17/02/2020 17:49

Vidéos de Benjamin Griveaux - Les gardes à vue de Piotr Pavlenski et de sa compagne sont terminées - Ils seront présentés à un juge d'instruction demain

18h11: Le couple sera présenté  à un juge d'instruction demain en vue de leur possible mise en examen. Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo vont être présentés à un juge d'instruction mardi 18 février. Le couple était auditionné depuis samedi 15 février dans l'enquête sur la diffusion de vidéos intimes de l'ex-candidat LaREM à la mairie de Paris Benjamin Griveaux. Leur garde à vue s'est terminée ce lundi. L'ouverture d'une information judiciaire aura lieu demain, mardi.

 La compagne de Piotr Pavlenski, Alexandra de Taddeo a, elle, choisi de s'exprimer devant les enquêteurs. Elle a affirmé que les vidéos pornographiques lui avaient bien été envoyées par Benjamin Griveaux avec lequel elle avait eu une liaison. Elle dit, en revanche, tout ignorer de la manière dont ces images se sont retrouvées en possession de son compagnon actuel.

Sur franceinfo, le secrétaire d'État au Numérique Cédric O a dit ne disposer "à ce stade" d'"aucune information qui (lui) laisse(rait) penser qu'il pourrait y avoir autre chose qu'un agissement personnel". Il a également assuré n'avoir "aucune preuve ni aucun indice qui nous laisse penser que la Russie soit impliquée".

Le président Emmanuel Macron avait affirmé samedi, lors de la conférence sur la sécurité à Munich, que Moscou "allait continuer à essayer de déstabiliser" les démocraties occidentales en s'ingérant dans leurs élections et en manipulant les réseaux sociaux, citant également dans ces intrusions "l'ultradroite américaine". Mais l'entourage du chef de l'Etat a fait savoir qu'il ne s'agissait pas d'une allusion à l'affaire Griveaux mais à sa campagne présidentielle de 2017, lors de laquelle il s'était dit victime d'ingérences de la part de la Russie.

Pour la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, l'affaire Griveaux est "très clairement un coup monté" pour "déstabiliser un candidat". Mais si elle a dit sur Radio J qu'elle "connaissait bien (les) méthodes" soviétiques de la compromission (kompromat) qui consistent à monter des dossiers contre un adversaire politique, l'ancienne ministre russophone n'a pas voulu s'avancer sur une quelconque implication de Moscou.

Le directeur de l'Institut Iris, Pascal Boniface, interrogé par l'AFP, "ne voit pas l'intérêt pour la Russie d'affaiblir M. Macron, seul chef d'Etat occidental à souhaiter un rapprochement avec Moscou". Le directeur de Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt, juge "plausible" sur Twitter que l'acte revendiqué par Piotr Pavlenski relève "d'une opération de déstabilisation politique impliquant d'autres personnes que lui-même" mais que "rien ne permet d'affirmer" qu'il s'agit "d'un complot anti-LREM fomenté à Moscou".

A l'inverse, le rédacteur en chef de Philosophie Magazine, Michel Eltchaninoff, qui a rencontré Piotr Pavlenski à plusieurs reprises et a préfacé son livre "Le cas Pavlenski", estime qu'il y a "une piste de l'ingérence qui doit être explorée" avec un activiste qui "a toujours dénoncé le +kompromat+ et utilise maintenant les techniques du FSB" (ex-KGB).

17h49:  Les gardes à vue de Piotr Pavlenski et de sa compagne sont terminées - Ils ont été déférés au parquet en vue de l'ouverture d'une information judiciaire

13h15: Ce dimanche, Juan Branco a affirmé dans la presse que le parquet avait refusé sa désignation comme avocat de Piotr Pavlenski. "Le Bâtonnier ouvre, en accord avec Juan Branco, une enquête déontologique", affirme à France Info le bureau de ce dernier. Il s'agira de savoir si Juan Branco "est à même, compte tenu des éléments du dossier non connus à ce jour, de le représenter au mieux de ses intérêts".

12h34: L'artiste russe Piotr Pavlenski, qui a revendiqué la mise en ligne de vidéos intimes ayant poussé le candidat du président Emmanuel Macron, Benjamin Griveaux, à renoncer à briguer la mairie de Paris, « a sans doute été aidé », a estimé la porte-parole du gouvernement français. Interrogée sur la chaîne LCI pour savoir si cette affaire relevait d’une manipulation politique plus importante, Sibeth Ndiaye a répondu que « c’est un peu tôt pour le dire parce que l’enquête ne fait que démarrer » et qu’« il faut laisser du temps à l’enquête pour se dérouler ».

« Moi je ne veux pas verser dans le complotisme. Néanmoins, je remarque qu’il y a quand même une certaine forme de technicité pour mettre en oeuvre tout cela », a déclaré la représentante du gouvernement, en évoquant « le fait de construire un site Internet, le fait d’écrire en français parfaitement alors que manifestement, Piotr Pavlenski parle certes français, mais avec quelques difficultés ».

« Donc il a sans doute été aidé, je ne suis pas sûr que ce soit le personnage central de cette affaire », a-t-elle conclu.

10h22: Il faut "rétablir la peur du gendarme" sur  internet, en permettant notamment à la justice et à la police d'intervenir plus  rapidement en cas de violation de la loi en ligne, a déclaré le secrétaire  d'Etat au numérique Cédric O.

10h00: Les diffuseurs présumés de vidéos sexuelles, l'artiste russe Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo, sont tous deux en garde à vue pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'images à caractère sexuel", dans le cadre de l'enquête ouverte samedi à la suite du dépôt d'une plainte contre X de M. Griveaux.

Selon une source proche du dossier, Mme de Taddeo, en garde à vue depuis samedi soir, aurait été au départ la destinataire des vidéos sexuelles datant de mai 2018, lorsque Benjamin Griveaux était porte-parole du gouvernement, selon des sources concordantes.

09h30: Le point sur ce que l'on sait ce matin

L’artiste russe Piotr Pavlenski et sa compagne ont été placés en garde à vue dans l’enquête sur les vidéos intimes ayant poussé Benjamin Griveaux à retirer sa candidature à la mairie de Paris, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Paris.

Tous deux sont en garde à vue pour «atteinte à l’intimité de la vie privée» et «diffusion sans l’accord de la personne d’images à caractère sexuel», dans le cadre de l’enquête ouverte samedi à la suite du dépôt d’une plainte contre X de M. Griveaux.

Piotr Pavlenski, 35 ans, avait été placé en garde à vue samedi après-midi dans un autre dossier portant sur des violences commises le soir du 31 décembre. Celle-ci a été suspendue dimanche et une seconde garde à vue a démarré pour l’interroger sur l’affaire Griveaux. La durée totale de ces gardes à vue ne pourra excéder 48 heures, soit jusqu’à lundi après-midi.

Sa compagne, Alexandra de Taddeo, 29 ans, est en garde à vue depuis samedi soir dans l’affaire Griveaux. Selon une source proche du dossier, c’est elle qui aurait été au départ la destinataire des vidéos incriminées.

Réfugié politique en France depuis 2017, M. Pavlenski a affirmé vendredi être à l’origine de la mise en ligne desdites vidéos, assurant vouloir dénoncer l'«hypocrisie» de Benjamin Griveaux.

Ce dernier «a utilisé sa famille en se présentant en icône pour tous les pères et maris de Paris. Il a fait de la propagande des valeurs familiales traditionnelles», a affirmé M. Pavlenski.

Cette justification est «grotesque», a répondu samedi soir l’avocat de M. Griveaux, Me Richard Malka. «J’ai rarement vu personnalité plus cynique. On est dans une imposture absolue, avec des pseudo artistes qui considèrent qu’ils sont dans une dictature et donnent des leçons de morale», a-t-il déclaré sur LCI.

Il a également dit douter que M. Pavlenski soit le seul responsable de la diffusion des vidéos. «Clairement, je ne crois pas du tout qu’il ait agi tout seul», a-t-il poursuivi, sans s’avancer davantage et en renvoyant à l’enquête ouverte par le parquet.

06h54: Les gardes à vue de Piotr Pavlenski et de sa compagne ont été prolongées hier soir, indique le Parquet de Paris.Une enquête a été ouverte ce samedi 15 février après la plainte de Benjamin Griveaux pour atteinte à la vie privée. La compagne de l'artiste russe serait la destinataire des vidéos sexuelles envoyées par l'ex-candidat à la mairie de Paris. Piotr Pavlenski, l'activiste russe qui a revendiqué la publication des vidéos sexuelles qui ont forcé Benjamin Griveaux a jeté l'éponge dans la course à la mairie de Paris a été interpellé samedi 15 février avec sa compagne. Une enquête pour atteinte à l'intimité de la vie privée a été ouverte après la plainte déposée par l'ex-candidat après la publication de vidéos où l'on voit un homme en train de se masturber.

Selon le Figaro, la compagne de l'artiste russe, inconnue du grand public, approcherait de la trentaine et serait originaire de Metz. Sur son profil LinkedIn (désormais inaccessible), elle indique étudier à la fois en master 2 «gouvernance et action internationales» à Sciences Po Toulouse et en master 2 «droit international public» à l'université parisienne d'Assas, tout en étant en stage à l'Unesco depuis juin 2019. Entre février et juin 2019, elle aurait été stagiaire à l'Alliance des avocats pour les droits de l'homme (AADH). Elle présiderait - ou aurait présidé - l'association étudiante «Assas Radio». Alexandra de Taddeo serait par ailleurs membre du Conseil parisien de la jeunesse, «une instance de démocratie participative qui permet aux jeunes Parisiens d’être associés à la définition et à la mise en œuvre des politiques municipales», précise le site de la Ville de Paris.

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Vos réactions

Portrait de LesRipoublicains
17/février/2020 - 23h27

Avant que certains ne vocifèrent sur le russe et sa compagne, il ne faudrait pas non plus oublier que si on en est là, c'est surtout à cause de la légèreté de monsieur Grivois.

Qui plus est, vu les fonctions qu'il occupait en 2018, il avait immanquablement été briefé dès sa nomination aux risques de fuites via les supports numériques par la DGSI.

Dans toutes les grandes entreprises, la DGSI sensibilise les cadres sur les risques informatiques, téléphonie, clé USB, PC, etc ... alors à plus forte raison dans les ministères.

Qui plus est, s'il avait été âgé, et qu'il ne connaisse rien au numérique, on pourrait encore comprendre, mais vu son âge, il a baigné dans ces techniques tout petit, et à priori, il a une solide formation. De ce point de vue, il est impardonnable et ne méritait pas de briguer le poste de maire de Paris.

Pour le reste, la justice va faire son œuvre, mais le gâchis, le scandale et les dommages collatéraux ont bien été engendré par la victime elle même, i.e. M.  Grivois lui même, il ne faut pas perdre ça de vue.

Et si d'autres personnalités influentes sont dans le même cas d'avoir commis légèretés et imprudences, bah elles ne méritent pas mieux non plus d'occuper des postes importants.

Dans les grandes entreprises, prendre le risque de s'exposer ainsi ... c'est faute grave et la porte assurée. Un peu ce qu'a vécu M. Grivois.

Portrait de lahainesurinternet
17/février/2020 - 18h17
°Mortimer° a écrit :

En fait on sait peu de choses de ce Branco à part qu'il a fréquenté la prestigieuse école privée Ecole Alsacienne, qu'il a toujours grouillé dans les milieux politiques plutôt de gauche (il a travaillé pour la campagne de Hollande) avant de devenir carrément anarchiste. 

Aurélie Filippetti pour qui il a travaillé déclare de lui : " Il est dangereux. Il a du talent, il est intelligent, au début on se laisse prendre. Mais au bout d'un moment, il se retourne contre vous.", "Il est à la fois mégalo, mythomane et très, très manipulateur.".

Bof on voit partout l’économiste préféré de la gauche Thomas Piketty et  Filippetti avait porté plainte pour coups & blessures quand ils étaient ensemble, ça n'a pas nui à sa carrière et elle n'a bizarrement pas insisté..

Portrait de lahainesurinternet
17/février/2020 - 18h14

Ben purée la justice va plus vite que quand des français se font agresser par la diversité, des "migrants".

Portrait de muzo28
17/février/2020 - 17h42
Voltaire . a écrit :

Non pas harcèlement j’ai juste reçu THE vidéo smiley

smiley

Portrait de nina83
17/février/2020 - 15h11

les vidéos dateraient de 2018.... pas rapide le Piotr pour les mettre en ligne..... ou alors il les a rachetées à sa "chère et tendre".....

Portrait de OlivierB
17/février/2020 - 15h09
sergioplaya2 a écrit :

Bien content. Si j’ai bien compris en campagne il prêchait les bienfaits de la famille et il faisait tout le contraire
Il nous prenait pour des cons en somme

 

au moins en ce qui te concerne il ne se trompe pas!

Portrait de JF_Lacour
17/février/2020 - 14h11
°Mortimer° a écrit :

Si la demoiselle a enregistré la (les) vidéo au lieu de juste regarder c'est qu'elle était au courant du contenu bien avant de se connecter ce qui ne veut pas dire qu'elle désirait les recevoir. Donc elle aussi peut porter plainte pour harcèlement. 

N'importe quoi ! pour dialoguer (sexe) en tête à tête il faut être deux et la demoiselle n'était pas en reste puisqu'elle avait aussi transmis préalablement à Griveaux certains détails intimes de son anatomie.( on ignore à quel moment de leur relation - pas uniquement virtuelle - et qui aurait duré plusieurs semaines ou mois se passe cet épisode des vidéos ) 

Pour faire simple si une fille plutôt mignonne à la voix enjôleuse envoie des photos /vidéos très suggestives d'elle à un mec et lui demande ensuite au milieu d'un chat torride l'effet que ça lui fait,y en a surement plus d'un qui serait entré dans le jeu. Surtout si c'est un "jeu" qui s'est établi entre deux personnes qui dialoguent depuis un certain temps de manière pas du tout anonyme.( elle sait qui il est mais lui aussi surement le sait et son identité numérique - Insta, Linkedin ,etc..- n'avait rien de douteux ou de trafiqué ). 

Portrait de Harriet
17/février/2020 - 12h23
seb2746 a écrit :

Mais, y'a RIEN qui prouve qu'elle a demandé la vidéo de son sexe...

Donc la loi protège les expéditeurs du coup ? il l'aurait envoyé sur un serveurs d'entreprise, tout le monde serait en garde à vue alors que personne n'avait rien demandé ? j'ai du mal à pigé cette loi et la façon de l'utiliser "pour les victimes" de ce genre de pervers justement...

A priori, il aurait envoyé des vidéos censées "disparaître" une minute après lecture ... C'est la destinataire qui les a enregistrées et donc "stockées" ... 

Et encore une fois, ce qui lui est reproché , c'est d'avoir exhumé et diffusé cette correspondance privée sans l'accord de B. Griveaux ...

Cette loi a pour but de condamner le "revenge porn" , dont ont été victimes plusieurs célébrités (dont L. Manaudou ) et anonymes ... smiley

Portrait de Harriet
17/février/2020 - 10h55
seb2746 a écrit :

Je pige pas l'idée, on met en garde à vue CELLE qui a reçu les photos, textes et vidéos de ce mec...C'est plutot l'autre LREM qu'il faudrait garder, c'est LUI qui a envoyé tout ça à cette dame, la justice est pas logique parfois.

 

Car là ça veut dire que si j'envois à n'importe qui mon sexe en photo, je peux porter plainte si y'en a 1 seule qui se plaint car elle est choqué ou autre ?... c'est du délire.

Disons que c'est le fait d'avoir fait circuler une vidéo privée sans le consentement de l'expéditeur qui est désormais condamnable ...

Depuis 2016, on encourt 2 ans de prison et 60 000€ d'amende pour ce délit ...

Portrait de minou75
17/février/2020 - 10h12 - depuis l'application mobile

#LibérerPiotr ...En France on ne met pas un lanceur d'alerte en prison !!!

Portrait de lucieat
17/février/2020 - 07h53

Il fait peur ce type, il a un regard de drogué dangereux. Je le rencontre dans la rue, je panique