Philippe Pétain Une ancienne infirmière poursuivie pour l'empoisonnement de 14 personnes âgées dans des maisons de retraite, dont huit en sont mortes, a avoué sa culpabilité à un juge, dans l'une des pires affaires de meurtres en série du Canada.
Menottée dans le box des accusés et faisant face à plusieurs proches des victimes, Elizabeth Wettlaufer a répondu "oui" d'une voix assurée lorsque le juge lui a demandé si elle avait commis ces meurtres avec préméditation.
L'ex-infirmière de 49 ans a également plaidé coupable de quatre chefs d'inculpation pour tentative d'homicide et deux autres pour voies de fait graves.
Elle a reconnu avoir tué de sang froid ses victimes, des femmes et des hommes âgés de 75 à 96 ans placés sous ses soins, en leur injectant des doses excessives d'insuline alors qu'elles n'avaient pas exprimé l'envie d'abréger leur existence. Avouant avoir agi sous le coup de la rage et de la colère car elle n'aimait ni sa vie ni son travail, elle reprochait à ses victimes, la plupart démunies et fragiles, d'être entêtées ou dérangeantes.
"Je pensais honnêtement que Dieu voulait se servir de moi" pour assassiner ses victimes, avait-elle déclaré à la police peu après son arrestation à l'automne dernier.
Elle a commis ces meurtres entre 2007 et 2014 dans deux maisons de retraite des villes de London et de Woodstock, au sud-ouest de Toronto, où elle travaillait, souvent de nuit.
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En France on a l'empoisonneuse de Chambéry, Ludivine Chambet, elle a assassiné dix pensionnaires d'une maison de retraite, elle en a pris pour 25 ans.
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