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14/09/2019 19:01

Gilets Jaunes - Le calme est revenu à Nantes après de violents incidents cet après-midi avec les forces de l'ordre - 30 interpellations - Vidéos

Quelque 1.800 personnes défilaient samedi dans le centre de Nantes, selon la police, à l'occasion de "l'acte 44" du mouvement des "gilets jaunes", donnant lieu à des heurts entre policiers et manifestants. Les manifestants, dont très peu arboraient le gilet fluorescent, sont partis de l'ouest cossu de la ville pour rejoindre le centre, où la situation a rapidement dégénéré, donnant lieu à des tirs de projectiles, auxquels la police a répondu par des jets de grenades lacrymogènes.

"Justice pour Steve, ni oubli ni pardon", "Moins de costards, plus de homards", pouvait-on lire sur des pancartes et des panneaux protégeant des commerces. Dans le cortège, les manifestants ont scandé "Tout le monde déteste la police", ou "La police mutile, la police assassine". Plusieurs commerces et abribus ont été vandalisés et des poubelles incendiées, a constaté l'AFP. Dix-huit personnes ont été interpellées avant le départ de la manifestation "face au risque important d'actions violentes dans le centre-ville", a indiqué la police sur Twitter.

Vingt-deux cocktails molotov et dix mortiers ont également été découverts à proximité du point de rassemblement, tandis qu'une centaine de parapluies et un extincteur ont été saisis, selon la police. Différents groupes de "gilets jaunes" ont appelé à un rassemblement national à Nantes pour relancer le mouvement, près d'un an après ses débuts, dans une ville marquée par la mort de Steve Maia Caniço.

Cet animateur de 24 ans a disparu le soir de la Fête de la musique, après une intervention policière controversée. Son corps a été retrouvé cinq semaines plus tard dans la Loire.

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé vendredi la mutation du commissaire divisionnaire chargé de l'intervention, le rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA) ayant estimé que ses décisions avaient "manqué de discernement". La ville est également marquée par "l'affaire Rugy", l'ex-ministre de la Transition écologique poussé à la démission mi-juillet après une série de révélations de Mediapart.

17h58: Le calme revient petit à petit à Nantes après de violents incidents cet après-midi avec les forces de l'ordre avec un nouveau bilan de 30 interpellations selon les forces de l'ordre.

17h25: La police tente une nouvelle fois à Nantes de disperser plusieurs centaines de personnes qui sont dans les rues noyées par les lacrymos. 1800 personnes défilent dans le centre de Nantes, selon la police, à l'occasion de l'acte 44 du mouvement des «gilets jaunes», donnant lieu à des heurts avec les policiers. Les manifestants, dont très peu arboraient le gilet fluorescent, sont partis de l'ouest cossu de la ville pour rejoindre le centre, où la situation a rapidement dégénéré, donnant lieu à des tirs de projectiles, auxquels la police a répondu par des jets de grenades lacrymogènes.

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17h16: La police à Nantes fait un nouveau point sur les violences et les interpellations: 

17h01: À Toulouse, plusieurs centaines de personnes ont manifesté, arpentant les grands boulevards et les rues commerçantes du centre, au cri de « Toulouse, Toulouse, soulève-toi ».

16h42: À Marseille, 200 personnes, dont une cinquantaine porteurs de la chasuble symbolique, ont défilé derrière une banderole appelant à la « suppression de l'IGPN, au service du blanchiment des polices ».

16h38: "Face au risque important d'actions violentes dans le centre-ville de Nantes cet après-midi, 18 interpellations ont été effectuées par nos services lors de contrôles préventifs", a twitté la police de Loire-Atlantique. Vingt-deux cocktails molotov et dix mortiers ont également été découverts à proximité du point de rassemblement, dans l'ouest cossu de la ville, tandis qu'une centaine de parapluies et un extincteur ont été saisis, selon la police. Les manifestants s'étaient rassemblés vers midi pour un pique-nique place Mellinet, à 14 heures, heure de départ de la manifestation non déclarée, a constaté une journaliste de l'AFP.

15h01: À Lyon, quelque 400 manifestants, dont beaucoup ne portaient pas de gilets jaunes, se sont rassemblés à la mi-journée place Bellecour, bravant l'interdiction de la préfecture, qui avait défini trois périmètres prohibés aux manifestations non déclarées samedi, dont le centre-ville.

14h28: Quelque 1.800 personnes défilaient samedi dans le centre de Nantes, selon la police, à l'occasion de "l'acte 44" du mouvement des "gilets jaunes", donnant lieu à des heurts entre policiers et manifestants. Parmi elles, 18 personnes ont été interpellées préventivement, ont annoncé la police et la préfecture de Loire-Atlantique. Les manifestants, dont très peu arboraient le gilet fluorescent, sont partis de l'ouest cossu de la ville pour rejoindre le centre, où la situation a rapidement dégénéré, donnant lieu à des tirs de projectiles, auxquels la police a répondu par des jets de grenades lacrymogènes.

10h16: "Il faut s'attendre effectivement à ce qu'on est une manifestation violente avec la commission d'exactions, de dégradations, la présence de black blocs, de gens qui sont venus non pas pour manifester mais essentiellement pour en découdre et qui nécessitent par conséquent un dispositif d'envergure", indique Benoit Desferet, directeur de la DDSP, la sécurité publique dans le département. "Quand vous avez une manifestation d'envergure nationale et où vous avez des gens qui viennent pour casser ou pour s'en prendre aux forces de l'ordre, la discrétion (sur le dispositif) est la meilleure garantie d'efficacité et de succès", précise-t-il.

09h11: Plusieurs groupes de "gilets jaunes" appellent à une manifestation nationale  à Nantes, une ville symbole marquée par la démission de François de Rugy mais aussi par la mort de Steve Maia Caniço.

"Contre le pouvoir en place, manifestation", indiquent des affiches placardées dans le centre-ville, ornées d'un homard rouge vif, en référence aux dîners qui avaient déclenché la tourmente traversée en juillet dernier par François de Rugy.

Depuis sa démission, l'ex-ministre de l'Écologie siège de nouveau comme député de Loire-Atlantique, où il est élu depuis 2007.

Sur internet, les appels à manifester font également référence à Steve Maia Caniço, ce jeune homme disparu à Nantes le soir de la Fête de la musique, au moment d'une intervention policière controversée en bord de Loire.

Durant cette nuit du 21 au 22 juin, plusieurs personnes sont tombées dans le fleuve et des participants ont raconté avoir été aveuglés par le gaz lacrymogène.

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Vos réactions

Portrait de Raymond C
14/septembre/2019 - 19h59
BrunoNo a écrit :

La France a eu des Jean Moulin comme martyr, la génération facebook a des Steve Maia Caniço. Etan Cohen avait vu juste avec Idiocracy... les gens deviennent débiles. C'est plus facile d'être révolutionnaire avenue des Champs Élysées que Place Tian'anmen. Les Gilets jaunes sont des révolutionnaires en carton.

Idiocracy ! Voila à quoi ces bouffés du bulbe me font penser tous les samedis en effet !

Et ils sont tellement abrutis qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils apportent sa réélection sur un plateau à Macron.  smiley

Portrait de satine1
14/septembre/2019 - 19h47
BrunoNo a écrit :

La France a eu des Jean Moulin comme martyr, la génération facebook a des Steve Maia Caniço. Etan Cohen avait vu juste avec Idiocracy... les gens deviennent débiles. C'est plus facile d'être révolutionnaire avenue des Champs Élysées que Place Tian'anmen. Les Gilets jaunes sont des révolutionnaires en carton.

Des révolutionnaires aux petits pieds !.....

Portrait de Adelinette
14/septembre/2019 - 18h15

Mais qu'est ce qu'on s'en fout de ce Steeve ! Ça commence à devenir lourd. Quel rapport avec les gilets jaunes ? Ils sont tous complètement ravagés par la mite à fromage sérieux ! 

Portrait de filou034
13/septembre/2019 - 17h40

mais merde ils on rien d'autre a foutre si vous savez pas comment vous occupez faites du bénévolat ce sera plus utile ou venez réparer ce que vous avez détruit a Montpellier bande de guignols  

Portrait de nina83
13/septembre/2019 - 11h35

Pauvres clowns, moi je n'en ai plus vu sur les ronds-points pour l'instant, et plus aucune voiture avec des GJ non plus, le peuple ne fait pas confiance à ces illuminés.

Portrait de jaquotte
13/septembre/2019 - 10h57

Heureusement qu'il y a des problèmes tous les jours, ça leur donne des motifs pour prendre l'air...