06/08/2020 11:51

Jean Castex fait part de son "immense émotion", après la mort d'un policier cette nuit au Mans, percuté par une voiture en fuite

Jean Castex fait part de son "immense émotion", après la mort d'un policier cette nuit au Mans, percuté par un véhicule qui tentait de prendre la fuite. "Cette nuit, au Mans, la Nation a perdu un de ses héros du quotidien (...)", a écrit le chef du gouvernement dans un tweet.

Un brigadier de l’unité de police secours du Mans  est décédé ce matin après avoir été percuté par une voiture dans l’exercice de ses fonctions. Appelé par les sapeurs-pompiers, l’équipage des forces de l'ordre, composé de trois agents, est intervenu aux alentours de 3h40 du matin pour porter assistance à un conducteur ivre qui s’était endormi dans son véhicule en pleine voie, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Agé de 43 ans et père de 3 filles, le policier a été percuté au cours de l’intervention par le véhicule du conducteur qui tentait de prendre la fuite. Il a succombé à ses blessures sur les lieux, est-il précisé. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les circonstances exactes du drame.

Le conducteur, un homme de 26 ans, a été interpellé et placé en garde à vue pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l'Autorité Publique", annonce le procureur de la République du Mans. "L'automobiliste en cause a déjà fait l'objet de deux condamnations, dont une pour des faits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique et refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter, commis en 2015, et la seconde pour outrage et rebellion, commis en 2018", précise le parquet.

Le parquet explique que des "analyses sont en cours afin de déterminer s'il présentait un taux d'alcoolémie ou d'autres toxines au moment des faits".

Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait part de son «émotion», et a indiqué qu'il serait aux côtés des proches et des collègues de la victime ce matin.

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Vos réactions

Portrait de censure64
6/août/2020 - 22h00

Encore un mort, une décoration à titre posthume, une famille ravagée, des collègues traumatisés, ça n'en finit plus !! quand est ce que cela va s'arrêter? Autant de gens qui n'ont que faire de la vie des autres et sont en liberté , prêts à vous rouler dessus, prêts à vous frapper, vous agresser pour rien, pour un masque, un ticket de bus ! Mr Castex plus d' hommages pour les victimes mais des actes pour mettre hors d'état de nuire ces individus et il faut faire vite. Plus de pitié pour des multirécidivistes !   

Portrait de hummerH2
6/août/2020 - 13h37
KenShiro a écrit :

Vous avez parfaitement raison.

Le problème c'est que même si les gendarmes le possède ce droit, ils n'osent pas l'utiliser , car on doit leur interdire plus haut de le faire, pour éviter toute émeute.

Donc au final, gendarmes comme policiers, finissent juste par jouer les cibles pour auto tamponneuse et on ne fait que compter les morts et on a le droit ensuite au bal des faux-culs... 

Nous sommes d'accord .

Et malheureusement, tant qu'il n'y aura pas à la tête de ce pays des dirigeants avec des véritables co****es , le massacre continuera, et pire, s'amplifiera !

Portrait de hummerH2
6/août/2020 - 13h05
KenShiro a écrit :

Pour en finir avec ce genre de mort d'officier de police ou gendarme il y a un moyen facile.

Finit de faire les bisounours ! Tu tente de forcer un barrage, c'est tire immédiat à l'arme automatique. 

Je suis persuadé qu'au bout de quelque morts côté racaille, ça va drôlement se calmer et qu' on lira bien moins souvent, qu'un policier ou gendarme est mort de cette manière. 

Il faudrait en effet donner cette possibilité aux policiers qui dépendent du code pénal .

Les gendarmes eux, qui dépendent du code de la défense et qui ont le statut de militaire possèdent ce droit .

 

Pour un gendarme  c'est le code de la défense qui s'applique. L'utilisation de leur arme est encadrée par un article qui détermine quatre circonstances :

1. S'ils sont soumis à des violences ou menacés par des gens armés.

2. Si des personnes s'échappent ou ne s'arrêtent pas alors qu'ils ont crié plusieurs fois "halte gendarmerie" et qu'il n'y a pas d'autres choix pour les arrêter.

3. Pour défendre un terrain qu'ils occupent.

4. si une voiture force un barrage.

Portrait de Tranquillou et plus
6/août/2020 - 12h47

Plutôt que des marches blanches et des propos de bisounours, quand donc agirons nous pour faire cesser ces comportements ?

Portrait de yannific
6/août/2020 - 10h01

Une petite chanson pour fêter ça, Camelia Jordana?????????    Je parie que l'ordure qui a tué ce policier va en prendre pour 20 ans avec bien sûr, libération dans 10 ans pour bonne conduite.....