12/09/2015 18:59

Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal, s'en est à nouveau pris à RTL, en plein match

Le président du Rugby Club Toulonnais (RCT) Mourad Boudjellal s'en est à nouveau pris à la radio RTL, accusée d'avoir relayé des soupçons de dopage, en profitant de la rencontre de Top 14 face à la Rochelle samedi pour décocher de nouvelles piques.

Dès l'avant-match, la musique et le clip "EPO, te quiero" (EPO, je t'aime), un morceau parodique qui se moque du dopage dans le cyclisme, a résonné dans tout Mayol, via les deux écrans géants du stade.

Mourad Boudjellal, qui avait menacé de livrer au public le numéro de portable de la journaliste de RTL à laquelle il avait décidé de s'en prendre, s'est ensuite contenté de ce message, toujours sur les écrans:

"A Toulon, on n'est pas des bêtes. Quand on a le numéro d'une fille, on ne le donne pas aux autres".

Quelques dizaines de minutes plus tard, un nouveau message:

"Scoop RTL, la vérité vraie: (l'entraîneur) Jacques Delmas se fait appeler Rocco dans l'intimité".

Enfin, la traditionnelle sirène de fin de match a été remplacé par le jingle de RTL.

Vendredi, M. Boudjellal avait violemment pris à partie RTL et sa journaliste, accusant la radio d'avoir indûment relayé des soupçons de dopage et menaçant au passage de porter plainte.

La radio avait révélé l'ouverture d'une information judiciaire à Marseille après une notification de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Mais le président du club triple champion d'Europe avait répondu en accusant RTL d'"escroquerie médiatique", soulignant que "le procureur (de Marseille) et le responsable de la lutte antidopage à la fédération ont précisé que ce n'était pas un problème de dopage".

RTL avait réaffirmé son soutien à sa journaliste vendredi, "après les propos déplacés, insultants et menaçants tenus" par M. Boudjellal, assimilés à des "méthodes d'intimidation".

"Le sérieux du travail d'enquête mené (...) ne peut pas être remis en cause", avait ajouté la direction de RTL, alors que la Société des journalistes (SDJ) de la radio avait fait part de son "dégoût" envers des "méthodes d'une misogynie affligeante".

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Vos réactions

Portrait de schch
13/septembre/2015 - 08h52

L'annonce me fait sourire.

Portrait de bib
13/septembre/2015 - 00h40

"on n'est pas bêtes" avec un "s" à bêtes car comme dit un peu avant, il faut comprendre "nous ne sommes pas bêtes"

 

Le rédacteur reprend "on n'est pas des bêtes", ce qui a un sens bien différent...

Portrait de Ka
12/septembre/2015 - 22h39
macaronchoco a écrit :

je confirme sans "S" 

 

Non non, y'a bien un S car dans ce cas présent le "on" remplace le "nous" et désigne quelqu'un de bien défini, c'est à dire les habitants de Toulon.

 

 

Portrait de macaronchoco
12/septembre/2015 - 21h33
legay a écrit :

"On n'est pas bêtes" ??

 

Tiens, moi j'aurais écrit "bête" sans "S", mais comme je n'ai pas la prétention d'etre un expert, si il y a un prof de Français dans la salle ???? smiley

je confirme sans "S" 

Portrait de macaronchoco
12/septembre/2015 - 21h14
Boudjellall est ridicule, il se couvre de pipi...La journaliste fait son travail.Tout ceux qui sont normalement constitués savent que pour obtenir cette masse musculaire, il faut avoir recours au dopage. Il n'y a pas de débat!