27/05/2019 17:56

Explosion à Lyon: Une quatrième personne, le père du principal suspect, a été interpellée dans le cadre de l'enquête en cours

17h54: Après l'arrestation du principal suspect de l'attaque de vendredi, la police met fin à son appel à témoins.

16h53: Ce que l'on sait cet après-midi après les interpellations qui ont eu lieu aujourd'hui

Un étudiant algérien de 24 ans soupçonné d’avoir déposé un colis piégé qui a fait 13 blessés légers à Lyon, à deux jours du scrutin européen, a été interpellé lundi dans cette même ville et placé en garde à vue, ainsi que ses parents et un autre membre de sa famille.

Inconnu des services de police, il s’agit d’un étudiant en informatique, a indiqué le maire de Lyon Gérard Collomb.

Trois autres personnes ont été placées en garde à vue selon le parquet de Paris, chargé de l’affaire: un lycéen majeur également de nationalité algérienne, membre de sa famille, la mère du principal suspect puis le père de ce dernier.

La soeur du principal suspect était elle entendue en audition libre

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé très rapidement sur Twitter l’arrestation du jeune homme. Une enquête avait été ouverte dès vendredi pour «tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle».

Le suspect a été interpellé sur la voie publique à 09H55 dans le 7e arrondissement par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire lyonnaise, dans le cadre d’une filature depuis son domicile, où les enquêteurs redoutaient la présence d’explosif.

Il a été arrêté sans opposer de résistance, à la descente d’un bus, levant les bras à l’approche des policiers.

Dans l’après-midi, une perquisition a été menée pendant plusieurs heures au domicile de la famille à Oullins, dans la proche banlieue de Lyon, a constaté une journaliste de l’AFP. Plus d’une dizaine de véhicules de police, dont un fourgon de la police technique et scientifique, bloquaient l’accès à la résidence Les Ifs, située dans un quartier populaire de cette commune. Des démineurs y sont brièvement intervenus, alors qu’un drone survolait les lieux.

Des images d’un suspect captées par des caméras de vidéosurveillance municipale avaient été rapidement diffusées par les autorités et un ADN, non identifié, avait également été retrouvé sur le sac qui a explosé vendredi vers 17H30 devant une boulangerie dans une rue commerçante du centre de Lyon.

Selon une source proche du dossier, il y a de fortes suspicions que l’explosif utilisé ait été du TATP (tripéroxyde de triacétone), en faible quantité. Cet explosif artisanal très instable avait été utilisé dans les attentats jihadistes commis à Paris le 13 novembre 2015.

L’explosion a fait 13 blessés légers, neuf femmes dont une enfant de 10 ans et quatre hommes. Onze d’entre eux ont été hospitalisés, certains devant être opérés afin d’extraire des éclats. Le colis piégé, un sac en papier kraft déposé sur le bloc de béton où le suspect s’était arrêté à vélo à proximité de la boulangerie, contenait des vis, des billes de métal et des piles, ainsi qu’un circuit imprimé, un dispositif de déclenchement à distance.

La police avait lancé un appel à témoins dès vendredi soir en diffusant des photos du suspect, portant un sac à dos, une casquette et des lunettes dissimulant son visage. Selon une source judiciaire, plus de 250 appels avaient été reçus 24 heures plus tard au 197, le numéro ouvert par les autorités.

15h22: Le ministre de l’Intérieur et son secrétaire d’Etat Laurent Nuñez se rendront à Lyon lundi en fin d’après-midi, pour faire un point sur l’enquête et échanger avec les services mobilisés depuis vendredi. Christophe Castaner devrait s’exprimer devant la presse vers 18H50.

14h47: Une quatrième personne, le père du principal suspect, a été interpellée dans le cadre de l'enquête en cours. Plus tôt dans la matinée, son père, sa soeur et une soeur étaient entendus par les enquêteurs.

14h01: Une perquisition était en cours lundi à Oullins, dans la proche banlieue de Lyon, quelques heures après l’interpellation d’un suspect dans l’enquête sur l’explosion d’un colis piégé qui a fait 13 blessés légers vendredi.

Plus d’une dizaine de véhicules de police, dont un fourgon de la police technique et scientifique, bloquaient l’accès à la résidence Les Ifs, qui comprend 11 bâtiments et située dans un quartier populaire de cette commune du sud de Lyon.

L’intérêt des enquêteurs se focalisait sur un petit immeuble rose pâle aux volets en mauvais état, côtoyant un supermarché.

De nombreux policiers cagoulés, portant un brassard de la police scientifique, étaient sur place.

12h41: Une troisième personne, une femme, a été interpellée ce matin et placée en garde à vue, selon LCI. Il s'agit de la mère du principal suspect.

12h32: En plus des deux interpellations, BFMTV rapporte "[qu']une audition libre d'un autre membre de leur entourage est également en cours". Il s'agit de la soeur du suspect.

11h52: Ce que l'on sait de ces deux interpellations

Un homme de 24 ans soupçonné d’être l’auteur de l’attentat au colis piégé qui a fait 13 blessés légers vendredi à Lyon, à deux jours du scrutin européen, a été interpellé lundi dans cette même ville et placé en garde à vue. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé son interpellation très rapidement sur Twitter, en félicitant les forces de police qui traquaient le suspect en fuite depuis trois jours.
Peu après, le maire de Lyon Gérard Collomb a annoncé sur BFMTV qu’un second suspect avait été interpellé. Le parquet de Paris, qui s’est saisi de l’affaire, a confirmé cette nouvelle garde à vue.
Une enquête avait été ouverte dès vendredi pour «tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle».

Le premier suspect arrêté âgé de 24 ans a été arrêté sur la voie publique à 09H55 dans le 7e arrondissement par la police judiciaire de Lyon dans le cadre d’une filature depuis son domicile, où les enquêteurs redoutaient la présence d’explosif, d’après une source proche du dossier. Selon M. Collomb, il s’agit d’un étudiant en informatique qui a été arrêté dans le calme à la descente d’un bus.
Des images d’un suspect, captées par des caméras de vidéosurveillance municipale, avaient été rapidement diffusées par les autorités, et un ADN, non identifié, avait également été retrouvé sur le sac qui a explosé vendredi vers 17H30 devant une boulangerie dans une rue commerçante du centre de Lyon.
Selon une source proche du dossier, il y a de fortes suspicions que l’explosif utilisé ait été du TATP (tripéroxyde de triacétone), en faible quantité. Cet explosif artisanal très instable avait été utilisé dans les attentats jihadistes commis à Paris le 13 novembre 2015.
L’explosion a fait 13 blessés légers, neuf femmes dont une enfant de 10 ans et quatre hommes. Onze d’entre eux ont été hospitalisés, certains devant être opérés afin d’extraire des éclats. Le colis piégé, un sac en papier kraft déposé sur le bloc de béton où le suspect s’était arrêté en vélo à proximité de la boulangerie, contenait des vis, des billes de métal et des piles, ainsi qu’un circuit imprimé un dispositif de déclenchement à distance.
La police avait lancé un appel à témoins dès vendredi soir en diffusant des photos du suspect, portant un sac à dos, une casquette et des lunettes dissimulant son visage. Selon une source judiciaire, plus de 250 appels avaient été reçus 24 heures plus tard au 197, le numéro ouvert par les autorités.
Le procureur de Paris Rémy Heitz s’était rendu sur les lieux vendredi soir avec le ministre de l’Intérieur. «Tous les moyens» sont «mis en oeuvre pour parvenir rapidement à l’identification et à l’interpellation de l’auteur des faits», vêtu au moment des faits d’un «bermuda vert clair», d’une «chemise vert foncé aux manches relevées» et de «chaussures noires», avait indiqué le magistrat samedi devant la presse à Lyon.

Aucun élément n’a filtré à ce stade sur le profil ou les motivations du suspect et l’acte n’a pas été revendiqué. Dans une première réaction vendredi, le président Emmanuel Macron avait évoqué «une attaque» mais un tweet envoyé plus tard était plus prudent, déplorant simplement «la violence qui s’est abattue» sur les Lyonnais.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet avait elle souligné vendredi soir qu’il était «trop tôt» pour évoquer «un acte terroriste».

11h40: Selon BFMTV, l'un des deux suspects interpellés est un étudiant en informatique âgé de 24 ans, inconnu des services de police. L'homme a été arrêté à la sortie d'un bus, ce matin à 10h à Lyon. Il a ensuite été placé en garde à vue.

"Le jeune homme a été identifié dès hier mais la police judiciaire a attendu qu'il sorte de chez lui ce lundi matin pour l'interpeller par crainte que des explosifs se trouvent dans son appartement", précisent nos confrères.

11h15: Sur BFMTV, le maire de Lyon, Gérard Collomb, annonce qu'une deuxième personne a été interpellée

11h12: Sur Twitter, le maire de Lyon, Gérard Collomb, a réagi à l'interpellation d'un suspect

11h00: Selon une source proche du dossier, il y a de fortes suspicions que l’explosif utilisé ait été du TATP (tripéroxyde de triacétone), en faible quantité. Les commandos jihadistes du 13 novembre 2015 avaient eu recours à cet explosif artisanal très instable.
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête dès vendredi soir. Samedi, le procureur de Paris Rémy Heitz avait annoncé que «plusieurs dizaines» de témoignages étaient en «cours d’exploitation» pour tenter de faire la lumière sur cette attaque non revendiquée.
La garde des Sceaux Nicole Belloubet avait elle souligné vendredi soir qu’il était «trop tôt» pour évoquer «un acte terroriste».

10h46: Ce que l'on sait ce matin après cette interpellation

Un homme de 24 ans soupçonné d’être «l’auteur» de l’attentat au colis piégé de vendredi à Lyon a été interpellé lundi dans cette même ville et placé en garde à vue, a indiqué le parquet de Paris.

Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a simplement indiqué qu’un suspect venait «d’être interpellé». L’explosion de ce colis piégé au TATP, un explosif artisanal très instable, a fait 13 blessés dans le centre de Lyon.

Des images d’un suspect avaient été rapidement diffusées par les autorités, et un ADN, non identifié, avait également été retrouvé.

10h34: Le ministre de l'intérieur Christophe Castaner a annoncé l'interpellation d'un suspect dans le cadre de l'enquête sur l'explosion d'un colis piégé à Lyon, vendredi 24 mai.

Un colis avait explosé vendredi dernier peu avant 17h30 devant une boulangerie de la rue Victor Hugo dans le centre-ville de Lyon. L’exploitation des caméras de vidéosurveillance de la ville avait permis de retracer le parcours du suspect. 

10h30: Le parquet de Paris indique que le suspect, interpellé à Lyon, est âgé de 24 ans et a été placé en garde à vue

10h24: Très vite après l'explosion du colis piégé, la police avait lancé un appel à témoins en diffusant la photographie du suspect, capté par une caméra de vidéosurveillance municipale.

Elle montre un homme "porteur d'un haut sombre à manches longues" et "d'un bermuda clair", poussant un vélo noir. Selon une source proche de l'enquête, il est âgé d'une trentaine d'années.

10h22: "Colis piégé à #Lyon : un suspect vient d’être interpellé", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur son compte Twitter. Et d'ajouter : "Je salue la mobilisation de la SDAT, de la police judiciaire de Lyon et de la DGSI, co-saisies par la section antiterroriste du parquet de Paris. Leur action conjointe est déterminante".

10h21: Explosion à Lyon: Christophe Castaner annonce qu'un suspect a été interpellé

10h19: Un suspect soupçonné d'être l'auteur de l'attaque au colis piégé qui a fait 13 blessés légers vendredi à Lyon était toujours recherché samedi par les autorités, qui ne privilégiaient aucune piste quant à son profil ou ses motivations.

Chargée du dossier, la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert "une enquête de flagrance des chefs de tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste criminelle". Toutefois la garde des Sceaux Nicole Belloubet a tenu à souligner vendredi soir qu'il était "trop tôt" pour évoquer "un acte terroriste".

"Au vu des résultats, on pourra effectivement qualifier cette enquête", a-t-elle précisé.

L'individu est suspecté d'avoir déposé un sac ou colis explosif contenant des vis, clous ou boulons devant une boulangerie de la rue Victor Hugo, une artère piétonne commerçante située au coeur de Lyon, près de l'emblématique place Bellecour.

D'après un dernier bilan, 13 personnes - neuf femmes dont une enfant de dix ans et quatre hommes - ont été touchées par l'explosion, 11 ayant été hospitalisées. Toutes ne sont blessées que légèrement.

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Vos réactions

Portrait de Adelinette
27/mai/2019 - 21h24

On peut connaître la position de Corinne à ce sujet ? 

Portrait de Adelinette
27/mai/2019 - 16h16
A.Thomas a écrit :

Moi quand j'étais petit ,c'était les ritals italiens qui me faisaient peur. On disait qu'ils mangeaient les enfants avec leurs macaronis et les romanichels qui enlevaient les mômes dans leur roulotte pour les vendre.

Et si vous ne supportez plus le climat français ,un petit tour au Mozambique . Il y fait plus chaud.

Pas besoin d'y aller, c'est déjà le Mozambique : attentats, racailles, zones de non droit, villes communautaires, filles non acceptées dans les bus, LGBT agressés en permanence, vols, drogue, antisémitisme, églises profanées, kébabisation à outrance de la France....

À un moment, il est nécessaire d'appeler un chat... Un chat. 

Portrait de A.Thomas
27/mai/2019 - 15h48
Adelinette a écrit :

Avant quand on croisait des arabes dans la rue, bon...  Limite on s'en foutait. Maintenant quand on en croise, on se dit toujours qu'ils ont l'air chelou et qu'ils pourraient être de potentiels terroristes. C'est fou d'en arriver à penser ça, ce climat est devenu insupportable en France. 

Moi quand j'étais petit ,c'était les ritals italiens qui me faisaient peur. On disait qu'ils mangeaient les enfants avec leurs macaronis et les romanichels qui enlevaient les mômes dans leur roulotte pour les vendre.

Et si vous ne supportez plus le climat français ,un petit tour au Mozambique . Il y fait plus chaud.

Portrait de Adelinette
27/mai/2019 - 15h15

Avant quand on croisait des arabes dans la rue, bon...  Limite on s'en foutait. Maintenant quand on en croise, on se dit toujours qu'ils ont l'air chelou et qu'ils pourraient être de potentiels terroristes. C'est fou d'en arriver à penser ça, ce climat est devenu insupportable en France. 

Portrait de cbor33
27/mai/2019 - 12h04

explosion juste avant les élections + arrestation après les élections.... ça me rappelle une agression de papy juste avant des élections antérieures.... ça n'a rien d'innocent pour faire monter une certaine liste....