24/03/2015 19:16

Nouvelle affaire pour le président de Radio France accusé d'avoir embauché un expert pour gérer son image

Le PDG de Radio France Mathieu Gallet, déjà affaibli par une polémique sur les fais de rénovation de son bureau, a engagé  pour 90.000 euros par an et sans appel d'offre un expert pour gérer son image, selon une information du Canard enchaîné à paraître mercredi.
Contactée par l'AFP, la direction de Radio France n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.
Denis Pingaud, ancien d'Euro RSCG qui a fondé sa propre société de communication, Balises, est rémunéré "autour de 90.000 euros par an" pour conseiller Mathieu Gallet, affirme l'hebdomadaire.
Le PDG de Radio France s'était déjà attaché les services de ce spécialiste de la communication lorsqu'il dirigeait l'Institut National de l'audiovisuel (INA), selon Le Canard enchaîné.
L'hebdomadaire affirme aussi que les conditions dans lesquelles ce nouveau contrat a été conclu ne sont pas conformes à la loi : "Depuis une ordonnance de 2005, les textes exigent pour ce type de marché une mise en concurrence dans les entreprises publiques".
Concernant le coût de la rénovation du bureau de Mathieu Gallet qui a fait polémique, Le Canard remet en question le montant de 70.000 euros imputé à la restauration des "boiseries et meubles anciens" en palissandre. Il affirme avoir retrouvé l'artisan qui a réalisé les travaux et qui assure les avoir facturés 35.494 euros.
"Comment la dépense bondit-elle alors de 35.494 à 70.000 euros?" s'interroge Le Canard.
Selon les explications obtenues par l'hebdomadaire auprès de Radio France, "un peu moins de 20.000 euros" ont été facturés pour "démonter et remonter les boiseries qui avaient été mal montées, ce qui a été demandé à un autre menuisier".
Voici la réponde de Radio France:

Radio France dénonce les allégations à paraître dans le Canard enchaîné du 25 mars
En réponse à un article à paraître dans le Canard enchaîné daté du 25 mars, Radio France dénonce catégoriquement les allégations publiées.
• Concernant les dépenses liées à la restauration des boiseries du bureau de la présidence, la direction de Radio France réaffirme que ces travaux s’inscrivent dans une enveloppe de 2,9 millions d’euros prévue au budget 2014 et que le dépassement de facturation par rapport aux devis initiaux s’explique par la complexité de l’opération de restauration et l’intervention de plusieurs entreprises spécialisées et non d’une seule.
• Concernant le contrat d’un consultant extérieur auprès de la présidence, la direction de Radio France indique qu’il a été conclu en juin 2014 pour une durée d’une année après avis de la direction des affaires juridiques, en remplacement de deux contrats de conseil de la précédente présidence d'un montant équivalent. Au bout d’un an il sera remis en concurrence.

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Vos réactions

Portrait de lemomodu75
24/mars/2015 - 21h51

sinon côté programmes, il a quand même dépoussiéré 2 / 3 trucs et pour ça lui (et ou ses conseillers...) ont bien joués ! Après il a monté bien vite les échelons donc ça agace forcément -)

Portrait de Pinp
24/mars/2015 - 20h01

C'est bizarre tout ce qui arrive à M. Gallet. Depuis qu'il veut faire du nettoyage à Radio France et moderniser ce Mammouth, on découvre plein de choses contre lui d'un seul coup. J'ai l'impression de revivre l'épisode de l'ancien secrétaire général de la CGT et son appartement de fonction. Bien sûr, toute ressemblance ne serait que pur coïncidence. Pourtant ce type a redressé et modernisé l' INA (Institut National de l'Audiovisuel) sans que l' on en parle, on a jamais entendu à l'époque de rumeurs de dépenses inconsidérées de sa part.

Portrait de Tarmac
24/mars/2015 - 19h20
den33 a écrit :

un mec normal comme notre Président !!!!!

Comme dans la pub pour le crédit:   " c''est son portrait craché "

Portrait de ajc21
24/mars/2015 - 19h10
HoubaHoubaHop a écrit :

Il faut souligner surtout que ce Denis Pingault est l'un des spins doctors d'un certain Nicolas Sarkozy ! smiley

 

Déjà que le PDG de France Télévision avait été nommé directement par lui (après avoir fait voter une loi spéciale en 2007), personne ne pourra dire que le service public est dans les mains de dangereux gauchistes ou néo communistes ! 

il a été nommé en février 2014, donc Sarko n'a rien a voir la dedans