
Le délit de "blasphème n'est pas dans notre droit" et "ne le sera jamais", a dit le Premier ministre, Manuel Valls à l'Assemblée nationale alors que des autorités musulmanes ont précisément accusé Charlie Hebdo d'avoir insulté l'islam.
Le Premier ministre a réfuté à la tribune tout parallèle, fait par certains jeunes et citoyens, a-t-il dit, entre les journalistes de Charlie Hebdo et le polémiste Dieudonné, "un récidiviste de la haine" dont les spectacles sont "un affront" aux valeurs de la République.
"Il y a une différence fondamentale entre la liberté d'impertinence - le (délit de) blasphème n'est pas dans notre droit, il ne sera jamais - et l'antisémitisme, le racisme, l'apologie du terrorisme, le négationnisme qui sont des délits, des crimes que la justice devra sans doute punir avec encore plus de sévérité", a affirmé Manuel Valls.
De nombreuses autorités musulmanes ont reproché à Charlie Hebdo de se livrer à "des blasphèmes" au travers des caricatures du prophète Mahomet, dont l'islam interdit toute représentation.
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Le délit de "blasphème n'est pas dans notre droit" et "ne le sera jamais", a dit le Premier ministre, Manuel Valls.
Il l'est, du moins dans les textes, pour l'Alsace Lorraine avec le Concordat.
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