08/10/2020 18:49

Coronavirus - Olivier Véran : "La situation sanitaire continue à se dégrader en France. Lille, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne passent en zone d'alerte maximum et Dijon et Clermont en alerte renforcée"

18h47: Olivier Véran : "Si 60% des réanimations sont saturées, nous prendrons d'autres mesures et à Paris en particulier, nous sommes à 40% aujourd'hui. Il pourrait y avoir des fermetures de commerces, mais il ne faut pas vivre dans la peur. 

18h43: Concernant les vacances de la Toussaint, le Ministre de la Santé annonce: "Nous ne limiterons pas les déplacements car la situation n'est pas aussi grave qu'au mois de mars dernier. Mais il faut rester prudent et le mois d'août doit nous servir de leçon."

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18h28: Bruno Le Maire annonce un élargissement des personnes concernées par le fonds de solidarité. Il était "réservé depuis le mois de juillet aux secteurs du tourisme, de l'événementiel, de la culture, du sport". Il inclura désormais de nouvelles activités. "Je pense aux fleuristes. Je pense aux blanchisseries qui dépendent très directement de l'hôtellerie restauration. Je pense aux bouquinistes des quais de Paris puisqu'il y a moins de touristes à Paris aujourd'hui. Je pense aux arts de la table puisqu'il y a moins de restaurants ouverts. Je pense aux graphistes". De plus, le fonds de solidarité ne sera plus réservé seulement aux entreprises de moins de 20 salariés. "Nous allons élargir cette aide à toutes entreprises, jusqu'à 50 salariés. 

Toutes les entreprises des secteurs du tourisme, de l'événementiel, de la culture, du sport pourront bénéficier d'une prise en charge du chômage par l'Etat à 100% avec zéro reste à charge entreprise jusqu'à la fin de l'année 2020

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18h06: Olivier Véran le Ministre de la Santé prend la parole : "La situation sanitaire continue à se dégrader en France comme dans plusieurs de nos pays voisins. Plusieurs métropoles vont basculer dans des zones d'alertes supérieur.

Dijon, Clermont-Ferrand passent en zone d'alerte renforcée dès samedi matin.

Lille, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne passent en zone d'alerte maximum dès samedi matin.

Pour Toulouse et Montpellier, à l'instar de ce qui a été fait pour Paris la semaine dernière, nous nous donnons quelques jours d'observation pour vérifier si la situation sanitaire et si les indicateurs sont franchis, une bascule en zone d'alerte maximale pourrait être opérée d'ici à lundi matin pour l'ensemble de ces métropoles.

Malgré ces situations difficiles, et ces annonces difficiles, je tiens à préciser qu'il y a aussi des signes d'amélioration dans plusieurs endroits du territoire national. La Nièvre et le Morbihan quittent les départements classés en zone d'alerte et on enregistre une amélioration sensible de la situation sanitaire à Nice. À Bordeaux, une inflexion positive a également été observée ainsi qu'à Rennes et Aix-Marseille.

A Paris et en IDF, le plan blanc est déclenché, car la pression sanitaire est de plus en plus forte. Si vous souhaitez recevoir des amis, même si vous recevez votre famille, vos enfants, vos petits-enfants, vous devez garder de la distance. Vous devez porter le masque et faire extrêmement attention autour de vous. Il arrive hélas de tomber sur une personne qui était contagieuse sans le savoir et de se retrouver soi-même, quelques jours ou quelques semaines plus tard, à l'hôpital.

16h38: L'Allemagne s'est alarmée jeudi d'un risque de "propagation incontrôlée" de l'épidémie de Covid-19 et d'une "deuxième vague" en cours, alors que le nombre d'infections ne cesse de grandir en Europe, où les mesures de restrictions s'enchaînent.

"Le nombre d'infections augmente, particulièrement aujourd'hui, dans une ampleur préoccupante", a déclaré le ministre de la Santé allemand Jens Spahn lors d'une conférence de presse.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens confirmés de Covid-19 en Allemagne a dépassé mercredi 4.000, pour la première fois depuis début avril, selon les chiffres publiés par l'autorité de veille sanitaire (RKI). Le record en 24 heures est de 6.294, atteint le 28 mars.

Ce bond intervient alors que les vacances d'automne doivent commencer dans une grande partie du pays. Le gouvernement a appelé à limiter les voyages, et les régions se sont accordées mercredi sur des restrictions de voyages avec interdiction de séjour dans les hôtels ou appartements touristiques pour des touristes en provenance de zones à risque nationales.

A Berlin, la plupart des magasins ainsi que tous les restaurants et bars devront fermer de 23 heures à 6 heures du matin à partir de samedi et au moins jusqu'au 31 octobre.

En France, le président Emmanuel Macron a estimé mercredi qu'il fallait "aller vers plus de restrictions" dans les zones où le Covid-19 "circule trop vite", alors que la situation sanitaire continue de se dégrader dans certaines régions.

Au total, 18.746 nouveaux cas de contamination par le coronavirus ont été détectés en 24 heures en France, un record depuis l'utilisation de tests à grande échelle, selon des chiffres publiés mercredi soir.

Après Marseille et la Guadeloupe il y a dix jours, de nouvelles mesures de restriction sont entrées en vigueur mardi à Paris et dans la petite couronne, et le ministre de la Santé Olivier Véran fera le point sur la situation jeudi à 18H00 (16H00 GMT), avec l'éventuel basculement de nouvelles villes en "alerte maximale".

En région parisienne, face à la recrudescence de l'épidémie, l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France a demandé jeudi à tous les hôpitaux et cliniques de la région de "mobiliser toutes leurs ressources" en prévision d'un "afflux important" de malades du Covid-19 dans les prochaines semaines.

L'ARS a décidé jeudi matin d'activer le "plan blanc renforcé", permettant aux établissements de santé de déprogrammer des activités, "une décision lourde" qui "veut dire qu'on va prendre une marée très forte et qu'il faut mettre toutes les forces dans la bataille", a prévenu son directeur, Aurélien Rousseau.

En Europe, plus de 6 millions de cas du nouveau coronavirus (6.091.470 cas) ont été officiellement détectés depuis l'apparition des premiers cas en janvier dans la région, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 11H00 GMT.

Alors que l'accélération de l'épidémie ne cesse d'entraîner de nouvelles mesures de restriction en Europe, en Belgique les cafés et bars ont fermé jeudi matin sur tout le territoire de la région de Bruxelles pour endiguer la propagation du coronavirus.

En Italie, le gouvernement a annoncé mercredi qu'il rendait le port du masque en extérieur obligatoire, les récalcitrants s'exposant à une amende qui pourra atteindre les 1.000 euros. Une annonce qui intervient alors que le pays prolonge son état d'urgence jusqu'au 31 janvier afin de lutter contre la résurgence de l'épidémie.

En Espagne, depuis vendredi soir, les habitants de Madrid et neuf communes environnantes particulièrement touchées par le virus ne peuvent plus sortir de leur commune que pour des raisons de première nécessité. Mais, coup de tonnerre, un haut tribunal de Madrid a rejeté jeudi ce bouclage partiel de la capitale imposé par les autorités.

La justice "a rejeté la ratification (des mesures), car elles nuisaient aux droits et libertés fondamentales" des 4,5 millions d'habitants concernés, a indiqué le tribunal.

Cette décision accroît la confusion dans laquelle est plongée depuis plusieurs semaines la lutte contre la pandémie à Madrid, où le gouvernement central de gauche de Pedro Sanchez et le gouvernement régional de droite défendent des politiques différentes.

Face à la propagation du virus, la Commission européenne a annoncé jeudi avoir conclu un accord avec le groupe pharmaceutique américain Gilead pour la fourniture de 500.000 doses de remdesivir, un antiviral autorisé dans l'UE pour traiter les malades du Covid-19.

Tous les pays de l'UE, les pays membres de l'Espace Economique Européen, le Royaume-Uni et six pays candidats (Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie, Kosovo et Bosnie-Herzégovine) pourront bénéficier de ces achats.

En Russie, l'épidémie de coronavirus a continué à rebondir jeudi avec plus de 11.400 nouvelles contaminations, tout proche du record de 11.656 cas enregistré le 11 mai, quand un confinement strict était imposé dans le pays.

Dans le monde, la pandémie a fait au moins 1.057.084 morts dans le monde depuis fin décembre.

Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 211.844 décès, devant le Brésil qui s'approche des 150.000 morts (148.228).

13h03: Le point sur la situation à la mi-journée

Après Aix-Marseille et Paris, la menace de nouvelles restrictions sanitaires se profile jeudi dans plusieurs villes pour freiner l’épidémie de Covid-19, dont la circulation fait craindre une surcharge pour les hôpitaux, surtout en Ile-de-France.

Trois jours après l’entrée en vigueur de la fermeture des débits de boisson dans la capitale et de protocoles plus stricts dans les restaurants, le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a comparé la situation à une «veillée d’armes» mercredi devant des députés, doit prendre la parole à 18H00, aux côtés du ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

Cinq métropoles pourraient suivre le même chemin que Paris: Lille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Toulouse, pointées il y a une semaine par le ministre de la Santé comme proches de basculer à leur tour en zone d’alerte maximale.

«Dans les endroits où ça circule trop vite, en particulier où ça circule beaucoup chez les personnes âgées, qui sont les plus vulnérables, et où on voit de plus en plus de lits occupés aux urgences, on doit aller vers plus de restrictions, comme celles qu’on a pu connaître par exemple dans les Bouches-du-Rhône ou dans Paris et la petite couronne», a prévenu Emmanuel Macron mercredi soir lors d’un entretien sur TF1 et France 2.

«Tout en espérant éviter ce passage en alerte maximale, nous nous tenons prêts», a indiqué la ville de Lille, en expliquant avoir invité les restaurateurs à signer une charte transcrivant le protocole sanitaire renforcé déjà mis en place à Paris.

Dans la métropole de Saint-Etienne, 53 communes et 400.000 habitants, «tous les signaux étaient au rouge en début de semaine», a indiqué à l’AFP le député de la Loire Régis Juanico.

Au-delà des bars et des restaurants, le passage en zone d’alerte maximale a signifié pour Paris la fermeture des foires, salons professionnels et cirques, des jauges plus limitées dans les centres commerciaux, grands magasins et les amphis universitaires, ainsi que la fermeture des piscines aux adultes et le maintien de portes closes pour les salles de fitness.

Conséquence du tempo choisi par le gouvernement, avec des mesures qui tombent au fur et à mesure de l’évolution du virus dans les territoires, les maires concernés revendiquent leur part de décision et n’hésitent pas à critiquer l’exécutif, à l’instar des élus marseillais qui avaient dénoncé un manque de dialogue après l’annonce de la fermeture totale des bars et des restaurants le 23 septembre. Depuis, les restaurants marseillais ont pu rouvrir selon le même protocole que dans la capitale.

«Sans cesse accroître la contrainte n’est pas toujours la bonne pédagogie, me semble-t-il, notamment sur la question des jauges et le fait de fermer les bars à 22 heures», a déclaré le maire EELV de Lyon Grégory Doucet.

Plusieurs grandes villes européennes serrent aussi la vis, comme Bruxelles où cafés et bars doivent fermer jeudi, ou Berlin et Francfort qui ont instauré un couvre-feu.

En région parisienne, c’est la situation dans les hôpitaux qui inquiète sérieusement et les prochaines semaines s’annoncent difficiles, même si la dynamique ne ressemble pas à celle des mois de mars-avril, quand le nombre de patients dans les services de réanimation doublait en seulement trois à quatre jours.

Pour faire face à cette «marée très forte» attendue de nouveaux malades du Covid-19 et à un taux d’occupation des lits en réanimation qui dépasse désormais les 40%, avec des prévisions à 50%, le directeur général de l’Agence régionale de santé francilienne Aurélien Rousseau a annoncé jeudi avoir déclenché le «plan blanc», synonyme de déprogrammation d’activités, de réaffectation des effectifs en interne, voire de rappel de personnels en congés si besoin.

«Il n’y a pas plus de moyens», a déploré sur le plateau des «4 vérités», sur France 2, le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou Philippe Juvin, en prévenant que certaines opérations ne pourraient pas être déprogrammées aussi facilement qu’au printemps pour accueillir des patients Covid-19.

«Au mois de mars, 5.000 lits de réanimation en France, au mois d’octobre, 5.000 lits de réanimation, est-ce que c’est normal ? », a demandé le médecin, maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine).

Selon le dernier bilan, 32.445 personnes atteintes du coronavirus sont décédées en France depuis le début de l’épidémie.

12h45: Les hôpitaux et cliniques de la région parisienne doivent se préparer à "une marée très forte" de nouveaux malades du Covid-19, a déclaré jeudi à l'AFP le directeur de l'agence régionale de santé (ARS), Aurélien Rousseau.
Depuis jeudi matin le "plan blanc renforcé", permettant aux établissements de santé de déprogrammer des activités chirurgicales est activé. "Une décision lourde" qui "veut dire qu'on va prendre une marée très forte et qu'il faut mettre toutes les forces dans la bataille", a prévenu M. Rousseau. "Ce n'est pas banal, ça doit alerter chacun sur le fait que l'impact hospitalier est déjà là en réanimation et qu'il va être très puissant sur les autres services d'hospitalisation", a-t-il insisté.

11h25: La Commission européenne a annoncé avoir conclu un accord avec le groupe pharmaceutique américain Gilead pour la fourniture de 500.000 doses de remdesivir, un antiviral autorisé dans l’UE pour traiter les malades du Covid-19.

« Aujourd’hui, nous garantissons l’accès au remdesivir pour le traitement de 500.000 patients qui en ont besoin », a annoncé la commissaire à la Santé Stella Kyriakides dans un communiqué.

« Grâce à nos marchés publics communs, nous donnons aux pays européens les moyens d’unir leurs forces et d’avoir accès aux équipements et aux médicaments essentiels », a-t-elle expliqué.

Le groupe Gilead produit le Veklury, la marque du remdesivir. L’accord annoncé par Mme Kyriakides prévoit la possibilité d’augmenter l’offre au-delà des 500.000 doses.

Tous les pays de l’UE, les pays membres de l’Espace Economique Européen, le Royaume-Uni et six pays candidats (Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie, Kosovo et Bosnie-Herzégovine) bénéficient de ces achats.

« Le Veklury est, à ce stade, le seul médicament bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle dans l’UE pour le traitement de patients ayant besoin d’un apport en oxygène », précise la Commission européenne.

Un précédent contrat avec le groupe américain a permis la distribution de 33.380 traitements de Veklury dans l’UE et au Royaume-Uni depuis le mois d’août, a rappelé la Commission.

10h32: Plus de 6 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement détectés en Europe depuis l’apparition des premiers cas en janvier dans la région, selon un bilan réalisé par l’AFP à partir de sources officielles mercredi après-midi.

Sur les sept derniers jours, 543.137 nouveaux cas ont été détectés dans la région, soit 26% de plus par rapport à la semaine précédente.

Dans le monde, près de 35,9 millions de cas d’infection au total ont été diagnostiqués, dont plus de 7,5 millions aux Etats-Unis, avec au moins 1.051.149 morts.

09H31: Le directeur de l'ARS d'Ile-de-France Aurélien Rousseau annonce sur Twitter que le plan blanc est réactivé dans la région "au vu de la pression sur les lits de réanimation et d’hospitalisation conventionnelle".

"Le système de santé a une mission : prendre en charge tous les malades. Mais on ne peut pas se contenter de dire cela, car une exigence s’impose aussi à chacun de nous : respecter les gestes qui limiteront l’impact de l’épidémie sur l’hôpital et protégeront les soignants", ajoute-t-il.

Qu'est-ce que le plan blanc ? "Chaque établissement de santé est doté d’un dispositif de crise, dénommé plan blanc d’établissement, qui lui permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d’afflux de patients, ou pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle", rappelle le Ministère de la Santé en précisant qu'il "peut être déclenché par le directeur ou le responsable de l’établissement, qui en informe sans délai le représentant de l’Etat dans le département, ou à la demande de ce dernier".

"Le Plan Blanc intègre les orientations du schéma ORSAN et recense les moyens des établissements de santé susceptibles d’être mobilisés. Il définit les conditions de leur emploi et prévoit notamment les modalités selon lesquelles le personnel nécessaire peut-être maintenu sur place ou, le cas échéant, rappelé lorsque la situation le justifie", ajoute le Ministère.

07h13: Olivier Véran devrait faire des annonces cet après-midi dans une conférence de presse et cinq villes pourraient passer en alerte maximum: Lille, Lyon, Saint Etienne, Grenoble, Toulouse

06h23: Emmanuel Macron annonce de nouvelles restrictions à venir :"Dans les endroits où ça circule trop vite, en particulier où ça circule beaucoup chez les personnes âgées, qui sont les plus vulnérables, et où on voit de plus en plus de lits occupés aux urgences, on doit aller vers plus de restrictions, comme celles qu'on a pu connaître par exemple dans les Bouches-du-Rhône ou dans Paris et la petite couronne", a fait valoir Emmanuel Macron lors d'un entretien sur TF1 et France 2.

Le chef de l'Etat a toutefois exclu une nouvelle limitation des déplacements: "la stratégie qu'on a retenue n'est pas celle-ci, elle est de responsabiliser nos citoyens: nous ne sommes pas, et nous ne serons pas pour plusieurs mois dans un temps normal", a-t-il expliqué.

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Vos réactions

Portrait de mdc88
10/octobre/2020 - 22h14
PhilRAI a écrit :

Hospitalisation, réanimation, c'est le même principe, les patients sont testés et s'ils sont positifs ils passent réanimation covid, c'est la procédure,  alors qu'ils y sont pour autre chose. Idem pour ceux qui décèdent, covid alors qu'ils décèdent d'autre chose.

CT élevés ? mais qu'ils le donnent bon sang ! Oui, il ne faut pas être trop bas pour éviter les faux négatifs, mais monter trop haut ne fait qu'augmenter le nombre de faux positifs. On aimerait savoir de quoi on parle . Un résultat de test PCR sans le CT n'a aucun intérêt, c'est justement ce CT qui permet de tirer des conclusions. 

Combien sur les 7600 ? on ne sait pas puisqu'on ne connait pas le CT des tests. Ça peut aller jusqu'à 90% ? Que ceux qui ne sont pas d'accord donnent le CT.

Trop facile de créer de toutes pièces une épidémie qui n'existe pas à partir d'un CT trop élevé. Le fait qu'ils refusent systématiquement de le donner prouve qu'ils ne sont pas honnêtes.

Raoult donne son CT !  35. Il dit qu'aller plus loin ne sert à rien. Les tests servent à savoir si le virus est bien celui qu'on cherche, et quelle est son importance. C'est le CT qui donne cette information.

 

Vous permettez ? une détresse respiratoire avec une PCR positive c'est une détresse respiratoire liée au COVID. Point barre. En plus pour les personnes hospitalisées que ce soit en service conventionnel ou en réa, on leur fait presque à tous un scanner thoracique qui a une valeur autant diagnostique que pronostique...Donc il n'y a évidemment aucun doute....Vous croyez que les médecins diagnostiquent à l'aveugle , tiens celui-là je le sens bien covid allez hop  anticoagulation, corticoides , oxygénothérapie, juste pour voir ? On se fout complétement en fait de ces histoires de CT. A la limite cela aurait un intêret pour différençier les gens vraiment contaminants des gens peu ou pas contaminants et aussi sans doute d'avoir un facteur pronostique (car à priori plus la concentration de virus est élevé plus il y a de risque d'évoluer vers une forme sévère). Mais c'est tout. En médecine, c'est la clinique qui prime...Si on a une clinique évocatrice + un test PCR qui vient confirmer + le scanner qui montre une atteinte pulmonaire, alors c'est une forme grave de COVID et évidemment pas autre chose. C'est assez simple et carré, il n'y a pas besoin de se prendre la tête pendant des heures...  L'histoire de la quasi totalité de ces patients hospitalisés ne laissent pas de doute....Ils ont tous à peu près le même profil: ce sont des gens qui ont en général un syndrome grippal depuis quelques jours, qui se sont contaminés quand même souvent on a l'impression lors de dîners privés, qui ont déjà fait en général le test PCR quand ils ont eu les 1ers sympômes, et qui soit sont des personnes qu'on sait à risque et qu'on hospitalise pour surveillance simple, soit qui se sont dégradés brutalement en début de 2ème semaine (J7 à J10 : c'est là que les difficultés surviennent souvent en raison d'un emballement du système immunitaire) ..Donc il n'y a pas de difficulté à savoir qu'un patient est en réanimation à cause du COVID...Quand un chef de service fait remonter l'état de ses lits et le % d'occupation, il donne évidemment ceux qui sont hospitalisés POUR COVID...De toute façon on ne teste pas toutes les entrées à l'hôpital...Il faut le consentement du patient donc déjà tous ceux qui arrivent en réa pour un AVP par exemple, on ne leur fait pas....Deuxio si un lit de réa est occupé par un post-op et qu'il a fait un test COVID avant son entrée à l'hôpital qui était positif , qu'il vient pour une prothèse de hanche, le truc qui a rien à voir, je ne vois même pas comment vous pouvez penser une seule seconde qu'il soit compter comme "réa covid"....C'est n'importe quoi. Venez faire un tour à Louis Mourier et on vous montrera comment ça se passe ! Arrêtez de vous prendre la tête, de trop réfléchir pour vous auto-persuader qu'on vous ment sur les chiffres, franchement ce n'est pas le cas. Début Juillet, on avait plus aucun patient Covid à l'hôpital, zéro. Août c'était encore le calme plat. On était inquiets parceque les cas augmentaient , que les collègues de ville, SOS médecins, commençaient à en revoir, probablement dans la population jeune, donc toujours peu de choses à l'hôpital. Et puis ça s'est accéléré il y a 3 semaines...Pas comme la 1ère vague, plus lent, avec clairement cette dernière semaine une nette accélération...Là ce n'est clairement plus du tout la même situation, il y a un flot continu aux urgences. Je suis pas Mme Soleil, je peux pas vous dire comment ça va évoluer mais ce qui est certain c'est qu'on observe toujours un décalage de 15 jours....Un % incompressible des contaminations à un instant T font les entrées en réanimation et à l'hôpital des 3 prochaines semaines...C'est comme ça. Ca a toujours été comme ça en Mars aussi il y a eu un infléchissement 3 semaines après le confinement, dans les 3 premières semaines ça a continué à monter...Il y a une inertie qu'on est incapable de freiner quoiqu'on fasse, pendant au moins 15 jours. Donc c'est maintenant et dans les prochains jours qu'il faut se bouger, faire très attention, porter le masque, faire très attention en particulier avec sa famille/amis....Le risque est le même , c'est pas parcequ'on connaît les gens et qu'on se dit "ils doivent être clean" qu'il faut relacher la vigilance. C'est quand même bête, on a des masques, on a l'expérience d'une 1ère vague, on connaît tous les gestes barrières, si on était tous collectivement à courir dans le même sens, on y arriverait, sinon je ne sais pas quelle décision ils prendront mais ce sera probablement des confinements locaux (car la situation est différente d'un territoire à l'autre).

 

Portrait de flore44770
8/octobre/2020 - 20h57 - depuis l'application mobile
BRETZEL68 a écrit :

Malheureusement, ces crétins ne comprendront jamais, sauf s'il sont touchés personnellement

Bon courage à vous. Et vous tous le personnel soignant vous méritez le respect et la reconnaissance du reste de la population. 

Je n'ai jamais applaudi à 20 h car je trouve ça totalement absurde. Surtout que ceux qu'on voyait sur leur balcon on les voyait ensuite faire n'importe quoi (pas de masques, bises,...) 

Par contre, depuis 6 mois maintenant, je fais très attention à moi et aux autres en respectant les gestes barrières. 

Je peux être porteur sain et refiler cette saloperie aux autres donc dans tous les cas je les protège

@BRETZEL68 enfin quelqu'un qui pense et fait comme moi, je commençais à me demander si j'étais seule à être encore préoccupée par cette saleté de virus

Portrait de mdc88
8/octobre/2020 - 18h58

J'exerce à l'APHP, je pense être donc bien placée pour répondre aux élucubrations de certains. Dans mon hôpital, c'est simple, les 12 lits de réa sont occupés par des patients COVID. Tous arrivés en détresse respiratoire, tous infectés par le COVID. Mais ce doit être une vue de l'esprit sans doute.....Tous les services de l'hôpital, je dis bien tous, ont rouvert une unité COVID, c'est à dire qu'on a fermé des unités ou des hôpitaux de jour pour faire de la place pour des malades COVID à hospitaliser. Et ils sont malheureusement, de plus en plus nombreux...Encore une vue de l'esprit sans doute...C'est bien pour cela qu'on le fait...Ca n'amuse personne.....Sauf les négationnistes qui sans avoir le moindre pied à l'hôpital se permettent de venir dire que tout est bidon...Rien est bidon, il y a bien une seconde vague et elle était prévisible ne vous en déplaise au moins depuis début Août..Plus de cas= tôt ou tard plus de malades graves, c'est incompressible et mathématique. Et porosité entre des populations jeunes qui ont moins de symptômes et des populations plus vulnérables. A laisser pourrir la situation, ça entraine tôt ou tard une explosion et l'épidémie devient incontrolable. On en est pas encore au stade du printemps, mais on y va tout droit, au moins en région parisienne, ailleurs je n'ai pas les infos.

Je me demande s'il ne faudrait pas faire venir les négationnistes de tout poil dans les hôpitaux pour un stage d'explication et de visualisation. Et encore certains continueraient sans doute de nier. A ce stade c'est une pathologie presque plus grave que la COVID.

Portrait de mdc88
8/octobre/2020 - 18h45

 

Un patient en détresse respiratoire avec un test PCR +, j'appelle pas ça un faux positif ni un cas bidon....L'arnaque c'est vous.

Portrait de hummerH2
8/octobre/2020 - 18h25
Wouhpïnaise a écrit :

Macron a déclaré hier soir qu'il souhaitait d'avantage de restrictions dans les zones les plus touchées, mais sans préciser réellement lesquelles. L'avenir nous le dira...

Moi j'ai une proposition ! :

Retour de la restriction des déplacements à 100 km durant les vacances de la Toussaint pour les zones les plus touchées, à commencer par Paris et la grande couronne !

Portrait de soupe à l'ognon
8/octobre/2020 - 18h25
swatss a écrit :

faut juste consulter mon brave , car là cela devient pathologique.

Un cas d'école pour les étudiants en psy.

Vous pensez vraiment ce que vous dites ou est-ce seulement une envie de faire rager les gens.

Et ce qui est plus fort dans tout ça c'est que non seulement , vous n'êtes rien ni personne pour colporter vos ragots stupides , mais le pire c'est que vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez , CAR MON BRAVE se sont énormément de pays dans le  monde qui subissent actuellement une recrudescence du covid .

 

Toi faut te trépaner,y'a personne,si on faisaient comme en suède ce serai beaucoup mieux.

Portrait de soupe à l'ognon
8/octobre/2020 - 18h22
BRETZEL68 a écrit :

Maintenant j'en ai marre de tes inepties

Tu n'es qu'un pauvre c.. 

Arrête de propager des idioties et vas voir ce qui se passe dans les hôpitaux

Si seulement tu pouvais l'attraper ce Covid et te retrouver juste 1 journée en soins intensifs pour que tu voies de tes propres yeux la douleur des malade

Les hospitaux,sont vides,c'est les malades normaux qu'on fait chier avec leurs conneries de covide,leurs opérations sont retardées ou faites à la va vite etc...

Gros bêta !

Portrait de Wouhpïnaise
8/octobre/2020 - 17h49
Lepton a écrit :

Ils attendent quoi pour prendre des mesures drastiques.L'exemple du mois de mars n'a servi à rien !

Macron a déclaré hier soir qu'il souhaitait d'avantage de restrictions dans les zones les plus touchées, mais sans préciser réellement lesquelles. L'avenir nous le dira...

Portrait de Lepton
8/octobre/2020 - 17h16

Ils attendent quoi pour prendre des mesures drastiques.L'exemple du mois de mars n'a servi à rien !

Portrait de Nasuko
8/octobre/2020 - 16h28
PhilRAI a écrit :

mdc88 ces cas positifs sont bidons, ils sont largement surestimés à cause du choix d'un CT trop élevé des tests PCR qui peut conduire jusqu'à 90% de faux positifs. C'est pour cela que la grande majorité des gens testés positifs ne sont pas malades.

Pour la même raison, des malades en hôpital sont déclarés covid alors que leur cas n'a rien à voir avec cette maladie, mais ils entrent dans les statistiques. C'est une gigantesque arnaque.

Il n'y a pas de deuxième vague, c'est tout à fait artificiel à  partir de résultats de tests bidons.

"des malades en hôpital sont déclarés covid alors que leur cas n'a rien à voir avec cette maladie"

Les 40% de patients covid en réa en Ile de France sont aussi bidons? Si on est à 100% dans 1 ou 2 mois on aura donc des services remplis de patients bidons.

Pour une raison mystérieuse les médecins français (sauf ceux de l'hopital de Raoult) rempliraient donc les réa de faux malades covid ce qui à terme empercherait les "vrais malades" (AVC, cardiaques, accidents,...) d'accéder aux soins réa. Je vois, je vois....smiley

Ceci dit, vous au moins vous avez le mérite de la constance car ils étaient nombreux au début de l'été à avoir le même discours que vous sur le blog; pas de 2eme vague en automne, Raoult est martyrisé par Paris, etc et maintenant ils font tous la carpe sur leurs anciennes prédictions.

Portrait de .Kazindrah.
8/octobre/2020 - 15h47

À Paris, dans le quartier central qu'est le Marais, de nombreuses  voies piétonnières ont été transformées en terrasses de bars et restaurants.

À certaines heures de la journée, elles se retrouvent bondées de clients sans masque, sans aucune distanciation physique, qui ne se désinfectent pas les mains, qui se touchent, qui remuent entre les tables.

Quant aux serveurs, certains ne portent pas de masque, ou alors baissé sous le nez...

Portrait de mdc88
8/octobre/2020 - 14h47

Il y en a surtout marre des cassandres qui nous bassinent depuis des semaines que l'épidémie est finie, qui font des calculs d'apothicaires totalement biaisés sur les cas "positifs". Pas besoin d'être sorti de la cuisse de la Jupiter pour comprendre que plus le nombre de cas positifs augmente, plus il va y avoir de cas graves...Un % incompressible fera une forme grave, c'est comme ça et décalé dans le temps d'environ 2 semaines..Aurélien Rousseau n'est pas ma tasse de thé mais en l'occurence ses mots sont parfaitement justes. A Louis Mourier à Colombes (92), les 12 lits de réa sont maintenant occupés par des malades du COVID ( sur 12). C'est de pire en pire mais il paraît qu'il ne faut pas être anxiogène....Quand donc les gens comprendront-ils que cette épidémie est vraiment exceptionnelle ?? Ce n'est pas une grippe !!  Il manquera toujours des lits face à une situation exceptionnelle ....J'ajoute que des lits, ce n'est pas une fin en soi...La réanimation, c'est un vrai drame, des soins très lourds et invasifs, des complications, des semaines de rééducation derrière pour ceux qui s'en sortent, des séquelles. Même si on avait 10 000 lits tout de suite ce serait certainement pas satisfaisant d'en être à regarder les réas et les hôpitaux se remplir...C'est bien en amont qu'il faut prendre des mesures...Beaucoup l'ont dit depuis fin juillet mais on leur a répondu : "arrêtez d'être anxiogène, il n'y a rien dans les hôpitaux"....Maintenant c'est encore une fois (les mêmes ont déjà fait le coup en mars, ils ne voyaient rien venir..)  bien tard pour se réveiller...

Portrait de Nasuko
8/octobre/2020 - 14h18
KenShiro a écrit :

Ceci n'est que la preuve de l'incompétence du gouvernement, n'ayant rien retiré des enseignements reçus et qui malgré les promesses n'ont rien fait. 

Ils ne sont fort que pour les discours, et encore... Pour les actions tu peux oublier.

Je sais qu'en France tout est toujours de la faute du gouvernement mais les bandes de potes qui se réunissent dans les apparts, les réunions de famille dans les maisons, les rebelles à deux balles qui font la fête au nom de la liberté, etc, c'est de la responsabilité de la population.

Portrait de Oh Yes It's Good
8/octobre/2020 - 14h12
jmseksperfortanto a écrit :

Plan blanc veut dire, possibilité de supprimer week-end, repos et congés pour les soignants. Donc augmentation des arrêts maladies chez le personnel soignant. Pas sûr, une fois de plus que ce soit le bon choix

Pas du tout, ça veut dire que vous pouvez en manger qui ne soit pas mélangé avec d'autres céréales du genre seigle ou blé noir. Voilà, c'est l'intérêt du pain blanc. J'en ai un peu marre des fake news à ce sujet. smiley

(pardon, respect aux soignants)

Portrait de lucieat
8/octobre/2020 - 13h50

Il faut faire, et on aurait du le faire depuis des mois, c'est obliger le port du masque obligatoire en extérieur partout et dans toute la France, au lieu de dire là on peut, là on ne peut pas, dans cette rue oui, dans celle là non...on ne sait plus où on en est; en Italie, ils le font et ils ont bien moins de cas que nous, ils ont donné un max au printemps et font tout pour que ça ne se reproduise pas

Portrait de lucieat
8/octobre/2020 - 13h46

On était prévenu, tous les spécialistes le disaient, mais non, le Français de base a continué de s'amuser, de partir en vacances, de faire la fête entre amis, et si c'est interdit de le faire à la maison... et on en paye tous les conséquences. ça me mets hors de moi de voir ces gens irresponsables se moquer des autres en refusant ne serait ce que de mettre un masque au nom de leur "liberté" et bien moi, ma liberté c'est de ne pas attraper le virus. Je tiens pour responsables tous ceux qui ont refusé sciemment les gestes barrière de base, je les tiens pour responsables des hôpitaux et des soignants surchargés, des opérations et soins autres que Covid reportés pour laisser la place aux malades contaminés par leur faute. Ils devraient être jugés coupables de non assistance à personnes en danger et d'homicide involontaire, et ils seront les premiers à pleurer quand ils faudra être confinés comme en mars

Portrait de mdc88
8/octobre/2020 - 12h44

Dans les transports, tout le monde est masqué. Cela fait quand même une différence non négligeable par rapport aux restos ou aux réunions privées. Par ailleurs il faudrait pas seulement encourager le télétravail mais prendre des mesures coercitives contre les entreprises qui le refuse à leurs salariés (là où cela est possible)...Quand à la vague, elle est déjà là. Depuis des semaines elle était prévisible avec l'augmentation des cas et du taux de positivité, avec l'augmentation des cas dans les populations plus vulnérables, malgré les cassandres qui nous ont bassiné tout l'été que l'épidémie était terminée. 50% des lits de réa de l'APHP sont occupés par des patients Covid et ça va augmenter, un % incompressible des nouvelles contaminations d'aujourd'hui font les entrées en réa de demain. Quand aux 12000 lits, c'est possible en théorie. Au prix de déprogrammations massives, d'annulation de chirurgie, de reconversion de salles de réveil...Sauf que par rapport à Mars, il y a encore moins de personnels (beaucoup de démissions) et que les renforts ne peuvent pas venir cette fois de toute la France. Avoir des lits c'est bien beau mais si vous n'avez pas de personnel formé pour les faire fonctionner, ça ne sert pas à grand chose. Bref, désolée d'être anxiogène, mais on est mal parti....A savoir aussi que l'on est jamais dans cette situation. C'est vrai que chaque année, c'est tendu à l'hôpital durant l'hiver mais jamais au point qu'on a connu au printemps. La situation est réellement exceptionnelle non pas tant du fait d'une exceptionnelle dangerosité de ce virus en particulier à l'échelle individuelle mais du fait de sa capacité à donner lors des "vagues" ( appellez ça comme vous voulez) beaucoup de formes nécessitant une hospitalisation, beaucoup plus clairement que la grippe.

Portrait de Gregeagle
8/octobre/2020 - 12h19

Vous inquiétez pas on va reconfiné.

Mais pas contre vous pourrez toujours aller travailler.