A l'approche des vacances de Noël, l'inquiétude grandit chez les usagers des transports en commun. La CGT-Cheminots, premier syndicat de la SNCF, a prévenu jeudi qu'il n'y aura «pas de trêve pour Noël» dans le mouvement de grève en cours, sans retrait de la réforme des retraites.
Joint par L'Express avant le début de la grève, le secrétaire général de Force ouvrière Cheminots, Philippe Herbeck, avait expliqué que, pour lui, «le but n'(était) évidemment pas d'aller jusqu'à Noël». «On veut que [la grève] soit massive dès le départ, rassembler le plus de monde sur les premiers jours, avait-il précisé. Si on la déclare illimitée, c'est parce que c'est plus difficile de remobiliser les personnes si elles sont reparties au travail entre-temps, elles peuvent subir des pressions managériales par exemple, alors qu'avec l'aspect illimité, on maintient les travailleurs dans la mobilisation», avait-il encore expliqué.
Concrètement, FO Cheminots souhaitait faire céder le gouvernement sur l'épineuse question des retraites.
À la SNCF, on répondait toutefois début décembre qu'il était encore trop tôt pour anticiper le mouvement et qu'il n'y avait «pas encore de visibilité». Mais certaines sources, plus confidentielles, sous-entendaient déja que la grève pourrait être bien plus dure que ce que laissaient à penser les propos des syndicats, plutôt rassurants.
Vos réactions
Ma retraite vaut bien une dinde...
Qu’ils aillent se faire foutre avec leur manipulation aux sentiments.
Comment expliquer qu’une réforme nécessaire pour équilibrer les comptes ne va pas avoir d’incidences, mieux elle va améliorer le sort des femmes, des agriculteurs...
Arrêtez de nous prendre pour des cons.
il faut demander à Delevoye
Paris sans ses transports à bestiaux, c'est le bordel !
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