
La chaîne d'informations en continu Alarab du richissime prince saoudien Al-Walid ben Talal a commencé à émettre dimanche par satellite, entrant en compétition avec d'autres chaînes régionales déjà bien établies comme Al-Jazeera et Al-Arabiya.
Depuis ses studios à Manama, Alarab a donné la parole dans son premier journal à un dirigeant du principal groupe de l'opposition chiite bahreïnie, Khalil al-Marzouq, qui a critiqué la décision du royaume annoncée la veille de déchoir de leur nationalité 72 personnes.
Le lancement d'Alarab répond à "un besoin réel de chaîne indépendante et impartiale", a répété dimanche son directeur général, Jamal Khashoggi.
L'exécution annoncée par le groupe Etat islamique d'un otage japonais et le chaos politique au Yémen, ainsi que la vague de violences en Egypte, ont dominé le premier journal d'Alarab qui a démarré, selon ses responsables, avec un effectif de 280 personnes dans 30 pays, dont une vingtaine en Arabie saoudite.
Le lancement d'Alarab avait été reporté à de nombreuses reprises depuis l'annonce du projet en 2010 par le prince Al-Walid, homme d'affaires saoudien connu pour son franc-parler et actif notamment dans la finance, l'hôtellerie et les médias. Le prince Al-Walid est le neveu de feu le roi Abdallah, décédé le 23 janvier.
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