16/12/2019 17:55

Grève Jour 12: La SNCF et la RATP annoncent un trafic "très perturbé" pour demain, découvrez les prévisions ICI - Le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye a présenté sa démission

17h54: Le Premier ministre Edouard Philippe a invité les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales de travail sur la réforme des retraites mercredi après-midi, à partir de 14h30.

Ensuite, jeudi, «il les réunira toutes ensemble lors d'une multilatérale» à 16h00. Il recevra ensuite «en fin d'après-midi les dirigeants des entreprises publiques de transport pour faire le point sur le résultat des discussions engagées à la SNCF et à la RATP», a précisé Matignon.

17h50: Le point sur les prévisions à la SNCF et à la RATP demain

Le trafic sur les réseaux de la SNCF et de la RATP sera de nouveau «très perturbé» mardi, au 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, ont annoncé les deux groupes de transports publics.

La SNCF prévoit un TGV sur quatre en circulation et un Transilien (RER SNCF, trains de la banlieue parisienne) sur cinq «en moyenne» pour cette troisième journée nationale interprofessionnelle de protestation contre ce projet gouvernemental.

Il y aura trois liaisons TER sur dix, «essentiellement» assurées par autocars. Seulement 5% des trains Intercités circuleront. Le trafic international sera «perturbé».

«Pour la période des vacances de fin d’année, les clients seront informés demain mardi 17 décembre dans la journée des circulations garanties les vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 décembre, et à partir du jeudi 19 décembre pour les journées des 23, 24, 25 et 26 décembre», précise la SNCF dans son communiqué.

A la RATP, huit lignes de métro seront fermées: les lignes 2, 3bis, 5, 6, 7bis, 10, 12 et 13.

Les lignes de métro automatiques 1 et 14 fonctionneront normalement, comme la ligne Orlyval qui dessert l’aéroport d’Orly.

Le trafic sur les lignes de métro 4, 7, 8 et 9 sera assuré partiellement aux heures de pointe (06H30-09H00, 16H30-19H30), tandis que la ligne 11 sera ouverte en partie «pour la pointe du matin» et la ligne 3 partiellement «pour la pointe du soir».

Côté bus et tramways, le trafic sera «perturbé», avec un bus sur trois «en moyenne» toute la journée et des circulations variant d’une ligne de tramway à l’autre.

Sur les lignes des RER A et B, exploitées en commun par la SNCF et la RATP, il y aura un RER A sur deux «uniquement» aux heures de pointe» (06H30/09H30, 16H30/19H30).

Pour le RER B, l’interconnexion restera «suspendue» à la gare du Nord. Il y aura un train sur trois «en moyenne» toute la journée sur la portion nord exploitée par la SNCF, tandis que sur la portion sud gérée par la RATP, il est prévu un train sur trois seulement aux heures de pointe, selon les deux groupes.

La RATP prévient déjà qu'«en l’état des prévisions connues», le trafic «devrait rester très perturbé» mercredi.

17h39: La moitié des enseignants du primaire seront en grève demain, selon le SNUipp-FSU. Le syndicat explique "poursuivre et amplifier la mobilisation afin d'obtenir l'abandon du projet de réforme des retraites ainsi que des réponses à toutes les colères enseignantes". 

17h00: La RATP annonce que huit lignes du métro parisien seront fermées demain. Le trafic sera normal sur les lignes 1 et 14, qui sont automatisées.

Sur les lignes 3, 4, 7, 8, 9 et 11, le trafic sera perturbé avec des arrêts qui ne seront pas desservis. Les lignes 2, 3bis, 5, 6, 7bis, 10, 12 et 13 seront totalement fermées.

16h30: La SNCF annonce que le trafic sera une nouvelle fois "très perturbé" pour demain avec 1 TGV sur 4, 3 TER sur 10 et 1 Transilien sur 5.

1 TGV sur 3 circulera sur l'Axe Est, 1 sur 5 sur l'Axe Atlantique, 1 sur 3 sur l'Axe Nord, 1 sur 3 sur l'Axe Sud-Est.

16h18: Les compagnies aériennes appelées à réduire de 20% leurs vols au départ et à l’arrivée d’Orly demain. La direction générale de l'aviation civile précise que "des perturbations et des retards sont à prévoir".

16h06: Le haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye, qui a démissionné, est un «homme de dialogue» qui connaissait parfaitement ses dossiers et les portait avec «conviction», ont salué lundi plusieurs responsables syndicaux, pourtant vent debout contre le projet de réforme du gouvernement.

«Ca doit être très difficile pour lui. C’est un homme de dialogue. Il portait avec une conviction qu’on ne peut pas lui reprocher le projet du gouvernement», a réagi le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Yves Veyrier, sur LCI. «J’aime bien M. Delevoye (en tant que) personne, mais ce n’est pas le sujet», a-t-il ajouté, rappelant que son syndicat était vent debout contre le projet.

Cette démission «tombe mal», a jugé de son côté Laurent Escure, de l’Unsa, également sur LCI. Il a dit «espérer» que le successeur de M. Delevoye «ait la même connaissance technique et le même respect pour les partenaires sociaux». De toute façon, a souligné M. Escure, «les arbitrages et le dialogue se font (désormais) avec l’Elysée et Matignon» et «le haut-commissaire n’était pas au premier plan».

Avant l’annonce de la démission de M. Delevoye, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait lui aussi loué la «loyauté» du haut-commissaire.

Tout en se disant «ébahi» et «abasourdi» par les révélations sur les mandats non déclarés du «Monsieur Retraites» du gouvernement, M. Berger a souligné que «la concertation avec lui a été loyale, il y a eu une confrontation d’idées intelligente, pour essayer de faire avancer les choses». «Il ne nous a jamais pris en traîtres», a-t-il dit sur France Info.

La polémique sur les mandats non déclarés de M. Delevoye nuit «évidemment» à sa «crédibilité», mais «sur le fond, (...) il connaît très bien le sujet, il est celui qui connaît le mieux les positions des différents interlocuteurs», a jugé M. Berger.

15h27: Edouard Philippe « prend acte de la décision de Jean-Paul Delevoye et salue son sens des responsabilités », indique BFMTV. Le Premier ministre le remercie « pour le travail de conviction et de dialogue mené depuis deux ans »

14h56: Quelques heures après la démission de Jean-Paul Delevoye, Le Parisien révèle que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique poursuit ses investigations et en particulier sur sa déclaration de patrimoine.

Le haut-commissaire s'était souvenu dans une interview au Parisien le 8 décembre dernier qu'il avait dû la refaire. « Je m'étais trompé sur ma situation patrimoniale, j'avais aussi mis le patrimoine de ma femme. On (NDLR : la HATVP) m'a dit de le corriger, car je devais indiquer mon seul patrimoine. » « J'avoue, autant je suis rigoureux sur les budgets publics, autant c'est ma femme qui s'occupe de tout ce qui est l'administratif » de la maison Delevoye, avant-il expliqué. Avant de préciser: « Mais c'est moi qui ai rempli mes deux déclarations. » . Et pourtant, au Monde le 14 décembre dernier, Jean-Paul Delevoye avait confié . « Quand je suis devenu haut-commissaire au gouvernement, j'ai été extrêmement attentif à ma déclaration de patrimoine et ayant toujours considéré que le déclaratif devait être contrôlé par des personnes assermentées, j'ai fait appel à un expert-comptable ».

Et de poursuivre: « J'avoue ne pas avoir porté la même attention à ma déclaration d'intérêts, sans doute parce que j'étais obnubilé par ma déclaration de patrimoine. » 

13h44: "Les députés LREM expriment à Jean-Paul Delevoye tristesse et respect après la décision courageuse qu'il vient de prendre de démissionner du gouvernement", a déclaré Gilles Le Gendre, Président du groupe La République en Marche à l’Assemblée nationale, sur Twitter.

Et d'ajouter : "Rien ni personne ne lui enlèvera d'avoir imaginé et conçu la réforme la plus juste et la plus protectrice en France depuis 1945".

13h16: Dans un communiqué, Jean-Paul Delevoye a justifié sa démission. "En instrumentalisant mon procès, en réalité, on veut porter atteinte au projet", indique-t-il en précisant que « ce projet est essentiel pour la France. En me maintenant, je le fragilise." Jean-Paul Delevoye reconnaît une "erreur" d'une "légèreté coupable". "Je la paye", confie-il.

13h08: Le point sur ce que l'on sait ce midi sur la démission de Jean-Paul Delevoye

Le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, a présenté sa démission lundi au président de la République, qui l’a acceptée «avec regret», après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés, admettant «une légèreté coupable».

Il sera remplacé «dans les plus brefs délais», a précisé l’Elysée.

Nommé par Emmanuel Macron en septembre 2017 pour préparer la réforme des retraites, M. Delevoye considère que la «confiance est fragilisée sous les coups d’attaques violentes et d’amalgames mensongers» et qu’à travers son «procès», on «veut porter atteinte au projet» qu’il juge «essentiel pour la France», explique-t-il dans une déclaration transmise à l’AFP.

Pour l’Elysée, «le haut commissaire a jugé préférable de démissionner afin de pouvoir répondre aux critiques dont il fait l’objet. Nous saluons sa démarche de responsabilité à un moment important de la réforme».

«C’est de bonne foi que Jean-Paul Delevoye a commis ces omissions, il va pouvoir s’en expliquer. Il aura les moyens de se défendre en quittant ses fonctions», a souligné l’entourage d’Emmanuel Macron, qui a salué son «travail très substantiel au service d’une réforme historique».

Le «Monsieur retraites» du gouvernement a reconnu avoir omis de déclarer sa fonction d’administrateur bénévole dans un institut de formation de l’assurance, l’Ifpass, et a rectifié ce week-end sa déclaration d’intérêts en déclarant 13 mandats, dont 11 bénévoles, soit dix de plus que dans la version initiale.

M. Delevoye a aussi cumulé sa fonction gouvernementale avec celle, rémunérée, de président de Parallaxe, un institut de réflexion sur l’éducation, cumul déclaré mais pas autorisé, ce qu’il dit avoir appris ensuite.

13h00: "Jean-Paul Delevoye a démissionné. Son projet doit s'en aller aussi. On veut un joyeux Noël", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter.

12h40: Le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye a présenté sa démission au Président Emmanuel Macron, qui l'a acceptée. Selon l’Elysée, c’est « de sa propre initiative » que Jean-Paul Delevoye a décidé de partir. L'Elysée annonce que Jean-Paul Delevoye sera remplacé "dans les plus brefs délais".

« Il a estimé qu’il n’était plus à même de poursuivre sa tâche. Il ne voulait pas gêner le gouvernement au moment où se déploie la réforme pour laquelle il a travaillé avec acharnement depuis deux ans », a indiqué un proche d'Emmanuel Macron au "Monde". 

Depuis plus d’une semaine, Jean-Paul Delevoye est au coeur d’une polémique après avoir omis de mentionner plusieurs mandats dans sa déclaration d’intérêt à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Il avait notamment omis de déclarer 13 mandats dans sa déclaration d'intérêts. 

12h08: Le taux de grévistes à la SNCF aujourd'hui est de 11,2 % contre 13,3 % vendredi dernier, annonce la direction. 61% des conducteurs sont toujours en grève.

11h50: Le directeur de SNCF Transilien annonce sur BFMTV que "80% des trains ne circuleront pas demain en Ile-de-France".
"Notre responsabilité, c'est d'éviter des accidents graves de voyageurs, et donc c'est de nouveau recommandé à tous ceux qui le peuvent de ne pas venir en gare demain", a précisé Alain Krakovitch sur la chaîne info.

11h10: Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime que le gouvernement ferait «une profonde erreur politique s’il persiste» sur l'«âge d’équilibre» de 64 ans, en pleine mobilisation contre son projet de réforme des retraites.

Sur cette mesure d’âge dont l’objectif affiché est de maintenir l’équilibre financier du régime, «le gouvernement fait une profonde erreur en terme de justice sociale et aussi une profonde erreur politique s’il persiste», a insisté le leader syndical à l’antenne de franceinfo.

Le gouvernement peut-il «lâcher» sur cette question? «Je n’en sais rien mais ce serait folie de ne pas le faire», affirme M. Berger qui a appelé à la grève et la manifestation mardi pour protester contre ce point précis, qu’il a qualifié de «verrue» du projet de système universel de retraites par points que sa confédération défend par ailleurs.

Alors qu’on attend toujours de savoir quand il sera reçu, aux côtés de l’Unsa et de la CFTC à Matignon, le responsable du premier syndicat français a assuré qu’il avait des «échanges avec les conseillers» depuis son échange téléphonique avec Édouard Philippe jeudi.

Laurent Berger a donné en exemple «des gens qui travaillent aujourd’hui dans tous les secteurs professionnels mais notamment dans la métallurgie, dans le bâtiment et les travaux publics, dans l’agroalimentaire (...) qui, en 2022, auront tous leurs trimestres, tout comme il faut» mais qui «seront obligés de travailler en 2022 quatre mois de plus, en 2023 huit mois de plus, en 2024 un an de plus».

«La question de l’équilibre budgétaire des retraites ne nous désintéresse pas», a-t-il assuré, mais «dans le cadre de la future gouvernance» et non «imposé» par le gouvernement.

10h48: Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, et l’eurodéputée LFI Manon Aubry ont dénoncé lundi respectivement le «chantage inadmissible» et le «choix du pourrissement» fait selon eux par le gouvernement qui appelle à la fin de la grève contre la réforme des retraites pour la trêve de Noël.

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a exhorté lundi matin sur BFMTV les cheminots à ne pas bloquer les trains pour les départs en vacances de fin d’année.

Les bloquer, «ce n’est pas à la hauteur de l’histoire des cheminots (...), ce n’est pas à la hauteur de ce que sont les chemins de fer français, et donc pendant la période de Noël, les trains doivent circuler, pas pour le gouvernement, pas pour la CGT ou qui que ce soit, mais ils doivent circuler pour les Français», a-t-il réclamé.

Fabien Roussel a, lui, sur franceinfo regretté «que le gouvernement ait présenté sa réforme - alors que depuis des mois on dit +on ne veut pas de réforme par points+ - le 11 décembre et dise +vous ne pouvez pas faire grève parce que ça va être Noël+».

«Alors on fait comment ?», a-t-il demandé: «ça veut dire que (pour) le débat il va falloir attendre l’Assemblée nationale avec une majorité de Playmobil qui lèvent la main quand le gouvernement dit de la lever et la réforme passe comme une lettre à la poste?»

«Ce gouvernement fait un chantage inadmissible», a-t-il déploré.

Chez La France insoumise, Manon Aubry a dénoncé le fait que «le gouvernement fa(sse) le choix du pourrissement du mouvement social alors qu’il a la responsabilité d’apporter des réponses concrètes, de débloquer la situation».

«Je dis au gouvernement +vous avez les clés pour mettre fin à cette situation, retirez cette réforme, repartons sur de nouvelles bases au mois de janvier, négocions une nouvelle réforme des retraites - parce qu’il faut une réforme (...) - et passons des fêtes apaisées+», a-t-elle dit sur BFMTV.

10h27: Le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale Éric Woerth (LR) appelle les syndicats à ne «pas politiser Noël» et à faire une trêve dans la mobilisation contre la réforme des retraites pendant cette «période sacrée».

«Il ne faut pas politiser Noël, aujourd’hui les syndicats politisent Noël puisqu’ils font un combat politique pendant Noël, c’est comme ça que la CGT l’évoque», a dénoncé le député de l’Oise sur LCI.

«C’est tout à fait inadmissible de penser qu’on puisse bloquer les Français, les prendre en otage pendant les fêtes de Noël», a-t-il critiqué, appelant la CGT à «faire preuve d’un peu d’humanité».

Il a appelé à «suspendre» la grève pour respecter cette «période sacrée», celle de «la réunion des familles».

Interrogé sur la responsabilité du gouvernement et des syndicats dans cette menace sur Noël, M. Woerth a répondu qu’entre «la poule et l’oeuf, on a toujours du mal à le savoir».

«Le gouvernement présente sa réforme quelques jours avant Noël, il faut admettre qu’il donne aussi des bâtons pour se faire battre», a-t-il ajouté.

Le député de l’Oise a aussi mis en cause l’attitude à cet égard de la CFDT, qui «comme d’habitude», est «plus ambigüe, elle dit : +oh ben non, j’ai pas envie, mais enfin quand même il faut faire monter la tension+».

«J’espère que Laurent Berger demandera à tous les militants CFDT de ne pas faire grève pendant Noël, je n’ai pas entendu ce type d’appels aujourd’hui», a-t-il insisté.

Selon lui, «le gouvernement est tout aussi ambigu» et «quand deux ambiguïtés se rencontrent, ça fait des étincelles et c’est ce qui se passe aujourd’hui».

10h05: Des blocages routiers ont été mis en place tôt dans la matinée à Lille, Vannes, Toulouse, Lyon, Nancy, Miramas, à l’appel d’une intersyndicale de transporteurs CFDT, FO, CFTC et CGC pour réclamer de meilleures conditions de travail et de salaires.

09h44: «Faire grève c’est légitime, mais on peut respecter des moments comme les fêtes de fin d’année où chacun veut retourner dans sa famille», a affirmé la ministre de la Transition Ecologique, Elisabeth Borne, sur le plateau de France 2, estimant qu’il était «irresponsable» de «gâcher les vacances des Français».

09h40: "Que les cheminots puissent empêcher des millions de Français de partir en vacances, alors que certains ont réservé leurs billets de trains depuis des mois, qui se font une joie de retrouver leur famille, leur grand-mère, leurs parents, et qui vont devoir rester chez eux ou prendre une voiture et faire des heures de déplacements de galère", a déclaré ce matin Bruno Le Maire sur BFMTV et RMC. 

Et d'ajouter : "Je dis aux cheminots qui m'écoutent : ce n'est pas à la hauteur de votre histoire. (...) Pendant cette période de Noël, tous les trains doivent circuler". 

09h32: Le point sur la situation ce matin

Une semaine à très haut risque s’ouvre pour le gouvernement à la veille d’une nouvelle manifestation nationale, sans aucun compromis en vue sur la réforme des retraites permettant de sortir du blocage des transports qui perdure lundi, à quelques jours des fêtes de Noël.

Comme prévu, la région parisienne vit une nouvelle journée noire.

Sur les routes d’abord, avec un pic de bouchons à 628 kilomètres en Ile-de-France vers 08H45, deux fois plus qu’une journée normale.

Dans les transports publics ensuite, où les très fréquentés RER A (1 sur 2) et B (1 sur 3) continuent de connaître de fortes perturbations.

Huit lignes de métro sont encore totalement fermées, six très perturbées et, comme depuis le début de la grève, seules les deux lignes automatisées - la 1 et la 14 - circulent normalement. Plusieurs dépôts de bus sont bloqués, affectant le service (40% au lieu de 50% prévus).

Le trafic SNCF est conforme aux prévisions, avec un tiers des TGV, un quart des Transilien et 4 TER sur 10 en moyenne.

La SNCF met en garde les usagers sur la journée de mardi, quand le trafic sera encore plus réduit en raison d’un appel intersyndical.

Comme depuis le 5 décembre, les usagers tentent de s’organiser.

François, parti de chez lui à 04H50, doit traverser une bonne partie de l’Ile-de-France pour se rendre au travail. «Jusqu’à présent, j’avais fait du télétravail ou pris ma voiture. Mais la voiture ce n’est plus possible, à la fois financièrement et au niveau de la fatigue», dit-il à l’AFP en attendant un train à la gare Saint-Lazare.

La région parisienne n’est pas la seule touchée, puisque en Provence-Alpes-Côte d’Azur seuls trois TER sur 10 circulaient.

Des blocages routiers ont en outre été mis en place tôt dans la matinée à Lille, Vannes, Toulouse, Lyon, Nancy, Miramas, à l’appel d’une intersyndicale de transporteurs CFDT, FO, CFTC et CGC pour réclamer de meilleures conditions de travail et de salaires.

Y aura-t-il des trains à Noël? Gouvernement et syndicats se renvoient la responsabilité d’une éventuelle paralysie du pays pendant les fêtes.

«Faire grève c’est légitime, mais on peut respecter des moments comme les fêtes de fin d’année où chacun veut retourner dans sa famille», a affirmé la ministre de la Transition Ecologique, Elisabeth Borne, sur le plateau de France 2, estimant qu’il était «irresponsable» de «gâcher les vacances des Français».

«Si le gouvernement retire son projet et (qu')on discute sérieusement sur comment améliorer le système (...), tout se passera bien. Sinon, les grévistes décideront de ce qu’ils ont à faire jeudi ou vendredi», avait déclaré dimanche le numéro 1 de la CGT Philippe Martinez, à cinq jours du début des vacances scolaires.

La SNCF prépare un «plan bis» en cas de prolongation de la grève.

L’entreprise ferroviaire doit informer individuellement mardi les usagers sur le maintien ou l’annulation de leur train pour le premier weekend des vacances. La directrice générale de Voyages SNCF Rachel Picard a promis d'«essayer d’accomplir des miracles» pour proposer d’autres horaires de départ en cas d’annulation. Mais la moitié des voyageurs resteraient néanmoins sur le carreau.

La journée de mardi pourrait être décisive, l’ensemble des syndicats appelant désormais à la grève et la manifestation, y compris les organisations réformistes, comme la CFDT, la CFTC, l’Unsa ou les étudiants de la Fage.

Ces organisations sont furieuses que le Premier ministre ait maintenu une mesure d’âge d’équilibre dans son projet de transformation des 42 régimes de retraite existants en un système universel par points.

La fixation d’un «âge d’équilibre», de 64 ans en 2027, signifie que chacun pourra continuer à partir à la retraite à 62 ans, mais au prix d’un malus sur sa pension, ceux partant après bénéficiant au contraire d’un bonus. Il s’agit d’encourager l’allongement des cotisations pour faire des économies et maintenir l’équilibre financier du système.

Outre les cheminots, les enseignants, les fonctionnaires, les avocats et magistrats, les internes, médecins et soignants seront mobilisés parfois dans des cortèges séparés dans toute la France pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital.

La sortie de crise s’annonce difficile, alors que le négociateur en chef, le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye reste fragilisé après la révélation de 13 mandats non déclarés.

09h10: Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger affirme sur franceinfo qu'il faut "une trêve à Noël": "Notre pays est suffisamment sous tension. (...) Il ne faut pas en rajouter. Il y a une manifestation demain, et ensuite, si le gouvernement ne nous répond pas, on verra, en janvier, quelles sont les conditions d'une mobilisation pour continuer à faire pression." En revanche, il reconnaît ne pas être certain que la CFDT Cheminots suivra son avis et lèvera son préavis. "J'espère qu'elle le fera", dit-il.

08h32: La raffinerie Total de Feyzin (Rhône) est entrée en grève ce matin. Celle de Donges (Loire-Atlantique), où la grève avait été interrompue jeudi soir, devrait reprendre la mobilisation ce soir ou demain matin. Les sites de Grandpuits (Seine-et-Marne), la Mède (Bouches-du-Rhône) et Martigues sont toujours concernés.

8h25: L'Ile de France sur le point de dépasser les 600 kilomètres de bouchons 

07h54: La mobilisation des chauffeurs routiers, qui réclament de meilleures conditions de travail et de rémunération, se met en place ce matin. A Lyon, notamment, une quarantaine de personnes bloquent le marché de gros de Lyon-Corbas, le plus gros de la métropole. Sont ainsi concernés les transporteurs de marchandises, les chauffeurs de car, les déménageurs, les ambulanciers ou encore les transporteurs de fonds et logistique. Le premier syndicat de la branche, la CFDT, a appelé à des actions, des rassemblements, des blocages dans toute la France. À la veille du lancement de cette mobilisation contre la réforme des retraites, Florence Berthelot, déléguée générale de la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) était l'invitée d'Europe 1, dimanche soir. Elle estime ne pas avoir "de visibilité à ce jour pour savoir si cette grève sera très suivie" mais veut "garder espoir que des discussions puissent aboutir". Et se veut rassurante : "De ce que nous avons vu des annonces faites par les organisations syndicales qui se mobiliseront demain, nous pouvons traiter beaucoup de choses entre partenaires sociaux du secteur", explique-t-elle.

07h51: Sur BFMTV, Philippe Martinez a rappelé que "les syndiqués de la CGT font aussi Noël avec leurs enfants, avec leurs familles", il a estimé qu'il n'y avait "pas ceux qui veulent pourrir les fêtes des uns contre les autres". "C'est un sujet grave, et je pense que le gouvernement ne peut pas toujours renvoyer la responsabilité à ceux qui réagissent parce qu'ils considèrent que le projet est mauvais", a encore déclaré le responsable syndical.

07h49: Les 500 kilomètres de bouchons cumulés sont dépassés en Ile-de-France ce matin, selon le site Sytadin. D'ordinaire, à cette même heure, ce sont environ 250 km d'embouteillages qui sont enregistrés en région parisienne.

07h37: Les Français redoutent la poursuite de la grève dans les transports à Noël, qui pourrait les empêcher de rejoindre leur famille pour les fêtes de fin d'année. Selon un sondage Ifop pour Le Figaro , ils sont ainsi 55% à considérer qu'une grève pendant la période de Noël "ne serait pas acceptable". Cependant, 37% de la population juge cette perspective "légitime parce que l'importance de l'enjeu justifie la poursuite de la grève". Par ailleurs, si les grèves devaient se poursuivre dans les jours et les semaines qui viennent", 46% des personnes interrogées imputeraient la responsabilité des blocages, notamment dans les transports, au gouvernement et 35% aux syndicats.

07h28 : Selon le baromètre mensuel de l'institut Elabe pour Les Echos et Radio Classique, la part d'interrogés faisant "confiance" à Emmanuel Macron et Edouard Philippe progresse en décembre, respectivement de 2 et 4 points. Une hausse à relativiser : leurs cotes avaient chuté de 5 points en novembre, et la part d'interrogés qui disent ne pas leur faire confiance est de 65% pour le président de la République et 62% pour le Premier ministre.

07h00: La situation empire de façon très rapide en Ile de France avec désormais plus de 300 km de bouchons 

06h37: Déjà 250 km de bouchon en Ile de France ce matin

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06h32: Une semaine à très haut risque s'ouvre pour le gouvernement, à la veille d'une nouvelle manifestation nationale, sans aucun compromis en vue sur la réforme des retraites permettant de sortir du blocage des transports, à quelques jours des fêtes de Noël. Dimanche, gouvernement et syndicats se sont renvoyés la responsabilité d'une éventuelle paralysie du pays pendant les fêtes. "Si le gouvernement retire son projet et (qu')on discute sérieusement sur comment améliorer le système (...) et bien tout se passera bien. Sinon, les grévistes décideront de ce qu'ils ont à faire jeudi ou vendredi", a déclaré le numéro 1 de la CGT Philippe Martinez sur BFMTV à cinq jours du début des congés de fin d'année.

Réponse sur le même plateau quelques instants après du ministre des Comptes publics Gérald Darmanin: "la République ne peut pas subir de chantage". Lundi s'annonce comme une nouvelle journée noire dans les transports: en plus des transports publics toujours très perturbés et des embouteillages, il faudra compter avec des opérations escargots et des blocages des routiers, à l'appel de quatre syndicats du transport et de la logistique, sur un mot d'ordre distinct. CFDT (1er syndicat de la branche), FO, CFTC et CGC réclament de meilleures conditions de travail et de salaire.

"C'est un mouvement prévu de longue date, qui n'a rien à voir avec les retraites, mais bien sûr ça vient se greffer dessus", a convenu Charles Morit de l'UFR-CFDT. Coté transports publics, la RATP prévoit un trafic toujours "très perturbé" lundi, avec 8 lignes de métro fermées et la moitié des bus. La SNCF annonce un TGV sur 3, un Transilien sur 4 et quatre TER sur 10 en moyenne et met surtout en garde pour mardi, "où le trafic sera plus réduit du fait de l'appel syndical à manifester". Pour les fêtes, la SNCF prépare d'ores et déjà un "plan bis" en cas de prolongation de la grève des cheminots.

L'entreprise ferroviaire doit informer individuellement mardi les usagers sur le maintien ou l'annulation de leur train pour le premier weekend des vacances scolaires. La directrice générale de Voyages SNCF Rachel Picard a promis d'"essayer d'accomplir des miracles" pour proposer d'autres horaires de départ en cas d'annulation. Mais la moitié des voyageurs resteraient néanmoins sur le carreau. La SNCF assure 32% du trafic actuellement, a-t-elle précisé dans Le Parisien samedi, après être descendue à 11% le 5 décembre.

06h27: Quatre syndicats de transporteurs routiers appellent à la grève aujourd'hui, et leurs rassemblements ont commencé. En Bretagne, par exemple, une zone industrielle est bloquée depuis hier soir à Vannes, et des actions sont attendues à Lorient et Brest, selon France Bleu Armorique.

06h01: Les prévisions de trafic de la SNCF prévoient de fortes perturbations ce lundi. Seulement sur 1 TGV sur 3 en moyenne, 1 Intercités sur 6, 1 Transilien sur 4 et 4 TER sur 10 (chiffre en légère hausse, mais la compagnie précise qu'une partie des trajets seront assurés par bus).

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Le trafic RATP sera lui aussi encore très perturbé 

Côté métros, seules les lignes 1 et 14, automatiques, assureront un trafic normal .

Sur les lignes 4 et 7, il y aura 1 train sur 3 le matin (de 6h30 à 9h) et l'après-midi (de 16h30 à 19h30). A noter que plusieurs stations seront fermées.

Sur la ligne 9, il y aura 1 train sur 2 entre Nation et Mairie de Montreuil.

Entre Pont de Sèvres et Franklin D.Roosevelt, il y aura 1 train sur 4 le matin (de 6h30 à 9h) et 1 train sur 3 l'après-midi (de 16h30 à 19h).

Sur la ligne 11,  1 train sur 4 seront assurés uniquement de 6h30 à 9h.

La ligne 3 circulera de 16h30 à 19h30 avec seulement 1 train sur 5 entre Havre Caumartin et Pont de Levallois, tout comme la ligne 8, qui circulera uniquement de 16h30 à 19h30 également, avec 1 train sur 4 entre Créteil Pointe du Lac et Reuilly Diderot uniquement. Le trafic sera totalement interrompu toute la journée sur les lignes 2, 3 bis, 5, 6, 7 bis, 10, 12 et 13.

07h23: Dans un entretien accordé au Parisien, relayé par l'AFP, Edouard Philippe s'adresse aux grévistes opposés à la réforme des retraites, leur indiquant que les Français risquent de ne pas «accepter» d'être «privés» des fêtes de Noël. Il déclare: «Je vois bien que tout le monde voit arriver Noël avec inquiétudes. Noël, c'est un moment important. Mais il faudra que chacun prenne ses responsabilités. Je ne crois pas que les Français accepteraient que certains puissent les priver de ce moment».

Et d'ajouter: «Je ne dirais pas que tout le pays est en grève. Ce n'est pas un blocage total, mais c'est pénible. Le droit de grève existe, mais cet impact sur des millions de Franciliens, notamment, c'est aussi ce qui est recherché par certaines organisations syndicales».
Edouard Philippe a également évoqué la situation des entreprises pénalisées: «nous réfléchissons à [...] des mesures de lissages pour le paiement de leurs cotisations sociales, afin qu'[elles, ndlr] arrivent à passer le cap», comme au moment de la crise des Gilets jaunes.

06h26: Les prévisions RATP et SNCF en un coup d'oeil pour aujourd'hui

.

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Vos réactions

Portrait de Harriet
16/décembre/2019 - 21h49
cineberry a écrit :

Un an qu'ils subissent quoi ??? A qui voulez-vous faire croire que l'économie de notre pays s'est arrêtée parce que des gilets jaunes défilent une après-midi par semaine dans une dizaine de grandes villes françaises ? Les gens se sont adaptés et ont décalé leurs sorties culturelles et leurs achats. Aux dernières nouvelles, notre pays n'est pas en récession.

La grève à la RATP est pénalisante pour Paris, c'est indéniable. Et en même temps, sans grève, comment voulez-vous instaurer un rapport de force avec le gouvernement ? Sans opposition, il aurait le champ libre pour imposer la pire des politiques.

Tout est dit ... smiley

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 20h53
Ninie76700 a écrit :

Je ne vois pas en quoi cela va profiter aux commerçants en redressement ou liquidation !!! Il ne faut pas oublié que pour les petites entreprises, commerces, secteur du tourisme... cela fait un an qu'ils subissent !

A par une vie à épongé des dettes, ce retrouvé aux chômage avoir tout perdu, je ne vois pas ce que ces grévistes (qui pour la plupart défendent leurs avantages RATP...) peuvent faire de positifs. 

Pour l'heure le gouvernement est ouvert à la discussion il le dit depuis le début, ( il y a effectivement des points à revoir) alors pourquoi ce bordel avant la fin des négociations? Sûrement par ce que certains veulent gardé des avantages d'un autre temps et loin de l'égalité pour tous le monde 

Un an qu'ils subissent quoi ??? A qui voulez-vous faire croire que l'économie de notre pays s'est arrêtée parce que des gilets jaunes défilent une après-midi par semaine dans une dizaine de grandes villes françaises ? Les gens se sont adaptés et ont décalé leurs sorties culturelles et leurs achats. Aux dernières nouvelles, notre pays n'est pas en récession.

La grève à la RATP est pénalisante pour Paris, c'est indéniable. Et en même temps, sans grève, comment voulez-vous instaurer un rapport de force avec le gouvernement ? Sans opposition, il aurait le champ libre pour imposer la pire des politiques.

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 20h40
GWG a écrit :

Vous tournez en boucle. Votre obstination de feindre de ne pas comprendre est fatigante. Le régime général compense déjà votre déficit. Le but maintenant c'est de vous sortir de la cette spirale afin de ne pas le creuser encore plus. Hausse des salaires mais retraite et départ calculé comme le privé. 

Je tourne en boucle parce que vous êtes dans l'incapacité de démontrer, chiffres à l'appui, comment résoudre le casse-tête démographique de la SNCF qui est à l'origine du déficit de leur régime de retraite.

Et puis il faudrait vous mettre à la page : la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein à la SNCF est la même que dans le privé depuis la réforme Fillon de 2008 et la décote en cas de départ anticipé à la retraite est de 1,25% par trimestre manquant exactement comme dans le privé.

Le régime de retraite de la SNCF a déjà été maintes fois réformé mais c'est l'épouvantail que le gouvernement agite tel un réflexe pavlovien pour que les gens acceptent sans broncher les régressions sociales qui nous sont proposées depuis une cinquantaine d'années.

Portrait de hummerH2
16/décembre/2019 - 20h30
Sergent tirailleur Highway a écrit :

@justicepointzero Mais si il y en a ...
Mélenchon, c'est quelqu'un qui pue l'honnêteté
Et Sarko on le voit sur sa figure qu il est honnête.

Vous voyez qu on en trouve

Oui..... Il doit bien y en avoir !!!

 

Bon, Macron n'a vraiment pas eu de chance !!!Maudit le ptit bonhomme !!!

 

Avec Delevoye  ca fait le 12e ministre démissionnaire  !!!!!  et le 16e partant  à cause d'un scandale depuis le début de la présidence Macron en mai 2017.

Vraiment maudit ce "nouveau monde" qui a fait place nette et a rompu avec les vieilles mauvaises habitudes du passé !!! smiley

Portrait de Sergent tirailleur Highway
16/décembre/2019 - 20h26 - depuis l'application mobile
justicepointzero a écrit :

une personne honnête en politique ? ou ça ? smiley

@justicepointzero Mais si il y en a ...
Mélenchon, c'est quelqu'un qui pue l'honnêteté
Et Sarko on le voit sur sa figure qu il est honnête.

Vous voyez qu on en trouve

Portrait de Sergent tirailleur Highway
16/décembre/2019 - 20h26 - depuis l'application mobile
justicepointzero a écrit :

une personne honnête en politique ? ou ça ? smiley

@justicepointzero Mais si il y en a ...
Mélenchon, c'est quelqu'un qui pue l'honnêteté
Et Sarko on le voit sur sa figure qu il est honnête.

Vous voyez qu on en trouve

Portrait de justicepointzero
16/décembre/2019 - 18h48
Calla a écrit :

Qui pour remplacer le Haut Commissaire Delevoye ???

Il faut trouver une personne honnête , qui ne triche  pas ,  ça ne va pas être facile !!! 

 

une personne honnête en politique ? ou ça ? smiley

Portrait de cbor33
16/décembre/2019 - 16h33

À la veille des vacances le gouvernement serait bien inspiré de suspendre le projet de retraite en attendant le rapport du nouveau responsable qui aurait alors le temps de rectifier certaines erreurs qui coincent manifestement.

Portrait de justicepointzero
16/décembre/2019 - 16h14

bon les gars on fait quoi ??

ben laissons pourrir la situation comme on a fait pour les gilets jaunes !!

ah ok c'est ça la stratégie ?

ben oui quoi plus c'est le caca plus on aime !! smiley

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 16h13
GWG a écrit :

En supprimant le régime spécial des cheminots. Mais je parle surtout de la dette de la SNCF puisqu'on parle d'entreprise car oui un commerce est une entreprise. 

Il y a 150 000 actifs à la SNCF pour 300 000 retraités. Expliquez-moi concrètement en quoi la suppression du régime spécial de la SNCF va permettre de résoudre cette équation...

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 15h04
GWG a écrit :

Je vous parles dettes et vous me répondez difficultés d'embauche et appétence du métier. Autant comparer des choux avec des tomates. 

Maintenant pour vous répondre. Quand je vois des types comme Anasse Kazib et autres de SudRail je peux comprendre que les jeunes n'ont pas envie de se taper des gus pareils tous les jours au boulot. En fait ! Elle est là la pénibilité.

Soit ! Parlons dette. Expliquez-moi comment équilibrer un régime de retraite comme celui de la SNCF où avec une diminution de moitié des effectifs en 45 ans on se retrouve avec un cotisant pour deux retraités. Aucune profession ne pourrait y arriver parce que c'est mathématiquement impossible.

Portrait de Harriet
16/décembre/2019 - 14h29
cineberry a écrit :

Cette démission n'a rien à voir avec la réforme des retraites ? Vous plaisantez ??? Cette réforme est le pur produit de la collusion entre ce gouvernement et les fonds de pension qui plaident pour un affaiblissement de la retraite par répartition au profit de la retraite par capitalisation. Delevoye a démissionné parce qu'il était en plein conflit d'intérêt. Et ce n'est qu'un début ! Hugues Le Maire, frère du ministre de l'économie Bruno Le Maire qui a porté la loi Pacte ouvrant des facilités à la capitalisation, a fondé le fonds de pension Diamant Bleu Gestion spécialisé dans l'épargne retraite. Gilles de Margerie a démissionné de ses fonctions dans les assurances pour rejoindre le cabinet d'Agnès Buzyn qui va récupérer la charge de la réforme après la démission de Delevoye. Tout ce petit monde ne sert plus l'intérêt général mais les intérêts d'une petite minorité.

Très bien vu !

Portrait de censure64
16/décembre/2019 - 14h16
jarod.26 a écrit :
bonjour la galère pour macron =)

[quote=jarod.26]

bonjour la galère pour macron =)

Finalement le plus dur pour Macron, ça sera de trouver un remplaçant sans casserole aux fesses ! En attendant, si il pouvait mettre sa reforme de côté et qu'on en reparle l'année prochaine parce qu'avec ce énième scandale, c'est plus du tout crédible.

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 14h02
GWG a écrit :

Dans le commerce il y a de bonnes et de mauvaises années contrairement à la RATP et la SNCF où il n'y a que des mauvaises années depuis des lustres. 

Si la situation des salariés de la SNCF et la RATP est si enviable, comment expliquez-vous que les démissions battent des records et qu'ils peinent à recruter ?

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 13h59
Pierma a écrit :

Quand on reconnaît ses torts, on démissionne, ce point là est respecté et si la REM se voulait exemplaire, elle le montre une fois de plus. Si vous n’êtes pas exemplaire, vous partez. NB cette démission n’a rien à voir avec la réforme des retraites qui doit aller jusqu’au bout.

Cette démission n'a rien à voir avec la réforme des retraites ? Vous plaisantez ??? Cette réforme est le pur produit de la collusion entre ce gouvernement et les fonds de pension qui plaident pour un affaiblissement de la retraite par répartition au profit de la retraite par capitalisation. Delevoye a démissionné parce qu'il était en plein conflit d'intérêt. Et ce n'est qu'un début ! Hugues Le Maire, frère du ministre de l'économie Bruno Le Maire qui a porté la loi Pacte ouvrant des facilités à la capitalisation, a fondé le fonds de pension Diamant Bleu Gestion spécialisé dans l'épargne retraite. Gilles de Margerie a démissionné de ses fonctions dans les assurances pour rejoindre le cabinet d'Agnès Buzyn qui va récupérer la charge de la réforme après la démission de Delevoye. Tout ce petit monde ne sert plus l'intérêt général mais les intérêts d'une petite minorité.

Portrait de justicepointzero
16/décembre/2019 - 13h55

allez Jean Paul courage nous sommes tous avec toi !! pffffffffff smiley

et ça viendrait dire aux gens de bosser plus longtemps !!!

Portrait de justicepointzero
16/décembre/2019 - 13h50
Pierma a écrit :

Quand on reconnaît ses torts, on démissionne, ce point là est respecté et si la REM se voulait exemplaire, elle le montre une fois de plus. Si vous n’êtes pas exemplaire, vous partez. NB cette démission n’a rien à voir avec la réforme des retraites qui doit aller jusqu’au bout.

heureusement qu'il démissionne !! il ne manquerait plus qu'il reste !!

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 13h48
Ninie76700 a écrit :

Ils font couler des commerces et aux fêtes, Ils vont demander à ces mêmes commerçants de les servir. Sans même avoir honte du mal qu'ils ont fait, car certains commerçants et entreprises ne se remettront pas de ces grèves.

À la RATP par exemple, ils en ont rien à foutre de savoir que des familles vont tout perdre, ils ont leur petite prime pour combler leur grève sans parler des caisses et subventions de la CGT (payé par l'état donc nous)  qui vont les aider à combler la perte de salaire car sens les primes et aides, cette bande de fainéant qui veulent la retraite avant tout le monde, seraient déjà retourné aux travail

Dans le commerce, il y a de bonnes et de mauvaises années. Je vous rappelle que le gouvernement souhaite que la retraite soit calculée sur la totalité de la carrière et non plus sur les 25 meilleurs années. Le retrait de la réforme contre laquelle milite les grévistes profiterait donc aussi aux commerçants.

Portrait de Pierma
16/décembre/2019 - 13h47 - depuis l'application mobile

Quand on reconnaît ses torts, on démissionne, ce point là est respecté et si la REM se voulait exemplaire, elle le montre une fois de plus. Si vous n’êtes pas exemplaire, vous partez. NB cette démission n’a rien à voir avec la réforme des retraites qui doit aller jusqu’au bout.

Portrait de justicepointzero
16/décembre/2019 - 13h45

bon maintenant c'est pas le tout il faut en trouver un autre ( truand ) !! smiley

Portrait de justicepointzero
16/décembre/2019 - 13h43

Emmanuel Macron a accepté " avec regret " la démission de ce truand !!

belle mentalité de ce gouvernement qui voulait une réplique exemplaire !!

chapeau bas les mecs !!!

Portrait de cineberry
16/décembre/2019 - 13h28
arquen a écrit :

La réforme à mener est pourtant TRES simple : Age de départ à la retraite à 64 ans pour tout le monde, calcul de la pension de retraite sur les 25 meilleures années. En dessous du seuil de 64 ans décote de 5% par année.

Et que faites-vous de la pénibilité ? De la différence d'espérance de vie de 10 ans entre un cadre et un ouvrier ? Où est la justice dans tout ça ?

Portrait de justicepointzero
16/décembre/2019 - 12h22
VraiSimplet a écrit :

Si vous soignez les gens comme vous écrivez, ça doit pas être beau a voir !!

de la part de quelqu'un qui trouve Hitler PRESQUE sympathique c'est à mourir de rire !

 

Portrait de fantomial59
16/décembre/2019 - 10h44
francaz33 a écrit :

tout a fait d'accord les jours ou je ne vais pas travailler je ne serais pas payé et je risque meme de perdre mon boulot car mon patron ne peut pas honorer les dépannages tous ces fonctionnaires grévistes seront payes malgré tout ils sont forts pour le chantage

je suis desolé si il ya pas de blocage macron va faire se qu'il veux moi je travaille milieux hospitalier on fait greve depuis des moi il y a du changement non prk on et tjr réquisitionner et l'hopital tourne donc il s'en fous sa tourne aprés si vous ete content d'avoir cette supposé retraite a 1000e  car attention faut bien lire entre les lignes 1000e pour une carriere complete donc 64 ans au smic 1000e dans 15 ans sa va valoir quoi tout augmente allez y pleurer car sa bloque mais dans 15 ans vous allez pleurer car votre retraite saura minime