17/12/2019 15:41

Grève Jour 13 - Le ministère de l'Intérieur a dénombré 615.000 manifestants en France dont 76.000 à Paris - Les prévisions pour demain de la RATP et pour demain et ce WE à la SNCF - Vidéo

19h23: Le point en début de soirée

Des centaines de milliers de personnes ont manifesté mardi dans toute la France contre la réforme des retraites, à l'appel pour la première fois de l'ensemble des syndicats, d'ores et déjà invités à Matignon mercredi pour des discussions afin de trouver le chemin d'une sortie de crise avant Noël. Plus de 360.000 manifestants ont défilé dans plus de 80 villes, selon un décompte provisoire de l'AFP réalisé à partir de chiffres communiqués par la police et les préfectures. Pour Paris seule, la CGT revendiquait 350.000 manifestants.

La journée est "un franc succès", s'est réjoui son leader, Philippe Martinez, estimant que "malgré les tentatives de division du gouvernement, la population reste mobilisée". Cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats en grève, mais aussi des soignants qui réclament davantage de moyens pour l'hôpital: salariés du public et du privé ont gonflé les cortèges en cette nouvelle journée interprofessionnelle de protestation contre l'instauration d'un système universel de retraites par points.

"Ma détermination, celle du gouvernement, celle de l'ensemble de la majorité est totale" à mener à bien la réforme et à instaurer un système universel, a rappelé devant les députés le Premier ministre, Édouard Philippe.

A Paris, la manifestation est partie vers 14H00 de République vers Nation mais, en raison de l'affluence, les derniers n'ont pu quitter la place de la République que peu avant 17H00. "Services publics à l'agonie, Retraitez-nous bien", ou "On révolte ceux que l'on saigne", pouvait-on lire sur les pancartes.

Les cortèges étaient également nombreux en province avec par exemple 20.000 personnes à Marseille selon la préfecture, 200.000 selon les manifestants, ou encore entre 17.000 et 120.000 à Toulouse. Soit des chiffres supérieurs à la précédente mobilisation le 10 décembre, mais souvent en retrait par rapport à celle du 5.

18h39: La CGT annonce que 1,8 million de personnes ont manifesté en France aujourd'hui

18h34: Regardez ci-dessous, une camionnette du syndicat Sud caillassée par des manifestants qui est obligée de prendre la fuite:

18h30: Le cabinet indépendant Occurrence compte 72.500 manifestant à Paris soit moins que le Ministère qui en évoque 76.000

18h22: Le ministère de l'Intérieur a dénombré 615.000 manifestants en France aujourd'hui, dont 76.000 à Paris

18h08: La préfecture de police de Paris a procédé à 3.759 contrôles préventifs et 27 interpellations.

17h58: En dehors de la manifestation à Paris, plus de 360 000 personnes ont manifesté aujourd'hui en province contre la réforme des retraites, selon un décompte provisoire de l'AFP réalisé à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures. Les principaux cortèges ont sans surprise défilé dans les plus grandes villes : ils étaient 20 000 à Marseille, 17 000 à Lyon et Toulouse, 14 000 à Nantes, 13 000 Bordeaux, 11 000 à Lille, 10 500 à Caen et Montpellier, 10 000 à Brest et Rennes.

17h50: Les incidents se poursuivent à plusieurs endroits, Place de la Nation à Paris avec 300 individus Black Blocs qui seraient sur place pour dégrader le matériel et attaquer les policiers

17h17: Le cortège arrive dans un calme relatif à Nation sous le contrôle des policiers alors que des incidents éclatent de façon sporadique

17h15: Un black bloc s'est constitué lorsque les manifestants parisiens contre la réforme des retraites sont arrivés place de la Nation, a indiqué la préfecture de police à BFMTV. Les forces de l'ordre l'ont immédiatement dispersé. 13 personnes ont été interpellées au cours de la manœuvre et un policier a été blessé.

16h56: La RATP annonce que 8 stations de métro seront fermées demain à Paris.

Les prévisions pour les métros:

Les lignes 2, 3 bis, 5, 6, 7 bis, 10, 12 et 13 resteront fermées mercredi.

Les lignes 1 et 14 fonctionneront normalement, avec des risques de saturation aux heures de pointe, en particulier à la station Châtelet.

L'Orlyval circulera normalement avec risque de saturation aux heures de pointe.

Voici les prévisions de trafic pour le RER:

RER A: 1 train sur 2 en moyenne uniquement aux heures de pointe (6h30 à 9h30 et 16h30 à 19h30) sur les branches Cergy et Poissy. L’interconnexion est assurée à Nanterre-Préfecture.

RER B: 1 train sur 3 en moyenne. L’interconnexion est suspendue en Gare du Nord.

RER C: 4 trains par heure entre Paris-Austerlitz et Brétigny en heures de pointe et 1 train par heure en heures creuses. 4 trains par heure entre Invalides et Ermont uniquement en pointe. 2 trains par heure sur les branches Paris-Austerlitz – Massy et Paris-Austerlitz – Juvisy, uniquement en pointe. Les autres branches ne sont pas desservies.

RER D Nord: 3 trains par heure sur la branche Paris – Villiers-le-Bel et 2 trains par heure entre Paris-Nord et Orry La Ville uniquement en pointe. Desserte complétée par des arrêts TER en gare de Creil et Chantilly-Gouvieux.

RER D Sud : 2 trains par heure en heures de pointe et 1 train par heure en journée sur les branches Paris Gare de Lyon – Corbeil et Paris Gare de Lyon – Melun. L’interconnexion est suspendue entre Gare du Nord et Gare de Lyon.

RER E: 1 train sur 3 en moyenne sur les axes Haussmann – Chelles-Gournay et Haussmann – Villiers-Tournan.

16h53: Les forces de l'ordre ont dispersé un groupe de black blocs, annonce la préfecture . Et d'indiquer qu'un policier a été blessé. Et les autorités d'ajouter que13 personnes ont été interpellées au cours de cette "manœuvre de dispersion".

16h47: Edouard Philippe: "Le dialogue avec les organisations syndicales n’a jamais été rompu. Une série de réunions bilatérales de travail se tiendra demain à Matignon, et une réunion multilatérale jeudi pour évoquer tous ensemble des sujets relatifs à la réforme."

16h46: À Paris, 350.000 personnes manifestent contre la réforme des retraites, selon la CGT

D'après le syndicat, quelque 350.000 personnes ont défilé ce mardi à Paris au troisième jour d'une mobilisation nationale et treizième jour de grève contre la réforme des retraites.

16h41 : La SNCF annonce un trafic "très perturbé" pour la journée de demain.

TRANSILIEN : 1 train sur 4 en moyenne
TER : 4 circulations sur 10 en moyenne, en partie assurées par bus

 TGV : 1 train sur 3 en moyenne
International : trafic perturbé
Intercités : 1 train sur 6 en moyenne

16h39: Une coupure d'électricité a été effectuée à Nice. Pendant une trentaine de minutes, l'électricité de la gare Thiers, du centre commercial Nice-Étoile et du palais de justice a été coupée. "Nous sommes en colère et le gouvernement doit nous entendre", explique le secrétaire départemental de la CGT, Gérard Ré, à France Bleu Azur.

16h37: Le cortège arrive Place de la Nation , les premières tensions éclatent entre des manifestants et des forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes 

16h24: Le cortège parisien est arrivé place de la Bastille, avant de se diriger vers la place de la Nation, ce qui marquera l'arrivée du cortège.

16h20: Laurent Berger (CFDT) a quitté la manifestation au bout de 30 minutes "pour éviter des mouvements de foule" (Entourage à BFM TV). Mais cela n'a "absolument pas de signification politique", précise-t-on. Rappelons qu'il est arrivé vers 13h30, pour s'exprimer devant les manifestants et les médias, avant de repartir vers 14h.

16h16: Devant l'Assemblée nationale, ce mardi Edouard Philippe a reconnu "voir parfaitement" l'impact "pénible" que la grève "peut avoir" sur les Français. En répondant au président des députés Les Républicains Damien Abad, le premier Ministre a salué ces "Françaises et Français" qui "prouvent leur attachement à l'idée d'aller travailler".

Et d'ajouter: "Nous avons dit clairement quel était notre projet", réaffirmant sa "détermination totale" de créer un "système universel" des retraites. 

15h20: La directrice générale Voyages SNCF s'exprime lors d'un point presse

"On donne l'information par anticipation aux clients. On construit le plan de transport sur les ressources connues. Chaque jour, on crée un plan de transport"

"Pour ce week-end, on va pouvoir offrir une solution à la quasi totalité de nos clients (...) Pour ce week-end, ce sont de grands départs"

La SNCF annonce qu'"entre 50 et 60% des TGV vont circuler ce week-end" mais il y aura "une solution pour tous les clients"

"Il n'y a pas de trêves de Noël déclarée" pour les conducteurs, assure-t-elle. "Notre priorité c'est la sécurité, la maintenance, de nos rames"

"On a mis des rames à deux niveaux au maximum. On assemble les rames, on les fait partir en double (...) On assure quasiment tous les Ouigo"

"Depuis le début du conflit, on a recontacté plus de 2 millions de clients"

Pour 53% des clients qui ont un billet de train pour ce week-end, la SNCF assure que leur train circulera bien. 15% des clients sont replacés. Pour le reste des clients, ils devront trouver une solution par eux-mêmes. "Tous les billets sont échangeables ou annulables sans frais".

15h00: Selon la préfecture de police de Paris, 8 interpellations ont eu lieu à 14h30, et 2118 contrôles préventifs ont été effectués.

14h41: Le gilet jaune Eric Drouet est présent à la manifestation à Paris: "Nous 'gilets jaunes', on n'est pas forcément d'accord avec la façon de procéder des syndicats, de négocier... Mais là, Philippe Martinez [CGT] a été clair. On est tous contre la réforme des retraites."

14h33: Le leader de la CFDT Laurent Berger, qui a appelé à manifester aujourd'hui contre la réforme des retraites, est venu à 13h30, et s'est s'exprimé face aux militants et aux caméras. Mais peu après 14h, au moment du départ du cortège, il a quitté la manifestation pour des raisons inconnues. 

14h29  La manifestation à Bordeaux a réuni 13.000 personnes selon la préfecture, 70.000 selon les organisateurs

14h26: 5 personnes ont été interpellées ce mardi à Paris. Sur Twitter, la préfecture de police indique avoir procédé à 1326 contrôles et une interpellation en amont des manifestations.

14h10: Dans le cortège, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, renouvelle son souhaite d'une trêve pendant Noël

13h58: Le cortège démarre à Paris en direction de la place de la Bastille puis Nation. La CGT et Sud sont en tête. La CFDT et l'Unsa sont à l'arrière.

13h42: Quelques échauffourées éclatent entre des manifestants et des forces de l'ordre à Nantes, ces dernières ont fait usage de gaz lacrymogènes. 

13h31: Un cortège "dense et massif" s'élance à Rennes, comme le disent des internautes sur les réseaux sociaux, avec notamment des étudiants, cheminots, infirmiers, profs, pompiers

Mais également à Paris:

13h25: Près de 50.000 foyers ont été privés d'électricité en Gironde dans la nuit après un acte malveillant et 40.000 à Lyon dans la matinée à la suite d'une coupure qui serait également volontaire et liée à la grève, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

En Gironde, "il y a eu un acte de malveillance sur deux postes à haute tension (Cissac et Masquet). Au plus fort de la coupure, on a eu 50.000 foyers coupés et les derniers foyers ont été réalimentés au bout de 1h30", a indiqué RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension.

Les matériels ont été mis hors tension sans dégradation, a précisé RTE, qui va porter plainte.

Selon une source proche du dossier, l'incident est survenu dans la nuit entre 00h45 et 02h45 sur les deux postes, l'un situé à Mios, sur le bassin d'Arcachon, et l'autre à Cissac-Médoc.

"Aucun acte n'a pas été revendiqué pour le moment", ajoute RTE.

La source proche du dossier évoque pour sa part la piste d'"un acte de malveillance interne". "Il s'agit de connaisseurs", selon elle.

RTE a par ailleurs fait état d'une coupure à Lyon (3e et 6e arrondissement) et dans les communes avoisinantes de Villeurbanne et Caluire mardi matin entre 10h06 et 10h55.

L'entreprise a dénombré "40.000 foyers coupés au plus fort de la coupure", a précisé une porte-parole à l'AFP.

La coupure "serait volontaire et liée au mouvement social actuel" contre la réforme des retraites, a ajouté la même source.

13h24: Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT: "Nous ne voulons pas de cet âge d'équilibre, nous le combattons et nous demandons au gouvernement de le retirer."

13h16: Philippe Martinez (CGT) sur BFM TV: "La contestation est forte, le gouvernement doit l'écouter, c'est ce que nous attendons de lui)

"Le gouvernement fait l'exploit de mettre tous les syndicats dans la rue"

"Depuis que Macron est là il ne fait qu'essayer de diviser les citoyens, c'est scandaleux".

12h55: Alors que cet après-midi la manifestation parisienne doit arriver sur la place de la Bastille, un important dispositif policier est déjà sur place afin de sécuriser le chantier de rénovation.

12h24: Mobilisation en hausse à la SNCF aujourd'hui: Un tiers des cheminots grévistes et 75,8% des conducteurs, selon la direction

11h58: Le point sur la situation à la mi-journée

Les premiers cortèges se sont ébranlés mardi et la mobilisation contre la réforme des retraites pourrait atteindre un sommet dans la rue, à l’appel cette fois de tous les syndicats, invités dès le lendemain à Matignon pour des discussions afin de trouver le chemin d’une sortie de crise avant Noël.

Trafic SNCF et RATP encore très perturbé, bouchons sur les routes, barrages filtrants, raffineries perturbées: au 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, il est toujours aussi difficile de se déplacer.

Côté SNCF, trois TER sur dix et un TGV sur quatre circulent. A Paris, huit lignes de métro sont fermées et seulement 30% des liaisons en bus sont assurées.

De premières manifestations ont démarré dans la matinée à Clermont-Ferrand ou Verdun. «C’est un projet flou, on ne connaît pas les tenants et aboutissants», a relevé Patrice Defond, employé dans le privé, 57 ans, dans le cortège à Clermont-Ferrand. «Je suis de la génération 1973 donc pas concernée par la réforme mais je suis venue par solidarité. On va vers une paupérisation des retraites», a de son côté expliqué Elisabeth, fonctionnaire.

Selon un sondage Harris Interactive pour RTL et AEF Info, 62% des Français soutiennent le mouvement de grève, même si 69% souhaiteraient une «trêve de Noël».

«Cette trêve est indispensable, les Français ont besoin de se reposer. Je suis inquiète de l’état d’exaspération et de fatigue notamment en région parisienne», a relevé sur France Inter Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, seule en charge du dossier jusqu’à la nomination d’un successeur à Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites, qui a démissionné lundi après des révélations sur ses activités et mandats non déclarés.

«Personne n’a envie que Noël soit perturbé: ni les grévistes ni les salariés ni les Français qui ont envie d’avoir un moment en famille. Mais le gouvernement est grandement responsable», a répondu sur France 2 le numéro un de l’Unsa, Laurent Escure.

Les compagnies aériennes ont réduit de 20% leur programme de vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Orly, à la demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

A Lyon, un blocage des entrées et sorties du port Édouard Herriot dans la matinée ont entraîné des perturbations de circulation, tandis qu’à Rennes, le réseau des lignes de bus (Star) a été perturbé en raison d’un blocage par des manifestants du dépôt de bus et de la présence de barrages filtrants sur plusieurs axes routiers. A Cherbourg des actions du même type étaient menées.

Au port de Nantes-Saint-Nazaire des mouvements de grève impactaient l’acheminement des navires et l’activité de certains terminaux. Du côté des raffineries, les expéditions étaient bloquées à Fos et perturbées à Donges, Feyzin, Grandpuits et La Mède.

En outre, des surveillants se sont rassemblés devant une dizaine de prisons, mais il n’y a pas eu de blocage.

- «CFDT plus déterminée que jamais» -

Le mouvement devrait également toucher les établissements scolaires, avec 25% de grévistes attendus dans le primaire (mais 58% à Paris), et de possibles fermetures d’écoles, selon le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Il attend l’équivalent de grévistes dans le second degré, mais les établissements resteront tous ouverts, selon le ministre de l’Éducation.

Les salariés du public et du privé sont attendus en nombre dans les cortèges en cette nouvelle journée interprofessionnelle de protestation contre l’instauration d’un système universel de retraites par points.

Le 5 décembre, au premier jour du conflit, 806.000 manifestants ont battu le pavé, selon le ministère de l’Intérieur, puis 339.000 il y a une semaine.

Les cortèges vont rassembler cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats en grève... Mais aussi des internes, médecins et soignants mobilisés dans toute la France pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital.

A Paris, tous les syndicats seront présents, entre République et Nation, comme en régions.

La CGT, FO, la CFE-CGC, Solidaires et la FSU marcheront pour réclamer le retrait pur et simple du projet. Ces organisations se réuniront dans la soirée pour décider de la suite du mouvement.

«J’espère qu’on sera enfin entendus, que le gouvernement va finir par comprendre qu’il faut appuyer sur le bouton +stop+», a déclaré lundi Yves Veyrier, le numéro un de FO. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déjà répondu: la réforme, «nous ne la retirerons pas».

Dans les mêmes cortèges mais derrière leurs propres banderoles, la CFDT, la CFTC et l’Unsa défileront pour améliorer le contenu du projet de fusion des 42 régimes existants en un système universel. Et surtout pour refuser l’introduction dès 2022 d’un «âge d’équilibre» qui doit atteindre 64 ans en 2027 afin de favoriser l’équilibre des comptes grâce à un dispositif de bonus-malus.

Et «s’il n’y a pas de recul», Laurent Berger a prévenu que la «CFDT reviendra plus déterminée que jamais en janvier» avec des «appels à mobilisations». Le secrétaire général a suggéré mardi une hausse des cotisations pour remplacer l’âge d’équilibre mais a immédiatement reçu une fin de non-recevoir de la part du gouvernement.

Dans la foulée de la journée de mobilisation, Édouard Philippe doit recevoir les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales mercredi à partir de 14H30, suivies d’une «multilatérale» jeudi à 16H00.

11h49: La journée de mobilisation dans l'éducation contre la réforme des retraites se traduit aujourd'hui par un taux de grévistes de 25,05% dans le primaire et de 23,32% dans le secondaire (collèges, lycées) selon le ministère, et de respectivement 50% et 60% d'après les syndicats

11h38: Jean-Paul Delevoye n’avait pas informé le gouvernement de son activité rémunérée, annonce l’entourage du Premier ministre. Selon l'entourage d'Edouard Philippe, il n'y a eu "aucun manquement" des services du gouvernement.

11h28: A Rouen, la manifestation contre la réforme des retraites a débuté


11h08: Comme dans plusieurs villes, les manifestants sont rassemblés à Montpellier

10h58: En raison du mouvement de grève national, la Tour Eiffel est fermée aujourd'hui. A noter que son parvis reste accessible gratuitement aujourd'hui.

10h56: Plusieurs centaines de personnes rassemblées à Belfort devant la Maison du Peuple

10h52: A Limoges, les manifestants sont également dans la rue pour manifester contre la réforme des retraites

 

10h46: A Nantes, le cortège va bientôt s'élancer depuis le Miroir d'eau


10h41: Les accidents de deux-roues (scooters, trottinettes et vélos) ont augmenté de 40% à Paris depuis le début de la grève qui affecte notamment la circulation des métros et bus, a indiqué à l’AFP la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).

«Nous sommes intervenus 600 fois du 5 décembre au 14 décembre, contre 450 fois sur la même période l’année dernière, c’est une augmentation significative», a précisé le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole de la BSPP qui couvre la capitale et les trois départements de la petite couronne (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine).

Il s’agit d’accidents de deux-roues avec des piétons mais aussi avec des automobilistes.

«Ceci est en lien évidemment avec les grèves, il y a beaucoup plus de circulation et des personnes inexpérimentées et mal équipées se déplacent à vélo ou autres», a souligné le porte-parole de la BSPP.

Les pompiers interviennent majoritairement sur des «traumatismes légers ne nécessitant pas une hospitalisation», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, les délais d’intervention des pompiers «ont considérablement augmenté» dans les rues de la capitale et sur le périphérique, du fait de la densité de la circulation.

Ce contexte «ne favorise pas notre rythme, heureusement que nous n’avons pas dû faire d’interventions importantes, comme de gros incendies», a expliqué le lieutenant-colonel Gabriel Plus.

Mardi marque le 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites. Côté RATP, huit lignes de métro sont fermées et seulement 30% des liaisons en bus sont assurées.

10h19: Dans plusieurs villes en province, des manifestations vont avoir lieu au cours de cette matinée, quelques heures avant la manifestation parisienne.

10h14: Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, assure que le gouvernement était défavorable à la hausse des cotisations suggérée par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, dans le cadre de la réforme des retraites.

«Est-ce qu’il faut augmenter les cotisations? Nous ne sommes pas favorables à ça», a affirmé le ministre sur BFMTV et RMC. «Une augmentation de cotisations, c’est moins de pouvoir d’achat pour les salariés et plus de charges pour les patrons, ça tuerait l’économie», a-t-il ajouté.

Interrogé sur la possibilité qu’il succède au démissionnaire haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, M. Darmanin a assuré ne pas avoir eu de contact à ce propos avec Emmanuel Macron ou Edouard Philippe.

«Je vais vous donner un scoop. Ni le président de la République, ni le Premier ministre -je les ai tous deux vus hier- ne m’en ont parlé», a-t-il répondu. «J’en tire la conclusion que comme ils ne m’ont pas posé de question, je n’y réponds pas», a-t-il ajouté.

Dans un entretien paru mardi dans La Croix, M. Berger a proposé une hausse des cotisations afin d’éviter l’âge d’équilibre que le gouvernement souhaite introduire dès 2022 dans le cadre de sa réforme des retraites.

«Il y a d’autres solutions de court terme, une hausse des cotisations, par exemple. Pourquoi est-ce tabou d’en parler, alors qu’il paraît tellement évident de demander à ceux qui ont rempli leur contrat de travailler plus longtemps?», a-t-il affirmé.

Interrogé mardi matin sur CNews sur cette suggestion d’une hausse des cotisations retraite, le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, s’est montré circonspect.

«Le débat peut s’ouvrir», a-t-il toutefois assuré, en rappelant que le Premier ministre allait recevoir les organisations syndicales et patronales mercredi en bilatérales puis jeudi en multilatérale.

10h02: Le mouvement devrait également toucher les établissements scolaires, avec 25% de grévistes attendus dans le primaire (mais 58% à Paris), et de possibles fermetures d’écoles, selon Jean-Michel Blanquer. «Pour le second degré, ça devrait être à peu près du même ordre, mais les établissements resteront tous ouverts», a indiqué le ministre de l’Education.

09h36: Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, suggère dans un entretien paru mardi dans La Croix une hausse des cotisations afin d’éviter l’âge d’équilibre que le gouvernement souhaite introduire dès 2022 dans le cadre de sa réforme des retraites.

«L’âge d’équilibre est totalement injuste, car il pénalise les gens qui ont commencé à travailler tôt», souligne le secrétaire général du premier syndicat français, dont les troupes seront dans la rue mardi partout en France pour réclamer notamment le retrait de cette mesure budgétaire.

Selon le projet du gouvernement, cet âge pivot doit atteindre 64 ans en 2027 afin d’encourager, grâce à un dispositif de bonus-malus, l’allongement des cotisations et ainsi garantir l’équilibre des comptes.

Pour Laurent Berger, «il y a d’autres solutions de court terme, une hausse des cotisations, par exemple. Pourquoi est-ce tabou d’en parler, alors qu’il paraît tellement évident de demander à ceux qui ont rempli leur contrat de travailler plus longtemps?»

«Pourquoi ne pas ajuster temporairement le système grâce aux réserves des différents régimes (de retraite)?», remarque aussi le responsable syndical.

Plus globalement, Laurent Berger fait «la proposition suivante au gouvernement: confiez à la future gouvernance paritaire du système (universel de retraite que l’exécutif prévoit de mettre en place, NDLR) la responsabilité de faire d’ici à un an des propositions de retour à l’équilibre à court, moyen et long terme».

«Sans, bien sûr, imposer le résultat de la négociation avant qu’elle n’ait lieu», prévient-il.

Interrogé mardi matin sur CNews sur cette suggestion d’une hausse des cotisations retraite, le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, s’est montré circonspect.

«Ce n’est pas une surprise de dire que ce gouvernement n’a pas pris comme marque de fabrique ni l’augmentation des cotisations, ni l’augmentation des impôts», a-t-il relevé, faisant valoir que «notre ADN c’est plutôt la baisse des prélèvements obligatoires».

Mais «le débat peut s’ouvrir», a-t-il assuré, en rappelant que le Premier ministre Edouard Philippe allait recevoir les organisations syndicales et patronales mercredi en bilatérales puis jeudi en multilatérale.

«D’ici la fin de semaine, il va leur proposer de continuer à échanger», a-t-il poursuivi, ajoutant: «Ça compte beaucoup parce que ça veut dire que le dialogue non seulement n’est pas rompu, qu’il est repris et, s’il y a dialogue, à mon avis il y a solution»

09h32: La liste des trains maintenus ou annulés ce week-end sera annoncée à 15h par la SNCF

09h26: Le point sur la situation ce matin

La mobilisation contre la réforme des retraites pourrait atteindre un sommet mardi dans la rue, à l’appel cette fois de tous les syndicats, invités dès le lendemain à Matignon pour des discussions afin de trouver le chemin d’une sortie de crise avant Noël.

Trafic SNCF et RATP encore très perturbé, bouchons sur les routes: au 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, il est toujours aussi difficile de se déplacer.

Côté SNCF, qui s’apprête à présenter un plan de transport réduit pour le premier week-end des vacances, trois TER sur dix, un Transilien sur cinq et un TGV sur quatre circulent.

«Les consignes de dissuasion ont bien fonctionné en Ile-de-France, la gare de Paris Nord est très calme», a indiqué un porte-parole de la SNCF à l’AFP.

A Strasbourg, la gare était également très calme, presque déserte, a constaté une journaliste de l’AFP.

Clément Lefèbvre, 20 ans, attendait dans le hall avec sa mère le train de 6H47 pour la capitale. «À Paris, je vais devoir marcher de la gare de l’Est à Courbevoie, il y en a pour 1H30», prévoit cet étudiant en journalisme. «J’ai fait comme ça toute la semaine dernière. Ce sont les examens cette semaine, il faut s’arranger pour être à l’heure», ajoute-t-il, racontant que des camarades de promo ont dû réserver des hôtels.

En Ile-de-France, un RER A sur deux et un RER B sur trois circulent, uniquement aux heures de pointe. De bon matin, sur la ligne A, un conducteur salue très aimablement les passagers et tente de les faire sourire: «ne courez-pas, je ne partirai pas sans vous!».

Huit lignes de métro sont totalement fermées et seulement 30% des liaisons en bus sont assurées.

Sur les routes franciliennes, les bouchons s’accumulent (environ 310 kilomètres à 07H50) mais s’approchent d’un niveau habituel.

Par ailleurs, les compagnies aériennes ont dû réduire de 20% leur programme de vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Orly, à la demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

- «Appuyer sur le bouton +stop+» -

Les salariés du public et du privé sont attendus en nombre dans les cortèges en cette nouvelle journée interprofessionnelle de protestation contre l’instauration d’un système universel de retraites par points.

La démonstration de force du 5 décembre (806.000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur), au premier jour du conflit, servira de référence, davantage que la mobilisation en net repli d’il y a une semaine (339.000 pour la place Beauvau).

Une donnée pourrait affoler les compteurs: la présence de tous les syndicats dans les manifestations, à Paris - entre République et Nation - comme en régions.

Les cortèges verront défiler cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats en grève... Mais aussi des internes, médecins et soignants mobilisés dans toute la France pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital.

La CGT, Force ouvrière, la CFE-CFC, Solidaires et la FSU marcheront pour réclamer le retrait pur et simple du projet, en essayant de profiter des difficultés de l’exécutif. Le gouvernement est en effet fragilisé par la démission lundi de son haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye, après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés.

«J’espère qu’on sera enfin entendus, que le gouvernement va finir par comprendre qu’il faut appuyer sur le bouton +stop+», a souligné lundi Yves Veyrier, le numéro un de FO, organisation qui participera mardi soir à une intersyndicale pour décider de la suite du mouvement. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déjà répondu: la réforme, «nous ne la retirerons pas».

Dans les mêmes cortèges mais derrière leurs propres banderoles, les organisations du camp réformiste, la CFDT, la CFTC et l’Unsa, défileront pour améliorer le contenu du projet de fusion des 42 régimes existants en un système universel. Et surtout pour refuser l’introduction dès 2022 d’un «âge d’équilibre» qui doit atteindre 64 ans en 2027 afin d’encourager, grâce à un dispositif de bonus-malus, l’allongement des cotisations et ainsi garantir l’équilibre des comptes.

Même privé de son «Monsieur retraites» - son remplacement doit intervenir «dans les meilleurs délais», selon l’Elysée -, l’exécutif semble vouloir aller de l’avant pour éviter que la contestation ne s’installe durablement dans les rangs réformistes.

Dans la foulée de la journée de mobilisation, Edouard Philippe compte recevoir les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales mercredi à partir de 14H30, suivies d’une «multilatérale» jeudi à 16H00.

08h12: Le secrétaire d'Etat chargé des transports Jean-Baptiste Djebbari a assuré ce matin qu'il y "aura des trains pour Noël: "L’ensemble des Français qui ont un billet auront un train garanti. La SNCF a régulé les réservations de manière à ce que les gens qui réservent un billet puissent monter dans les trains."

07h41: La démission du haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, lundi, n'a en rien entamé la détermination des grévistes. Epinglé pour des manquements dans sa déclaration d'intérêts, le "monsieur retraite" du gouvernement a fini par partir après plusieurs jours de polémique. Mais comme l'explique Philippe Martinez, numéro un de la CGT, "pour nous, le fond reste le même. Face à un mauvais projet, nous disons qu'il faut le retirer et discuter d'améliorer le système".

07h37: On compte 307 de bouchons cumulés en Ile-de-France. C'est beaucoup mais moins qu'hier à la même heure

07h03: Selon BFM TV, entre 400 à 600 casseurs sont attendus aujourd'hui dans le cortège de la manifestation parisienne.  Les autorités redoutent la présence d'"ultras jaunes" et d'ultra gauche dans ce cortège, alors qu'une manifestation est prévue à partir de 13h30 entre la place de la République et Nation. Celles-ci craignent également que les leaders syndicaux soient pris à parti par les ultra-jaunes.

06h37: Six dépôts de bus sont totalement bloqués à cette heure en IDF et nombreux barrages filtrants

6h31: Plus de 230 km de bouchons déjà en IDF

06h22: Le Premier ministre Edouard Philippe a invité les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales de travail sur la réforme des retraites mercredi après-midi, à partir de 14h30.

Ensuite, jeudi, «il les réunira toutes ensemble lors d'une multilatérale» à 16h00. Il recevra ensuite «en fin d'après-midi les dirigeants des entreprises publiques de transport pour faire le point sur le résultat des discussions engagées à la SNCF et à la RATP», a précisé Matignon.

05h50: Le point sur les prévisions à la SNCF et à la RATP pour aujourd'hui

Le trafic sur les réseaux de la SNCF et de la RATP sera de nouveau «très perturbé» mardi, au 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, ont annoncé les deux groupes de transports publics.

La SNCF prévoit un TGV sur quatre en circulation et un Transilien (RER SNCF, trains de la banlieue parisienne) sur cinq «en moyenne» pour cette troisième journée nationale interprofessionnelle de protestation contre ce projet gouvernemental.

Il y aura trois liaisons TER sur dix, «essentiellement» assurées par autocars. Seulement 5% des trains Intercités circuleront. Le trafic international sera «perturbé».

«Pour la période des vacances de fin d’année, les clients seront informés demain mardi 17 décembre dans la journée des circulations garanties les vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 décembre, et à partir du jeudi 19 décembre pour les journées des 23, 24, 25 et 26 décembre», précise la SNCF dans son communiqué.

La RATP annonce que huit lignes du métro parisien seront fermées demain. Le trafic sera normal sur les lignes 1 et 14, qui sont automatisées. 

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Vos réactions

Portrait de popeye55
18/décembre/2019 - 08h11
Nono75 a écrit :

Aucun souci pour reprendre des chiffres, il faut avoir l'honeteté intellectuelle d'ajouter les commentaires de ceux qui les ont calculés.

J'ai juste ajouté ce que tu avais omis de citer. Logique, cela n'arrange pas ceux qui colportent ces informations. La CC reconnaît elle même que ce qu'elle écrit n'est pas à prendre au pied de la lettre. Et encore moins pour le personnel d'aujourd'hui lorsqu'elle écrit que les réformes Sarkozy ne sont pas encore entrées en vigueur. C'est bien beau de nous sortir des chiffres qui datent et qui ne peuvent plus correspondre à la période actuelle et encore moins au futur.

A ta connaissance ? Tu es donc gazier, RATP ou SNCF ? Sinon tu méconnais ce dont tu parles alors. Fais tes calculs et dis nous comment avoir une carrière complète aujourd'hui, sous entendu un nombre de trimestres plus important qu'avant.

Parce qu'il faut commencer très jeune alors.

Cela a été dit, redit et re-redit. Mais forcément quand on ne veut pas l'entendre...

Oui un conducteur de train, un militaire, un policier/gendarme, un conducteur de métro, etc. peuvent partir plus tôt à la retraite. Mais ils ne la toucheront pas à taux plein. Renseigne toi au lieu de colporter des choses que tu ne connais pas. Les générations actuelles doivent obligatoirement cotiser un certain nombre de trimestres qui varie avec l'âge et qui va en augmentant et mathématiquement il est aujourd'hui impossible de partir à taux plein dès les âges que tu avances.

Et ça tombe bien, dans le privé si on commence à travailler très jeune alors on peut partir plus tôt...

Donc arrêtez de répéter bêtement ce que l'on vous dit sans faire l'effort intellectuel de comprendre, vous êtes indéfendable.

Ce que j'ai dit est une copie des chiffres et le contester est une négation de la réalité. Pour simplifier je vais rester sur la comparaison de 2 secteurs, pour une carrière complète, tous salariés de chaque secteur inclus, à ce jour : RATP retraite brute 3705 euros départ retraite 52 ans, secteur privé 1496 euros départ retraite 62 ans. Ça c'est du réel et du concret !!

Portrait de Pierma
17/décembre/2019 - 23h09 - depuis l'application mobile

615000 con*ards qui emmerdent le monde et qui ne sont pas foutu de travailler plus longtemps de façon solidaire pour que tout le monde ait une retraite... Minables.

Portrait de popeye55
17/décembre/2019 - 21h36
Nono75 a écrit :

Déjà tu fais exprès de mélanger.

Oui ils peuvent partir à partir de XX ans mais cela ne signifie pas systématiquement un départ à taux plein hein. Comme pour tout le monde s'il leur manque des trimestres alors il y a une décote...

Puis pourquoi oublies tu de citer la suite du rapport qui t'arrange forcément un peu moins ?

Des différences qui résultent en partie d'écarts de qualifications, relativise néanmoins la Cour.

ou encore

« Les réformes antérieures de ces trois régimes », estiment-ils, ont été « longtemps différées », et celles menées par Nicolas Sarkozy (2008 et 2010 ) ne sont pas encore pleinement entrées en vigueur. Les modifications « très progressives », apportées aux régimes spéciaux, ont été « mises en œuvre avec un accompagnement généreux pour garantir leur acceptabilité sociale », comme « des mesures touchant à la grille salariale » ou « des primes de fin de carrière », souligne la Cour.

En résumé tu parles d'une situation à un instant T dans le passé et non valable pour le futur.

Et tu compares des cadres et autres niveaux de qualifications à un ensemble bien plus général donc forcément ce n'est pas pareil.

On peut par conséquent faire dire ce qu'on veut aux chiffres.

Comme tu dis "A vous de vous faire une opinion !! "

Je ne mélange absolument rien, j'ai repris les chiffres de la page 53. Et puis j'ai bien précisé qu'il s'agissait d'une carrière complète mais à ma connaissance c'est souvent le cas dans ces entreprises, mais de toute manière c'est la méthode pour tous les secteurs. Dans chacun des 4  secteurs comparés il y a des cadres, des employés et des ouvriers ! Mais je suppose qu'à la RATP même les conducteurs de métro ou de bus sont cadres ce qui justifie les 3705 euros et un départ dès 52 ans et que dans le secteur privé tous les salariés sont des ouvriers ce qui justifie les 1496 euros et un départ à 62 ans !!!smiley

Allez, arrêtez de vous enfoncer, vous êtes indéfendable !!

 

Portrait de Sergent tirailleur Highway
17/décembre/2019 - 20h24 - depuis l'application mobile

Ce qui est marrant, c'est que Martinez, pourtant gréviste, touchera son indemnité de patron de la CGT. Il pourra donc faire Noël sans trop de problèmes.
Comme disait Coluche : Syndicats cats cats.

Portrait de Sergent tirailleur Highway
17/décembre/2019 - 20h24 - depuis l'application mobile

Ce qui est marrant, c'est que Martinez, pourtant gréviste, touchera son indemnité de patron de la CGT. Il pourra donc faire Noël sans trop de problèmes.
Comme disait Coluche : Syndicats cats cats.

Portrait de popeye55
17/décembre/2019 - 19h20

Pour information, à ceux qui ne le sauraient pas encore :Les retraites mensuelles brutes des  différents secteurs, pour une carrière complète,  sont les suivantes  (source concernant les pensions  : rapport de la Cour des Comptes sur les régimes spéciaux, juillet 2019 , page 53) :

RATP : 3705 euros, départ à partir de 52 ans pour un conducteur de métro, retraite calculée sur les 6 derniers mois, régime déficitaire financé par le contribuable, salaire de retraite à 75% du salaire des 6 derniers mois. 

EDF/Industries gazières : 3592 euros, départ à partir de 55 ans, retraite calculée sur les 6 derniers mois, retraite calculée sur les 6 derniers mois, obtention du taux plein au bout de 10 ou 15 ans, salaire de retraite à 75% du salaire des 6 derniers mois. 

SNCF : 2636 euros, départ à partir de 55 ans , , régime   par le contribuable, salaire de retraite à 75% du salaire des 6 derniers mois. 

Salarié du régime général (privé) : 1496 euros , départ à partir de 62 ans, salaire de retraite calculé sur les 25 meilleures années

A vous de vous faire une opinion !!

 

Portrait de Vertonik
17/décembre/2019 - 18h52

EEt ça continue!

Le mensonge que le mensonge!!!

Marque de fabrique de la rem 

Portrait de Vertonik
17/décembre/2019 - 16h12
dany082 a écrit :

vivement que la concurrence debarque, ca fera un grand bien pour la sncf. 20% de grevistes dont 80% de conducteurs qui bloquent les gens qui veulent travailler, de qui se moque t-on ?

YY en a marre des donneurs de leçons qui ne prennent peut être même pas les transports pour allez bosser! 

 

Portrait de dany082
17/décembre/2019 - 14h13 - depuis l'application mobile

vivement que la concurrence debarque, ca fera un grand bien pour la sncf. 20% de grevistes dont 80% de conducteurs qui bloquent les gens qui veulent travailler, de qui se moque t-on ?

Portrait de Angelussauron
17/décembre/2019 - 08h54
Batori a écrit :

Quelle précision, donc les autorités connaissent le nombre de casseurs...
De là à dire que c’est eux qui organisent leur venue.

 

Et ils vont encore sortir de nulle part à un moment clé pour stopper la manifestation. Alors que toutes les rues annexes au cortège sont bloqués.

Car le 5 décembre on a bien vu qu'ils étaient pas dans le cortège et qu'ils sont tous venus de plusieurs rues annexes.

Et puis bon quand tu as des ripoux type benalla sous la main tu peux les missionner pour ça.