
Les agents de police épaulés par les forces anti-émeutes ont réussi rétablir l'ordre dans les rues du quartier central de Schanzenviertel à Hambourg très tôt samedi dans la nuit, après des affrontements violents avec les opposants au sommet du G20, à l'issue de la seconde journée de conférence.
Les heurts ont fait au moins 196 blessés parmi les forces de l'ordre, dont au moins trois hospitalisés. Le bilan côté manifestant n'était pas connu. 70 militants d'extrême gauche ont été arrêtés et 15 emprisonnés.
Le porte-parole de la police d'Hambourg Timo Zill a affirmé avoir été choqué par les émeutes qui ont éclaté en marge du sommet organisé dans la ville portuaire du nord de l'Allemagne. "Nous n'avons jamais connu un tel niveau de haine et de violence", a-t-il affirmé au journal Bild.
Le calme est toutefois revenu rue Schulterblatt, où se situe l'ancien théâtre Rote Flora, centre de la scène d'extrême gauche de la ville. C'est de là que les rassemblements contre la réunion des leaders ont été orchestrés.
Selon certaines informations obtenues par la police, les agitateurs visaient les forces de l'ordre avec des cocktails Molotov, des pierres et d'autres engins.
Ces affrontements sont d’autant plus embarrassants pour les autorités que celles-ci, en amont du sommet, avaient abondamment communiqué sur les moyens mis en œuvre pour assurer la sécurité du G20, en annonçant notamment que 20 000 policiers venus d’Allemagne et même d’Autriche seraient déployés dans la ville. Mardi, trois jours avant le début du sommet, la police avait également annoncé avoir saisi des battes de baseball, des lance-pierres, des masques à gaz, des couteaux et des matraques appartenant à des groupes d’extrême gauche de Hambourg et de la région.
Aujourd'hui, 100.000 personnes sont attendues dans les rues de la ville portuaire pour manifester contre le sommet.
Vos réactions
Pourquoi on ne lutte jamais contre l extreme gauche ?
absolument rien ne justifie ces manifestations qui n'ont tout simplement pas à être autorisées et je sais de quoi je parle je suis syndiqué: ça n'a rien à voir avec la liberté de manifester, ce sont des casseurs, des haineux, des malades!
des extrémistes des deux camps qui se rejoignent dans leur haine: pas mal de militants d'extrême droite en particulier... ce sont les plus encadrés et préparés.
Vous êtes malhonnête.
Si les casseurs étaient d'extrême-droite, la réaction politique, policière et judiciaire serait impitoyable, totale.
Le fait est que les mondialistes - à commencer par les dirigeants politiques - ont besoin d'une extrême-gauche internationaliste active qui joue le rôle de - faux - opposant.
Les internationalistes s'opposent aux mondialistes sur la forme pas sur le fond. Contrairement aux nationalistes qui eux s'opposent aux mondialistes sur le fond.
Les atermoiements de Merkel - sur les évènements actuels comme sur les conséquences de l'arrivée des "migrants" -, ce n'est que du théâtre.
Ça leurs sert à quoi ?
absolument rien ne justifie ces manifestations qui n'ont tout simplement pas à être autorisées et je sais de quoi je parle je suis syndiqué: ça n'a rien à voir avec la liberté de manifester, ce sont des casseurs, des haineux, des malades!
des extrémistes des deux camps qui se rejoignent dans leur haine: pas mal de militants d'extrême droite en particulier... ce sont les plus encadrés et préparés.
la violence ordinaire de la gauche avec la complicité des médias. Du pur Melanchon
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