23/01/2020 20:06

Virus - La Chine annonce le premier décès hors du berceau de l'épidémie - La Cité interdite de Pékin va fermer - L'OMS affirme qu'il n'existe "aucune preuve" d'une transmission entre humains en dehors de la Chine

20h05: L'OMS affirme qu'il n'existe "aucune preuve" d'une transmission entre humains en dehors de la Chine. Et d'ajouter qu'il est "trop tôt" pour déclarer une urgence internationale.

18h02: La Chine annonce le premier décès hors du berceau de l'épidémie. La commission sanitaire de la province de Hebei, qui jouxte Pékin, a en effet déclaré dans un communiqué qu'un homme de 80 ans contaminé par le virus était décédé aujourd'hui, ce qui porte le bilan en Chine à 18 morts.

15h18: La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'exprime devant la presse

"La conduite à tenir, c'est d’appeler le centre 15".

"Tous les aéroports internationaux français ont des affiches d'information"

"A ma connaissance, en France, il n’y a pas de cas douteux"

"La durée d'incubation de ce virus est autour de sept jours", a indiqué la ministre de la Santé en ajoutant "Nous sommes en mesure, en France, d'avoir un diagnostic très rapide". "Les services d'urgence sont en alerte".

14h40: La Cité interdite de Pékin va fermer jusqu'à nouvel ordre

13h55: Le point sur la situation à la mi-journée

La Chine prend les grands moyens contre le virus qui a commencé à se répandre dans le reste du monde, mettant de facto en quarantaine à compter de jeudi la métropole de Wuhan au coeur de l’épidémie ainsi qu’une ville voisine.
Depuis 10H00 locales (2H00 GMT), plus aucun train ni avion ne doit en principe quitter Wuhan, 11 millions d’habitants, en plein centre de la Chine. Les péages aux sorties autoroutières de la ville sont fermés.
Cette métropole des bords du Yangtsé est au coeur de l’épidémie qui depuis décembre a contaminé plus de 570 personnes et fait 17 morts, selon un dernier bilan mercredi soir. Toutes les personnes décédées ont succombé à Wuhan ou dans sa région.
«Les habitants ne doivent pas quitter Wuhan sans raison spécifique», a annoncé le Quartier général chargé de la lutte contre l’épidémie au niveau municipal.
Cette décision est prise afin «d’enrayer efficacement la propagation du virus», a-t-il expliqué, alors que la Chine s’apprête à entrer vendredi dans son long congé du Nouvel an qui occasionne chaque année des centaines de millions de voyages.
La ville voisine de Huanggang à 70 km à l’est, qui compte 7,5 millions d’habitants, fait l’objet de mesures similaires. La circulation des trains devait y être interrompue jusqu’à nouvel ordre à compter de la fin de journée.
Tout près Ezhou (1,1 million d’habitants), a déjà fermé sa gare.
A Wuhan (prononcer «Wou-ranne», ndlr), les habitants n’ont pas pu planifier un éventuel départ, la décision ayant été annoncée pendant la nuit.
Il était encore possible de gagner la ville par le train ou l’avion, même si de nombreux vols étaient supprimés.
Mais trains comme avions à destination de Wuhan étaient presque vides, spectacle étrange à la veille du congé du Nouvel an lorsqu’ils sont habituellement pris d’assaut.
Dans le centre de Wuhan, les transports publics étaient à l’arrêt et les festivités du Nouvel An ont été annulées.
Les taxis ont multiplié leurs prix par trois. «Il est très dangereux de sortir en ce moment mais on a besoin d’argent», a expliqué un chauffeur à l’AFP.
La mairie a aussi imposé le port du masque respiratoire, que la plupart des habitants avaient de toute façon commencé à mettre depuis le début de la semaine.
Le branle-bas de combat a commencé lorsqu’un scientifique chinois a admis que la transmission du virus pouvait se faire d’humain à humain et pas seulement de l’animal à l’homme.
Le président Xi Jinping a donné le signal de la mobilisation lundi en appelant à enrayer «résolument» l’épidémie, qui jusque-là ne faisait pas les grands titres des journaux. A Pékin comme à Shanghai, le masque était de mise dans les endroits publics, comme le métro.
12h55:
La ville de Pékin a annoncé jeudi l'annulation des très populaires festivités prévues à l'occasion du Nouvel an chinois, en raison de l'épidémie virale qui a déjà tué 17 personnes en Chine.

Le congé du nouvel an démarre vendredi pour une semaine. Les Pékinois se rassemblent habituellement à cette occasion par centaines de milliers dans des parcs pour assister aux traditionnelles danses du lion et du dragon.

12h30: Tous les voyageurs en provenance de Chine, où l'épidémie d'un mystérieux coronavirus a touché des centaines de personnes, "doivent subir un contrôle thermique à leur arrivée" à l'aéroport de Dubaï, l'un des plus importants au monde, ont annoncé jeudi les autorités.
"Le contrôle sera effectué à des portes (de débarquement) sécurisées" par des équipes médicales, a précisé dans un communiqué l'aéroport de Dubaï qui s'attend à accueillir "des milliers" de passagers chinois à l'occasion de leur Nouvel An samedi.

11h50: A Genève, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué les mesures «très, très fortes» prises par la Chine, estimant qu’elles allaient «diminuer» les risques de propagation hors de ses frontières.

Elles sont intervenues au moment où l’OMS avait réuni son comité d’urgence pour décider si le nouveau virus constituait une «urgence de santé publique de portée internationale».

Les experts n’étant pas parvenus à se mettre d’accord sur la question, le directeur de l’OMS a décidé de poursuivre la réunion jeudi à partir de 11H00 GMT.

L’OMS n’a jusqu’ici utilisé le terme d’urgence internationale que pour de rares cas d’épidémies requérant une réaction mondiale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.

A Washington, un porte-parole du Département d’Etat a souligné les «signes encourageants qui montrent que le gouvernement chinois a compris la gravité de ce problème».

Le virus de la famille du Sras a gagné plusieurs pays d’Asie et même les Etats-Unis, où quelques cas ont été recensés.

Les contrôles de température corporelle se sont généralisés dans plusieurs aéroports d’Asie, du pourtour du Pacifique ainsi qu’au Royaume-Uni, au Nigeria et en Italie.

11h10: Une deuxième ville de Chine devait être placée en quarantaine de facto jeudi, dans le but d'enrayer l'épidémie de nouveau coronavirus qui a déjà entraîné une mesure similaire dans la métropole de Wuhan (centre).

La circulation des trains à Huanggang, une ville de 7,5 millions d'habitants située à 70 km à l'est de Wuhan, sera interrompue jusqu'à nouvel ordre en toute fin de journée, a annoncé la mairie.

09h22: La Chine prend les grands moyens contre le nouveau coronavirus qui a commencé à se répandre dans le reste du monde, mettant de facto en quarantaine à compter de jeudi la métropole de Wuhan, au coeur de l’épidémie.

Depuis 10H00 locales (2H00 GMT), plus aucun train ni avion ne doit en principe quitter la cité de 11 millions d’habitants située en plein centre de la Chine.

La ville des bords du Yangtsé est au coeur de l’épidémie qui depuis décembre a contaminé plus de 500 personnes et fait 17 morts, selon un dernier bilan communiqué mercredi soir. Toutes les personnes décédées ont succombé à Wuhan ou dans sa région.

«Les habitants ne doivent pas quitter Wuhan sans raison spécifique», a annoncé le Quartier général chargé de la lutte contre l’épidémie au niveau municipal.

Cette décision est prise afin «d’enrayer efficacement la propagation du virus», a-t-il expliqué, alors que la Chine s’apprête à entrer vendredi dans son long congé du Nouvel an, qui occasionne chaque année des centaines de millions de voyages.

La décision ayant été annoncée pendant la nuit, les habitants de Wuhan (prononcer «Wou-ranne», ndlr) n’ont pas pu planifier un éventuel départ.

En début de matinée, il restait possible de quitter la ville en voiture, selon un reporter du site internet d’information The Paper.

06h56: La Chine prend les grands moyens contre le nouveau coronavirus qui a commencé à se répandre à l’international. Elle a mis en quarantaine la métropole de Wuhan. « Les habitants ne doivent pas quitter Wuhan sans raison spécifique », a annoncé le Quartier général chargé de la lutte contre l’épidémie au niveau municipal.

Depuis 10 heures locales (3 heures à Paris), plus aucun train, ni avion ne doit en principe quitter la cité de 11 millions d’habitants située en plein centre de la Chine.

Cette décision est prise afin « d’enrayer efficacement la propagation du virus », a-t-il expliqué, alors que la Chine s’apprête à entrer vendredi dans son long congé du Nouvel an, qui occasionne chaque année des centaines de millions de voyages. La décision ayant été annoncée pendant la nuit, les habitants de Wuhan n’ont pas pu planifier un éventuel départ.

Aux sorties autoroutières de la ville, des policiers stoppaient certains véhicules afin de prendre la température corporelle des occupants, selon un reporter du site internet d’information The Paper. Des queues se formaient devant certaines stations-service, tandis que beaucoup d’autres étaient à court de carburant.

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Vos réactions

Portrait de Adelinette
23/janvier/2020 - 14h47

De toute façon Pékin est déjà une ville morte lors du Nouvel an chinois. Les rues y sont désertes puisque les habitants retournent voir leur famille dans les autres provinces. Sans compter ceux qui partent voyager à l'étranger. 

Portrait de dany082
23/janvier/2020 - 07h52 - depuis l'application mobile

Est ce vraiment necessaire d’envoyer des journalistes sur place ? La prudence et la santé des journalistes devrait prevaloir dans ce cas là.