09/01/2020 21:40

Grève Jour 36 - Violents affrontements et boutiques saccagées à Paris - 44.000 manifestants à Paris (Cabinet Occurrence) - Gérald Darmanin: "L''âge pivot est une mesure juste et efficace" - VIDEO

21h39: La préfecture de police communique un bilan provisoire de 20 blessés parmi les manifestants et 16 blessés parmi les policiers. Avant de préciser que la police a procédé à 27 interpellations à Paris.

19h30 : 44 000 manifestants ont défilé à Paris selon le cabinet Occurrence,  et 370 000 selon la CGT - 452.000 personnes ont manifesté en France, dont 56.000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur

18h47: Environ 44 000 personnes ont manifesté cet après-midi dans les rues de Paris pour protester contre la réforme des retraites, selon le comptage réalisé par le cabinet Occurrence.

18H30: La place de la République à Lille vient d'être plongée dans le noir. Selon une journaliste de la Voix du Nord sur place explique sur Twitter qu'il s'agit d'une action des électriciens et gaziers mobilisés contre la réforme des retraites. C'est sur cette place que s'est tenu le rassemblement lillois.

18h23: La préfecture de police de Paris indique qu'à 18h, 24 personnes ont été interpellées

18h21; La situation se calme à Paris, après de violents affrontements entre des black blocs et les forces de l'ordre

18h10: 16 policiers ont été blessés aujourd'hui lors de la manifestation et les affrontements à Pari, selon une source policière à BFM TV

17h59: La Préfecture de Police indique sur Twitter: "Des groupes violents se constituent secteur Saint-Augustin.

Désolidarisez-vous de ces groupes, laissez les forces de l'ordre intervenir."

17h50: Au moins 280 000 personnes ont manifesté jeudi dans plus de 80 villes, hors Paris, contre la réforme des retraites, selon un décompte provisoire de l'AFP réalisé à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures.

17h43: Plusieurs boutiques, dont une agence d'assurance Maaf, en train d'être saccagées à Paris. 

La vitrine, et l'intérieur de la boutique ont été cassés et tagués. « On est plus fort que les lacrymos », « Grève Blocages manif sauvage », « Révolution Révolution Révolution » ont notamment scandé les manifestants face aux policiers, qui tentaient d’évacuer la place alors que la nuit tombait.

17h30: La RATP donne ses prévisions pour demain et annonce un trafic normal sur les lignes de métro 1 et 14. Les autres lignes sont partiellement ouvertes, seulement aux heures de pointe. Aucune ligne ne sera fermée.

17h25: Dans une interview au Figaro, Gérald Darmanin affirme "Chacun doit faire un pas: gouvernement et syndicats".
Et  le ministre de l’Action et des Comptes publics d'ajouter "Le gouvernement continue de penser que l'âge pivot est une mesure juste et efficace"

17h21: Des affrontements éclatent entre les forces de l'ordre et des personnes cagoulées près de la gare Saint-Lazare à Paris

16h54: Nouvelles tensions près de la gare Saint-Lazare entre des manifestants qui ont démonté du mobilier urbain et lancé des projectiles, dont des pavés, sur les forces de l'ordre. La police a répliqué avec du gaz lacrymogène.

16h40: Des manifestants ont envahi sur les rails gare Saint-Jean à Bordeaux

16h38: La préfecture de police annonce 16 arrestations à Paris à 16h15

16h36: La SNCF annonce pour demain un trafic très perturbé avec: 4 TGV sur 5, 3 Transilien sur 5, 6 TER sur 10 et 1 Intercités sur 3.

16h33: La SNCF vient d'annoncer qu'elle mettra en place des compensations pour ses abonnés TGV et Intercités - comme ce qui a été fait pour les pass Navigo en Ile-de-France.  

Pour les abonnés TGVmax, le mois de février sera à moitié prix, soit un abonnement à 39 € pour voyager autant que souhaité à 0 € avec TGVmax.

Les abonnés Mon Forfait Annuel et forfait mensuel ou hebdo se verront proposer un abonnement à moitié prix au mois de février.

Les abonnés qui auraient subi de très fortes perturbations (moins d’1 TGV ou Intercités sur 3 durant plus de 10 jours en décembre) bénéficieront d’une réduction supplémentaire. Ils seront informés du montant de la réduction de leur abonnement (de 50% à 100%) par e-mail dans les jours à venir

16h31: La gare d'Amiens et les rails ont été brièvement envahie par les opposants à la réforme des retraites

16h16: Les premières tensions éclatent à Paris - Des manifestants ont brûlé des poubelles et jeté des projectiles sur les forces de l'ordre. Ces derniers ont fait usage de gaz lacrymogènes, à quelques mètres de la place Saint-Augustin, le point de chute du cortège.

16h10: La CGT revendique 370 000 manifestants à Paris aujourd'hui, contre 350.000 revendiqués le 17 décembre, contre 76.000 selon le ministère de l'Intérieur. Hors Paris, plus de 120 000 personnes ont manifesté aujourd'hui dans près d'une trentaine de villes contre la réforme des retraites, selon un décompte provisoire de l'AFP réalisé à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures.

Quant aux syndicats, ils revendiquent près de 600 000 manifestants dans 27 cortèges.

15h47: Le courant a été coupé à la gare Saint-Jean à Bordeaux  pendant plus de 2 heures. Une action conjointe de la CGT énergies et cheminots. Aucun train n'a ainsi pu circuler. 

15h05: A 14h45, 9 personnes ont été interpellées à Paris, indique la Préfecture de Police

14h39: En tête de cortège, une dizaine de femmes en bleu de travail et gants de vaisselle jaunes dansent au son de la chanson "A cause des garçons" dont les paroles avaient été modifiées: "A cause de Macron, grandes perdantes, nous serons".

14h37: Le cortège a démarré place de la République en direction de l'église Saint-Augustin, proche de la gare Saint-Lazare, émaillé de nombreux drapeaux syndicaux, notamment ceux de SUD-Rail, de la CGT ou de la FSU.

13h23: Pour Yves Veyrier, le secrétaire général de FO, la mobilisation "doit continuer". "Ce ne sera pas une fin aujourd'hui", a-t-il précisé.

13h17: "L'enjeu, c'est montrer que deux projets de société s'affrontent", a déclaré Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT.


13h12: Le taux de grévistes à la SNCF aujourd'hui est de 32,9%, dont 66,6 % de conducteurs

13h07: Des tensions lors de la manifestation à Nantes - Les forces de l'ordre utilisent du gaz lacrymogène

12h49: A Paris, les manifestants commencent à arriver Place de la République pour la manifestation parisienne.

 

 

12h20: Des cheminots mènent une action à la Gare de Lyon à Paris. Ils sont munis de fumigènes et de banderoles. Ils défilent à l'intérieur de la gare, sans débordement. Leur action se déroule devant les voyageurs qui attendent leurs trains. Quelques minutes plus tard, ils ont quitté la gare, dans le calme.

 

12h14: En début d'après-midi, la manifestation parisienne débutera depuis la Place de la République, direction l'église Saint-Augustin, près de la gare Saint-Lazare.

12h06: Le point sur la situation ce midi

Les syndicats exigeant le retrait de la réforme des retraites, menés par la CGT et FO, organisent jeudi une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et manifestations, dans un bras de fer avec l'exécutif qui dure depuis plus d'un mois.

Le 5 décembre, au premier jour du mouvement, entre 806.000 (ministère de l'Intérieur) et 1,5 million (CGT) de personnes avaient battu le pavé, un score inégalé les 10 et 17 décembre.

Jeudi, 36e jour de grève - la plus longue de l'histoire de la SNCF -, il y aura "216 manifestations en France, il n'y en a jamais eu autant", a assuré le leader de la CGT, Philippe Martinez, sur Europe 1, vantant "un combat juste" contre une "mauvaise" réforme.

La SNCF annonçait un trafic "très perturbé", avec 60% des TGV, 40% des TER et un tiers des Transilien en circulation. Le trafic RATP reste "fortement perturbé", malgré quelques "améliorations" sur quatre lignes du métro parisien.

Pour Philippe, professionnel libéral de 49 ans interrogé par l'AFP à la gare de Lyon et contraint de prendre sa voiture depuis Corbeil-Essonnes, "c'est un cauchemar et c'est de pire en pire !".

De son côté, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) anticipe des "perturbations et des retards" et a demandé l'annulation d'un tiers des vols au départ et à l'arrivée de Toulouse.

En dehors des transports, les grèves se poursuivent également dans d'autres secteurs, notamment chez les avocats ou dans les raffineries, et la Tour Eiffel était à nouveau fermée. Dans l'Éducation nationale, 18,81% des personnels étaient en grève en primaire et de 16,49% dans les collèges et lycées selon le ministère, et respectivement 40 et 50% selon les syndicats.

"On demande au gouvernement de revenir à la raison et de suspendre ce projet" a redit jeudi sur BFM Business François Hommeril, le patron de la CFE-CGC.

La suite du mouvement sera décidée lors d'une réunion jeudi soir, après la manifestation parisienne prévue l'après-midi entre République et Saint-Augustin, près de la gare Saint-Lazare.

A Clermont-Ferrand, un cortège comptant de nombreux enseignants, des soignants et des salariés du privé a commencé à défiler dans la matinée. Sur les pancartes, on pouvait lire: "on veut des ronds pas des points" ou "c'est pas une réforme c'est une liquidation".

Pour Pascal, 55 ans, rencontré dans la manifestation nantaise, "c'est une réforme injuste, il faut la combattre". "Il n'y a pas d'urgence pour faire une réforme des retraites. Il faut lutter contre un système par capitalisation", explique ce professeur en lycée technique dont c'est la 5e manifestation.

Plusieurs milliers de personnes commencent également à manifester à Marseille. "On ne peut pas laisser seuls en première ligne les cheminots, les chimistes et les électriciens", a estimé Jean-Luc Mélenchon en rejoignant le cortège. "Il faut que les (autres) professions entrent dans le combat (...). Maintenant, j'ai envie de vous dire +les amis, la grève par procuration c'est bon ! A un moment, la grève, faut la faire soi-même+", a-t-il ajouté.

Environ 400 manifestants filtraient par ailleurs l'accès à la centrale nucléaire de Gravelines, sur le littoral du Nord.

Depuis le début de la crise, des concessions ont déjà été faites par l'exécutif à plusieurs corps de métier (policiers, marins, pilotes...).

Mais l'intersyndicale campe sur sa position de retrait pur et simple du texte.

L'exécutif tente donc plutôt d'amadouer la CFDT, favorable au principe d'un système "universel" par points unifiant les 42 régimes actuels, mais braquée sur l'âge pivot à 64 ans.

En début de semaine, Édouard Philippe a accepté la "conférence de financement" suggérée par le leader cédétiste Laurent Berger et invité les partenaires sociaux vendredi pour parler du "mandat de cette conférence" et du "délai qui lui sera accordé".

"Si l'âge pivot reste dans la loi, c'est non, c'est clair", a déclaré jeudi le leader de la CFDT, Laurent Berger, à l'AFP, tout en rappelant que sa confédération ne se "désintéresse" pas de "la question de l'équilibre" financier.

"Aujourd'hui, la mesure figure" dans le texte du projet de loi envoyé au Conseil d'État, a assuré le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari sur RMC/BFMTV, évoquant "vraiment un détail".

Pour maintenir la tension, la CFDT a lancé une pétition contre l'âge pivot, qui a dépassé 71.000 signatures jeudi, et prévoit des rassemblements un peu partout samedi, jour également choisi par l'intersyndicale hostile à la réforme pour une cinquième mobilisation.

Sur le financement du système des retraites, elle réclame, comme la CGT, que la hausse des cotisations patronales soit mise sur la table vendredi, mais le patronat s'y oppose.

12h02: Toulouse, Rennes, Saint-Etienne... Des manifestations se déroulent en ce moment en région

11h36: A Nantes (Loire-Atlantique), la manifestation a débuté dans le centre-ville.

11h31: Environ 400 manifestants filtrent jeudi matin l'accès à la centrale nucléaire de Gravelines, sur le littoral du Nord, pour demander le retrait de la réforme des retraites, a constaté l'AFP, la CGT affirmant que la production a baissé depuis mercredi soir.
"La conséquence, c'est une baisse de charge importante sur cette journée d'action, moins 1.400 mégawatt (sur 5.600 mégawatt) de production depuis hier soir 21H00, donc EDF sera obligé de racheter du courant, et pas forcément à un prix avantageux. Ça va coûter cher à l'entreprise, ce ralentissement à la centrale nucléaire," a affirmé à l'AFP Nicolas Dessertenne, délégué CGT du site, près de Dunkerque.
A l'issue d'une AG dans la matinée, le mouvement a été reconduit à l'unanimité pour vendredi.
11h12:
La manifestation a débuté ce matin à Douai (Nord)

11h10: La nouvelle journée de mobilisation dans l'éducation contre la réforme des retraites se traduit jeudi par un taux de grévistes de 18,81% dans le primaire et de 16,49% dans le secondaire (collèges et lycées) selon le ministère, et de respectivement 40% et 50% d'après les syndicats.

Lors de la précédente mobilisation nationale le 17 décembre, un taux de grévistes de 25,05% dans le primaire et de 23,32% dans le secondaire avait été enregistré par le ministère, et de respectivement 50% et 60% par les syndicats.

Pour Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, "les chiffres sont évidemment moins élevés que le 5 décembre [première mobilisation nationale] mais il n'y a pas moins de grévistes que lors des dernières mobilisations, il y a une rotation dans les établissements, avec un collègue sur trois mobilisés", assure-t-elle.

"La colère et la détermination" des enseignants face à la réforme des retraites "ne faiblit pas", selon Mme Popineau, qui prévoit par ailleurs une "forte mobilisation" samedi, date d'une nouvelle journée d'action interprofessionnelle.

10h57: "Si l'âge pivot reste dans la loi, c'est non, c'est clair", prévient Laurent Berger (CFDT) auprès de l'AFP

10h42: Le blocage du tribunal de Nanterre, qui a débuté ce matin, a été levé, selon France Bleu. Peu de temps avant, une trentaine d'avocats opposés à la réforme des retraites étaient réunis devant le tribunal.

10h33: Quelque 400 manifestants demandant le retrait de la réforme des retraites bloquent ce jeudi l'accès à la centrale nucléaire de Gravelines, sur le littoral du Nord, rapporte l'AFP.

10h30: Le point sur la situation ce matin

Les syndicats exigeant le retrait de la réforme des retraites, menés par la CGT et FO, organisent jeudi une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et manifestations, dans un bras de fer avec l'exécutif qui dure depuis plus d'un mois.

Le 5 décembre, au premier jour du mouvement, entre 806.000 (ministère de l'Intérieur) et 1,8 million (CGT) de personnes avaient battu le pavé, un score qui n'a plus été égalé les 10 et 17 décembre même si la tension n'est pas retombée.

La SNCF, qui a appelé les Franciliens à éviter les trains de banlieue jeudi, prévoit un trafic "très perturbé", avec 60% des TGV, 40% des TER et un tiers des Transilien en circulation.

"C'est une journée a priori de fortes mobilisations, mais on est encore dans l'attente de voir ce qui va se passer", a indiqué la compagnie ferroviaire, où le taux de grévistes a commencé mercredi à remonter très légèrement.

A la RATP, le trafic reste "fortement perturbé", avec toutefois quelques "améliorations" sur quatre lignes du métro parisien.

Chez ces deux opérateurs, la grève dure de façon ininterrompue depuis 36 jours. Il s'agit de la plus longue depuis la création de la SNCF en 1938. En 2018, les cheminots avaient mené 36 jours de grève contre la réforme de la SNCF, mais au rythme de deux jours d'arrêt de travail sur cinq.

Sur les routes d'Ile-de-France, peu avant 08H00, on enregistrait "seulement" 328 km de bouchon, un chiffre inhabituellement bas par rapport aux pics des dernières semaines et Paris, un peu comme le premier jour du mouvement, semblait déserté.

De son côté, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) anticipe des "perturbations et des retards" possibles. Elle a demandé aux compagnies aériennes d'annuler un tiers des vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Toulouse.

En dehors des transports, les grèves se poursuivent également dans d'autres secteurs, notamment chez les avocats ou dans les raffineries, ainsi que dans l'éducation nationale.

La suite du mouvement sera décidée lors d'une réunion jeudi, après la manifestation parisienne, qui partira en début d'après-midi de place de la République, direction l'église Saint-Augustin, près de la gare Saint-Lazare. D'autres manifestations auront lieu partout en France.

Depuis le début de la crise, des concessions ont déjà été faites par l'exécutif à plusieurs corps de métier, comme les policiers, les danseurs de l'Opéra, les marins, les pilotes...

L'intersyndicale campant sur sa position de retrait pur et simple du texte, l'exécutif tente plutôt d'amadouer la CFDT, favorable au principe d'un système "universel" par points unifiant les 42 régimes actuels, mais braquée sur l'âge pivot à 64 ans.

En début de semaine, Edouard Philippe a tendu la main à Laurent Berger en proposant une "conférence de financement", suggérée par le leader cédétiste. Il a invité les partenaires sociaux vendredi pour parler du "mandat de cette conférence" et du "délai qui lui sera accordé" pour trouver des solutions.

La CFDT a bien reçu ce "signe d'ouverture", a dit M. Berger mercredi, tout en jugeant qu'on était "encore loin d'un accord" et d'un "abandon" de l'âge pivot.

Pour maintenir la tension, le premier syndicat français a lancé une pétition en début de semaine contre l'âge pivot et prévoit des rassemblements samedi un peu partout. Le même jour, l'intersyndicale opposée à la réforme organisera une cinquième journée de mobilisation.

Sur le financement du système des retraites, la CGT partage une demande avec la CFDT: que la hausse des cotisations patronales soit mise sur la table de la concertation vendredi. Pas question pour le patronat.

D'ici à la présentation du projet en conseil des ministres le 24 janvier, le chantier de la réforme se poursuit, avec des rencontres programmées entre les syndicats et des membres du gouvernement, notamment sur la pénibilité ou l'emploi des seniors.

Dans la fonction publique, la CGT, la CFE-CGC et la FSU ont claqué la porte de celle sur la pénibilité.

10h04: Depuis Marseille, Jean-Luc Mélenchon s'exprime devant les journalistes

"Il n'y a jamais eu autant d'argent distribué aux actionnaires"

Pour le député, il s'agit de "la lutte sociale la plus longue depuis 1968"

09h51: En région, ce matin, plusieurs manifestations vont avoir lieu dans de nombreuses villes de France. C'est notamment le cas de Grenoble. Les manifestants partiront de la gare de la ville à partir de 10h.

09h36: D'ici à la présentation du projet en conseil des ministres le 24 janvier, le chantier de la réforme se poursuit, avec des rencontres programmées entre les syndicats et des membres du gouvernement, notamment sur la pénibilité ou l'emploi des seniors.

Dans la fonction publique, la CGT, la CFE-CGC et la FSU ont claqué la porte de celle sur la pénibilité.

09h28: Cet après-midi, la manifestation parisienne partira de la place de la République, direction l'église Saint-Augustin, près de la gare Saint-Lazare. D'autres manifestations auront lieu partout en France au cours de cette journée. 

09h26: Selon Franceinfo, depuis ce matin, une trentaine d'avocats, qui sont opposés à la réforme des retraites, bloquent les accès au palais de justice de Nanterre.


09h22: Sur les routes d'Ile-de-France, peu avant 08H00, on enregistrait "seulement" 328 km de bouchon, un chiffre inhabituellement bas par rapport aux pics des dernières semaines et Paris, un peu comme le premier jour du mouvement, semblait déserté.

06h30: Les syndicats exigeant le retrait de la réforme des retraites, menés par la CGT et FO, organisent aujourd'hui une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et manifestations, dans un bras de fer avec l'exécutif qui dure depuis plus d'un mois. Les regards seront portés sur l'ampleur de la mobilisation. Le 5 décembre, au premier jour du mouvement, entre 806.000 (ministère de l'Intérieur) et 1,8 million (CGT) de personnes avaient battu le pavé, un score qui n'a plus été égalé les 10 et 17 décembre. La CGT, FO, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires, Unef et UNL réclament "le retrait du projet de réforme pour ouvrir des négociations constructives afin d'améliorer le régime actuel". Depuis le début de la crise, des concessions ont déjà été faites par l'exécutif à plusieurs corps de métier, comme les policiers, les danseurs de l'Opéra, les marins, les pilotes...

L'intersyndicale campant sur sa position de retrait pur et simple du texte, "injuste" et mortifère", l'exécutif tente plutôt d'amadouer la CFDT, favorable au principe d'un système "universel" par points unifiant les 42 régimes actuels, mais braquée sur l'âge pivot à 64 ans.

En début de semaine, Edouard Philippe a tendu la main à Laurent Berger en proposant une "conférence de financement", suggérée par le leader cédétiste. Il a invité les partenaires sociaux vendredi pour parler du "mandat de cette conférence" et du "délai qui lui sera accordé" pour trouver des solutions. La CFDT a bien reçu ce "signe d'ouverture", a dit M. Berger mercredi, tout en jugeant qu'on était "encore loin d'un accord". "On veut que soit lancée cette conférence de financement et qu'on soit clair sur les contours de ce qui sera sa responsabilité, mais cela n'a de sens que s'il y a un abandon, dans le projet de loi qui est présenté, de l'âge pivot", a-t-il redit.

Pour maintenir la tension, le premier syndicat français a lancé une pétition en début de semaine contre l'âge pivot et prévoit des rassemblements samedi un peu partout en France. Le même jour, l'intersyndicale opposée à la réforme organisera une cinquième journée de mobilisation. La suite du mouvement va être décidée lors d'une réunion jeudi, après la manifestation parisienne, qui partira en début d'après-midi de place de la République, direction l'église Saint-Augustin. D'autres manifestations auront lieu partout en France.

06h18: La RATP annonce un "trafic très perturbé" - Toutes les lignes de métro circuleront aux heures de pointe - Les abonnés seront remboursés d'un mois de carte Navigo, confirme la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse

Le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou est également favorable au remboursement du Pass Navigo de décembre. Mais il estime que transilien a respecté son contrat (30% des trains en heure de pointe) et Ile-de-France mobilites doit donc aussi mettre la main à la poche

 La SNCF annonce pour demain 1 TGV sur 5, 4 TER sur 10, 1 Transilien sur 3 et 2 Intercités sur 10

La SNCF appellent les Franciliens à éviter demain les trains de banlieue demain. L'affluence attendue pouvant rendre les gares dangereuses.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de caloudoudou
10/janvier/2020 - 12h08
popeye55 a écrit :

Ils n'en ont rien à "foutre". L'an dernier, l'Etat et les régions ont versé 15 milliards de subventions à la SNCF. L'ancien magistrat de la Cour des Comptes a calculé que celà représente 224 euros par habitant ou 905 euros pour chacun des 16,6 millions dr foyers fiscaux imposables !!! Si vous payez des impôts, vous avez donc versé (en moyenne) 905 euros pour la SNCF, je vous invite à  vérifier, c'est disponible sur Internet.  Il est quand même grand temps que tout cela s'arrête et que ces égoïstes et fainéants retournent au boulot !!!

et il n y aura pas que la SNCF et RATP à renflouer.... il y aura tout le matériel urbain qui est cassé et qui nous sera facturé un jour ou l'autre....Merci qui. Quand à leurs privilèges à la SNCF n oublions qu ils ne paient pas le train ni leurs épouses et leurs enfants jusqu'à 21 ans mais rassurez votre enfant de plus de 21 ans veut prendre le train il le fera gratuitement car ils se font connaitre à lors là aussi il ne faut rien dire....et je sais de quoi je parle. Comme à l'EDF qui paie très peu d électricité la RATP donc les agents ni leurs famille ont la gratuité.....

 

Portrait de popeye55
9/janvier/2020 - 19h16
Mimosas06 a écrit :

Oh oui et 44 000 personnes à Paris, ça représente quoi sur la totalité des travailleurs, sans doute les privilégiés des régimes spéciaux.

Oui c'est à peu près ça auquel il faut ajouter tous les grincheux qui sont contre tout et n'importe quoi 

Portrait de popeye55
9/janvier/2020 - 14h18
Mimosas06 a écrit :

Est-ce que les gens qui soutiennent ces grèves ont  conscience qu'il faudra renflouer d'une manière ou d'une autre la sncf ou la ratp qui perdent de l'argent en ce moment et donc qui paiera la facture... l'état et donc le peuple. Pourquoi les médias ne parlent-ils pas de cela?

Ils n'en ont rien à "foutre". L'an dernier, l'Etat et les régions ont versé 15 milliards de subventions à la SNCF. L'ancien magistrat de la Cour des Comptes a calculé que celà représente 224 euros par habitant ou 905 euros pour chacun des 16,6 millions dr foyers fiscaux imposables !!! Si vous payez des impôts, vous avez donc versé (en moyenne) 905 euros pour la SNCF, je vous invite à  vérifier, c'est disponible sur Internet.  Il est quand même grand temps que tout cela s'arrête et que ces égoïstes et fainéants retournent au boulot !!!

Portrait de supbernard
9/janvier/2020 - 14h02

La CGT Cheminot et ratp 1er fournisseur de chômeurs en france