12/04/2013 10:13

Marine Le Pen défend le "made in France" au "Salon de la haute façon" au carrousel du Louvre à Paris

Marine Le Pen, présidente du FN, a défendu le "made in France" en visitant le "Salon de la haute façon" au carrousel du Louvre à Paris, qui rassemble une centaine d'exposants tricolores de l'industrie de l'habillement.
"Je suis venue pour les écouter, valider les analyses qui sont les nôtres, voir les obstacles au +made in France+ parce qu'on s'aperçoit qu'entre le dumping social, le dumping environnemental, ils courent avec des sacs de 100 kg sur le dos dans la compétition mondiale", a affirmé Marine Le Pen devant la presse.
Selon elle, l'Etat ne donne "pas les moyens aux Français de faire acte de patriotisme économique. Moi, je suis convaincue que les Français veulent acheter français, encore faut-il qu'on ne triche pas et qu'on mette en place un étiquetage qui soit réellement la garantie que lorsqu'on achète un produit, c'est du français".
Si cet étiquetage n'existe pas, c'est à cause de l'Union européenne qui considère que c'est "une forme de protectionnisme", a-t-elle regretté.
Affirmant qu'"il y a beaucoup de talents, beaucoup d'espoir et d'ouverture dans ces filières-là", elle a souhaité qu'on adapte la formation à la demande. "Ca n'a pas l'air d'être le cas d'après ce qu'on a pu entendre" et "nous allons mener une réflexion approfondie pour apporter des réponses" à ce problème, a ajouté la présidente du parti d'extrême droite.
"Il y a eu un saccage dans le textile en France avec l'ouverture des frontières aux Chinois", a-t-elle également déploré. Selon elle, la résolution des problèmes du secteur textile passe aussi par "la disparition de l'euro. La perte de la compétitivité est aussi la conséquence du dumping monétaire", a martelé la dirigeante frontiste.
Pendant une heure et demie, la présidente du FN a parcouru le Salon, discutant avec de nombreux exposants visiblement impatients de lui expliquer leurs problèmes.
"J'avais défendu la contribution sociale à l'importation", a-t-elle affirmé à l'un, "on vous impose des obstacles insupportables", a-t-elle lancé à un autre, tout en se faisant photographier avec les nombreuses personnes qui le lui demandaient. A un fabriquant de marinières qui aurait souhaité lui en faire essayer une, Marine Le Pen a répondu en riant: "pas la peine. (Arnaud) Montebourg me fait déjà de la pub".

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de helenou18
12/avril/2013 - 17h26
Droiteux de base a écrit :

Euh... Pas très français le terme "made in France".

d'accord avec vous "fabriqué en France" c'est mieux, mais voilà le "franglais" a encore de beaux jours devant lui !

 

Portrait de Jackdaniels
12/avril/2013 - 13h50

D'accord avec elle ! Il faut défendre le made in France. Mais la théorie dépasse souvent la pratique, surtout aujourd'hui... Lorsque l'on sait qu'une pomme qui pousse en France est plus chère qu'une pomme qui vient d'Espagne... Ca laisse à réfléchir... notre système économique est à revoir...

Portrait de john-Doe
12/avril/2013 - 13h16

Que veut dire "made in France" ? comment le dire le définir, sur quels critères objectifs ?

a partir de quel moment, un produit transformé en france peut devenir made in france ?

 

Taxer les importations ? comment le faire quand on sait que 80% du CA des entreprises du CAC 40 est réalisé à l'export .

 

 

Portrait de ARTISAN3
12/avril/2013 - 11h44

Elle a raison, seulement les charges des entreprises sont telles qu'il est difficile de rester dans la compétition quelque soit son entreprise.

Portrait de petit lascar
12/avril/2013 - 11h17

on entend déjà venir les critiques sur le nationaliste mais il est tout a fait normal et plus encore aujourd'hui de mettre en avant les entreprises françaises, et même il serait du devoir des grands groupes de distrubution de mettre tout celà en application. Et il est encore plus étonnant que ce discours ne soit pas celui de tous nos politiques en cette période de crise.