24/01/2020 18:47

Retraites -Selon le ministère de l'Intérieur, 249.000 personnes ont manifesté en France, dont 31.000 à Paris - La CGT revendique 1,3 million de manifestants dans toute la France - VIDEO

18h47: 39.000 manifestants à Paris aujourd'hui, selon le cabinet de comptage indépendant Occurrence

18h32: Selon le ministère de l'Intérieur, 249 000 personnes ont manifesté en France, dont 31 000 à Paris

17h51: La CGT revendique 1,3 million de manifestants dans toute la France contre la réforme des retraites. C'est moins que les semaines précédentes, le 5/12, le 17/12, et le 9/01, mais plus que celle du 11 janvier mais qui était un samedi.

16h16: La préfecture de police de Paris annonce qu'à "15h45, les forces de l'ordre avaient procédé à 5 interpellations". 

16h00: Depuis près d'une heure, le cortège parisien est arrivé Place de la Concorde. Les manifestants sont nombreux. Aucun incident à déclarer.

 

 

15h28: Le point sur ce qu'il faut retenir cet après-midi

Les opposants à la réforme des retraites étaient dans la rue vendredi, après l’adoption du projet en Conseil des ministres et avant une nouvelle journée de mobilisation est annoncée pour le 29 janvier.

Emmanuel Macron a dénoncé «les actes de violence et la radicalité de certains blocages», appelant «à la plus grande fermeté à l’égard de leurs auteurs», selon des propos rapportés par Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres.

«On pourrait dénoncer la violence de certains de ses propos», a fait valoir le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, qui a réfuté tout «baroud d’honneur» au 51e jour d’une mobilisation entamée le 5 décembre.

«Ce mouvement reste massif, on a des taux de grève importants, il s’inscrit dans la durée et il n’est pas le fait de quelques personnes marginales», a affirmé Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, majoritaire dans l’Éducation, depuis la manifestation parisienne qui réunissait entre 350 et 400.000 personnes selon la CGT, dont de très nombreux enseignants, entre République et Concorde.

«La démocratie sociale et politique ne s’est pas exercée. Espérons que, dans les mois qui viennent, à l' occasion du débat parlementaire et des amendements, la démocratie reprenne un peu ses droits», a insisté le président de la CFE-CGC François Hommeril.

Une nouvelle journée interprofessionnelle a été décidée pour le 29 janvier après une réunion vendredi. La CFE-CGC, qui souhaitait faire une «pause», ne s’est pas associée au reste de l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse).

En régions, la CGT Normandie évoquait «une marée rouge» dans les rues du Havre. «Le gouvernement est hautain, il ne prend pas en considération ce qu’on lui dit. Il ne prend plus l’avis des syndicats. Il veut faire passer sa réforme coûte que coûte, déplorait Cécile Chamignon, fonctionnaire de 40 ans, dans le cortège lyonnais.

A Montpellier, où la manifestation s’est élancée en fin de matinée, on pouvait lire sur les pancartes «Age pivot, âge pipeau» ou «Re-Traite moi bien».

Quelque 200 avocats du barreau de Bordeaux se sont réunis sur les marches du tribunal, en robe et portant tous des masques blancs, symbolisant selon l’un d’eux «la mort promise à 30% des avocats à cause de la réforme des retraites». Le Conseil national des barreaux (CNB), qui a rencontré jeudi le Premier ministre Édouard Philippe, a déploré vendredi qu’il n’y ait eu «aucune nouvelle proposition». Il décidera samedi de la suite du mouvement de grève.

Pour Carole, professeur de français de 40 ans à Clermont-Ferrand, «plus le gouvernement parle plus ça me révolte».

Dans l’éducation, le taux de grévistes était de 15,84% dans le primaire et de 10,30% dans le secondaire (collèges et lycées), selon le ministère, mais de 40% pour chacun d’après les syndicats. Des chiffres en hausse par rapport à la mobilisation du 16 janvier.

A Paris, la Tour Eiffel était fermée.

Dans les transports, après un quasi-retour à la normale ces derniers jours le trafic était de nouveau perturbé: quasi-normal sur les TGV et l’international, il était de 70% pour les TER et Intercités et 60% dans les Transiliens à la SNCF, où le taux de grévistes a atteint 13,9% vendredi matin.

Le réseau RATP était moins fluide avec seulement trois lignes de métro qui fonctionnaient normalement.

Une grosse centaine de journalistes se sont déclarés en grève vendredi, à Mediapart, Libération ou Télérama notamment.

L’exécutif s’en tient à son calendrier. Adoptés en Conseil des ministres, les deux projets de loi - l’un organique, l’autre ordinaire - visant à créer un «système universel» de retraite par points vont être transmis à l’Assemblée nationale pour un débat en séance publique à partir du 17 février en vue d’un premier vote début mars.

En parallèle, les discussions se poursuivent entre gouvernement, syndicats et patronat sur des points-clés comme la pénibilité, le minimum de pension, les fins de carrière et l’emploi des seniors.

Autant de sujets qui rendent incertain le coût final de la réforme, dont «l’équilibre d’ici 2027» est renvoyé à une «conférence des financeurs» qui sera lancée le 30 janvier et doit proposer une solution avant la fin avril. La CGT et FO n’ont pas encore indiqué si elles y participeraient.

«S’il n’y a pas d’avancée, on va rester sur cette situation extrêmement explosive», a reconnu vendredi le numéro 1 de la CFDT Laurent Berger.

14h51: La tête du cortège parisien vient d'arriver place de la Concorde

14h20: Clé de voûte financière de la réforme des retraites, «l’âge d’équilibre reste dans la loi», même si le gouvernement a renoncé à l’appliquer dès 2022, a indiqué vendredi la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn.

«Cette notion d’âge d’équilibre, qui est un fait économique, elle reste dans la loi», a-t-elle déclaré à l’issue du Conseil des ministres où ont été adoptés les deux projets de loi (organique et ordinaire) visant à créer le «système universel» promis par Emmanuel Macron.

Mentionné à près de quarante reprises dans ces textes, «l’âge d’équilibre» doit être supérieur à l’âge légal de départ (62 ans en règle générale) et assorti d’un «mécanisme de bonus-malus» de 5% par an, afin «d’inciter les Français à partir plus tard avec une meilleure pension».

Dans un premier temps, le gouvernement envisageait son entrée en vigueur dès 2022, pour le porter progressivement à 64 ans en 2027.

Face à l’opposition des syndicats, cette «mesure de court terme» a été retirée du projet de loi, une «conférence des financeurs» devant proposer d’ici à la fin avril d’autres moyens «d’atteindre l’équilibre financier» en 2027.

Mais au-delà de cette échéance, le «système universel» reposera bien sur un «âge d’équilibre» qui entrera en vigueur en 2037, quand la génération 1975 atteindra l’âge légal.

«Ce qui reste dans la loi, et ça n’a pas été refusé par les partenaires sociaux, c’est la notion d’un âge d’équilibre du système qui est en fait un référentiel collectif, qui à pension égale et à taux de cotisation égal, fait que le régime sera à l’équilibre», a expliqué Mme Buzyn.

La réforme prévoit que le futur système «devra être en équilibre sur des périodes de 5 ans (...) c’est là où l’âge d’équilibre peut être un levier», qui «servira aux partenaires sociaux pour proposer des trajectoires et des moyens d’aboutir à cet équilibre que nous souhaitons», a-t-elle ajouté.

14h02: "Le texte laisse la place au dialogue social", affirme le Secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé et des Solidarités, chargé des Retraites, Laurent Pietraszewski

13h09: La police comptabilise 8.000 manifestants à Marseille, comme la semaine dernière - Les syndicats en comptent 180.000

12h36: Plusieurs milliers de personnes ont commencé à manifester contre la réforme des retraites peu après midi vendredi de la place de la République en direction de celle de la Concorde, à Paris, sous un soleil radieux et un froid piquant, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Les manifestants marchaient derrière leur désormais traditionnelle banderole de tête affichant «Retraite à points: tous perdants, retraite à 60 ans: tous gagnants». «Retraités à points, retraités à poil», proclamait une pancarte. Devenue traditionnelle aussi, la chorégraphie de féministes vêtues de bleus de travail sur l’air de la chanson «A cause des garçons», détournée en «à cause de Macron».

«Tout le monde a compris une seule chose: c’est qu’on va travailler plus longtemps. Au moins jusqu’à 64 ans, voire plus», a dénoncé le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, en pointe de la mobilisation. Interrogé pour savoir s’il s’agissait d’un baroud d’honneur, il a répondu «absolument pas».

«Quand le président dit c’est une réforme faite pour durer, je peux vous dire qu’on va tout faire pour qu’elle ne dure pas et je suis persuadé qu’elle finira par être très largement corrigée», a prédit Yves Veyrier (FO), estimant qu'«on va rentrer dans une phase un peu nouvelle», avec «devant nous des mois et des mois de mobilisation sous des formes qu’on va examiner».

Pour Benoît Teste (FSU), «ce mouvement reste massif, on a des taux de grève importants, il s’inscrit dans la durée et il n’est pas le fait de quelques personnes marginales». Les enseignants étaient notamment en nombre dans le cortège parisien.

Il s’agit de la 7e journée interprofessionnelle de grèves et manifestations depuis le début du conflit le 5 décembre. Elle coïncide avec la présentation en Conseil des ministres des deux projets de loi de réforme des retraites.

L’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) à l’origine de la mobilisation en a déjà programmé une huitième, le 29 janvier, à laquelle la CFE-CGC ne s’est pas associée cette fois.

«La démocratie sociale et politique ne s’est pas exercée, espérons que dans les mois qui viennent, à l’occasion du débat parlementaire et des amendements, la démocratie reprenne un peu ses droits», a déclaré avant le départ de la manifestation parisienne le président du syndicat des cadres François Hommeril.

11h39: Le point sur la situation ce matin

Objet d’un conflit social exceptionnellement long, la réforme des retraites promise par Emmanuel Macron est présentée en conseil des ministres vendredi, jour choisi par ses opposants pour une 7e journée de manifestations, alors qu’une 8e est déjà annoncée pour le 29 janvier.

Au 51e jour du mouvement entamé le 5 décembre, «la mobilisation est toujours importante, on va le voir aujourd’hui», a assuré Philippe Martinez sur France 2. Pour le secrétaire général de la CGT, «le gouvernement joue l’entêtement, il faut continuer à faire pression sur lui».

Une nouvelle journée interprofessionnelle a été décidée pour le 29 janvier après une réunion vendredi matin, au cours de laquelle la CFE-CGC, qui souhaitait faire une «pause», a annoncé son retrait de l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse). Des actions sont proposées également les 30 et 31.

La Tour Eiffel restera fermée toute la journée en raison de la participation d’une partie de son personnel à la grève et dans les transports, après un quasi-retour à la normale ces derniers jours, le trafic est de nouveau perturbé. Du côté de la SNCF, le trafic est quasi-normal sur les TGV et l’international, 70% des TER/Intercités et 60% des Transiliens circulent. Le réseau RATP est lui moins fluide avec seulement trois lignes de métro qui fonctionnent normalement.

«Ça commence à être épuisant, je pense que cette grève a assez duré, ça perturbe trop le quotidien des gens», pestait Aurélie Hetru, une responsable qualité de 32 ans, rencontrée à la gare de Lille.

«Je crois que les Francais en ont soupé de cette grève», a déclaré sur BFMTV le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.

Le soutien à la mobilisation reste toutefois majoritaire: 70% des Français estiment que le mouvement de protestation doit se poursuivre, selon un sondage BVA publié vendredi.

La journée sera rythmée par de nombreuses manifestations. Dans la capitale, le cortège doit s’élancer à 11H00 de la place de la République vers celle de la Concorde, où sa dispersion n’est pas prévue avant 19H00.

Anticipant de possibles «violences et dégradations», le préfet de police Didier Lallement a fait savoir qu’il «mobiliserait des moyens humains et matériels significatifs», tout en appelant «à la responsabilité de chacun».

«Il faut cesser de stigmatiser le droit de manifester», a réagi Yves Veyrier, le leader de Force ouvrière, pour qui les dernières manifestations se sont déroulées «dans le calme absolu».

La tension est cependant montée d’un cran cette semaine, avec des coupures d’électricité revendiquées par la CGT-Energie, dont des militants ont été brièvement placés en garde à vue. Le gouvernement a aussitôt réclamé des sanctions, M. Martinez l’accusant de «jeter de l’huile sur le feu».

La CGT a cherché à entretenir la flamme par tous les moyens: opération «ports morts» depuis mercredi, mise à l’arrêt du barrage hydroélectrique de Grand’Maison (Isère) - le plus puissant du pays - et des trois incinérateurs d’Ile-de-France...

Jeudi soir, des retraites aux flambeaux ont eu lieu dans plusieurs villes, regroupant des centaines de personnes à Dijon, Lyon ou Strasbourg, plus d’un millier à Lille ou Nantes et quelques milliers à Paris.

Pas assez pour faire vaciller l’exécutif, qui s’en tient à son calendrier. Sitôt adoptés en Conseil des ministres, les deux projets de loi - l’un organique, l’autre ordinaire - visant à créer un «système universel» de retraite par points seront transmis à l’Assemblée nationale pour un débat en séance publique à partir du 17 février en vue d’un premier vote début mars.

En parallèle, les discussions se poursuivent entre gouvernement, syndicats et patronat sur des points-clés comme la pénibilité, le minimum de pension, les fins de carrière et l’emploi des seniors.

Autant de sujets qui rendent incertain le coût final de la réforme, dont «l’équilibre d’ici 2027» est renvoyé à une «conférence des financeurs», qui sera lancée le 30 janvier et doit proposer une solution avant fin avril.

«Il faut qu’on mette tout sur la table en termes de besoins de financement. Aujourd’hui ce n’est pas clair encore», a estimé Laurent Berger sur Europe 1. «S’il n’y a pas d’avancée, on va rester sur cette situation extrêmement explosive», a ajouté le secrétaire général de la CFDT.

Le Premier ministre Edouard Philippe assure avoir «bon espoir» que la conférence de financement «permette de déboucher sur quelque chose d’intelligent et de responsable». Pour l’heure, la CGT et FO n’ont pas indiqué si elles y participeront. La CGT en décidera lundi.

11h32: Le ministère de l'Education annonce que 13% des enseignants sont en grève aujourd'hui, contre 6% le 16 janvier dernier lors de la dernière journée de grève. Dans le détail, 15,84% des professeurs du primaire et 10,30% de ceux des collèges et lycées sont en grève.

11h03: Dans plusieurs villes en région, les manifestants se regroupent, comme à Rouen, Reims, ou encore à Nantes

10h51: Le Conseil national des barreaux (CNB), qui a rencontré jeudi soir le Premier ministre Edouard Philippe et déplore qu’il n’y ait eu «aucune nouvelle proposition», décidera samedi de la suite du mouvement de grève des avocats contre la réforme des retraites.

«Le Premier ministre nous a confirmé qu’il maintenait son projet d’intégrer les avocats dans le régime universel et n’a formulé aucune nouvelle proposition à ce stade, si ce n’est une nouvelle réunion le dimanche 2 février», écrit Christiane Feral-Schuhl, présidente du CNB qui représente les 70.000 avocats français, dans un communiqué cosigné avec le bâtonnier de Paris Olivier Cousi et la présidente de la Conférence des bâtonniers Hélène Fontaine.

L’assemblée générale du CNB décidera samedi matin «des suites du mouvement des avocats et de ses modalités». Les projets de loi retraite sont présentés vendredi en Conseil des ministres.

Des discussions ont eu lieu cette semaine entre la Chancellerie et les avocats. «Ces rencontres ont permis de confirmer que les avocats ont parfaitement raison de vouloir préserver leur régime autonome. Elles n’ont pas permis de lever le flou qui entoure le régime universel», selon le communiqué.

Après la rencontre jeudi soir, le chef du gouvernement s’est pour sa part «félicité du travail réalisé cette semaine par les représentants de la profession avec les ministres pour établir un état des lieux objectif de l’impact de la réforme proposée par le gouvernement pour les avocats».

«Ces travaux montrent que les avocats pourront bénéficier, avec le système universel, de pensions plus élevées que dans leur régime actuel», poursuit Matignon dans un communiqué.

10h47: Ce matin, un flash-mob géant s'est déroulé dans la Gare de l'Est à Paris contre la réforme des retraites

10h30: La Tour Eiffel reste fermée aujourd'hui en raison de la participation d’une partie de son personnel à la grève contre la réforme des retraites, a annoncé la société d’exploitation (SETE) du célèbre monument parisien.

«La part des effectifs présents sur place ne permet pas d’accueillir les visiteurs dans des conditions de sécurité et d’accueil optimales», indique la SETE dans un communiqué, en précisant que la parvis de la Tour reste accessible.

C’est le troisième fois que la Tour Eiffel est fermée depuis le début de la grève début décembre, a précisé la SETE à l’AFP.

Objet d’un conflit social exceptionnellement long, la réforme des retraites promise par Emmanuel Macron est présentée en conseil des ministres vendredi, jour choisi par ses opposants pour une septième journée de manifestations, point d’orgue d’une semaine d’actions coup de poing.

10h10: "Le gouvernement veut passer en force", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, le président de La France insoumise. Pour lui, "Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle".

"Le seul responsable de toute la violence, c'est lui".

09h50: Une nouvelle journée interprofessionnelle est annoncée pour le mercredi 29 janvier

09h31: Le point sur la situation ce matin

Objet d’un conflit social exceptionnellement long, la réforme des retraites promise par Emmanuel Macron est présentée en conseil des ministres vendredi, jour choisi par ses opposants pour une 7e journée de manifestations, point d’orgue d’une semaine d’actions coup de poing.

«C’est le jour ou jamais»: pour Philippe Martinez, l’enjeu est à la mesure du symbole. Le secrétaire général de la CGT a juré de «tenir jusqu’au retrait» de la réforme, mais une fois le texte adopté par le gouvernement, ce sera au Parlement d’en décider.

Au 51e jour du mouvement entamé le 5 décembre, l’intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) espère «une mobilisation maximale» et prévoit de «poursuivre et amplifier les actions».

Dans les transports, après un quasi-retour à la normale ces derniers jours, le trafic sera de nouveau perturbé.

Du côté de la SNCF, la situation est conforme au plan annoncé avec un trafic quasi-normal sur les TGV et l’international, 70% des TER/Intercités et 60% des Transiliens, a précisé l’entreprise vendredi matin.

Le réseau RATP est lui moins fluide avec quelques dépôts de bus rapidement débloqués vendredi matin et seulement trois lignes de métro qui fonctionnent normalement. «La ligne 10 est perturbée avec trois trains sur quatre qui circulent et le reste est très perturbé», indique la centrale qui relève toutefois un léger mieux sur la ligne 3, entièrement ouverte jusqu’à 10H30.

Sur les routes d’Île-de-France, le cumul des bouchons flirtait avec les 250 km avant 08H00, un niveau simplement qualifié «d’inhabituel» par le site spécialisé Sytadin.

Dès 08H00, les organisations syndicales se retrouvent au siège parisien de Solidaires «pour décider ensemble des suites», alors que la CFE-CGC souhaite «faire une pause».

La journée sera ensuite rythmée par de nombreuses manifestations partout en France. Dans la capitale, le cortège doit s’élancer à 11H00 de la place de la République vers celle de la Concorde, où sa dispersion n’est pas prévue avant 19H00.

Anticipant de possibles «violences et dégradations», le préfet de police Didier Lallement a fait savoir qu’il «mobiliserait des moyens humains et matériels significatifs», tout en appelant «à la responsabilité de chacun» afin d’éviter des incidents.

«Il faut cesser de stigmatiser le droit de manifester», a réagi Yves Veyrier, le leader de Force ouvrière, pour qui «les dernières manifestations qui ont eu lieu se sont passées dans le calme absolu».

La tension est cependant montée d’un cran cette semaine, avec des coupures d’électricité revendiquées par la CGT-Energie, dont des militants ont été brièvement placés en garde à vue. Le gouvernement a aussitôt réclamé des sanctions, M. Martinez l’accusant de «jeter de l’huile sur le feu».

06h28: La très contestée réforme des retraites d' Emmanuel Macron est présentée en Conseil des ministres aujourd'hui, date choisie par ses opposants pour organiser des grèves et des manifestations. Le dirigeant de la CGT, Philippe Martinez, a juré de "tenir jusqu'au retrait" de la réforme. Mais une fois le texte adopté en Conseil des ministres, ce sera au Parlement d'en décider.

Au 51e jour d'un mouvement entamé le 5 décembre, l'intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) espère "une mobilisation maximale" et prévoit de "poursuivre et amplifier les actions".

La journée sera rythmée par de nombreuses manifestations partout en France. A Paris, le cortège doit traverser le coeur de la capitale, s'élançant en fin de matinée de la place de la République vers celle de la Concorde, où sa dispersion est prévue à 19H00 (18H00 GMT). Anticipant de possibles "violences et dégradations", le préfet de police Didier Lallement a fait savoir qu'il "mobiliserait des moyens humains et matériels significatifs", tout en appelant "à la responsabilité de chacun" afin d'éviter de tels incidents.

La tension est montée d'un cran cette semaine, avec des coupures d'électricité revendiquées par la CGT-Energie, dont des militants ont été brièvement placés en garde à vue. Le gouvernement a aussitôt réclamé des sanctions, et M. Martinez l'a accusé de "jeter de l'huile sur le feu". Dans les transports, après un quasi-retour à la normale ces derniers jours, le trafic sera de nouveau perturbé à la SNCF (chemins de fer) et à la RATP (transports publics parisiens), en particulier dans le métro.

Dès adoption en Conseil des ministres, les deux projets de loi visant à créer un "système universel" de retraite par points seront transmis à l'Assemblée nationale. En parallèle, les discussions se poursuivent entre gouvernement, syndicats et patronat sur des points-clés comme la pénibilité, le minimum de pension, les fins de carrière et l'emploi des seniors. Autant de sujets qui rendent incertain le coût final de la réforme, dont "l'équilibre d'ici 2027" est renvoyé à une "conférence des financeurs" censée trouver la martingale avant fin avril.

06h03: Le trafic à la RATP sera "perturbé" sur l'ensemble du réseau parisien en raison du mouvement social interprofessionnel, annonce le groupe dans un communiqué.

Voici les prévisions dévoilées par la RATP

- Les lignes 1, 14 et 7bis fonctionneront normalement avec risques de possible de saturation.

- Un train sur deux sur les lignes 2, 3bis, 4, 7 et 12

- Un train sur trois sur les lignes 5 et 8

- Deux trains sur trois sur les lignes 9 et 11

- Un train sur cinq aux heures de pointe sur la ligne 3 entre Pont de Levallois et Opéra

- Un train sur quatre de 5h30 à 10h30 et de 15h30 à 20h sur la ligne 6

- Trois trains sur quatre sur la ligne 10

- Un train sur quatre sur la ligne 13 de Saint-Denis Université à Duroc, de 5h30 à 20h (aucun train sur la branche Asnières-Gennevilliers-Les Courtilles)

- Le trafic des bus sera légèrement perturbé avec en moyenne trois bus sur quatre circulant sur l’ensemble du réseau.

- Orlybus : 3 sur 4
- Roissybus : trafic quasi normal
- RER A : Trafic légèrement perturbé, avec 4 trains sur 5 en heures de pointe, 3 trains sur 5 en heures creuses.

- RER B : entre St-Rémy-les-Chevreuse/Robinson et Denfert-Rochereau, en moyenne 2 trains sur 3 en heures de pointe et 1 train sur 2 en heures creuses - entre Denfert-Rochereau et Aéroport Charles-de-Gaulle/ Mitry,  1 train sur 2 sur toute la journée.

L’intersyndicale opposée au projet de réforme des retraites du gouvernement appelle à une nouvelle « journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle » le 24 janvier, jour de l’examen du projet de loi en conseil des ministres.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de nojuge
25/janvier/2020 - 18h30

je croyais que Occurence était le champion des vrais chiffres ?

Portrait de NICROB
25/janvier/2020 - 17h58 - depuis l'application mobile
ZEN2A a écrit :

Whaou!  comment peut on s'indigner d'un peuple qui se bat pour conserver ses acquis! Acquis pour lesquels nos aînés ont bataillé. A tous les réfractaires du site, sans bataille syndicale , vous n'auriez entre autre que 15 jours de congés payés...

@ZEN2A. Le peuple ? Quel peuple ? Même pas 1% de la population , les gens qui ne pensent pas comme vous sont aussi le peuple et ils sont largement plus nombreux .... Et ceux qui se battent pour garder leurs privilèges ne se sont pas battus lorsque dans le privé nous sommes passés des 6 derniers mois ã 25 ans .... Vous êtes des moutons qui répètent bêtement des énormités parce que vous n'avez pas le savoir necessaire pour juger

Portrait de JBMARY
25/janvier/2020 - 09h27
Ninie76700 a écrit :

Pour la 5e semaine de vacances c'est tout de même important une année c'est longue et quand on a des enfants c'est pas toujours évident de jongler avec les vacances scolaires.

Pour ce qui est des 35 heures ça a été une énorme bêtise.

Pour l'âge de retraite il faut être réaliste on vit plus vieux il faut cotiser plus c'est juste logique.

Sans parler qu'il faut payer toutes les aides sociales au feignasse qui sont de plus en plus nombreuses dans notre pays

Vous avez complètement raison pour la 5ème semaine de congés, et je suis à 100% d'accord avec tout ce que vous écrivez

Portrait de JBMARY
25/janvier/2020 - 07h50

Beaucoup de Français ont perdu le sens de l'effort, le sens-même du travail, et ce depuis les années 80 lorsque Mitterrand, en bon idéologue qu'il était, avait 3 objectifs en arrivant au pouvoir:

3 réformes d'ampleur : la retraite à 60 ans (c'est la politique du temps libre en fin de vie), la 5ème semaine de congés payés et surtout le passage aux 35 heures. Il a même créé...Le Ministère du Temps libre !!!!

(Cf Marianne du 27/03/2017) 

Portrait de JBMARY
25/janvier/2020 - 07h42
msc2006 a écrit :

 

sérieux comment peut on penser a la retraite quand on est né entre 1975  et 2004   perso je suis de 1975  donc  d ici 20 j ai le temps de voir venir  3-4 réformes des retraites et surtout l'évolution du monde  mais surtout je veut profiter de la vie

@msc2006 ....

Et à 45 ans, effectivement vous  êtes responsable!

Hier soir aux infos, une jeune femme de.....23 ans qui manifestait a osé dire qu'à ce rythme, elle serait grabataire lorsqu'elle parviendrait à la retraite....MDR....23 ans!!!

Moi, à son âge, je pensais plutôt à me donner les moyens de réussir ma vie professionnelle, ma vie privée, et la retraite me semblait tellement loin!!

 

Portrait de msc2006
24/janvier/2020 - 21h36

 

sérieux comment peut on penser a la retraite quand on est né entre 1975  et 2004   perso je suis de 1975  donc  d ici 20 j ai le temps de voir venir  3-4 réformes des retraites et surtout l'évolution du monde  mais surtout je veut profiter de la vie

Portrait de popeye55
24/janvier/2020 - 20h06
air pur a écrit :

faire des copier coller de conneries sur tous les posts n'en fait pas devenir des vérités.

Dire que le rapport de la Cour des Comptes est une connerie n'engage que des abrutis comme vous qui ne veulent pas reconnaître la vérité. Je suppose que vous faites partie de ces privilégiés ! Mais je répèterai à chaque fois ces chiffres officiels car je pense que beaucoup les ignorent !!

Portrait de popeye55
24/janvier/2020 - 18h15

 

Les retraites mensuelles brutes des  différents secteurs, pour une carrière complète,  sont les suivantes  (source concernant les pensions  : rapport de la Cour des Comptes sur les régimes spéciaux, juillet 2019 , page 53) :

 

RATP : 3705 euros, départ à partir de 52 ans pour un conducteur de métro, retraite calculée sur les 6 derniers mois, régime déficitaire financé par le contribuable, salaire de retraite à 75% du salaire des 6 derniers mois

 

EDF/Industries gazières : 3592 euros, départ à partir de 55 ans, retraite calculée sur les 6 derniers mois, obtention du taux plein au bout de 10 ou 15 ans, salaire de retraite à 75% du salaire des 6 derniers mois

 

SNCF : 2636 euros, départ à partir de 55 ans , régime  déficitaire financé par le contribuable, salaire de retraite à 75% du salaire des 6 derniers mois

 

Salarié du régime général (privé) : 1496 euros , départ à partir de 62 ans, salaire de retraite calculé sur les 25 meilleures années

Elle est où la justice dans la manière de calculer les retraites aujourd'hui ?

 

Portrait de ZEN2A
24/janvier/2020 - 17h28

Whaou!  comment peut on s'indigner d'un peuple qui se bat pour conserver ses acquis! Acquis pour lesquels nos aînés ont bataillé. A tous les réfractaires du site, sans bataille syndicale , vous n'auriez entre autre que 15 jours de congés payés...

Portrait de turfin
24/janvier/2020 - 14h05

Que des gros travailleurs dans la rue, avec quelques vieux. Il faut bien passer le temps.