16/03/2019 19:49

EN DIRECT - Gilets Jaunes - Chaos sur les Champs Elysées: boutiques en feu et pillées, kiosques incendiés, Fouquets saccagé, forces de l'ordre attaquées...

19h46: Le point en début de soirée

Boutiques pillées et incendiées sur les Champs-Elysées, jets de pavés contre les forces de l'ordre : une nouvelle flambée de violence a marqué samedi à Paris la 18ème journée d'action des "gilets jaunes", en révolte contre la politique sociale et fiscale du président français Emmanuel Macron depuis quatre mois.

Sur la très touristique artère parisienne, des manifestants ont mis le feu à plusieurs kiosques à journaux et boutiques, précédemment pillées, rappelant les scènes de violences dont les images avaient fait le tour du monde le 1er décembre. Parti d'une banque située au rez-de chaussée, un incendie a fait 11 blessés légers dans un immeuble situé à proximité de l'avenue. "Deux personnes ont été sauvées des flammes.

Une femme et son bébé étaient coincés au deuxième étage", ont indiqué les pompiers à l'AFP. Venu apporter sur place "son plus grand soutien" aux forces de l'ordre, le Premier ministre Edouard Philippe a jugé "inacceptables" les violences qui ont émaillé la journée. "Ceux qui excusent ou qui encouragent" de tels actes s'en rendent "complices", a-t-il lancé.

En fin d'après-midi, le Fouquet's, restaurant huppé qui avait déjà été pillé dans la matinée, a vu son auvent brièvement incendié et des feux ont débuté devant les boutiques Longchamp et Foot Locker ainsi que le restaurant Léon de Bruxelles, aux cris de "révolution!".

Les forces de l'ordre, qui se maintenaient à distance, ont ensuite répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes qui ont saturé le bas de l'avenue d'un brouillard épais, pour tenter de disperser les manifestants. Zara, Lacoste, Celio... les pillages se sont multipliés tout le long de l'emblématique avenue parisienne, lieu de flânerie prisé des touristes et vitrine commerciale pour les enseignes internationales d'habillement et d'accessoires.

"Il y a un certain nombre de gens qui ne sont venus que pour casser", a déploré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, selon lequel quelque 1.500 militants "ultra-violents" se sont infiltrés parmi les quelque 10.000 manifestants recensés à Paris. Selon les autorités, 14.500 personnes manifestaient dans toute la France à 13h00.

Une centaine de personnes ont été interpellées, selon un bilan communiqué peu après 15h00 par le préfecture de police de Paris.

Le parquet de Paris a fait état de 46 personnes en garde à vue à 13h30.

19h43: Le 18e samedi de mobilisation des "gilets jaunes" a rassemblé 32 300 manifestants dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur. C'est 3 700 de plus qu'il y a une semaine.

18h47: Une voiture de police incendiée ce soir devant le commissariat des Halles à Paris

.

.

17h58: Les interpellations continuent à Paris, selon la préfecture de police, qui annonce que 121 personnes ont été arrêtées.

17h11: La boutique Longchamp est à son tour incendié en ce moment-même au 77, avenue des Champs-Elysées. 

.

.

.

17h06: Edouard Philippe, le Premier Ministre prend la parole: 

"Je suis venu ici pour soutenir les forces de l'ordre et les pompiers qui ont éviter le pire ce matin et lors d'un incendie et pour donner des consignes de très grande fermeté. La situation reste tendue en particulier en haut des Champs Elysées. Nous faisons face à plusieurs centaines, voir plusieurs milliers de personnes qui veulent créer le chaos.  Tous ceux qui encouragent ces actes se rendent complices. Force restera à la loi."

16h53: Alors que la violence redouble sur les Champs Elysées, Edouard Philippe arrive à proximité pour saluer les forces de l'ordre. AU même moment un incendie est allumé au Fouquet's, dans le restaurant qui a déjà été pillé ce matin.

.

.

16h38: Le point à 16h30

"Macron, on vient te chercher chez toi!" Munis de sifflets et de fumigènes, des milliers de "gilets jaunes" de toute la France arrivés le matin dans les gares parisiennes ont marché vers les Champs-Elysées pour le 18e samedi de manifestation, à Paris. "Ils étaient là très tôt, avant l'ouverture des magasins !" raconte une commerçante devant la gare Saint-Lazare. Venue de Normandie, Murielle explique : "Aujourd'hui, la France monte à Paris".

Plusieurs centaines de manifestants sont ainsi partis aux alentours de 10H00 de la gare Saint-Lazare, alors que plus d'un millier quittaient la gare du Nord. D'autres rendez-vous avaient été donnés dans plusieurs gares parisiennes. Dans les cortèges, qui ont rapidement filé vers la place de l'Etoile, certains portaient un gilet jaune. De nombreuses personnes vêtues de noir, cagoulées et le visage masqué se mêlaient également aux manifestants. Sur le côté, des policiers écartaient déjà quelques personnes pour des contrôles, alors que les premiers heurts éclataient sur les Champs-Elysées.

Plusieurs dizaines de "street medics", reconnaissables à leur t-shirt blanc avec une croix rouge, suivaient également les cortèges.

"Ca risque de chauffer aujourd'hui", met en garde Greg, un street medic de 38 ans, munis d'un casque et d'un masque. "Le mot d'ordre aujourd'hui c'est faire attention devant, pour les LBD et derrière, pour les casseurs", explique-t-il. Ailleurs dans le centre de Paris, les rues étaient calmes. Certains commerces avaient protégé leurs vitrines avec des planches en bois.

Le quartier de l'Elysée était totalement barricadé et placé sous forte présence policière alors qu'un appel avait été lancé sur les réseaux sociaux pour "aller chercher Macron".

"La semaine dernière, on a pris un petit coup, mais aujourd'hui on est là", lance Benjamin venu d'Epinay-sur-Seine. Ils étaient 28.600 manifestants en France samedi dernier, soit dix fois moins que les 282.000 de la première manifestation le 17 novembre. "Macron m'a tué", "Yellow is the new red", "Egalité, pour tous, tout de suite" ou encore "Tous unis pour une meilleure vie" ... Les manifestants ont remonté les grandes avenues parisiennes au rythme de slogans et de chants anti-Macron et anticapitalistes. Tout au long du parcours, ils ont "fait du bruit" en tapant sur les barrières de chantier en métal et les poubelles en plastique trouvées sur leur passage.

15h01 Les incidents ont repris peu avant 15h Place de l'Etoile à Paris avec les forces de l'ordre qui ripostent avec des lacrymogènes

14h52: La Préfecture de police de paris annonce désormais 82 interpellations

14h48: Une banque a été pillée par des manifestants et 11 blessés légers sont à dénombrer dans  l'incendie volontaire de l'immeuble qui abrité l'établissement près des Champs Elysées.

Christophe Castaner vient de réagir.

.

.

14h10: Un important incendie a été allumé  dans la banque Tarneaud, située au 16 avenue Franklin Roosevelt. Les habitants de l'immeuble ont été évacués par les pompiers. Selon les informations de France 3, deux personnes, une mère et son bébé, se trouvaient au dessus de la banque, au deuxième étage de l'immeuble situé au 16 avenue Frankin Roosevelt à Paris.

Coincées par les flammes, elles ont pu être mises en sécurité. Quelque 60 pompiers ont été mobilisés pour éteindre les flammes. Ils interviennent encore.

Au même moment un deuxième kiosque à journaux a été incendié sur les Champs Elysées.

13h52: La préfecture de police fait état de 64 interpellations lors des manifestations des "gilets jaunes" à Paris.

13h11: Un kiosque à journaux en feu sur les Champs Elysées dégageant une épaisse fumée noire

.

.

13h02: "Il y a près de 7 000 à 8 000 personnes à Paris", dont "plus de 1 500 qui sont ultraviolents", déclare le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. Il précise "que le mouvement des gilets jaunes n'existe plus et c'est le chant du cygne."

"Les ultraviolents sont là mais répondent aussi à l'appel de la violence de certains leaders des 'gilets jaunes'", a poursuivi Christophe Castaner lors d'un point presse. "Ils ont décidé de venir pour attaquer Paris", a-t-il ajouté. "Nous contenons le phénomène"

12h38: Le restaurant symbolique, le Fouquet's, à son tour saccagé et pillé sur les Champs Elysées ainsi que plusieurs magasins 

.

.

12h31: Les policiers continuent à se défendre sur les Champs Elysées alors qu'une voiture est en feu

.

.

12h14: Selon les images de BFM TV, le magasin Hugo Boss et une banque sur les Champs Elysées sont en train d'être pillés par des casseurs qui distribuent les vêtements dans la rue

.

.

12h10: Christophe Castaner dénonce sur twitter "les casseurs professionnels qui veulent semer le cahos" et annonce "la plus grande fermeté.

.

.

11h56: Des renforts blindés sont en train d'arriver Place de l'Etoile pour tenter de protéger les CRS sur place mais les incidents se poursuivent de façon très violente.

.

.

11h44: Incroyable déferlement de violence contre les CRS qui sont assiégées Place de l'Etoile et qui reçoivent des dizaines de pavés et de barrières, attaqués par des manifestants déchaînés

.

.

11h19: Nouveaux incidents Place de l'Etoile avec les forces de l'ordre obligées d'utiliser les lacrymogènes et canons à eau

.

.

10h55: Les chaînes de télé montrent une voiture de police prise en chasse par les policiers avenue des Ternes est obligée de fuir.

Sur les Champs Elysées, les cars de police sont également obligés de fuir sous la violence des assauts des manifestants et on peut les voir partir en trombe car certains manifestants leurs jetaient des objets.

.

.

10h44: La Préfecture de Police de Paris annonce déjà plus d'une vingtaine d'interpellations

10h32: Plusieurs centaines de Gilets Jaunes sont également réunis sur le parvis de la Gare Saint Lazare alors que d'autres délient dans Paris

.

.

09h45: Désormais près d'un millier de personnes sont sur les Champs Elysées et font face à un très important service de sécurité

.

.

08h33: A cette heure plusieurs centaines de gilets jaunes sont déjà présents sur les Champs Elysées (environ 300 selon, les estimations) soit beaucoup plus que la semaine dernière à la même heure

07h30: Après un "acte 17" qui a connu la plus faible mobilisation du mouvement - 28.600 manifestants recensés en France, dont 3.000 à Paris selon le ministère de l'Intérieur - "l'acte 18" des "gilets jaunes", samedi 16 mars, est celui de l'ultimatum lancé à Emmanuel Macron à l'occasion de la fin du "grand débat national".

Depuis plusieurs semaines, le 16 mars est annoncé comme un rendez-vous clé, avec un appel à converger vers Paris pour renouer avec les démonstrations de force des premiers week-ends, à l'instar du 17 novembre qui avait réuni 282.000 manifestants.

"Maintenant, on va passer aux choses sérieuses : 'l'acte 18' arrive et ça, Macron, tu peux te méfier parce que ça va être un regain de mobilisation", annonçait au soir de "l'acte 17" l'une des figures du mouvement, Eric Drouet.

"Il va y avoir beaucoup de personnes, il va pas falloir lâcher. (...) On attend les Toulousains avec impatience, les Bordelais, les Marseillais, les Rouennais...", a-t-il ajouté, avant d'évoquer le renfort de sympathisants d'Italie, Belgique, Pays-Bas, Pologne.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de cigal40
16/mars/2019 - 11h29

 PPff  au  bout  de  2 mois   !! miableeeee!!!!!!

Portrait de cigal40
16/mars/2019 - 11h27

ahh  le travailleur   !!!!! mdr  la  blonde  défend  tes  droits!!!!!!! smiley

Portrait de satine1
16/mars/2019 - 11h10

Eric Drouet a appelé à casser alors les casseurs  arrivent comme des  ânes obéissants. 

Portrait de satine1
16/mars/2019 - 10h44

Et Maxime Nicole, il devait quitter la France fin février.... Il me semble l’avoir vu dans la foule à la TV samedi dernier. Il s’est dégonflé.... c’est dommage..... ça aurait fait un dingue de moins ! 

Portrait de nina83
16/mars/2019 - 10h27
popeye55 a écrit :

C'est quoi les revendications des gilets jaunes ?

toujours la même : macron démission !

Portrait de nina83
16/mars/2019 - 10h26

faut pas lâcher, macron démission, on est encore là et blabla bla et blabla bla, et pendant ce temps-là 65 millions de français profitent du WE smiley 

Portrait de Yoko69
16/mars/2019 - 10h18

Bonjour,

Encore un Samedi à rester cloîtrée chez soi. 

Portrait de cerise1170
16/mars/2019 - 09h53

ils sont encore la ? Qu'est ce qu'ils veulent a la fin? Détruire l'ordre républicain? La démission de macron? Ils n'auront ni l'un ni l'autre! C'est pathétique...