17/08/2016 13:01

Le directeur du parc d'attractions Nigloland mis en examen pour l'agression du rédacteur en chef de L'Est-Eclair

Le directeur du parc d'attractions Nigloland, situé à 50 km de Troyes, devait être mis en examen mercredi pour avoir agressé le rédacteur en chef de L'Est-Eclair à la suite d'un article évoquant une rumeur d'attentat sur le parc, a-t-on appris auprès du parquet de Troyes. Lundi, le quotidien a publié dans son édition papier un article, repris mardi sur son site internet, titré "Folle rumeur à Nigloland".

Il y évoquait, pour les démentir, des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux d'attentat à Nigloland. Ce parc revendique 550.000 visiteurs en 2015 et fait travailler 350 employés (saisonniers compris).

Philippe Gélis, son directeur, a téléphoné mardi à la rédaction pour lui demander de retirer l'article du référencement de Google, ce qui n'est pas techniquement possible pour un média, a témoigné une journaliste du quotidien.

Après avoir proféré des menaces par téléphone, Philippe Gélis s'est présenté à la rédaction à Troyes "avec deux gros bras": "il s'est rendu directement au bureau du rédacteur en chef, lui a jeté l'ordinateur au visage, l'a attrapé par le col de la chemise et lui a assené un coup de poing", tandis que ses deux acolytes ont empêché toute intervention de collègues, raconte cette journaliste.

"Juste après, il a harangué la rédaction pour nous appeler à la responsabilité", poursuit-elle. Accourus rapidement, les policiers ont interpellé les agresseurs et les ont emmenés en garde à vue. Sur le site internet du journal mercredi, le directeur général Jean-René Lore écrit vouloir "donner à cette agression les suites judiciaires qui s'imposent. Philippe Gélis va être mis en examen dans la journée pour violences avec préméditation et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué le parquet de Troyes dans la matinée, annonçant un procès en janvier.

Selon le parquet, le présumé agresseur a déclaré en garde à vue avoir seulement secoué le journaliste et ne pas avoir donné de coup de poing. "Il assume et explique son geste", a rapporté cette source. Interrogée, la direction du parc n'avait pas donné suite en fin de matinée.

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Vos réactions

Portrait de morandiniavis
17/août/2016 - 18h58

jolie publicité pour ce parc ...

Portrait de Rosbeef
17/août/2016 - 16h38

vous les "Froggies "vous attendez les Rosbeefs pour vous délivrer

Portrait de ljubeta
17/août/2016 - 15h33

La simple rumeur peut suffire à mettre à mal les résultats d'une entreprise.

sa réaction n'est pas la bonne mais elle est compréhensible

Portrait de chups51
17/août/2016 - 15h03 - depuis l'application mobile

Journal de merde,les meme que BFM,vendre de la peur!!!

Portrait de coririco
17/août/2016 - 14h37

L'article parle de rumeurs ... il dit aussi que la sécurité y est renforcée  , on n'y lit rien d'alarmant  ni de gratuit   , c'est certain ça peut agacer le proprio    mais le journaliste est il responsable de la rumeur ? non . Doit il en avertir les lecteurs ? 

C'est la tout le problème  

Si demain il a 100 morts dans ce parc d'attractions .. le vilain journaleux aura averti ...  ça me rappelle le maire  et le conseil municipal d'Amity Island  ..le fric d'abord  ....

Portrait de taine66
17/août/2016 - 14h14

lA VIOLENCE NE MENE A RIEN MAIS IL EST LAMENTABLE DE CONSTATER LA LACHETE DE CERTAINS JOURNALISTES EN MAL DE COMPETENCE QUI ECRIVENT N IMPORTE QUOI SUR N IMPORTE QUI DANS LE SEUL BUT DE VENDRE DU PAPIER.

oNT ILS DES PREUVES CONCRETES ? NON;

iLS METTENT EN PERIL UNE ENTREPRISE ET 350 SALARIES MAIS ILS AURONT VENDU LEUR PAPIER EN DEVERSANT LEUR VENIN;

Portrait de nwldx
17/août/2016 - 13h33

Ça sent le règlement de comptes.

Pourquoi faire un article sur une rumeur trouvée sur sur internet si ce n'est pour dire aux gens de ne pas y aller.

Surtout en pleine saison, ça doit couter très cher en fréquentation pour une simple rumeur.

Si les journaliste veulent se faire les portes paroles de Daech, ils vont avoir du boulot.

Portrait de airbox
17/août/2016 - 13h25 - depuis l'application mobile

On ne peut pas cautionner la violence mais je soutiens néanmoins ce chef d'entreprise dont l'activité est mise en péril par une presse torchon prête à tout pour vendre du papier. La psychose existe assez en France sans que ces soit disant journalistes n'en rajoutent pour faire du pognon sans se soucier aucunement des retombées économiques sur nos entreprises qui peinent !!

Portrait de Grosman
17/août/2016 - 13h18

Les journeaux sont responsable de la peur en france et transforme les Français en lopette !