15/11/2016 13:28

Thierry Ardisson révèle les coulisses de son coup de fil à Vincent Bolloré pour sauver la tête de Stéphane Guillon - Regardez

Thierry Ardisson était ce midi l'invité de Daphné Burki dans la Nouvelle Edition.

L'occasion pour lui de réagir une nouvelle fois à l'affaire Guillon et surtout d'expliquer pour la première fois les coulisses de son coup de fil à Vincent Bolloré:

"Je vois Guillon dans C à vous sur France 5 où il commence à balancer comme un malade sur la nouvelle direction du Groupe Canal Plus et sur Vincent Bolloré.

Je l'appelle et je lui dis que c'est pas bien de faire ça dans une émission concurrente et en plus en n'étant pas drôle. Franchement ce n'est pas bien, car il a une liberté totale sur C8 et dans mon émission, on ne lui a jamais rien censuré, il critique qui il veut y compris Bolloré, mais on ne peut pas aller dans une émission concurrente pour faire un truc comme ça, charger la direction et ne même pas être drôle !"

Personne n'était content ni moi, ni C8, ni Canal...

Je pense que quand on travaille dans une chaîne il faut être solidaire de l'émission dans laquelle on travaille.

Alors j'ai senti que ça allait mal tourner pour lui et qu'on allait peut-être le perdre et j'ai appelé Vincent Bolloré pour calmer le jeu, ce qui s'est passé.

Ca ne se fait pas, on ne va pas sur une chaîne concurrente pour dire du mal de la chaîne sur laquelle on bosse. Ca ne se fait pas."

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Ardisson raconte les coulisses de son coup de fil

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Vos réactions

Portrait de kaboom2000
15/novembre/2016 - 16h09
JohnWalkerWodini a écrit :

Je ne vois pas ce que Stéphane Guillon a dit de mal sur la "chaîne concurrente" France 5 ? Il livre son point de vue sur le rachat du Groupe Canal Plus sans faire de sketch justement. La même entrevue sur Canal+ n'aurait pas été crédible. Thierry Ardisson en voulant le "protéger" démontre qu'il y a tout de même une épée de Damoclès sur leur tête.

   

 

quand une entreprise est rachetée et que les contrats changent un salarié est libre d'accepter les nouvelles conditions ou de partir avec les indemnités prévues.

Un salarié a un devoir de réserve et ne peut pas dénigrer son employeur publiquement impunément. 

Ce n'est pas une épée de Damoclès mais simplement le code du travail.

Libre à Guillon d'apprécier ou non le rachat de Canal Plus par Bolloré ou non. en revanche, il n'est pas libre d'exprimer librement son avis. en tant que salarié de l'entreprise il a un devoir de réserve.

 

 

Portrait de BeeBee
15/novembre/2016 - 13h46

Cracher dans la soupe qui vous nourrit largement (et même très largement) m'a toujours paru détestable.