18/12/2019 19:27

Grève Jour 14 - La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) saisit la justice pour les "omissions" en "nombre" de Jean-Paul Delevoye - La RATP et la SNCF dévoilent les prévisions pour demain, 6 lignes de métro fermées

19h26: Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, constate "un désaccord" avec Edouard Philippe sur la question de l'âge pivot, après son entretien avec le Premier Ministre.

"Nous avons redit que la CFDT ne voulait pas de cette mesure de l'âge d'équilibre. Notre détermination (...) est intacte.", a-t-il déclaré.
Avant d'évoquer "une volonté de discussion et d'ouverture" de la part d'Edouard Philippe, "mais on est très très loin d'être d'accord".

18h20: "Nul n'est au dessus des lois, mais je pourrai ainsi prouver ma bonne foi," réagit Jean-Paul Delevoye après la saisine de la justice auprès de La Voix du Nord

Sur France Info, Jean-Paul Delevoye souligne que ses "omissions" concernent "des engagements bénévoles". 

17h31: Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, après sa rencontre avec Edouard Philippe:

"Je ne sais pas si le gouvernement est prêt à revenir sur l'âge pivot. La trajectoire d'équilibre est très importante, l'âge est la mesure qui permet de revenir à l'équilibre et après, dans les modalités, il y a des choses qu'on peut travailler, j'espère, avec les syndicats, en tout cas ceux qui sont favorables à la réforme."

"Il y a des possibilités, je ne veux pas mettre aujourd'hui sur la table des choses que l'on doit négocier dans les semaines qui viennent, s'il y a à négocier"

"On a des choses à proposer autour des mesures d'âge."

17h29: Pour renforcer son plan de transport pour Noël, la SNCF a supprimé le service Junior & Cie permettant aux enfants de 4 à 14 ans de voyager en toute sécurité avec un accompagnateur, animateur diplômé. Ce sont ainsi 6 000 enfants qui ne pourront pas voyager, indique France Bleu Paris.

17h24: La SNCF dévoile ses prévisions de trafic pour demain:

2 TGV sur 5, 4 Ouigo sur 5, 1 Transilien sur 4, 1 Intercités sur 6, 4 TER sur 10

17h17: Après sa rencontre avec le Premier ministre, la CFTC reconnait des "pistes d’ouverture" comme le minimum contributif, ou encore le montant des pensions et la pénibilité.

Son président Cyril Chabanier précise toutefois ne "pas être d’accord" avec Edouard Philippe sur la "méthode pour arriver à l’équilibre". Il espère qu'une "méthode de travail" et de "réflexion" sera trouvée. "On a eu un gouvernement prêt à nous laisser un petit peu travailler et faire des propositions"¸ déclare-t-il.

17h11: Christian Estrosi, le maire de Nice, réclame des sanctions et des poursuites contre les auteurs des coupures des électricités, notamment dans sa ville. "C'est du sabotage pur et simple", a-t-il écrit sur Twitter. Une plainte a été déposée par Enedis, rapporte France 3 Provence Alpes Côte d'Azur

17h02: La RATP annonce un trafic "très perturbé" avec 6 lignes du métro parisien qui resteront fermées demain. A noter une amélioration par rapport aux jours précédents avec l'ouverture des lignes suivantes : 1 et 14 (automatiques et ouvertes en continue) ainsi que les lignes 2,3, 4,7, 8, 9, 10, 11. Elles seront ouvertes aux heures de pointe (6h30/9h et 16h30/19h30)

16h35: La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé avoir saisi la justice pour les "omissions" en "nombre" de l'ex-haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, dans sa déclaration d'intérêts.

Dans son communiqué, l'instance indique qu'il est "nécessaire de signaler ces manquements au procureur de la République, qui décide de l'opportunité des poursuites".

15h59: C'est désormais Cyril Chabanier, le président de la CFTC, qui s'entretient avec le Premier ministre, Edouard Philippe, à Matignon.

15h34: Après Laurent Escure de l'UNSA, c'est maintenant Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, qui s'exprime à Matignon après son entretien avec le Premier ministre Edouard Philippe.:

"On était là pour l'alerter sur le mécontentement du pays"

"Ça ressemblait beaucoup à la dernière réunion. On a fait le constat que l'on n'était pas d'accord, déclare Philippe Martinez. On a beaucoup discuté du climat social qui est moins beau que le climat aujourd'hui."

"J'ai dit au Premier Ministre que plus la grève durait, plus sa capacité à convaincre allait être ardue. Plus les jours de grève trainent, plus la colère se transforme en quelque chose."

"Il y aura des annonces demain, mais il ne faut pas traîner. La situation est compliquée ... pour eux"

"Je ne m'attendais pas à ce qu'il annonce en exclusivité à la CGT le retrait du projet de loi", a assuré Philippe Martinez.

"On n'a pas changé de ligne : on demande le retrait et la renégociation du système actuel", a-t-il ajouté.

"On n'a pas les mêmes valeurs", évoquant deux conceptions de la protection sociale qui s'affrontent.

"Comme il [le président de la République] pense qu'il a raison tout seul, quand il se passe quelque chose dans la rue, il n'écoute pas."

Concernant les coupures d'électricité opérées par la CGT, Philippe Martinez assure que ce type d'action n'est pas dans les habitudes de la CGT: "C'était des actions ciblées". Et d'ajouter que les salariés d'EDF ne sont pas félicités quand ils rétablissent le courant aux personnes qui ne peuvent plus payer leur facture. "Nous avons une mission sociale", a-t-il expliqué.

15h10: Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA, s’exprime après son rendez-vous avec Edouard Philippe
"J'ai senti qu'il pouvait y avoir des ouvertures, qui restent à confirmer", a-t-il affirmé en précisant "[qu']il faudrait que l'on ait des engagements plus fermes". Sur l'âge pivot, il indique avoir "donné [leur] solutions".

"On ne peut pas être satisfait d'un moment où on n'a pas encore les garanties d'un côté ou il y a une grosse inquiétude de l'autre".

"On pense que l'action c'est aussi la négociation". "A l’UNSA, on reste déterminé, concentré", a continué Laurent Escure. "Quand on est syndicaliste, on est forcément optimiste, sinon c'est la désespérance chaque matin. Est-ce que je suis confiant ? Je ne peux pas vous le dire"

15h08:  Le rendez-vous avec l'Unsa s'achève, son président Laurent Lescure s’apprête à quitter Matignon. Un micro a également été installé dans la cour pour que les syndicats puissent s'exprimer à la sortie.

15h07: La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) appelle le gouvernement à refuser la hausse des cotisations proposée par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, dans le cadre de la réforme des retraites.

« Il en est de la responsabilité du gouvernement de ne pas céder à la menace et de refuser une telle solution de facilité », a réagi la CPME dans un communiqué diffusé avant une rencontre en fin d’après-midi avec le Premier ministre Edouard Philippe. « La CPME ne pourrait accepter ce type de marchandage revenant à ponctionner le pouvoir d’achat des salariés et à diminuer la compétitivité des entreprises françaises en augmentant le coût du travail », a-t-elle prévenu.

14h00: Les entretiens entre les leaders syndicaux et patronaux et le Premier ministre Edouard Philippe viennent de débuter à Matignon. L’Unsa ouvre le bal, suivi de la CGT, la CFTC, le Medef, la CFDT, la CPME, l’U2P, FO puis la CFE-CGC.

Le plus attendu, Laurent Berger, arrivera à 17H20, pour redire en face au Premier ministre Edouard Philippe son opposition à «l’âge d’équilibre» que le gouvernement veut fixer à 64 ans, avec un «bonus-malus» censé inciter chacun à travailler plus longtemps.

13h46: Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, s'exprime

"L'équilibre du régime, c'est aux partenaires sociaux d'en discuter les modalités"

L'exécutif a "proposé un âge pivot au cas où les partenaires sociaux n'arrivent pas à se mettre d'accord"

13h01: Le point sur la situation à la mi-journée

Au lendemain d’une troisième journée de manifestations contre la réforme des retraites et à trois jours des vacances de Noël, Edouard Philippe reçoit mercredi les syndicats, avec le nouveau «M. Retraites», pour trouver une sortie à la crise, qu’Emmanuel Macron espère calmer en améliorant le projet.

Selon son entourage, le président est «disposé à améliorer» sa réforme, notamment «autour de l’âge pivot» ou «âge d’équilibre», qui braque les syndicats soutenant le principe d’un système universel à points, la CFDT en tête.

«C’est dans l’ordre des choses qu’il y ait des avancées d’ici la fin de la semaine», a relevé l’Elysée, précisant que le chef de l’Etat s’était fixé pour «objectif d’obtenir une pause» de la mobilisation «pendant les fêtes» de fin d’année.

Alors que les bouchons se sont à nouveau accumulés mercredi matin sur les routes franciliennes, à la RATP, le trafic reste «très perturbé», avec huit lignes de métro fermées. Côté RER, une rame sur deux circule sur la ligne A, une sur trois pour la B. Même situation à la SNCF, qui fait circuler un Transilien sur quatre, quatre TER sur dix et un TGV sur trois «en moyenne».

Tous dans la rue mardi, les leaders syndicaux et patronaux seront reçus à Matignon mercredi. Ils ont rendez-vous avec le Premier ministre à partir de 14H00. L’Unsa ouvrira le bal, suivi de la CGT, la CFTC, le Medef, la CFDT, la CPME, l’U2P, FO puis la CFE-CGC.

Le plus attendu, Laurent Berger, arrivera à 17H20, pour redire au Premier ministre Edouard Philippe son opposition à «l’âge d’équilibre» que le gouvernement veut fixer à 64 ans, avec un «bonus-malus» censé inciter chacun à travailler plus longtemps.

Une mesure à laquelle s’oppose aussi l’Unsa. Son secrétaire général, Laurent Escure, a averti mercredi que «si le gouvernement s’entête» avec cette «mesure punitive», «il y aura des actions en janvier».

Face à eux, ils auront un nouveau «M. Retraites»: Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord, a remplacé le haut-commissaire aux Retraites démissionnaire Jean-Paul Delevoye, rattrapé par des révélations sur ses activités parallèles et mandats non déclarés.

Vantant «l’engagement sans borne» et «le travail immense de concertation» mené par son prédécesseur depuis plus de deux ans, le nouveau secrétaire d’Etat a promis de s’inscrire dans sa «continuité», mercredi lors de la passation de pouvoir.

Après les partenaires sociaux, Edouard Philippe doit recevoir jeudi les dirigeants de la RATP et de la SNCF, qui a présenté son plan de transport pour le premier week-end des vacances.

La compagnie affirme qu’elle pourra transporter ce week-end tous les passagers ayant déjà réservé un billet TGV. Mais pour l’instant, tous les syndicats de cheminots refusent la «trêve» de Noël. Le taux de grévistes était cependant pointé en baisse mercredi à la SNCF, où 13,6% des cheminots étaient en grève (après 32,8% mardi), et 65,6% des conducteurs (75,8% mardi).

Mardi, troisième journée de mobilisation, les syndicats ont rassemblé dans la rue 615.000 manifestants dans tout le pays, selon le ministère de l’Intérieur. La CGT a revendiqué 1,8 million de participants.

La CGT, FO, la CFE-CGC, Solidaires et la FSU, qui réclament le retrait pur et simple du projet, ont lancé un «ultimatum» au gouvernement à l’issue d’une intersyndicale mardi soir, en décidant de nouvelles actions locales jeudi et jusqu’à la fin décembre. Sans trêve et en promettant «des suites» si le gouvernement ne répond pas «dans les heures qui viennent».

«Plus ça traîne, plus je suis pessimiste» sur une issue au conflit, a confié le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. Ce dernier a par ailleurs été interpellé par la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne sur les coupures d’électricité survenues la veille à l’initiative de grévistes CGT, incitant Enedis et RTE à porter plainte.

Le Premier ministre a répété mardi sa «détermination totale» à mener la réforme et à créer le «système universel» de retraite par points censé remplacer les 42 régimes existants mais plusieurs membres du gouvernement, avant Emmanuel Macron lui-même, ont donné des signes d’ouverture. «Évidemment nous sommes ouverts à bâtir un compromis», a dit la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

Le Premier ministre «reçoit les organisations syndicales pour leur dire: pendant un an, discutons des conditions à réunir pour que nous soyons à l’équilibre en 2027», a déclaré Amélie de Montchalin.

M. Philippe a déjà prévu de revoir les partenaires sociaux «ensemble lors d’une multilatérale» jeudi à 15H00, un raout propice à d’ultimes compromis.

Une première mouture du projet de loi doit être envoyée au Conseil d’Etat «avant Noël», selon une source proche du dossier, en vue de sa présentation en Conseil des ministres programmée le 22 janvier.

12h11: La SNCF annonce que le taux de grévistes tombe à 13,6 %. 65,6 % des conducteurs sont en grève aujourd'hui

11h34 Le président Emmanuel Macron est «disposé à améliorer» le projet de réforme des retraites, et envisage notamment «une amélioration possible autour de l’âge pivot» de départ à la retraite, a indiqué son entourage mercredi matin, avant de nouvelles concertations à Matignon avec les partenaires sociaux.

Le chef de l’Etat «n’abandonnera pas le projet, ne le dénaturera pas non plus, même s’il est disposé à l’améliorer, par le truchement des discussions avec les syndicats et au sein des établissements clé que sont la SNCF et la RATP», a expliqué l’Elysée, pour qui «c’est dans l’ordre des choses qu’il y ait des avancées d’ici la fin de la semaine». Le président s’est fixé pour «objectif d’obtenir une pause» de la mobilisation «pendant les fêtes» de fin d’année, assure-t-on.

Le gouvernement souhaite reculer l’âge de départ à la retraite, avec un âge pivot fixé à 64 ans à partir de 2027, afin d’équilibrer financièrement le système. Les salariés prenant leur retraite avant cet âge subiraient une décote, ceux partant plus tard percevant au contraire un «bonus». Les syndicats rejettent en bloc cette idée, notamment la CFDT, qui est favorable à une unification des 42 systèmes de retraites existants, mais considère l’âge pivot comme une «ligne rouge».

Alors que l’exécutif paraît espérer des propositions de la part des syndicats sur ce point, l’entourage d’Emmanuel Macron a décrit mercredi un gouvernement «dans un cycle de négociations et de discussions permanentes» en vue d’obtenir une pause de la mobilisation contre la réforme.

Au lendemain d’une troisième journée de manifestation contre la réforme des retraites et à trois jours des vacances de Noël, Edouard Philippe reçoit mercredi, avec le nouveau «M. Retraites» Laurent Pietraszewski, les syndicats pour tenter de trouver une sortie à la crise, sous la menace de nouveaux blocages dans les transports pendant les fêtes.

Le temps presse, d’autant plus que la grève se poursuit dans les transports en commun et se déplacer reste un défi mercredi, en particulier en Ile-de-France.

11h26: Le nouveau secrétaire d’Etat aux Retraites, Laurent Pietraszewski, a affirmé mercredi qu’il s’inscrirait dans la «continuité» de Jean-Paul Delevoye afin de «poursuivre le dialogue» avec les partenaires sociaux, qu’il a assuré de son «entière disponibilité», à quelques heures d’entretiens cruciaux à Matignon.

Tout juste nommé au gouvernement après la démission lundi de l’ex-haut-commissaire aux Retraites, M. Pietraszewski participera cet après-midi, aux côtés du Premier ministre Edouard Philippe, à une série de rendez-vous avec les leaders syndicaux et patronaux.

«Je veux leur redire mon entière disponibilité et mon attachement au rôle et à la responsabilité qu’ils ont à nos côtés pour réfléchir à la construction du futur système universel de retraite, dans une logique de démarche concertée», a déclaré l’ex-député du Nord lors de sa passation de pouvoir avec M. Delevoye.

Vantant «l’engagement sans borne» et «le travail immense de concertation» mené par son prédécesseur depuis plus de deux ans, le nouveau secrétaire d’Etat a promis de s’inscrire dans sa «continuité».

Une garantie «indispensable pour poursuivre le dialogue social auquel je crois intimement et je suis profondément attaché», a-t-il ajouté.

En gage de stabilité, M. Delevoye a indiqué que son successeur garderait la même équipe de conseillers, preuve selon lui qu'«il n’y a pas de rupture au moment où (le gouvernement est) en train d’écrire la loi».

Louant la «dimension sociale» et la «sensibilité à l’humain» de «l’homme du Nord», il a souligné que la «première qualité» de M. Pietraszewski «c’est (qu’il) maîtrise le dossier et (qu’il) connait aussi la réaction des citoyens sur le terrain».

«Il sera votre digne héritier», a prédit Agnès Buzyn, qui gardera la tutelle sur le dossier des retraites.

Saluant le «courage» et la «volonté» d’un «grand serviteur de l’Etat», la ministre des Solidarités et de la Santé a remercié M. Delevoye pour son «travail colossal» avec les partenaires sociaux, formant «le voeu que ce dialogue si précieux, par delà les propositions, demeure une force au service des solidarités».

11h15: Tous dans la rue mardi, les leaders syndicaux et patronaux seront reçus à Matignon mercredi. Ils ont rendez-vous, chacun leur tour, avec le Premier ministre à partir de 14H00. L’Unsa ouvrira le bal, suivi de la CGT, la CFTC, le Medef, la CFDT, la CPME, l’U2P, FO puis la CFE-CGC.

Le plus attendu, Laurent Berger, arrivera à 17H20, pour redire en face au Premier ministre Edouard Philippe son opposition à «l’âge d’équilibre» que le gouvernement veut fixer à 64 ans, avec un «bonus-malus» censé inciter chacun à travailler plus longtemps.

Une mesure à laquelle s’oppose aussi l’Unsa. Son secrétaire général, Laurent Escure, a averti mercredi matin sur RTL que «si le gouvernement s’entête» avec cette «mesure punitive», «il y aura des actions en janvier».

10h20: Ce matin, plusieurs lycées parisiens sont bloqués dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. D'après BFMTV, il s'agit du lycée Hélène Boucher, du lycée Maurice Ravel et du lycée Honoré de Balzac.

 

10h03: Le point sur la situation en ce 14ème jour de grève

Au lendemain d’une troisième journée de manifestation contre la réforme des retraites et à trois jours des vacances de Noël, Edouard Philippe reçoit mercredi, avec le nouveau «M. Retraites», les syndicats pour tenter de trouver une sortie à la crise, sous la menace de nouveaux blocages dans les transports pendant les fêtes.
Le temps presse, d’autant plus que la grève se poursuit dans les transports en commun et se déplacer reste un défi mercredi, en particulier en Ile-de-France.
Alors que les bouchons se sont accumulés en matinée sur les routes franciliennes, à la RATP, le trafic reste «très perturbé», avec huit lignes de métro fermées et quatre partiellement ouvertes, uniquement aux heures de pointes. Côté RER, une rame sur deux circule sur la ligne A, une sur trois pour la B. Même situation à la SNCF, qui fait circuler un Transilien sur quatre, quatre TER sur dix et un TGV sur trois «en moyenne».
Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le trafic des trains reste ainsi quasiment aussi perturbé que ces derniers jours.
François, qui habite Marseille mais enseigne à Nîmes, s’est résolu à faire de nouveau le trajet en voiture. «Depuis le premier jour de grève, le 5 décembre, je pars vers 04H00 du matin pour éviter les embouteillages et le soir j’arrive à la maison vers 21H30. Je commence à être fatigué», confie-t-il à l’AFP.
Tous dans la rue mardi, les leaders syndicaux et patronaux seront reçus à Matignon mercredi. Ils ont rendez-vous, chacun leur tour, avec le Premier ministre à partir de 14H00. L’Unsa ouvrira le bal, suivi de la CGT, la CFTC, le Medef, la CFDT, la CPME, l’U2P, FO puis la CFE-CGC.
Le plus attendu, Laurent Berger, arrivera à 17H20, pour redire en face au Premier ministre Edouard Philippe son opposition à «l’âge d’équilibre» que le gouvernement veut fixer à 64 ans, avec un «bonus-malus» censé inciter chacun à travailler plus longtemps.
Une mesure à laquelle s’oppose aussi l’Unsa. Son secrétaire général, Laurent Escure, a averti mercredi matin sur RTL que «si le gouvernement s’entête» avec cette «mesure punitive», «il y aura des actions en janvier».
Face à eux, ils auront également un nouveau «M. Retraites», nommé mardi soir: Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord, remplace le haut-commissaire aux retraites démissionnaire Jean-Paul Delevoye, rattrapé par des révélations sur ses activités parallèles et mandats non déclarés. C’est quelqu’un «qui connaît bien le dossier», a commenté M. Escure. «Il n’y aura pas de rupture», a assuré M. Delevoye lors de la passation de pouvoir mercredi matin.
Après les partenaires sociaux, Edouard Philippe doit recevoir jeudi les dirigeants de la RATP et de la SNCF, qui a présenté son plan de transport pour le premier week-end des vacances.
La compagnie affirme qu’elle pourra transporter ce week-end tous les passagers ayant déjà réservé un billet TGV. Mais pour l’instant, tous les syndicats de cheminots, y compris la CFDT, refusent la «trêve» de Noël souhaitée par l’exécutif.
Mardi les syndicats ont rassemblé dans la rue 615.000 manifestants dans tout le pays pour cette troisième mobilisation, selon le ministère de l’Intérieur. La CGT a revendiqué 1,8 million de participants.
La CGT, FO, la CFE-CGC, Solidaires et la FSU, qui réclament le retrait pur et simple du projet, ont lancé un «ultimatum» au gouvernement à l’issue d’une intersyndicale mardi soir, en décidant de nouvelles actions locales jeudi et jusqu’à la fin décembre. Sans trêve et en promettant «des suites» si le gouvernement ne répond pas «dans les heures qui viennent».
«Plus ça traîne, plus je suis pessimiste» sur une issue au conflit, a confié le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez sur RMC/BFM TV. Ce dernier a d’ailleurs été interpellé par la ministre des Transports et de la Transition écologique Elisabeth Borne sur les coupures d’électricité survenues la veille à l’initiative de grévistes CGT, incitant Enedis et RTE à porter plainte.
Le Premier ministre a répété mardi sa «détermination totale» à mener la réforme promise par Emmanuel Macron et à créer le «système universel» de retraite par points censé remplacer les 42 régimes existants mais plusieurs membres du gouvernement ont donné des signes d’ouverture. «Évidemment nous sommes ouverts à bâtir un compromis», a dit la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye sur LCI.
Le Premier ministre «reçoit les organisations syndicales pour leur dire: pendant un an, discutons des conditions à réunir pour que nous soyons à l’équilibre en 2027», a déclaré sur LCI Amélie de Montchalin.
M. Philippe a déjà prévu de revoir les partenaires sociaux «ensemble lors d’une multilatérale» jeudi à 16H00.
Un raout propice à d’ultimes compromis avant l’envoi au Conseil d’Etat d’une première mouture du projet de loi dont la présentation en Conseil des ministres est programmée le 22 janvier.
09h46: La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, condamne «très fermement» les coupures d’électricité et les blocages routiers dans plusieurs régions à l’initiative de grévistes de la CGT, estimant qu'«il n’y a pas de droit aux blocages, aux menaces, aux coupures sauvages».

«Ce qui s’est passé est grave, quand on a des dizaines de milliers de foyers qui ont été privés d’électricité, et puis, à Lyon, cinq cliniques, une station de métro, une caserne de pompiers», a observé la ministre interrogée sur France Inter.

«Je condamne très fermement et j’ai demandé aux dirigeants de RTE et d’Enedis de déposer plainte systématiquement», a-t-elle précisé. «Ca s’appelle un acte illégal», a renchéri sur CNews le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.

«Comme tout acte illégal, (…) c’est pénalement répréhensible. Ceux qui aujourd’hui jouent avec le droit, ceux qui sont identifiés, seront évidemment poursuivis», a-t-il ajouté.

Elisabeth Borne a demandé des comptes au secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. «Je demande à Philippe Martinez de clarifier sa position sur ce sujet», car «on est très loin des modes d’action normaux, de ce qu’on peut attendre d’un grand syndicat», a poursuivi la ministre. «C’est une toute petite minorité, a-t-elle tenu à préciser, je ne confonds pas avec tous les agents qui sont au service du public».

Interrogé sur le sujet, M. Martinez a répété sur BFMTV que «ces coupures sont ciblées» et qu’il «comprenait la colère des agents». «Quand on coupe la préfecture, je ne sais pas si le bâtiment d’à côté n’est pas coupé, donc voilà», a-t-il dit.

«J’ai entendu Elisabeth Borne tout à l’heure, elle est plus prompte à dire +attention les coupures+ qu’à répondre aux revendications des salariés», a-t-il ajouté. «Cracher sur le service public de l’énergie vous comprenez que ça énerve un petit peu», a-t-il dit.

«Il faut arrêter de se moquer d’eux et de les prendre pour des imbéciles», a-t-il encore ajouté.

Interrogée aussi sur plusieurs barrages routiers installés mercredi matin dans la région de Nice, Elisabeth Borne s’est montrée critique sur l’ensemble de ces blocages: «on a dans notre pays un droit de grève, un droit de manifester, mais il n’y a pas de droit aux blocages, aux menaces aux coupures sauvages».

09h22: La passation de pouvoir entre Jean-Paul Delevoye et Laurent Pietraszewski se déroule au ministère de la Santé

"J'ai été fière de pouvoir compter sur votre grande compétence et votre sens du dialogue", au début de cette passation de pouvoir. La ministre de la Santé Agnès Buzyn salue "un grand serviteur de l'Etat" et son "travail colossal".

"Tu maitrises ce sujet extrêmement complexe", a déclaré Jean-Paul Delevoye à Laurent Pietraszewski. L'ancien haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye affirme qu'il "n'y a pas de rupture". Jean-Paul Delevoye a tenu à remercier Agnès Buzyn, ses équipes ainsi que toutes les administrations, les citoyens ou encore les partenaires sociaux ("J'ai beaucoup appris à leurs côtés"). "J'espère que vous arriverez à une trêve de Noël" pour sortir "d'un schéma mortifère".

"C'est un grand honneur et une très grande responsabilité de succéder à Jean-Paul Delevoye", déclare Laurent Pietraszewski. "Cher Jean-Paul, j'aurais à coeur de maintenir la passion qui t'a animée".

A noter que, lors de cette passation de pouvoir, Jean-Paul Delevoye ne s'est pas exprimé sur les raisons qui l'ont poussées à quitter son poste de haut-commissaire aux Retraites.

08h32: La CGT-RTE a revendiqué des coupures de courant pour protester contre la réforme des retraites. Selon le secrétaire général de la division Énergie du syndicat, ces actions devraient continuer pendant les vacances de Noël. Ce matin, 50 000 foyers touchés en Gironde, 40 000 à Lyon : des coupures d'électricité volontaires ont été constatées par le Réseau de transport d'électricité (RTE), le gestionnaire du réseau à haute tension français, qui évoque des « actes de malveillance » liés au « mouvement social » contre la réforme des retraites.

Ces actions ont rapidement été revendiquées par la CGT de RTE. À Paris, environ 2 000 foyers étaient toujours privés d'électricité dans les IIIe et XIe arrondissements en début de soirée, après des dégradations commises en deux temps le long du parcours de la manifestation, selon Enedis qui dénonce des « actes de malveillance ».

Des coupures d'électricité « sont bien liées à la grève » et s'inscrivent dans « la bagarre » contre le projet du gouvernement qui doit « prendre ça comme un premier avertissement » car « il s'expose à des coupures plus massives », a déclaré Francis Casanova, délégué syndical central CGT chez RTE, gestionnaire du réseau électrique haute tension.

08h20: La situation reste compliquée sur les routes d'Ile-de-France avec 365 km de bouchons cumulés.

07h17: Hier soir, l’intersyndicale a annoncé officiellement qu'il n'y aurait pas de trêve pour noël et a appelé à des actions locales contre la réforme des retraites  jusqu’à la fin du mois, selon un communiqué. Elle n’a en revanche pas appelé, pour le moment, à une journée d’action nationale, après celle de mardi qui a rassemblé 615.000 personnes selon la police, et 1,8 million selon la CGT. Les syndicats à l’origine de la mobilisation contre la réforme des retraites ont décidé la poursuite du mouvement par des « actions locales le 19 et jusque fin décembre » et l’absence de trêve « jusqu’au retrait » du projet du gouvernement, selon leur communiqué commun lu à l’issue d’une intersyndicale.

«C'est un ultimatum», a commenté à l'issue de plus de trois heures de réunion Benoît Teste (FSU), pour qui «ce n'était pas complètement mûr pour fixer une nouvelle date de mobilisation nationale dès ce soir». «Pour l'instant nous appelons à multiplier les mobilisations locales,» a expliqué Eric Beynel (Solidaires), tandis que Catherine Perret (CGT) estimait qu'il fallait «privilégier la proximité pour favoriser l'élargissement de la participation».

06h45: Un peu plus de 200 km de bouchon en Ile de France en ce moment, soit un peu moins que le chiffre enregistré hier à la même heure

06h20: Au lendemain d'une troisième journée de manifestation contre la réforme des retraites et à trois jours des vacances de Noël, Edouard Philippe reçoit à nouveau les syndicats à Matignon mercredi, pour tenter de trouver une porte de sortie à la crise, sous la menace de nouveaux blocages dans les transports pendant les fêtes. Ils étaient tous dans la rue mardi, ils seront tous à Matignon mercredi: les leaders syndicaux et patronaux ont rendez-vous, chacun leur tour, avec le Premier ministre à partir de 14H00. L'Unsa ouvrira le bal, suivi de la CGT, la CFTC, le Medef, la CFDT, la CPME, l'U2P, FO puis la CFE-CGC. D

es entretiens qui se succèderont au pas de charge, toutes les 50 minutes précisément. Le plus attendu de tous, Laurent Berger, arrivera à 17H20, pour redire en face à M. Philippe son opposition à "l'âge d'équilibre" que le gouvernement veut fixer à 64 ans, avec un "bonus-malus" censé inciter chacun à travailler plus longtemps. "Pour la CFDT c'est clair: nous (n'en) voulons pas", a encore rappelé le secrétaire général du premier syndicat français.

Ils auront également un nouveau "M. Retraites" en face d'eux: nommé hier soir, Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord, remplace le haut-commissaire aux retraites démissionnaire Jean-Paul Delevoye, rattrapé par des révélations sur ses activités parallèles et mandats non déclarés. M. Pietraszewski était destiné, en tant que député, à être le rapporteur du projet de réforme des retraites lors de son examen au Parlement, prévu en février. Il participera au Conseil des ministres mercredi matin, a indiqué l'Elysée à l'AFP.

Mardi à Paris, le cortège à l'appel des syndicats a rassemblé 76.000 personnes, selon les autorités, qui ont compté 615.000 manifestants dans tout le pays pour cette troisième mobilisation, en net rebond par rapport au 10 décembre (339.000), mais en deçà de la première journée du 5 décembre (806.000). La CGT a revendiqué 1,8 million de participants, soit davantage que le 5 décembre (1,5 million) et deux fois plus que le 10 (885.000). La poursuite du mouvement a été décidée mardi soir en intersyndicale, par des "actions locales" à partir du 19 et sans trêve de Noël, mais sans nouvelle journée d'action nationale à ce stade.

05h30: RATP et SNCF, le point pour ce mercredi: 

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Vos réactions

Portrait de MICMAH458
19/décembre/2019 - 08h58
LesRipoublicains a écrit :

Alors ça, ça m'en bouche un coin.

La HATVP saisit la justice sur le cas Delevoye. Mais comment est ce possible ?

Macron, Philippe, LeMaire, Belloubet, Darmanin, Djeballi, etc ... ont tous dit qu'il n'y avait rien à redire, qu'il avait remboursé les sommes, qu'il avait fait une déclaration rectificative pour corriger cette regrettable erreur, qu'il s'en était expliqué, et qu'il était d'une bonne foi totale !

Et maintenant que tout ce beau monde a minimisé les faits reprochés à Delevoye, la HATVP les prend tous à contrepied ! Serait-ce à dire que Delevoye aurait sciemment fraudé et que ce qu'il a fait est illégal ?

Mais alors, où est la retenue qui sied en pareille circonstance dans les propos du président et du premier ministre ?

Parfaitement d'accord avec vos propos. J'ajoute qu'il ne fallait pas laisser démissionner Delevoye, mais que Macron aurait dû le virer. On ne fait pas toujours preuve de courage là où il faut...
Portrait de Ledoc
18/décembre/2019 - 23h09

Cool il va pouvoir reprendre ses 13mandats là il va pas oublier 

Portrait de LesRipoublicains
18/décembre/2019 - 21h40

Alors ça, ça m'en bouche un coin.

La HATVP saisit la justice sur le cas Delevoye. Mais comment est ce possible ?

Macron, Philippe, LeMaire, Belloubet, Darmanin, Djeballi, etc ... ont tous dit qu'il n'y avait rien à redire, qu'il avait remboursé les sommes, qu'il avait fait une déclaration rectificative pour corriger cette regrettable erreur, qu'il s'en était expliqué, et qu'il était d'une bonne foi totale !

Et maintenant que tout ce beau monde a minimisé les faits reprochés à Delevoye, la HATVP les prend tous à contrepied ! Serait-ce à dire que Delevoye aurait sciemment fraudé et que ce qu'il a fait est illégal ?

Mais alors, où est la retenue qui sied en pareille circonstance dans les propos du président et du premier ministre ?

Portrait de kallylly
18/décembre/2019 - 20h53
Dady cool a écrit :

Quand ceux qui donnent du boulot et font la richesse de ce pays sont d’accord …… ça ne peut pas être foncièrement mauvais pour ceux qui bossent grâce à eux.

Tu veux dire ceux qui exploitent ceux qui bossent plutôt et je ne suis pas du côté des exploités... mais j'en ai vu des vertes et des pas mures comme bcp d'entre nous... Certains devraient avoir honte de se regarder dans la glace le matin...

Portrait de kallylly
18/décembre/2019 - 18h41

Le président français à violé l'article 23 de la constitution française en septembre en plaçant délibérément ce bandit lobbyste de delevoye au gouvernement -conflit d'intérêt car de nombreux mandats dans le privé, en plus non déclarés.... et lui rien.... Pov'France avec ses député(e)s élu(e)s qui ne pensent qu'à leur petit confort égoïste... Triste...

Portrait de msc2006
18/décembre/2019 - 14h17
dororo a écrit :

Tout ça pour sauver les retraites de ces boomers de merde. Qu'ils crèvent et qu'on donne le pognon à la jeunesse productive qui se fait asphyxier depuis trop longtemps pour sauver le train de vie des "jouisseurs sans entrave". 

 

les boomers ont bossé 40 heures voir 48 heures / semaine  donc ont cotisés plus la ou il y a un problème c est la génération qui a dit oui au 35 heures car ils ont sacrifié la générations suivante car celle ci travaille 188 heures de moins donc perd 1880 euros / an  minimum .......

Portrait de Tonton FL
18/décembre/2019 - 12h09

Le droit de gève n'est plus un droit mais un privilège accordé à une catégorie de salariés qui ne risquent pas de perdre leur emploi|

Portrait de ohcnas
18/décembre/2019 - 10h21

Martinez n'a pas à s'en faire 4500 € de salaire net mensuel + prime pour chaque conflit ce qui monte grosso modo à 7800 € net mensuel, depuis LIP en 1967, je n'enregistre aucun conflit que la CGT ait pu gagner, citez m'en un seul ????? et vous comprendrez qu'elle coûte à la France grâce aux gréves qu'elle met en place des milliards d'€ avec des milliers de faillites de petits commerçants et artisans, notre ennemi ne cherchez pas il est là

Portrait de magnon
18/décembre/2019 - 10h15
-_- impact -_- a écrit :

Il bosse de temps en temps chez EDF smiley

Bizarrrr... smiley

 

oui, ils travaillent mais sont tributaire  d'un pourri, qui les obliges a couper  les particuliers,

je dirai quand meme que l'autre jour nous sommes reste 4 jours sans  courant, oblige de  s'acheter  un appareil pour  avoir un peu de lumiere

Portrait de magnon
18/décembre/2019 - 10h11
ohcnas a écrit :

Je ne supporte pas que ce soit les usagers qui paient le prix de leurs grèves, pas d'électricité pas de trains, ils ne défendent que leur "couscous" ces gauchos grévistes sur alimentés en prime en tout genre, il est grand temps de déboiser toutes ces retraites hors normes

bientot, car la roue tourne,  tout le monde au meme niveau que que lle privé,  c'est pas possible que les priviligies ne pensent qu'a eux,

Portrait de magnon
18/décembre/2019 - 10h09

vivement que les chemins de fer soit privatise, et de la concurence, la CGT pourra plus faire faire des greves a des faineants, ils n'auront plus d'emploi,

ce n'est pas la CGT qui est dangereuse mais le chef qui est un pourri

Portrait de ohcnas
18/décembre/2019 - 10h08

Je ne supporte pas que ce soit les usagers qui paient le prix de leurs grèves, pas d'électricité pas de trains, ils ne défendent que leur "couscous" ces gauchos grévistes sur alimentés en prime en tout genre, il est grand temps de déboiser toutes ces retraites hors normes

Portrait de jeanseb54
18/décembre/2019 - 09h15 - depuis l'application mobile

Qu’ils coupent le courant au domicile de nos politiques, ce sera plus logique

Portrait de Angelussauron
18/décembre/2019 - 09h10
Tenvalacruchealo a écrit :

Et les hôpitaux ? Ils vont couper aussi ?quelle bande de racaille ...

Ils ont des groupes électrogènes donc normalement ils devraient pas être impacté. Mais bon il y a le risque que vu les finances des hôpitaux publics, ils aient négligé leurs maintenances.

Portrait de steff03
18/décembre/2019 - 09h06

Si les manifestations ou les syndicats changeaient les choses, ça fait bien longtemps que ce serait interdit ....

Portrait de Tenvalacruchealo
18/décembre/2019 - 09h05

Et les hôpitaux ? Ils vont couper aussi ?quelle bande de racaille ...

Portrait de Angelussauron
18/décembre/2019 - 09h01
rocambole95 a écrit :

allez couper le CORAN dans les moquées

 

 

Si la CGT pouvait couper ta connerie, ça serait une bonne action de leur part.

Portrait de nina83
18/décembre/2019 - 08h54

Donc, on n'a pas le droit de bouger pour aller au boulot (sauf la province ouf !) et on ne peut plus se chauffer ou se servir de ses appareils, tout ça pour faire plier le gouvernement...... ils nous prennent vraiment pour des puching-ball ces cgtéistes ! une minorité fait suer 65millions de français, comme d'habitude, heureusement les vacances arrivent et les fonctionnaires vont partir aux sports d'hiver (car eux ont les moyens !)

Portrait de rocambole95
18/décembre/2019 - 08h52

allez couper le CORAN dans les moquées

 

Portrait de Angelussauron
18/décembre/2019 - 08h50

Pour les coupures d'électricité, on envoie la facture à la cgt si ça fout en l'air nos appareils?

Les ordinateurs, frigo, etc... n'aiment pas ça.

Car bon à moins que tu coupe l'électricité de l’Élysée ou de Matignon le gouvernement s'en fout complétement.

La CGT ferait mieux de faire une manif le 24 et le 31 décembre ça prouverait qu'il ne passe pas les fêtes en famille tranquille alors qu'il n'y a pas de train (les dirigeants sont trop optimistes concernant leurs prévisions) pour les non grévistes pour rejoindre leur famille.

Je les soutiens toujours (même si je ne suis pas pour garder certains régimes spéciaux) mais qu'il ne fasse pas n'importe quoi.