre le professeur, le ministre visait en particulier le père d’une collégienne de Conflans Saint-Honorine et le militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui ".

09h32: Ce que l'on sait ce matin

Emmanuel Macron et son gouvernement ont promis des réponses politiques «à court et moyen terme» après l’assassinat du professeur Samuel Paty, auquel plusieurs dizaines de milliers de personnes ont rendu hommage dimanche.

Le président de la République l’a martelé lors d’un Conseil de défense: «La peur va changer de camp» et «les islamistes ne doivent pas pouvoir dormir tranquilles dans notre pays», a rapporté l’Elysée.

A l’issue de 2H30 de réunion dans la soirée avec Jean Castex, cinq ministres ainsi que le procureur anti-terroriste Jean-François Richard, le président a annoncé un «plan d’action» dès cette semaine contre «les structures, associations ou personnes proches des milieux radicalisés» et qui propagent des appels à la haine et à la violence pouvant encourager les attentats.

«Mesures appropriées» après contrôle de certaines associations, en attendant le projet de loi contre l’islam radical qui pourrait être «enrichi», «procédures» menées dès lundi contre les auteurs de 80 messages de soutiens à l’agresseur de Samuel Paty font partie des mesures prises dans un premier temps.

Parallèlement, le gouvernement espère répondre aux inquiétudes d’une communauté éducative fortement secouée en renforçant la sécurité des établissements scolaires à la rentrée après les vacances d’automne.

Autre axe que souhaite développer l’Elysée, la mise en place d’un «contre-discours» aux propos inexacts ou à la propagande radicalisée, citant en exemple le discours d’Emmanuel Macron aux Mureaux qui a été «dévoyé» dans certains pays pour le présenter comme une «croisade anti-musulmans».

Plus largement, l’ensemble de la classe politique a martelé des messages de détermination, les différentes formations politiques de gauche appelant à «l’union nationale» alors que la droite veut lutter plus frontalement face aux mouvances radicales.

Hasard du calendrier, le Sénat doit examiner à partir de lundi une proposition de loi LR, majoritaire à la Chambre Haute, qui vise à inscrire dans la Constitution la prééminence des règles de la République.

Le projet entend consacrer, à l’article 1er de la Constitution, le principe selon lequel «nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer de la règle commune».

09h24: Épreuve sur la laïcité au brevet, service national pour les jeunes, numéro vert pour les enseignants: Les Républicains font aujourd'hui une série de propositions pour lutter contre l'islamisme et soutenir les enseignants après l'assassinat d'un professeur.

«Avec cet attentat, on s'est attaqué au plus sacré de la République: l'école. Ce n'est pas un acte de séparatisme, c'est une déclaration de guerre», estime Damien Abad, le patron des députés LR, dans un entretien au Parisien.

Il faut donc «aller plus loin et plus vite» que ce que prévoit pour l'heure le projet de loi sur les séparatismes du gouvernement, dit-il, en appelant à «fermer des mosquées et les salles de prière radicalisées» et expulser les imams radicaux étrangers avant même le vote de la loi.

A l'école, il estime que les élèves à partir du collège devront lors de la rentrée du 2 novembre avoir «des débats sur ce qui s'est passé à Conflans-Sainte-Honorine», pour «crever l'abcès», et «en cas de manifestation d'une forme ou d'une autre de soutien à cette action barbare, il faudra convoquer les parents et un conseil de discipline !»

Le député souhaite aussi la mise en place d'un numéro vert d'urgence relié à une cellule interministérielle Education nationale/Intérieur «pour que les enseignants puissent signaler toutes les atteintes à la laïcité qui existent dans nos écoles».

«En cas de menaces ou d'insultes contre un enseignant, notamment sur les réseaux sociaux, il faut que les parents d'élèves puissent être poursuivis».

Le député, qui souhaite par ailleurs la fin des menus confessionnels à l'école, propose en outre d'«instaurer des cours sur les valeurs de la République et la laïcité et que ces cours soient sanctionnés par une épreuve obligatoire au brevet pour être certain qu'ils soient donnés».

Il faut aussi selon lui «une épreuve de laïcité dans le concours d'enseignant» et «une enquête administrative préalable à l'embauche de tout agent de service public dans les écoles».

Hors de l'école, Damien Abad prône «la mise en place pour les jeunes d'un service à la Nation obligatoire de 4 à 6 mois dans les armées, la police, la justice ou les pompiers».

08h45: Sur Europe 1, Gérald Darmanin a expliqué souhaité la dissolution du CCIF et de BarakaCity. "Je le souhaite parce que voilà une association manifestement impliquée puisque le père qui a lancé une fatwa contre ce professeur se référence clairement à cette association, c'est une association qui touche des subventions d'Etat, des déductions fiscales et qui dénonce l'islamophobie d'Etat. Je le souhaite car un certains nombres d'éléments nous permettent de penser que c'est un ennemi de la République. Je souhaite aussi que Barakacity soit proposée à la dissolution du Conseil des ministres."

Rappelons que son fondateur, Idriss Sihamedi, avait été interpellé mercredi pour harcèlement en ligne après une plainte déposée Zohra Bitan, chroniqueuse sur RMC. 

08h42: Gérald Darmanin annonce que des opérations de police sont en cours contre "des dizaines" d'individus. "Pas une minute de répit pour les ennemis de la République." a-t-il déclaré ce matin sur Europe 1.

Et d'affirmer que le parent d'élève et le prédicateur en garde à vue ont "manifestement lancé une fatwa" contre Samuel Paty, après son cours au cours duquel il a montré des caricatures de Mahomet.

"Depuis l'assassinat de ce professeur, 80 requêtes ont été ouvertes contre la haine en ligne, contre tout ceux qui de façon apologique ont expliqué d'une façon ou d'une autre que ce professeur l'a bien cherché. Des interpellations ont déjà eu lieu depuis dimanche. Depuis ce matin [lundi, ndlr], des opérations de police ont lieu et auront lieu. Elles sont très nombreuses et concernent des dizaines d'individus", a expliqué le ministre de l'Intérieur.

Avant de poursuivre: "Une cinquantaine de structures associatives verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l'Etat. Plusieurs d'entres elles, à ma proposition puisque le président de la République l'a demandé, se verront dissoudre au Conseil des ministres"

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Vos réactions

Portrait de spqr076
20/octobre/2020 - 14h06
hummerH2 a écrit :

A propos du père de la sale petite menteuse, on sait ce soir que l'assassin a eu un contact téléphonique avec lui !!!

Que ce sont ils dit ???? Pas sur que le père va dire toute la vérité aux enqueteurs à propos de leur échange téléphonique !

Sources ?

Portrait de Romynette12
19/octobre/2020 - 20h08

Il faudrait afficher dans toutes les écoles, les caricatures de toutes les religions !

Portrait de hummerH2
19/octobre/2020 - 19h45
STUTZEN 550® a écrit :

Ca je ne le sais pas.  Mais suis très outré par le mensonge de la fille qui n'a même pas suivie le cour.  Du père qui balance une fatwa sur le net, la présence d'un imam salafiste fiché S libre de rentrer négocier avec une principale.  Et comme vous l'avez souligné ce matin il y a aussi l'histoire de la liasse de billet et la maitrise du français.  

A propos du père de la sale petite menteuse, on sait ce soir que l'assassin a eu un contact téléphonique avec lui !!!

Que ce sont ils dit ???? Pas sur que le père va dire toute la vérité aux enqueteurs à propos de leur échange téléphonique !

Portrait de Picj
19/octobre/2020 - 14h26

Cela fait des années que l’on se fait bouffer par cette religion. Nous sommes un pays d’origine chrétienne. On laisse nos églises tomber en ruines par contre on fabrique des mosquées financer à hauteur de 50% par nos impôts. Si les immigrés veulent vivre dans notre pays ils doivent se plier à notre mode de vie. Concernant la religion celle-ci doit restée dans le cadre de la vie privée si ils ne sont pas chretiens. Les étrangers font la loi dans notre pays combien de temps allons nous accepter ça ? Notre pays marche à l’envers, quand tu fais un excès de vitesse supérieur à 50 km/h on te retire ton permis tu vas faire un tour en prison ( oui c’est arrivé) tu perds ton boulot bref c la catastrophe. Mais quand tu es un islamiste reconnu fichier s et qui prêche l’islame radicale sur Internet à la télé etc... tu vis bien sans être inquiété. 

Portrait de Greenday2013
19/octobre/2020 - 13h03

Camelia Jordana va-t-elle encore nous dire que l'assassin russo-tchétchène a agi à cause de la colonisation française ?

Portrait de mestoutou
19/octobre/2020 - 10h50

Pourquoi faire demain ce que vous pouviez faire hier ?

Donc nous pouvons affirmer qu'il y a bien complaisance de la part de nos gouvernants et qu'on ne vienne pas nous rabâcher le contraire !

Portrait de yenavraimentmarre
19/octobre/2020 - 10h18

C'est bien avant qu'il aurait fallu faire ces opérations, on attend qu'un professeur soit égorgé et décapité sur notre sol (on croit rêver) pour agir.Nos gouvernants, depuis au moins vingt ans, sont responsables de cette situation et ils devraient être jugés pour cela, ils sont lamentables et pitoyables.A quand un gouvernement digne de ce nom qui aura le courage de prendre de fermes décisions ?!

Portrait de MICMAH458
19/octobre/2020 - 10h16
LesRipoublicains a écrit :

Darmanin annonce vouloir dissoudre le CCIS et d'autres organisations extrémistes islamiques qu'il qualifie "d'ennemies de la République".

La question est "pourquoi ces mesures n'ont pas été décidées bien avant" ? Ces associations "ennemies de la république" le sont depuis de nombreuses années, et rien n'a été fait pour autant.

Personne ne les avait donc averti ?

Ils ont déjà oublié les attentats de 2015 et 2016 ?

Nos perdreaux de l'année tombent des nues ?

Incompétents avant, incompétents maintenant, incompétents pour encore longtemps, nos premiers de la classe comme Macron et Darmanin.

En tous points d'accord avec vous.  J'ajoute que je viens d'entendre à la radio une déclaration de Darmanin, qui dit que les opérations en cours n'ont rien à voir avec l'attentat contre le professeur.  Mais bien sûr : ILS n'ont rien fait pendant des années et, hasard incroyable du calendrier, cela bouge enfin un peu à peine trois jours après ce meurtre inqualifiable.  Est-il assez con pour vraiment croire ce qu'il dit, ou est-il assez naïf pour penser un seul instant que nous allons le croire ?

Portrait de LesRipoublicains
19/octobre/2020 - 09h23

Darmanin annonce vouloir dissoudre le CCIS et d'autres organisations extrémistes islamiques qu'il qualifie "d'ennemies de la République".

La question est "pourquoi ces mesures n'ont pas été décidées bien avant" ? Ces associations "ennemies de la république" le sont depuis de nombreuses années, et rien n'a été fait pour autant.

Personne ne les avait donc averti ?

Ils ont déjà oublié les attentats de 2015 et 2016 ?

Nos perdreaux de l'année tombent des nues ?

Incompétents avant, incompétents maintenant, incompétents pour encore longtemps, nos premiers de la classe comme Macron et Darmanin.